40éme Concentration Alpine & Gordini

Direction le circuit de Croix-Ternois ce samedi 2 septembre 2023! L’Association Sportive des Alpine du Nord organise sa 40éme Concentration Alpine & Gordini! C’est parti pour un reportage photo sur cette folie bleue…

Et bien cette année, les Alpine étaient beaucoup moins bleues. Déjà parce qu’il y avait plus de Renault pour cette 40éme édition. Ensuite parce que nos belles Françaises ne se vendent pas/plus qu’en bleue. C’est vraie que l’année précédente, c’était quasiment 90% bleue.

Alpine, ce rêve bleue

Si c’est d’abord le beau rêve de Jean Rédélé. La marque Alpine a son histoire liée à Amédée Gordini. Ce dernier savait préparé des moteurs et permettra à la marque de connaitre le succès en rallye, en monoplace et aussi en endurance. Nous sommes en 1962.

Mais je me suis surpris du nombre de voitures et d’objets dédicacés par un certain Jean Ragnotti. Pour l’avoir côtoyé, il est aussi généreux au volant que dans la vie. Jeannot est une véritable légende, c’est sur. Pilote touche à tout, aussi à l’aise sur circuit que sur une spéciale de rallye. il a aujourd’hui 78 ans.

En tout cas, si Alpine est aujourd’hui sur une A110 dans de multiples déclinaisons. Ça sera à l’avenir aussi une gamme électrique. En verra t’on sur circuit? Je l’espère. Malheureusement, il n’y avait. pas de A110R ce jour.

Clio V6, les années 2000

Renault Sport réalise un concept-car basé sur la V6 Trophy de compétition. Elle sera présentée au Mondial de l’Automobile de Paris en 1998 pour le centenaire de la marque. L’engouement incite Renault à collaborer avec l’écurie automobile britannique Tow Walkinshaw Racing (TWR) pour réaliser une étude de faisabilité en vue d’un éventuel projet de production. En 2000, le modèle est prêt pour la production.

La première mouture fortement décriée, développe 230ch et fait le 0 à 100km/h en 6,4 sec. La version restylée viendra corriger le tir avec 255ch et le 0 à 100km/h en 5,8 sec. Surtout, l’évolution sera totale sur la tenue de route, la boite qui n’était pas adaptée, et esthétique. En tout cas, on ne verra plus jamais un projet aussi délirant sortir aujourd’hui.

Le cherry red à l’honneur

Si Tesla vient de lancer cette couleur sur son mastodonte, la Model X, la couleur existait déjà depuis belle lurette chez Alpine. Il s’appelle ici Rouge Impérial sur cette GTA. Nous sommes en présence d’une version limitée: la Le Mans sortie en 1990. Elle adopte l’évolution catalysée du V6 Turbo, et sa puissance tombe de 200 à 185 ch pour respecter les normes de l’époque. Elle dispose de jantes spécifiques ACT « façon BBS » avec un faux écrou central.

Renault 21 turbo Europa Cup

Coup de coeur pour cette Renault 21. Quoi de plus moche chez Renault qu’une 21? Beaucoup de chose, ok je sais. Mais les années sont passées, et son côté cubique gagne en charme. Qui l’eu cru? Surement pas moi. Cette Renault 21 de compétition avoisine les 1000 kg. Son 2.0L reçoit l’aide d’un turbo Garrett T031 pour sortir 300ch et 430Nm. Sur la piste, elle est capable d’atteindre les 270km/h.

Elle a failli s’appeler Alpine

Je parle bien sur du Spider Renault.

Pendant les années 1990, les Williams-Renault dominent la Formule 1, et il y a là une formidable publicité possible pour une voiture de sport. Renault préfère capitaliser sur ses victoires en F1. Bonjour Renault Sport, adieu Alpine. Tous les logos Alpine sont enlevés des dessins même si le style s’inspire de l’Alpine A220 Cévennes. C’est le moteur type F7R des Clio Williams qui vient se loger à l’arrière. La structure de la voiture est réalisée en aluminium et sa carrosserie en polyester pour abaisser le poids à 930 kg.

Pour une coupe monomarque, Renault produira la version Trophy, reconnaissable à son arceau de protection et son moteur de 180 chevaux. 1726 Spider, dont 90 en version Trophy, sortiront de l’usine de Dieppe.

Bravo les Alpine du Nord

Encore une fois, bravo à l’Association Sportive des Alpine du Nord pour cette belle organisation. Officiellement créée le 11 juillet 1983 par une bande de passionnés. C’est donc 40 ans de passion réunit au même endroit. Vous pouvez retrouver leur site internet ici. Et certainement à l’année prochaine!

Photos de l’évènement

La nuit au musée Skoda

Je suis désolé mais vous ne trouverez pas de super production hollywoodienne ici. Alors durant cette nuit je n’ai pas percer le secret des pharaons en République Tchèque. Direction Prague puis Mladá Boleslav pour tout savoir ( ou presque ) de l’univers Skoda et de son histoire.

Prague, je t’aime

Prague est la capitale de la République tchèque. Au départ de Paris, il faut moins de deux heures en avion pour rejoindre la ville aux mille tours et mille clochers. C’est l’une de mes capitales préférées et elle fait partie des meilleures destinations pour un week-end en Europe.

Elle est réputée pour sa place de la Vieille-Ville, cœur de son centre historique, où se dressent des bâtiments baroques colorés, des églises gothiques et une horloge astronomique médiévale qui s’anime toutes les heures. C’est là que commence mon périple Tchèque. La foule est nombreuse et le soleil habille Notre-Dame-de-Tyn et ses tours jumelles Adam et Ève. Le spectacle est magnifique et je me paye le luxe de flâner jusqu’au Pont Charles. Ce qui me permet de saluer au passage l’horloge astronomique de Prague. Située sur le mur sud de l’ancien hôtel de ville, c’est la plus ancienne horloge astronomique en activité au monde. Elle existe depuis 1410.

Prague compte beaucoup de ponts sur la Vltava, mais aucun n’est plus célèbre que l’emblématique pont Charles. Reliant la Vieille Ville au quartier de Malá Strana. Construit en grès de Bohême et intégrant 30 statues à sa structure, le pont a été achevé en 1402 et constitue désormais l’une des attractions touristiques les plus populaires de la ville.

Au volant du Skoda Enyaq

Mais je ne suis pas là uniquement pour me promener dans Prague! La première impression pour les amoureux d’automobile lorsque vous arrivez dans la capitable Slovaque, c’est le nombre de Skoda. En effet, les Pragois sont fidèles à la marque nationale à la manière de l’Italie qui roule majoritairement en Fiat. Cela se voit moins en France, car nous avons plus de constructeurs automobiles.

Pour jouer aux touristes, ce sera au volant d’un beau Enyaq RS iV rouge. Vous pouvez d’ailleurs retrouver son essai ici. Une auto qui m’avait beaucoup plu par son style et son intérieur valorisant. Sa Crystal Face lui donne une fière allure, de quoi faire tourner les têtes des passants.

La tour de télévision de Žižkov

Direction la tour de télévision de Zizkov pour le diner. La tour est un exemple d’architecture high-tech. La structure de la tour est atypique avec ses trois piliers soutenant les transmetteurs, un restaurant et trois salles offrant une vue panoramique sur Prague. Elle fait 216 mètres de haut et pèse 11 800 tonnes. Le restaurant est situé à 63 mètres de haut. Ce qui est largement suffisant pour offrir une vue panoramique.

L’anecdote veut que ce soit l’un des plus hideux édifices du monde. En effet, Prague est une ville historique, et la tour est ultramoderne. En 2000, les sculptures de dix bébés rampants géants en bronze et sans visage de David Cerny ont été temporairement posées sur les piliers de la tour. Leur succès fut si important qu’elles ont été remises de façon définitive en 2001.

Skoda et le Hockey sur glace

Il est déjà tard et nous quittons le centre-ville pour découvrir un autre pan de la culture tchèque cher à Skoda : le hockey sur glace. Il est minuit quand nous arrivons dans une fameuse patinoire: la Skoda Icerink.

Skoda est partenaire officiel du Championnat du Monde de Hockey sur Glace depuis 30 ans. En 2017, le partenariat est entré dans le Guinness Book des records pour avoir été le plus long partenariat principal dans l’histoire des championnats sportifs mondiaux. Autrement, cette initiation était plus proche de chutes en cascade plus qu’un véritable match de Hockey. Difficile de faire plus drôle pour nos moniteurs Slovaques. Ca restera un excellent souvenir!

Il est deux heures du matin. Il faut maintenant reprendre le volant pour parcourir les 60 kilomètres qui nous séparent de Mladá Boleslav, la ville qui a vu naître Laurin & Klement en 1895, avant de devenir officiellement Skoda en 1925.

Direction le musée

Nous arrivons à Mladá Boleslav, à 80 kilomètres au nord-est de Prague, à 3 heures du matin! Pas trop gêné par la circulation inexistante. Il faut dire que sur place, l’usine emploie 23 000 personnes en journée. Ce n’est pas l’usine qui nous attend, mais le directeur du musée pour une visite privée!

Des premières bicyclettes de Vaclav Laurin et Vaclav Klement au concept Vision C, en passant par l’iconique Favorit, la Superb d’avant-guerre ou les Octavia et Fabia WRC qui ont brillé en championnat du monde des rallyes, il y en a pour tous les goûts ! Et que dire de la réserve, qui cache des pépites comme le coupé Ferat, avec son cockpit qui pivote pour pénétrer à l’intérieur du véhicule, et qui a été mis à l’honneur dans le film d’horreur tchèque Upir Z Feratu ?

Situé à au même endroit où reste basé l’essentiel de l’activité de la société, le musée Škoda, entièrement rénové il y a dix ans, raconte cette histoire longue aujourd’hui de près de 130 ans.

Emil Skoda et son entreprise

En 1866, Emil Skoda, alors jeune ingénieur de 27 ans, commence à travailler dans une usine de machines à Pilsen, spécialisée dans la production de moteurs à vapeur, d’équipements pour les distilleries, les sucreries, les brasseries, les outils agricoles et autres équipements d’ingénierie. Skoda était un entrepreneur très prévoyant, capable d’estimer comment l’industrie mécanique allait se développer et quels produits seraient demandés sur le marché. Il a compris que si l’usine de machines de Pilsen devait devenir un acteur important sur le marché de l’époque, il serait nécessaire d’investir massivement dans l’entreprise, d’introduire de nouveaux domaines et de moderniser sa production.

Le chef de l’usine rejette les propositions d’Emil Skoda et choisit de lui vendre l’entreprise. 15 ans plus tard, c’est un succès car il réussi à estimer correctement qu’il y aurait un grand intérêt pour les armes dans l’Europe turbulente et a parié sur ce programme de production. C’est en 1925 que Skoda entreprise rachète l’usine automobile de Laurin et Klement à Mladá Boleslav. 9 ans plus tard, l’entreprise introduit la production à la chaîne de véhicules dans l’usine historique de Mladá Boleslav.

Skoda et le vélo

Si, depuis près de vingt ans, Skoda est l’un des partenaires majeurs et le fournisseur de la voiture officielle du Tour de France, ce n’est pas seulement parce que la marque, encore relativement méconnue en Europe de l’Ouest au début des années 2000, souhaitait augmenter ses exportations. C’est aussi parce que l’histoire de Skoda a débuté sur deux roues.

L’histoire de la société commence en 1895 avec la décision de Václav Laurin et de Václav Klement d’ouvrir un atelier de production de vélos. Laurin & Klement a été le premier nom de la société. Comme on l’a vu plus haut, ce n’est qu’en 1925 que c’est devenu Skoda. Le vélo Slavia a très vite été un grand succès. Grâce à ce succès, il y a eu assez d’argent pour investir dans la production de motocycles, qui représentaient l’avenir. A l’époque, des tricycles à moteur étaient déjà exportées en Chine, en Inde en version vélo taxi ou encore au Mexique pour la poste. La réputation était déjà très bonne et c’est pourquoi on a pu investir encore plus, et cette fois dans la production de voitures. On est alors en 1905, dix ans après la création de la société.

Et 130 ans plus tard, malgré le Covid, la guerre en Ukraine, l’arrêt de ses activités en Russie, la pénurie de puces électroniques, la concurrence dans le monde ou encore les diverses craintes liées aux énergies et à l’inflation, Skoda Auto, qui au fil des années est devenu la marque la plus rentable du groupe Volkswagen et se tourne désormais vers l’électrique, reste ainsi tout à la fois le principal constructeur automobile en Tchéquie, le plus grand employeur (35 000 salariés) et un des moteurs, au propre comme au figuré, de l’industrie et de l’économie du pays.

Skoda et le rallye

Lorsque l’on pense rallye, on pense à nos deux Sebastien fanstastique: Loeb et Ogier. On pense aussi à Alpine, Toyota ou Subaru… Mais on aurait tort d’oublier Skoda.

Il y a quasiment si ce n’est toutes les stars de la marque. Cela commence par la Skoda 130 RS (1975-1983) fabriquée à 200 exemplaires pour obtenir son homologation, ce coupé à moteur arrière est dérivé de la 110 R de série. C’est la première Škoda à porter le sigle RS. Puis la Skoda 130 LR (1984-1988), une Groupe B loin des Peugeot 205 T16, Lancia Delta S4 ou Audi Quattro S1. Ensuite vient la Skoda Favorit 130 L (1988-1994) qui est la première traction de la marque. Pavel Sibera et Peter Gross remportent quatre années de suite le Rallye Monte-Carlo en classe A5. En 1994, Škoda Motorsport remporte le championnat du monde Formule 2, réservé aux 2-roues motrices 2-litres… avec un 1300 cm3 sous le capot!

Skoda Fabia Rally2 Evo

On rentre dans l’air moderne avec la Skoda Felicia Kit-Car puis la Skoda Fabia WRC. Cette dernière permet à Colin McRae de marquer ses derniers points en championnat du monde. Qui se rappelle de la lourde Skoda Octavia WRC (1999-2002)? Carrière discréte par rapport aux 206 et Focus de l’époque…

La Fabia R5 (aujourd’hui Rally2 Evo) est la voiture la plus vendue de sa classe avec 1 500 exemplaires produits. Facturée 230 000 euros environ, elle mise sur un 4-cylindres en ligne 1.6-litre de 290 ch et une transmission intégrale. Kalle Rovanperä, Pierre-Louis Loubet ou Esapekka Lappi se sont formés sur la machine tchèque.

Retour à Prague

Il est l’heure de se lever, ou de coucher. Le corps ne sait plus mais il est l’heure de rentrer à l’hôtel!

Un weekend à Prague ne serait pas complet sans gravir la colline jusqu’au château pour assister à la relève de la garde. Toutes les heures à partir de 7 h 00, les sentinelles aux portes du château se relaient. Cependant, c’est surtout la cérémonie extravagante et formelle, qui a lieu chaque jour dans la première cour à midi, qui vous intéressera. Les foules se rassemblent pour entendre la fanfare triomphale et assister à l’échange de bannières du régiment.

L’enceinte même du château, avec ses jardins pittoresques, la magnifique cathédrale Saint-Guy et ses galeries d’art, vaut également le détour. Il s’agit du plus grand complexe de châteaux anciens au monde.

Et le futur de Skoda?

Le constructeur Tchèque a déjà annoncé la couleur (verte). Il s’est fixé comme objectif d’avoir plus de 70% des ventes en 100% électriques d’ici à 2030 en Europe. Cela passera par 6 modèles électriques lancés à horizon 2026, dont 4 inédits. L’inédit signifie que l’on ne retrouvera pas dans la galaxie VAG ( VW, Seat et Audi ). Pour autant, l’abandon du thermique n’est pas pour tout de suite avec 5 nouveautés d’ici la fin 2024, incluant 2 nouveaux modèles.

La marque s’engage également dans la réduction de ses émissions de CO2 de 50% d’ici 2030. D’ailleurs le site de Kvasiny est neutre en CO2 depuis 2020. Partenaire officiel du Tour de France et du championnat du monde de hockey sur glace, la marque d’origine tchèque, devenue filiale du groupe Volkswagen après la révolution, reste un symbole du savoir-faire industriel tchèque.

Toutes les photos de ce voyage à Prague

Rallye du Touquet 2023

Rallye du Touquet 2023. Depuis plus de 10 ans, le rallye Le Touquet Pas-de-Calais ouvre la saison du championnat de France des rallyes. En cette fin de semaine, les meilleurs pilotes nationaux et régionaux seront sur les routes de la Côte d’Opale. Pour ma part, cela fait exactement 10 ans que je n’avais plus eu l’occasion de m’y rendre!

Rallye du Touquet 2023: du 16 au 18 mars

Ce rallye sonne donc comme une date anniversaire pour moi. Dès le jeudi 16 mars entre 10h et 16h, le shakedown ouvre les hostilités autour de Clenleu. Les choses sérieuses débutent dès 9h le vendredi 17 mars et la 1ere étape. Cette journée pour une journée composée de 8 spéciales, dont celle de Camiers (ES 4-8) qui est de retour avec son célèbre jump à Frencq. Le samedi 18 mars pour la 2ème étape, seulement 6 spéciales au menu avec le retour de La Calotterie (ES 9-14) et une longue spéciale de 23 km entre Hucqueliers et Inxent (ES11-14).

Vous pouvez retrouver le timing officiel ici.

L’autre bonne surprise de cette édition 2023 est le retour du coeur du rallye sur le front de mer du Touquet avec le parc fermé, le parc d’assistance et le podium, à quelques mètres de la rue St.Jean et du centre ville.

Les engagés

Le plateau présent sur cette 63e édition est exceptionnel. Plus de 170 équipages sont engagés et on retrouve les principaux acteurs du rallye français. Traditionnelle manche d’ouverture, le Rallye Le Touquet Pas-de-Calais connaît toujours autant de succès et verra un plateau somptueux s’affronter sur les routes rapides des Hauts-de-France. En l’absence des Champions de France en titre Quentin Giordano et Kevin Parent, Yoann Bonato et Benjamin Boulloud, ainsi que Nicolas Ciamin et Yannick Roche, feront naturellement office de favoris pour la victoire finale.

Cependant, ils devront toutefois faire face à une meute de concurrents plus déterminés que jamais à jouer les premiers rôles. Camilli, Margaillan, Wagner, Brunson, Chauffray, Rossel, Millet… pour ne citer qu’eux !

Engagé au volant d’une Porsche 991 GT3 RS, le nordiste Stéphane Lefebvre sera sans nul doute un des pilotes à suivre ce week-end. Mais mon cœur ira à deux autres nordistes. Mes amis Benjamin Hanquiez et Jean-Charles Huvelle seront eux aussi sur une Porsche 911 GT3 RS, la numéro 25.

Vous pouvez retrouver la liste des engagés ici.

Le parcours

Le parcours officiel est à retrouver dans le programme… officiel!

Vous pouvez retrouver le parcours officiel ici.

Etape 1 du Rallye du Touquet

Au volant de la Volkswagen Polo du team Sarrazin, Nicolas Ciamin a signé une excellente journée sur cette première étape du Rallye du Touquet. Avec sept des huit meilleurs temps à son actif, le Niçois a maitrisé la concurrence pour rentrer ce soir avec 26″8 de marge sur son plus proche adversaire.

Thomas Chauffray s’est adjugé son premier meilleur temps dans l’ES6 avant de prendre l’avantage pour la deuxième place face à Hugo Margaillan et William Wagner. Ces derniers n’ayant clairement pas dit leur dernier mot vu les écarts ce soir.

Parti ce matin avec un mauvais choix de pneus, Yoann Bonato n’a pas réussi à suivre le rythme. Le quadruple Champion de France a même cédé la cinquième place à Eric Camilli dans la dernière spéciale. L’ancien pilote officiel du WRC a, au fil de la journée, repris ses marques après près d’une année passée loin des rallyes.

Etape 2 du Rallye du Touquet

Nicolas Ciamin signe une victoire sans contestation possible sur cette manche d’ouverture du Championnat de France 2023. Largement au dessus de la meute, il a signé neuf des quatorze meilleurs temps au programme. Au classement final, le Niçois décroche son troisième Touquet avec 41″5 d’avance sur Thomas Chauffray.

Derrière le duo de tête, le classement a vu William Wagner arracher la troisième et dernière marche du podium dans les ultimes kilomètres. Finalement, Il a permis au team Sarrazin de hisser ses deux Volkswagen Polo sur le podium final.

La victoire pour les copains

Lors de la première journée, un souci radio dans l’ES1 ralentit l’équipage sur leur belle Porsche 911 GT+. Puis, une crevaison et ses conséquences ne permettent pas de terminer l’étape.

Le lendemain après un weekend incroyable, c’est la victoire de classe en GT+ qui attendait les deux compères. À noter, l’abandon dans l’avant-dernière spéciale de Stéphane Lefebvre, alors 13e, victime de problèmes de freins.

Photos du rallye du Touquet 2023

Audi, 90 ans d’innovation

Marque déposée d’Audi, les quatre anneaux imbriqués symbolisent la fusion, le 29 juin 1932, de quatre constructeurs automobiles auparavant indépendants : Audi, DKW, Horch et Wanderer. 90 ans plus tard, la réputation de la marque Allemande n’est plus à faire. Direction le circuit Paul Ricard situé au Castellet pour revenir sur les points forts.

Et pour retracer ces avancées et innovations, c’est avec une magnifique e-tron GT quattro que j’ai pu me déplacer le temps d’un weekend. La dernière fois que j’en avais pris le volant, c’était dans le Luberon l’année dernière. Et bien c’est toujours un plaisir de la retrouver. Surtout dans une configuration (presque) full black comme ici.

La claque.

Toujours aussi fascinante, que ce soit dans son design qu’à la conduite. En terme de véhicule électrique, je crois bien que c’est mon rêve ultime aujourd’hui. Et pourtant ça fait un moment qu’elle existe cette GT quattro électrique. Bref, c’est comme si cette configuration full black était faite pour moi.

Côté performances c’est aussi toujours la claque, malgré que la version RS soit encore plus impressionnante. L’e-tron GT est considérée comme l’entrée de gamme, tout est relatif. Celle-ci dispose d’une double motorisation synchrone. Elle cumule 476 chevaux et même 530 chevaux en mode boost. Niveau accélération, elle abat le 0 à 100 km/h en 4.1 secondes.

Galerie photos de l’Audi e-tron GT quattro

Audi et la lumière

La lumière fait partie des principaux axes de travail chez la marque Allemande. Et pour représenter ces avancées en la matière, Audi nous a ramené une surprise. Elle nous a fait l’honneur de présenter l’A6 e-tron concept et ses technologies d’éclairage novatrices. Je n’avais pas encore pu voir ce concept en vrai, la faute au covid. Et bien c’est chose faite désormais.

L’A6 e-tron concept inaugure une nouvelle plateforme portant le doux nom de Premium Platform Electric (PPE). Si sur les photos de présentation, il était difficile de se faire une idée des proportions. En vrai, elle a un charisme incroyable, à la manière d’une A5 Sportback. Son design extérieur est un avant-goût des futurs modèles de production d’Audi et fournit des indications claires sur l’aspect dynamique et élégant du haut de gamme de la marque aux quatre anneaux.

Pour ce que l’on ne voit pas, c’est à dire la motorisation, ce concept dispose d’une batterie de batterie de 100 kWh qui promet une autonomie de plus de 700 kilomètres. Les deux moteurs électriques sont capables de fournir une puissance totale de 350 kW (476 ch) et un couple de 800 nm. Les modèles les plus puissants de la gamme pourront passer de 0 à 100 km/h en moins de quatre secondes.

Aérodynamique et Cx

L’aérodynamique a toujours joué un rôle clé dans l’histoire d’Audi. La valeur Cx de l’Audi 100/C3 reste légendaire. A l’époque, elle était championne du monde d’aérodynamique toutes catégories confondues, et avec sa valeur Cx de 0,30. Audi surpassait déjà de loin ses concurrents dès 1982, et a continué à le faire pendant de nombreuses années. Avec ses lignes fluides, la troisième génération de l’Audi 100 a également révolutionné et profondément transformé le design automobile dans la gamme des routières, qui était jusqu’alors resté très conservateur.

Aujourd’hui, le concept Audi A6 e-tron écrit un nouveau chapitre de cette histoire. Elle dispose d’une valeur Cx de seulement 0,22. La teinte Heliosilver ajoute une présence esthétique et une fonctionnalité à l’apparence de l’Audi A6 e-tron concept. La peinture accentue les formes de la carrosserie avec un effet de profondeur. À l’avant, la calandre Singleframe forme un contraste avec la couleur noire mate profonde du bouclier.

En outre, la peinture offre également des avantages techniques qui réduisent la consommation d’énergie. En effet, elle peut réfléchir un pourcentage important du rayonnement thermique de la lumière du soleil, réduisant ainsi la quantité d’énergie qui pénètre dans la carrosserie de la voiture et dans son habitacle. L’utilisation de la climatisation s’en trouve réduit. Un avantage pour l’autonomie et l’empreinte CO2 du véhicule sur chaque kilomètre et même à l’arrêt.

Voir et être vu

L’Audi A6 e-tron concept donne déjà un avant gout de l’éclairage de demain. La technologie Digital Matrix LED et Digital OLED permet d’obtenir une luminosité maximale et une large gamme de fonctionnalités tout en offrant des signatures lumineuses personnalisables.

Trois petits projecteurs LED haute résolution sont intégrés de chaque côté de la carrosserie, transformant le sol en une scène lorsque les portes sont ouvertes – de petits effets lumineux dynamiques prolongés accueillent les occupants avec des messages personnalisés. Quatre autres projecteurs LED haute résolution – discrètement intégrés aux quatre coins du véhicule – génèrent des projections de clignotants. Le design de ces projections peut être modifié pour s’adapter à différents marchés et régions d’homologation, et selon les besoins.

Les phares avant Digital Matrix Led atteignent une qualité presque cinématographique. Par exemple, si l’Audi A6 e-tron concept est garée devant un mur, elle peut projeter un jeu vidéo pour y jouer. Au lieu d’un petit écran dans le cockpit, ils verront les décors virtuels de leur jeu  projetés sur le mur en format XXL. Les joueurs pourront se tenir à côté ou devant le véhicule pour avoir une vue globale sur l’écran projeté, qui fait plusieurs mètres de large. Les joueurs contrôlent le jeu, créé par Audi, via un smartphone. Les designers Audi l’ont conçu et développé spécialement pour le concept Audi A6 e-tron.

Enfin, les projections autour du véhicule permettent pour la première fois d’étendre sa portée de communication au-delà du véhicule. Grâce à la connectivité intelligente, le concept A6 e-tron fournit des informations aux autres usagers de la route par le biais de signaux visuels.

De la lampe à pétrole à la technologie Oled. Je vous invite à regarder cette petite vidéo qui retrace l’évolution de l’éclairage.

Galerie photos de l’Audi A6 e-tron concept

Audi et l’aluminium

Le saviez-vous? Le concept Audi Space Frame (ASF) est une innovation Audi! Que ce soit pour l’ossature totale (Audi A2 et A8) ou partielle (Audi TT et R8) de l’automobile. L’ASF est fabriquée avec de l’aluminium seul ou allié à de l’acier, et désormais du carbone ou du plastique. La rigidité de ce type de coque est supérieure à l’équivalent en acier et permet une meilleure tenue de route ainsi qu’une meilleure absorption des chocs lors de crash tests. D’autre part, le gain de poids est de l’ordre de 25 %.

Pour l’histoire, Audi reçoit le « Titre européen de l’inventeur de l’année 2008 » pour la conception de l’ASF.

Audi Avus Quattro Concept

Pour représenter cette maitrise, quoi de plus extrême que l’Avus Concept? Voici donc l’unique exemplaire produit et présenté par Audi en 1991. Il en existe une seconde mais c’est une maquette! Celle là, c’est la vraie!

Ce concept a une carrosserie en aluminium sur un châssis tubulaire et un moteur central. Elle utilise donc le fameux concept ASF. L’Avus est équipée d’un moteur W12 d’une cylindrée de 6L. La puissance s’établit à 509 chevaux pour un poids de 1250kg. Elle permet d’atteindre une vitesse de pointe de 340 km/h. Tandis que le 0 à 100 km/h s’effectue en 3 secondes.

Des chiffres très actuels pour un concept présenté en 1991! L’aluminium est brut, et il n’y a bien que les optiques ou les pneus aux énormes flancs qui la remettent dans son époque.

L’histoire d’Avus

Le véhicule a été nommé d’après l’hippodrome AVUS de Berlin. AVUS est l’abréviation de Automobil-Verkehrs- und Übungs-Straße GmbH (route de circulation et d’essai automobile en allemand). Le 6 mars 1934, Hans Stuck y a établi un record du monde à la moyenne de 217,11 km/h avec sa Auto Union P (P pour Porsche) de course à seize cylindres et une vitesse de pointe de 270 km/h.

Vous aurez compris que son design s’inspire de l’Auto Union des années 30. Comme à l’époque, l’Avus utilise des panneaux en aluminium non peints. Ces panneaux en aluminium poli font seulement 1,5 mm d’épaisseur. Le martelage s’est fait à la main pour donner la forme voulue.

Un second concept, l’Audi Rosemeyer est rendue publique en 2000. Elle vient prendre la suite avant de voir arriver l’Audi Le Mans quattro en 2003 qui donnera naissance à la première R8. Cette dernière utilise toujours le concept ASF pour son châssis.

Galerie photos de l’Audi Avus concept

Audi et la transmission intégrale

La technologie quattro est la transmission quatre roues motrices Audi. Plus qu’une technologie iconique, c’est un véritable état d’esprit. Cols enneigés ou routes ensoleillées, lignes droites impeccables ou virages serrés, quel que soit le moment de l’année, quelles que soient la route et la météo, le quattro offre aux conducteurs plus de dynamisme et de stabilité, pour des sensations grisantes en toute sécurité.

La transmission quattro est née en 1980 avec l’Audi quattro doté de quatre roues motrices. Depuis, cette technologie n’a cessé d’évoluer et de se perfectionner pour s’adapter précisément au concept, à l’architecture et au moteur de chaque série Audi. Il n’y a bien que la citadine A1 qui n’y a jamais eu le droit.

Audi à été le premier constructeur à rendre la technologie quattro issue du sport automobile accessible au grand public. Aujourd’hui, il existe donc plusieurs versions du quattro, déclinées sur plus de 170 modèles. Compactes, Berlines, Avant ou SUV, et en version thermique, hybride rechargeable ou 100% électrique…

Offroad

On commence calmement avec un atelier offroad. Au programme: montées, descentes, devers et passage de gué. J’estime à 1% la clientèle qui va faire vivre ce genre d’acrobatie à son beau SUV. Cependant, c’est déroutant de découvrir les capacités de ces véhicules sans aucune modification.

A vrai dire, je ne suis pas très offroad comme je ne suis pas très VTT. Je préfère la route, la vitesse, la piste, et les trajectoires. Ça tombe bien, le prochain atelier va me mettre le sourire, ambiance Tokyo Drift.

Le quattro en action

Audi avait mis à disposition une aire plane humide avec un rond point et un slalom pour apprécier les différents types de quattro. Mais on reste tous de grands enfants très idiots. Objectif personnel: réussir à faire un tour du rond point en glisse sur chaque modèle mis à disposition. A savoir: un Q4 e-tron, une RS3, une S5 cabriolet et un TT RS cabriolet. Le but de cet atelier était à l’origine d’apprécier les différentes types de transmission intégrale entre un embrayage inter-ponts, un Torsen ou encore l’e-quattro du Q4.

Rien d’évident puisqu’il faut dire que la technologie quattro est très efficace. Mais rien d’impossible non plus. Evidemment les plus récalcitrantes sont les Q4 et S5. L’afflux de puissance est un ensemble plus rigide sur les modèles RS permettent de déclencher la glisse beaucoup plus facilement!

Il manquait bien une R8 RWD sur cet atelier. Oui ce n’est pas une transmission quattro mais une pure propulsion. Hors sujet sur ce thème mais parfait pour tourner en rond non?

Audi et le sport

Impossible de ne pas penser à Audi sans penser au sport. Audi c’est d’abord le rallye et deux titres de Champion du monde constructeurs en 1982 et 1984. C’est aussi 2 titres de Champion du monde pilotes en 1983 avec Hannu Mikkola au volant puis en 1984 avec Stig Blomqvist. Puis vient le DTM et surtout l’endurance! Pendant 18 ans, la marque aux anneaux s’est imposée comme la référence aux 24H du Mans et dans le monde du sport-prototype. La preuve: 13 victoires au Mans pour 18 podiums consécutifs.

Il y a aussi eu les victoires à Pikes Peak, en Rallycross et en Formule E. Aujourd’hui, Audi présente le RS Q e-tron E2, son nouveau 4×4 qui visera la victoire au Dakar 2023. On parle beaucoup des victoires d’usine d’Audi Sport mais il ne faut pas oublier la compétition client: TCR, GT4, GT3, GT2. Le programme est aussi large que les victoires!

Pour représenter le programme Audi Customer Racing, nous avions une Audi RS3 LMS. Certainement la seule Audi Sport traction! Et oui, le règlement TCR ne prévoit pas de transmission intégrale ni de propulsion.

Galerie photos de l’Audi RS3 LMS

Quelle plaisir au volant d’une voiture de course. Mais aussi quel malheur de ne pas disposer de pneus slicks pour en tirer la quintessence. Quelle frustration de ne faire que 3 tours. La limite est tellement loin. Après avoir gouté au 330ch de la RS3 LMS. J’avais encore le choix entre 400, 570 et 646ch. Respectivement pour les RS3, R8 Performance RWD et enfin de la RS e-tron GT. Et bien comme je suis gourmand, j’ai tout essayé!

Qu’est ce que j’adore le comportement plus joueur de la dernière RS3, elle enroule les virages avec férocité. Trop généreux sur la pédale d’accélérateur, elle accepte de glisser des 4 roues jusqu’à retrouver son grip qui va vous propulser jusqu’au prochain virage.

L’expérience la plus troublante est sans aucun doute celle de la RS e-tron GT. Cruellement silencieuse sur circuit mais diablement efficace en bout de ligne droite. Il me manque l’envoutement d’un moteur thermique qui prends ses tours, flirte avec la zone rouge jusqu’a monter un rapport et recommencer de plus belle. Une mélodie démoniaque entrecoupée de virages.

Celle du V10 de la R8? Oui! Quel avion, quelle magie. J’adore cette voiture. Exceptionnelle à plus d’un titre. Nous évoluions sur le tracé de 3,8km, avec une ligne droite du Mistral raccourci à 900m, ce qui n’empêchait pas la R8 de dépasser les 260km/h avant de plonger dans Signes à 180…

C’est déjà fini.

Il est temps de quitter ce beau circuit du Paul Ricard. Toujours à bord de l’e-tron GT, évidemment. Je profite de ces derniers instants pour immortaliser l’instant dans la pitlane du circuit avant de rejoindre l’aéroport.

La technologie quattro, la lumière, le spaceframe, Audi n’a eu cesse d’évoluer et d’innover pour créer la voiture de demain. Ce n’est pas pour rien que le slogan est Vorsprung durch Technik, que l’on traduit tout simplement par l’avance par la technologie.

Je pars avec cette excitation de découvrir la suite. Des voitures qui tiennent de plus en plus des films de science fiction de mon enfance. Mais je pars aussi avec l’impression de dire adieu à ces mécaniques exceptionnelles que sont le V10 de la R8 ou le 5 cylindres de la RS3. Clairement une page de l’automobile est en train de se tourner sans trop savoir ce que racontera le prochain chapitre.

Bref, pour le moment il faut laisser la place aux équipes F1 et WEC venues effectuer des tests. Comme un clin d’oeil, c’est l’équipe Sauber qui est présente en piste et qui s’appellera Audi en 2026. Et oui, c’est aussi ça le futur de la marque Audi, pas de WEC, ça sera pour Porsche, mais de la F1!

Galerie photos de l’Audi e-tron GT quattro au circuit Paul Ricard.

Audi R8 GT, la lettre d’adieu au V10

Cette semaine, Audi a eu la gentillesse de me convier à l’avant-première de l’Audi R8 GT RWD chez The Collection Paris. De l’Audi R8 des 24H du Mans à la route, voici une série limitée qui sonne comme une lettre d’adieu au légendaire V10!

Voilà la R8 GT RWD

Apparemment, voici comment Audi dit au revoir au moteur V10. C’est à dire en produisant une nouvelle R8 GT, en version limitée, allégée et perfectionnée. L’ultime version en quelque sorte (c’est peut être trop tôt pour se prononcer). Faisons un point historique sur la carrière de la R8. La R8 Coupé V8 quattro est née en 2006. A l’époque, elle avait comme son nom l’indique un V8 de 420ch, une transmission intégrale et 1560 kg. En 2010, elle troque son V8 pour un V10. Audi dévoile une première R8 GT coupé quattro. Elle sera déclinée en Spyder l’année suivante. Vous pouvez retrouver pas moins de 5 essais d’Audi R8 dans la rubrique essais!

Nous sommes en 2022 et Audi annonce une nouvelle série spéciale. Limitée à seulement 333 exemplaires dans le monde, il y en aura 26 pour le marché Français. L’Audi R8 Coupé V10 GT RWD est toujours propulsée par un V10 atmosphérique de 5,2L, avec désormais 620 ch et 565 Nm de couple. Chaque voiture comportera une numérotation qui permettra de l’identifier.

Le chant du cygne du V10

Pour le chant du cygne du V10, le châssis RWD reçoit la meilleure version du bloc atmosphérique, celui de la R8 Quattro. Avec 620 ch, cela rend la GT d’environ 50 ch plus puissante que la R8 Performance RWD d’entrée de gamme. Ce bloc 10 cylindres est capable de développer 565 Nm de couple. C’est 15 Nm de plus que la RWD de base disponible de 6 400 à 7 000 tr/min. L’air de rien, elle devient la propulsion la plus puissante dans l’histoire d’Audi.

La puissance est envoyée aux roues arrière via une transmission à double embrayage à 7 rapports modifiée. Les temps de passage des vitesses sont resserrés pour la GT. Cela signifie que les ingénieurs ont ajusté les rapports de vitesse pour offrir une meilleure accélération et une vitesse de pointe plus élevée.

La R8 GT atteint 100 km/h en 3,4 secondes. C’est 0,4 seconde plus vite que le coupé RWD, mais un peu moins que le chrono de 3,1 secondes de la Quattro. La transmission intégrale reste maître dans l’art du départ arrêté. La GT atteindra 200 km/h en 10,1 secondes et culminera à une vitesse maximale de 320 km/h.

Avec l’annonce du partenariat entre Audi et l’écurie Sauber en 2026. Il y a fort à parier que la prochaine R8 devrait recevoir une motorisation qui fasse le lien entre la piste et la route. Un V6 hybride? Pourquoi pas…

Un drift mode au lien d’un quattro dans la R8 GT

Une Audi RS sans quattro, ce n’est pas courant. Bien que la R8 LMS de compétition qui sévit en GT3 soit bien une propulsion. Pour être au plus proche de cette version extrême, Audi délaisse sa fameuse transmission intégrale sur cette série limitée. Pour encore plus de fun, la marque cède à l’option à la mode « Drift Mode », offrant un « survirage précis et contrôlé » via un bouton sur le volant.

Cela active un nouveau mode Torque Rear Drive. Il offre au conducteur un choix de sept profils prédéterminés différents pour aider à faire glisser l’arrière. Dans ces conditions, Audi affirme que le système utilise le contrôle de traction pour moduler le patinage proposé. Dans le même temps, les capteurs de vitesse de roue, l’angle de braquage, la position de la pédale d’accélérateur et le rapport sélectionné sont tous surveillés pour ajuster la sortie vers l’essieu arrière.

Une R8 GT extrême

Ensuite, la R8 GT a fait un régime d’urgence pour perdre facilement 20 kg. Le poids total se situe maintenant à 1 570 kg, on notera que c’est plus léger que la dernière BMW M2. Incroyable. Pour y arriver, la voiture reçoit quelques modifications. Celles-ci incluent des roues exclusives et légères de 20 pouces inspirées du sport automobile. Les pneus sont des Michelin Sport Cup 2. De plus, les freins en céramique et les sièges baquets sont de série.

En conséquence, les composants de la suspension avant ont également perdu du poids. Tout en étant conçus pour améliorer la maniabilité, en particulier la barre anti-roulis avant et ses bielles. Elle est en plastique renforcé de fibres de carbone (CFRP). Tandis que les deux raccords de bielle sont en aluminium anodisé rouge.

GT de la tête au pied

Globalement, l’Audi R8 Coupé RWD GT vise à imiter le passé de plusieurs façons. Notons qu’elle est présentée comme la GT de deuxième génération. En conséquence, le nombre limité de 333 unités est le même que l’original proposé il y a environ 12 ans. Encore un clin d’oeil à la première génération: Elle est disponible dans la même teinte Matte Suzuka Grey. Sinon, il est toujours possible d’opter pour un Tangorot Metallic ou un Daytona Grey Metallic.

À l’intérieur, l’hommage se poursuit, avec le rouge et le noir généreusement utilisés et les ceintures de sécurité rouges emblématiques de l’original. A première vue, la R8 GT ne passera pas inaperçue des observateurs les plus aguerris. Les emblèmes de la supercar, y compris le lettrage R8 GT à l’arrière, sont finis en noir.

A l’extérieur, elle arbore un kit carrosserie en carbone composé d’une lame à l’avant avant, d’ailettes sur les côtés, de jupes latérales, d’éléments sur les côtés du pare-chocs arrière et d’un diffuseur, le tout fini brillant. Quant à l’emblématique Side Blade, il reçoit un traitement similaire.

Enfin, tous les ajouts aérodynamiques ont été testés en soufflerie pour s’assurer qu’ils contribuent à générer un ensemble plus stable sur la route.

The Collection Paris

Depuis plus de trois siècles, la place Vendôme fait rêver pour son élégance et sa beauté. Connue pour rassembler les Maisons de Haute Joaillerie les plus prestigieuses au monde, elle accueille désormais The Collection Paris. Qu’est ce que l’expérience The Collection Paris ? C’est un des Club de Collectionneurs les plus exclusifs au monde limité à 100 membres.

L’espace de plus de 8000 m2, entièrement dédié aux collectionneurs, propose le plus haut niveau de service autour du gardiennage de véhicules d’exception, une gestion logistique complète des véhicules: un service sur-mesure à l’écoute de vos besoins. Les membres The Collection Paris bénéficient d’un accès à un catalogue de prestations soigneusement sélectionnées ainsi qu’un service de gestion exceptionnel. Cela passe par le transport des véhicules à travers le monde, le suivi du planning de maintenance, un service de detailing sur-mesure ou encore un service de refueling sur site.

Skoda Vision 7S: le futur de la marque Tchèque

Le constructeur tchèque a dévoilé un nouveau concept de SUV 100% électrique. Baptisé Skoda Vision 7S, il préfigure le futur de la marque en terme de style! Direction Malaga et le port de Malaga pour le découvrir de très prés!

Skoda Vision 7S, un concept unique

Il est là. Le concept Vision 7S est en train de charger calmement à l’air libre sur le port de Marbella. Sa stature imposante le rend tout particulièrement charismatique. Les touristes sont tenus à l’écart par la police locale. La scène est cocasse, en tout cas pas de secret ici puisqu’il a déjà été dévoilé il y a un mois. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas tous les jours que l’on croise un concept car sur la route. Encore moins que l’on vous invite à en prendre le volant!

Côté look, le Skoda Vision 7S inaugure une nouvelle face avant baptisée “Tech-Deck Face”. La calandre pleine en verre sombre, cachant les différents capteurs, est surlignée par une fine bande de LED qui relie les feux de jour. Ceux-ci surmontent les projecteurs, qui forment un T inédit. Cette forme, qui rappelle les récents modèles Land Rover, se retrouve aussi sur les rétroviseurs caméra. Les poignées des portes antagonistes sont rétractables, sensitives et positionnées verticalement. 

La plus grosse des Skoda

De profil, le toit très plat, ce qui donne une impression de volume impressionnant. ( C’est d’ailleurs le cas ). La ligne de toit s’incline également très légèrement vers l’arrière et se termine par un becquet creusé en son centre. Utile pour alléger la silhouette du véhicule, il participe aussi à améliorer le coefficient de trainée du SUV. Les jantes de 22 pouces remplissent parfaitement les arches. A noter que les pare-chocs, les passages de roues et le bas de caisse usent de matériaux fabriqués à partir de pneus recyclés et donnent selon Skoda un sentiment de robustesse supérieur.

A l’avant comme à l’arrière, sept petites fentes verticales servant de prises d’air. Celle du centre est peinte en orange flashy, et peut servir de crochet de remorquage ou de coupe-circuit pour la batterie en cas de problème. Avec ce concept, la première chose qui interpelle est sans aucun doute le gabarit. Le modèle fait plus de 5,16 mètres de long, pour 1,94 mètres de large et 1,88 mètres en hauteur. L’empâtement est de 3,05 mètres. A titre de comparaison, un Kodiaq 7 places à des dimensions beaucoup moins importantes : 4,70 m x 1,88 m x 1,66 m.

Quelques chiffres

Le concept VISION 7S affiche une autonomie de plus de 600 kilomètres selon le cycle WLTP. La batterie est annoncée à 89 kWh. Et la puissance de charge de 200 kW. Tout cela offre un aperçu du futur SUV familial, sans vraiment en dire plus. C’est toujours la plateforme MEB du groupe VAG qui fait office.

En tout cas, ça n’aura échappé à personne: Toute la voiture est peinte dans une teinte rappelant de manière frappante la teinte “vert Agave”. C’est aussi la première Skoda dont la carrosserie est de couleur mate. Cela permet de souligner l’aspect minimaliste du VISION 7S.

Comme on va le voir, l’intérieur est tout aussi minimaliste dans sa conception. L’ensemble transmet un sentiment de sécurité qui est renforcé par la combinaison des matériaux clairs et sombres. En tout cas, même si le véhicule est imposant, il est traité avec beaucoup de finesse et d’attention. je suis curieux de voir à quel point le modèle de production sera similaire de ce concept.

A l’intérieur de la Skoda Vision 7S

A bord, le Skoda Vision 7S dispose d’une configuration étonnante. Il s’agit d’un modèle 7 places, la septième étant réservée au bébé de la famille grâce à un siège auto placé au centre de la voiture, directement sur la console centrale. Selon Skoda, il s’agit de l’endroit le plus sûr de la voiture. Une astuce simply clever digne de la marque, mais dont on ne sait pas encore si elle sera conservée sur le modèle de série. 

Le plancher de l’habitacle est fabriqué lui aussi en pneu recyclé. Mais contrairement au pare-choc, il est ici plus mou. Les avantages sont multiples : le revêtement est résistant aux rayures, aisément lavable et permet aux objets de rester en place. Ce qui s’apparente à du cuir est aussi fabriqué à partir de matériaux recyclés.

Le volant adopte le nouveau logo Škoda. La structure du volant est à double méplat, ce qui permet de voir facilement l’écran d’instrumentation numérique de 8,8 pouces. Des molettes de défilement haptiques dédiées aux fonctions les plus importantes pendant la conduite sont mises en évidence par des accents orange flashy pour une utilisation rapide et intuitive. En mode ‘Détente’, le conducteur peut contrôler des fonctions plus avancées grâce à un pavé tactile.

La console centrale redessinée comporte six boutons supplémentaires qui permettent au conducteur d’accéder directement aux menus d’infodivertissement, de téléphone, de paramètres du véhicule, de navigation et d’applications. Le sixième bouton est personnalisable par le conducteur. En dessous, se trouvent trois grandes commandes rotatives. Les deux boutons sur les côtés sont dédiés à la climatisation, tandis que celui du milieu contrôle l’écran principal. Il peut être utilisé pour zoomer et dézoomer sur la carte et faire défiler les listes.

Une Skoda très confortable

Non seulement les énormes espaces vitrés et le toit panoramique apportent lumière et connexion avec l’environnement. Mais Skoda va plus loin dans la démarche. Le grand écran tactile central de 14,6 pouces est rotatif. Il est au format portrait en mode Conduite, plus pratique pour le GPS par exemple. En mode Détente, il passe alors en mode Paysage. Les sièges reculent et pivotent également. L’écran devient un centre de divertissement lors d’un arrêt pour recharger par exemple. Cette dalle rotative est complétée par quelques touches de raccourcis à retour haptique pour les fonctions importantes ou fréquemment utilisées.

J’ai même pu rouler à son bord. Cela reste bien sur un bien grand mot puisqu’il s’agit d’un prototype et surtout d’un concept car unique à la valeur inestimable! C’est très cool de voir Skoda jouer le jeu. La direction tient plus du joystick, la pédale de frein réclame encore plus de force qu’une voiture de course. Il est clair que la plateforme est plus là pour permettre de la déplacer que de vraiment la tester. C’était quand même une expérience inédite pour moi.

ŠKODA devient SKODA

La vision 7S c’est donc un nouveau design, un nouveau logo et une mise à jour complète de l’identité du constructeur. L’étude Vision 7S préfigure l’un des trois modèles 100% électriques lancés par Skoda d’ici 2026. Le modèle de série viendra compléter la gamme actuelle, qui gardera toutefois des options thermiques comme les futures générations de Superb et Kodiaq prévues au second semestre 2023. D’autres modèles suivront par la suite. Le concept-car VISION 7S donne un aperçu précis de l’un de ces modèles. Pour soutenir cette évolution, le constructeur tchèque investira 5,6 milliards d’euros supplémentaires dans l’électromobilité et 700 millions d’euros dans la digitalisation au cours des cinq prochaines années.

Le Tour de la Skoda Vision 7S en vidéo

Toutes les photos de la Skoda Vision 7S

Mondial de l’Auto 2022: le best of

Après 4 ans d’absence, le Mondial de l’Auto revient faire son show porte de Versailles à Paris! Pour sa 89ème édition, il inaugure un nouveau format, immersif et expérientiel : parcours visiteurs réinventé, programmation quotidienne enrichie, le plaisir de voir, de toucher et comme jamais, d’essayer les modèles des constructeurs, avec un dispositif ambitieux d’essais accessibles à tous.

Hélas, dès l’arrivée c’est la douche froide. Organisation désorganisée, seulement 3 petits halls et peu de constructeurs présents. Même la sécurité y va de son petit mot: nous sommes perdu! Malgré tout, il y a quelques concepts sympas pour les amoureux d’automobile que nous sommes. Voici donc mes voitures à ne pas manquer:

L’Alpine AlpenGlow – Pavillon 6 – 620

Le mondial de l’Auto c’est un endroit pour rêver. En tout cas c’est comme ça que je me l’imaginais il y a 10 ans. Et l’Alpine AlpenGlow représente au mieux cet esprit.

Alpine veut passer de la nostalgie à l’avant-garde. Ce concept représente un manifeste dans lequel les designers vont puiser une source d’inspiration pour la gamme de modèles électriques. C’est sous la direction d’Antony Villain que Marc Poulain, ex-Ferrari, a supervisé le projet. Le nom définit un phénomène qui teinte d’une lumière rougeâtre le sommet des montagnes aussi bien avant le lever qu’après le coucher du soleil.

Moins poétique, Alpenglow fait clairement référence aux programmes sportifs du constructeur, prenant la forme d’un prototype LMDh du Mans et installant le pilote au centre, comme en F1. Étonnamment ce n’est pas une électrique! AlpenGlow utilise la technologie à hydrogène avec un moteur à combustion interne. Future hypercar de route? Rêvons un peu!

La Renault 4Ever Trophy – Pavillon 6 – 603

Renault présente au salon pour la première fois son concept 4Ever Trophy. Un clin d’oeil au 4L Trophy, ce raid solidaire, créé en 1997 par Jean Jacques Rey et réservé aux moins de 28 ans. L’objectif est de réinterpréter avec modernité un modèle emblématique tout en marquant les esprits.

Le résultat est un SUV 100% électrique qui sera produit et commercialisé en France en 2025. Dans une version bien plus sage on l’imagine. Selon Gilles Vidal, le patron du design Renault, toute la partie haute se retrouvera sur le modèle de production.

Si la 4L était un véhicule populaire, cette réinterprétation devrait avoir un tarif beaucoup moins accessible. Je suis étonné aussi de la tournure de Renault vers des modèles plus cubique. Il est vrai que Renault avait l’habitude de donner une ligne latine à ses véhicules. Le côté baroudeur étant réservé à Dacia.

L’Alpine A110R – Pavillon 6 – 620

Retour chez Alpine pour tourner autour de la magnifique A110R. Au final c’était mon stand préféré et pas seulement parce qu’il y avait une F1 et un vélo de course Lapierre Aircode DRS aux couleurs de la marque. Alors du coup voici un tour complet du stand.

La Dacia Manifesto – Pavillon 6 – 81

J’avais eu la chance de la découvrir en avant première lors du Manifesto. C’est toujours un plaisir de la recroiser et l’envie de partir à l’aventure avec est toujours présente!

Le Dacia Manifesto au Mondial de Paris

La Hopium Machina Vision – Pavillon 4 – 420

Hopium est français, et sa première voiture est la Machina. Elle promet 1000 km d’autonomie et un 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes en utilisant la technologie de la pile a combustible à hydrogène. Le stand est minimaliste ( ce n’est pas pour me déplaire ). On dirait même un studio photo. Malheureusement, la fiche technique aussi est minimaliste.

Les moteurs électriques de la Machina sont annoncés à plus de 500 ch soit 386 kW. Le design est impressionnant, très statutaire pour cette berline qui ne semble s’inspirer d’aucune autre. À l’avant, le pare-chocs cache de petites ouvertures dans la calandre. Elles permettent le refroidissement des batteries à hydrogène tout en restant aérodynamique. Dans la même optique, on notera la suppression des poignées de porte et des rétroviseurs extérieurs pour une traînée minimale. À l’intérieur, l’habitacle prends le doux nom de membrane. Pas d’écran tactile unique, c’est une série de commandes haptiques sur la console centrale qui se connectent à un grand écran sur le tableau de bord qui peut disparaître en partie.

En tout cas, elle a le mérite d’exister et d’être belle. La verra t’on un jour sur nos routes? Mystère.

La VinFast VF6 – Pavillon 6 – 630

Entre les voitures Françaises et Chinoises, il y a VinFast. Ce constructeur Vietnamien profite de l’absence des gros pour se montrer au Mondial. Et ils ont bien raison! Ils débarquent en France avec une gamme complète de SUV! Ils ont eu la gentillesse de m’accueillir lors de ce salon et je ferais un article complet pour présenter les différents modèles en détails. A côté des VF8 et VF9, il y avait les VF6 et VF7 qui m’ont tapé dans l’oeil!

Le VinFast VF 6 est un SUV compact, plutôt destiné à un usage urbain. Il a été présenté pour la première fois lors du CES 2022, aux côtés du VF 7 qui lui est un peu plus grand. Des modèles adaptés au marché Européen et 100% électrique. On remarquera la signature lumineuse originale.