Essais auto

Essai de la BMW M235i

2 minutes de lecture

Comme la série 4 qui est le coupé de la série 3, la série 2 est la version 2 portes de la série 1, nous essayons la plus puissante d’entre elles en attendant une hypothétique M2: la M235i!

De l’extérieur cette série 2 est terriblement sexy. De face, les optiques effilées donnent l’impression qu’elle est prête à faire des bêtises. L’arrière est tronqué mais de manière plus naturelle que la M135i coupé qu’elle remplace. Elle affiche de jolies mensurations : 4,43 m de longueur, 1,77 m de large et un empattement de 2,69 m. Pour la reconnaître, même combat que pour la dernière série 1 restylée par rapport à une série 2 équipée de la finition M Sport: les rétroviseurs sont gris et on distingue une double sortie d’échappement à l’arrière. On regrette que les sorties ne ressortent pas plus du diffuseur noir laqué. L’ensemble reste très sobre et très équilibré esthétiquement.

Sous le capot se cache un 6 cylindres en ligne biturbo de 3.0L qui développe ici 326 ch à 5 800 tr/min et 450 Nm de 1 500 à 4 300 tr/min. Ses envolées sont lyriques dès que l’on appuie mais sait rester discret et agréable à un rythme de croisière. On l’avait rencontré dans la M135i en 2012, c’est un bonheur de l’entendre à nouveau. Ici équipée de la boîte auto à 8 rapports, elle fait toujours aussi bien son travail quelque soit le mode enclenché . Elle dispose d’un mode launch control qui permet d’expédier le 0 à 100 km/h en 4,8 sec et le 1000m départ arrêté en 23,7 sec. Des performances exceptionnelles. La vitesse maximale est bridée à 250 km/h par l’électronique.

Pas de surprise dans l’habitacle: c’est la planche de bord de la M135i et le joli volant trois branches M, chez BMW on est souvent en terrain connu sur les intérieurs. L’instrumentation est simple et lisible, les sièges en cuir apportent un bon maintien même si esthétiquement on préfère les alcantara, ceux ci ont le mérite d’être plus robuste dans le temps. Le système de navigation est toujours très complet et se navigue à la molette, avec son amortissement adaptatif de série et ses divers modes de conduite (EcoPro, Confort, Sport et Sport+), la M235i affiche ainsi une grande polyvalence selon son humeur.

La M235i est donc proche de sa soeur la M135i, elle s’en distingue par un échappement plus communicatif mais aussi des suspensions plus fermes. On gagne en tout sauf en confort, évidemment. Le système de freinage sport M est efficace (mais réputé non endurant) et la direction sport est précise. Les jantes 18 pouces sont chaussées de pneus Michelin Pilot Super Sport en 225/40 R18 à l’avant et 245/35 R18 à l’arrière, ce sont de véritables ventouses. Cette BM s’avère surprenante de précision et d’adhérence en sortie de virage. Suffisamment légère (1530 kg) pour être agile, plus il y a de virages sur la route mieux ça sera!

C’est bien simple, la M235i reprends à son compte les valeurs de la M3 d’antan. Vivacité, efficacité et généreuse en émotion qu’elle procure.

Merci aux Aciers du Littoral pour le prêt du hangar.
Merci à Okazeo, spécialiste de l’ocassion, pour le prêt de la BMW.

Thomas Boulenger

Blogueur auto depuis 2009, je partage avec passion mes essais et mes voyages autour de l'auto. J'aime quand ça va vite, mais avec l'âge je commence à apprécier le confort du cuir... Ma deuxième passion est le vélo. Vous avez du le voir!
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