Test Cuissard Van Rysel Racer 2

La gamme Racer est la gamme Heros Van Rysel, vous y trouverez l’ensemble des produits destinés à tous les cyclistes cherchant à se dépasser. Après un cuissard Racer décevant, Decathlon revoit sa copie avec ce Racer 2.

Les améliorations

Ce nouveau cuissard Van Rysel Racer inaugure une nouvelle peau Endurance 2.5 HD homme avec mousse à très haute densité. Elle se reconnait à sa couleur rouge, contrairement au bleu du Racer. Etant donné que la peau de chamois du Racer n’apportait pas le confort promis. C’était même une souffrance après une heure sur la selle. C’est pourquoi, j’attends donc beaucoup de cette nouvelle version.

Soucieux des retours de ses utilisateurs, Van Rysel a amélioré ce cuissard dans plusieurs domaines :
– Il est plus long pour une meilleure aérodynamique,
– Les bretelles proposent un meilleur maintien,
– Il y a un nouveau mesh dans le dos pour une meilleur évacuation de la température,
– Il y a un grip au niveau des cuisses pour un maintien sans faille comparable à celui du Pro Racer,

La promesse de l’endurance

Cette nouvelle version offre un ajustement plus anatomique et une protection améliorée dans tout le tractus pelvien. Des mousses de très haute densité sont appliquées sous la couche supérieure pour offrir des performances maximales sur les trajets longue distance, garantissant un confort non dégradé jusqu’à 7 heures de selle.

A l’essai du Van Rysel Racer 2

Le cuissard est noir, il existe aussi en bleu marine. Ensuite, l’inscription Van Rysel sur la cuisse est discrète, il y aussi un petit écusson RCR sur le haut de la fesse mais qui ne gêne en rien. Sur les photos je porte un taille M pour 1m77 et 62kg. Dès l’enfilage, on s’aperçoit que la conception est bien différente de ce qui avait été fait sur le Racer. Le tissu remonte de manière bien plus naturel sur le bas du ventre, c’est plus confortable. Les bretelles plaquent la peau sur vos fesses. On a vraiment l’impression que rien ne va bouger.

Ma plus grande crainte était vraiment le confort. Et bien, le travail réalisé est bien meilleur puisque j’ai réussi à enchainer plus de 6H de selle sans ressentir de douleurs. Au niveau de l’entrejambe, les coutures ont été déplacé pour éviter tout frottement. Le Racer 2 se débrouille mieux et remplit son rôle!

Les petits grips au niveau des cuisses évitent au cuissard de remonter. Le maintien est excellent, les bretelles permettent de plaquer la peau de chamois comme il se doit, rien ne bouge comme prévu. Reste à découvrir dans le temps, comment va vivre et évoluer le cuissard. Pour finir, sachez tout de même que Decathlon propose la garantie 2 ans sur son produit.

Conclusion

Finalement proposé à 70€ ( en ce moment en promo à 55€ ), c’est encore plus une excellente affaire qui se présente chez Décathlon.

Composition

  • Tissu principal: 84% Polyamide, 16% Élasthanne 
  • Coussinet: 100% Polyuréthane moussé
  • Empiècement: 83% Polyamide, 17% Élasthanne
  • Poids: 175g

Photos du Cuissard Van Rysel Racer 2

Test maillot MAAP Flare Pro Fit

Voici le maillot Flare Pro Fit de la marque Australienne MAAP. Un maillot avec une coupe slim haute performance, conçu pour l’entraînement à haute intensité.

MAAP semble avoir explosé dans le monde du vélo ces trois dernières années, se situant au sommet de l’échelle et promettant un engagement envers la durabilité. La marque est cool, les produits designs. Ils n’ont pas encore parrainé une grande équipe de vélo route. Mais cela ne les empêche pas de faire énormément de promotion sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. Ou encore d’organiser des courses sur Zwift!

Le côté technique

MAAP indique que le Flare Pro Fit s’utilise lorsque la température dépasse les 20 degrés. Cela tombe bien, avec les épisodes de canicules, j’ai eu l’occasion de le porter de nombreuses fois. Cela n’empêche bien sur pas de le porter à la fraiche le matin. Par contre, la case aéro n’est pas coché malgré la coupe Pro Signature… Je comprendrais ensuite à l’usage. Les manches sont bien longues, le corps est court, et la coupe très près du corps.

Le maillot MAAP respecte la certification Bluesign. Cela garantit que les produits sont fabriqués à partir de matériaux qui sont produits uniquement à l’aide de produits chimiques et de processus sans danger pour les personnes et l’environnement et que les émissions d’air et d’eau des processus de fabrication sont entièrement propres.

Il est créé à partir de la combinaison de 3 tissus italiens. Avec un matériau anti-affaissement unidirectionnel sur la poche arrière. Le col est à profil bas. On trouve un ourlet élastique léger avec impression interne en silicone. Cela permet au maillot d’éviter qu’il remonte en roulant, ou lorsqu’on se met en danseuse. MAAP indique clairement qu’il a été conçu en Australie, mais fabriqué en Albanie. La mondialisation…

Et puis dernier point purement personnel, j’adore la couleur!

A l’essai du maillot MAAP Flare

Le matériau est clairement plus qu’un simple mesh, bien qu’il soit suffisamment respirant pour les hautes chaleurs. La maillage est très bon, la sueur s’éloignant rapidement et efficacement de la peau. A noter, bien qu’il s’agisse d’un matériau assez fin, il n’est pas du tout transparent. C’est peut-être dû à la couleur, mais c’est quelque chose que j’apprécie.

Je porte ici un taille M pour 1m77 et 62kg. Il ne faut effectivement pas être bien gros pour rentrer dedans. Une chose étrange est que, hors du vélo, le maillot semble beaucoup trop petit. Pourtant, une fois que vous roulez, il s’adapte parfaitement… C’est l’un des maillots les plus courts que j’ai porté et les bras sont assez serrés sur le biceps, mais d’une manière ou d’une autre, sur le vélo, ce n’est pas un problème.

La fermeture éclair sur toute la longueur, qui semble robuste et qui ne risque pas de s’accrocher facilement, aide à la gestion de la chaleur. Dommage par contre que le vent s’engouffre dans le col. L’air provoque alors des turbulences au niveau des épaules. Ce n’est pas terrible pour l’aéro. C’est certainement le principal défaut.

A l’arrière, il y a les trois grandes poches habituelles, mais pas de poche zippée. En fait, ce n’est pas rare dans les maillots par temps chaud. MAAP a ajouté également quelques zones réfléchissantes, dont une petite bande à l’arrière et une autre sous les poches.

Conclusion

J’ai été vraiment impressionné par ce maillot.

Il fait exactement ce qu’il faut pour un haut par temps chaud. Les poches sont assez grandes, il reste en place et il est respectueux de l’environnement. L’ajustement n’est peut-être pas pour tout le monde, surtout si vous avez de gros bras, mais pour moi, une fois que j’étais sur le vélo, il m’allait comme un gant.

Reste le prix: 140€.

Composition

  • Tissu principal: 85% Polyester, 15% Élasthanne
  • Poids: 106g

Photos du maillot MAAP Flare Pro Fit

Test Shimano RC5

La Shimano RC5 est une chaussure de vélo route milieu de gamme qui vient se placer entre les économiques RC1 et RC3, et les hauts de gamme RC7 et RC9. Le juste milieu?

Comme pour le groupe de transmission Shimano 105, ces chaussures bénéficient directement des technologies développées sur les modèles supérieurs, et déclinées ici en version plus économique. Elles sont disponibles en blanc, noir et un bleu électrique très sympa.

Les qualités de la RC5

Logiquement, la RC5 est à la frontière entre une chaussure haute performance prête pour la course et une version confortable axée sur les loisirs, avec quelques caractéristiques remarquables.

La tige en cuir synthétique/TPU reçoit de nombreuses perforations pour l’aération du pied. Cela se ressent bien sur beaucoup plus en hiver, pour le coup j’utilise tout simplement une chaussette plus épaisse, voir un couvre chaussure lorsque les températures sont vraiment basses. Les jours les plus chauds, cela permet de garder simplement vos orteils au frais avec efficacité.

Un coup d’œil à la RC5 et il est facile de voir qu’elle appartient à la même famille que la S-Phyre de Shimano. Son look fait haut de gamme, uni. En tout cas, elle fait douter de la nécessité de monter plus haut dans la gamme si vous êtes simple cycliste.

L’ajustement

La tige élégante est conçue comme une unité monobloc, visant à envelopper le pied uniformément et en toute sécurité. Il ne s’agit évidemment pas d’une seule pièce de matériau, mais l’utilisation de panneaux collés ou thermosoudés permet de conserver un aspect extérieur relativement homogène. La chaussure comporte une languette enveloppante sur le dessus. Cette dernière est maintenu en place avec une bande élastique mais s’avère être la seule véritable faille de la RC5.

J’ai trouvé que le bord intérieur avait tendance à se froisser et à causer de l’inconfort à chaque fois que je mettais la chaussure. On peut bien sur le remettre en place, mais c’est pénible quand ça arrive.

Par contre, la molette Boa L6 offre un ajustement micro-métrique, mais seulement au niveau du serrage. Pour desserrer, il faut tirer sur la molette pour libérer complètement le système. Le maintien de l’ensemble du pied est très efficace. Personnellement, après plusieurs heures, je les desserre légèrement car le pied a tendance à gonfler avec l’effort. Le système Boa est complété par une petite sangle velcro qui semble anecdotique pour le coup.

La rigidité

La semelle extérieure en nylon renforcé de carbone est annoncée avec un indice de rigidité de 8/12.

Concrètement, cela signifie qu’à l’arrêt on sent une légère flexion au niveau de la cale. Et une légère torsion sous la semelle au niveau du talon. En pédalant, cela n’est sensible qu’en pédalant en force. Et encore, ce n’est pas avec mon poids qu’il se passe grand chose.

D’ailleurs, c’est plus dans les relances énergiques que l’on peut sentir la base du talon flotter un peu. En fait, celui-ci est tellement bien maintenu que ce n’est pas franchement gênant.

De toute évidence, la rigidité est bonne pour des sorties de plusieurs heures.

Conclusion

Avec un prix raisonnable (on tends vers les 100€), les Shimano RC5 permettent de rouler avec une chaussure rigide, capable de répondre à vos attentes en compétition, tout en étant confortable pour les sorties du dimanche.

A noter que Shimano a sorti la nouvelle génération des RC5, les RC502.

Photos de la Shimano RC5

Test Cuissard Van Rysel Pro Racer

Ce cuissard fait partie de la gamme Pro Racer, travaillé avec et pour les cyclistes professionnels. Il allie technicité et finitions haut de gamme. Voici mon avis sur le meilleur cuissard de Van Rysel.

Cette nouvelle version est l’évolution de l’endurance 2.0, offrant un ajustement plus anatomique et une protection améliorée dans tout le tractus pelvien. Des mousses de très hautes densités sont appliquées sous la couche supérieure pour offrir des performances maximales sur les trajets de longues distances, garantissant un confort non dégradé jusqu’à 7 heures de selle.

Pro Racer, le plus technique et aussi le plus simple

Les avantages de ce produit sont une nouvelle peau Racer Pro avec mousses à très haute densité. Elle est de couleur noire, contrairement au cuissard Racer 2 avec sa peau rouge, et le Racer et sa peau bleu. Selon Van Rysel, la peau ProRacer HD (Haute Densité) a été conçue pour les cyclistes les plus exigeants.

Pourquoi le plus simple? Car Van Rysel a fait le choix d’une conception incluant le moins de coutures possible afin de limiter les zones de tensions et d’offrir une liberté de mouvement optimisée. Le cuissard a l’air d’être conçu en deux partie. Une partie résistante, celle qui rentre en contact avec la selle. Elle porte le doux nom de Chaine Et Trame. Elle est sensée garantir une résistance dans le temps sans faille. Puis une seconde partie ultra légère, techniquement conçue et assemblée avec un minimum de couture.

Les bretelles sont légères et on trouve du mesh dans le dos pour une meilleure évacuation de la température. Un logo Van Rysel prend discrètement place sur une cuisse. Un petit écusson D pour Decathlon et un RCR en drapeau se trouvent au dos du cuissard.

Un cuissard de pro

Mais vraiment! Il faut savoir que Van Rysel est devenu partenaire technique pour les textiles de l’équipe Cofidis en World Tour. Ce cuissard a été imaginé pour répondre à l’ensemble des contraintes que pouvait rencontrer un cycliste pratiquant au plus haut niveau. Intensité élevée, heures de selle conséquentes, nécessité de durabilité, tout a été pris en compte pour proposer un cuissard permettant d’allier confort et performance afin de garantir le meilleur produit durant l’ensemble de la saison des coureurs.

Ce n’est donc pas une surprise de le retrouver sur les fesses de Guillaume Martin ou Benjamin Thomas! Attention, pour l’instant le cuissard Cofidis disponible en magasin Decathlon est une version replica basée sur le Racer et non le Pro Racer.

A l’essai du Van Rysel Pro Racer

Sur les photos je porte un taille M pour 1m77 et 62kg. Dès l’enfilage, on s’aperçoit que la conception a été voulue avec un minimum de coutures permettant un confort optimal. Et cela se ressent aussi en selle car le cuissard se fait réellement oublier, comme une seconde peau. Il y a aussi une sensation de légèreté, mon M pèse 160g. A comparer aux 175g du Racer 2.

Si c’est utilisé dans le World Tour c’est forcément bon pour la sortie du dimanche? Et bien apparemment oui. Pour moi, le plus important reste le confort et une bonne durabilité. Cela passe par une résistance aux frottements et à la transpiration. Au niveau du confort, rien à voir avec le cuissard Racer qui provoque des irritations au bout d’une heure ou deux. Le Racer 2 se débrouille mieux avec un excellent confort même après 6h de selle. Je retrouve les mêmes qualités dans ce Pro Racer.

Les petits grips au niveau des cuisses évitent au cuissard de remonter. Le maintien est excellent, les bretelles permettent de plaquer la peau de chamois comme il se doit, rien ne bouge. Reste à découvrir dans le temps, comment va vivre et évoluer le cuissard. Mais sachez tout de même que Decathlon propose la garantie 2 ans sur son produit.

Conclusion

Proposé à 99€, c’est certes le cuissard le plus cher que l’on puisse trouver chez Décathlon. C’est à relativiser avec les prestations proposées et la concurrence, qui propose des cuissards le double, voir le triple du prix. Pour moi c’est un excellent produit, dont il faudra vérifier l’usure avec le temps.

Composition

  • Tissu principal: 65% Polyamide, 35% Élasthanne
  • Coussinet: 95% Polyuréthane moussé, 3% Polyamide, 1% Élasthanne, 1% Polyester
  • Empiècement: 76% Polyamide, 24% Élasthanne
  • Poids: 160g

Photos du Cuissard Van Rysel Pro Racer

Test Maillot Van Rysel Neo Racer

La gamme Neo Racer a été conçue pour rendre la performance accessible au plus grand nombre. Une gamme dont l’essence même est la simplicité et la performance.

Le maillot Neo Racer n’est pourtant pas un maillot au rabais. Loin de là. Seul son prix pourrait le faire croire: 35€ et même moins lorsqu’il est en promo sur le site Decathlon! Il est pour l’instant disponible en 4 couleurs: Bleu électrique ( cela se marrie bien avec le RCX, Jaune acide fluo ( pour ceux qui aiment être bien vu ), Rouge et Gris Abysses.

Coupe (très) ajustée pour le Neo Racer

Forcément dès que c’est Van Rysel, on rentre dans le monde de la performance. Ici je porte un taille M qui ne fait que 117g, Alors que je mesure 1,77m et je pèse sur la photo 63kg.

D’ailleurs Decathlon le rappelle! La Coupe PRO FIT est une coupe dédiée aux cyclosportifs recherchant une coupe près du corps sans pour autant être trop serré. Forcément, le petit bidon apparu cet hiver après de nombreuses bières ne pourra pas se cacher. Il existe toujours une gamme Triban au maillot plus facile à porter pour les poignées d’amour.

Un produit technique

Un tissu, une fermeture éclair et c’est parti? Le maillot Neo Racer en propose un peu plus. Van Rysel utilise un tissu portant le nom de code Opale. Il est léger et respirant, ce qui le rends ultra confortable avec l’effet d’une seconde peau. Cela permet une gestion optimisée de la transpiration.

Des panneaux en Everson, c’est du tissu mesh, sont placés de chaque côté. Pour la respirabilité et la régulation de la température, c’est top. On remarquera que la gamme Neo se démarque également avec des manches arrivant à mi-biceps. Pour le coup, c’est au gout de chacun. Pour ma part, ayant plusieurs maillots, c’est un véritable carnage niveau bronzage. Pas une manche ne descend au même endroit.

Certainement pour économiser un peu sur le prix du produit, la bande silicone n’est pas présente dans le bas du dos. On a donc tendance à « prendre le vent ». Ce n’est pas terrible pour l’aérodynamique.

Les poches du Van Rysel Neo Racer

A l’arrière, on a le droit à 3 poches, elles sont suffisamment grandes pour y glisser un smartphone par exemple. Dans la jonction avec les tissus Opale et Everson vien se glisser une quatrième poche avec fermeture éclair. Parfait pour sécuriser les clefs.

Conclusion

Difficile de faire mieux pour le prix! Destiné aux cyclistes recherchant un maillot simplement tourné vers la performance; léger, respirant et ajusté, ce maillot vous fera entrer dans le monde Van Rysel de la plus belle des manières!

Photos du Maillot Van Rysel Neo Racer en bleu électrique

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