Essai Audi TT Roadster 45 TFSI 245ch

Direction le Mans pour découvrir la nouvelle Audi TT roadster disponible depuis début 2019 dans sa finition S Line quattro équipée du 2.0L de 245ch!

Design

Que le temps passe vite! Mon premier contact avec l’Audi TT roadster remonte à 2015 déjà… Pour 2019, la 3ème génération subit son lifting de milieu de carrière, une pincée de sel pour épicer une recette déjà réussie. La ligne reste la même: difficile de résister aux charmes du petit roadster tellement il est bien dessiné. Et ça dure depuis 20 ans!

Les jantes aux quatre coins de la caisse créent une sensation de dynamisme au premier regard. Les passages de roues sont musclées. Les grandes entrées d’air latérales dans le bouclier avant viennent accentuer sa carrure. L’arrière n’est pas en reste avec un superbe diffuseur et une double sortie d’échappement. Je vous aide pour trouver les modifications de ce millésime 2019. La calandre Single Frame est désormais en 3D, les entrées d’air dans le bouclier avant ont été redessinées, les phares ont une signature lumineuse légèrement différente.

Autre nouveauté, trois coloris supplémentaires apparaissent au catalogue : bleu Cosmos, orange Pulse et bleu Turbo, celui de notre modèle d’essai.

Moteur

Audi simplifie l’offre moteur de son TT. La version 1.8 TFSI se nomme désormais 40 TFSI et voit sa puissance passer de 180 à 197 ch. Concernant le 2.0 TFSI, il prend l’appellation 45 TFSI et offre 245 ch au lieu de 230 ch précédemment.

J’ai donc ici 245ch sous le pied droit mais aussi 370 Nm. Une puissance parfaitement transmise grâce à la transmission intégrale quattro associée à la boite automatique S Tronic à 7 rapports. Le 7ème rapport est un allié de taille dans les consommations, qui stagnent autour des 8L en utilisation normale. Pour une auto de 245ch, l’efficience est réussie.

Le son à l’échappement est surprenant pour un 4 cylindres, mais des plus agréables à l’oreille!

A l’intérieur

Pas de surprise à l’intérieur, rien ne bouge, et c’est surement mieux comme ça car il n’y avait pas grand chose à redire! La finition est toujours excellente et le mobilier n’a pas pris une ride. Comme sur la R8, elle se prive d’écran central et toutes les informations sont réunies dans le virtual cockpit. La capote se replie automatiquement en 10 sec et ce jusqu’à 50 km/h.

L’Audi TT millésime 2019 est disponible avec seulement deux finitions: TT ou S line. L’équipement se montre déjà riche de base, et comprend notamment l’Audi drive select, les jantes cinq branches de 17 pouces, les sièges Sport, la climatisation automatique, les phares et essuie-glaces automatiques, le régulateur et limiteur de vitesse, le virtual cockpit, ou encore les feux arrière à LED.

La finition S line ajoute le châssis sport rabaissé de 10 mm avec des réglages plus dynamiques, les jantes 10 branches de 18 pouces (mon modèle d’essai disposait de jantes 19 pouces), le pack extérieur S line, la sellerie S line tissu Séquence/cuir noir, la navigation MMI plus ainsi que l’Audi Connect.

Le son fourni par Bang & Olufsen est exceptionnel, il s’adapte d’ailleurs en fonction de la position de la capote! Son amplificateur d’une puissance de 680 watts met 14 canaux à disposition. Il n’y a pas moins de douze haut-parleurs, dont deux enceintes centrales et deux caissons de basses.

Petit reproche, en 2015 mon téléphone était assez petit pour rentrer dans la box de recharge induction, aujourd’hui il fait 6,2 pouces et réclame donc le câble USB pour être rechargé.

Au volant

L’Audi TT Roadster fait preuve d’une surprenante polyvalence, bien aidé par le Drive select. Le mode Auto est déjà assez malin pour une utilisation normale en offrant un certain confort de suspension, des passages de vitesse fluide et une sonorité sympathique mais pas envahissante. Le mode Dynamic pousse tous les curseurs de l’auto vers le haut. la direction est plus incisive, le son à l’échappement plus intense et le régime moteur grimpe pour une réactivité accrue. Pas forcément agréable en ville, c’est pour ça que le mode Individual est parfait. Je joue sur les paramètres qui m’intéressent… l’échappement? Je le veux en Dynamic, le moteur? en Auto. De bonnes sensations mais une conso maitrisée… c’est parfait!

La caisse rabaissée de 10mm et les énormes jantes de 19 pouces ne participent pas au confort, c’est assez ferme. En contrepartie, le ressenti dans le volant est très bon. Tout comme le freinage, sacrément efficace. Le 2.0L turbo rempli comme un œuf, propose une poussée linéaire mais franche. Il y a vraiment de quoi se faire plaisir au volant du TT!

En ville, la bonne visibilité et la souplesse de l’ensemble moteur/boite permet au TT de se faufiler.

Conclusion

Elle peut être belle cette Audi TT Roadster, elle n’oublie pas son côté pratique pour une utilisation quotidienne! Aucune crainte cependant, elle saura aussi vous suivre dans vos moments de folies…

Photos de l’Audi TT Roadster 2019

Notation

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Fiche Technique Audi TT roadster 2019

MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : transversal AV
Alimentation : turbocompresseur
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 245 à 4300
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 370 à 1600
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : auto (7)
POIDS
Données constructeur à vide (kg) : 1530
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 6,24
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5″5
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,0
CO2 (g/Km) : 154
Puissance fiscale : 15 CV

Croix en Ternois x Drift Masters 2019

Le circuit de Croix en Ternois accueille le 3ème round du championnat de France de Drift 2019 et pour la première fois de son histoire, le Drift Masters! Championnat le plus prestigieux et le plus convoité des meilleurs pilotes européens!

Le Drift a vu le jour au Japon dans les années 80. À l’origine, il était pratiqué sous forme de courses illégales, le plus souvent sur des routes sinueuses de montagne. Peu à peu, le Drift s’est fait connaître et des compétitions officielles ont vu le jour, d’abord au Japon puis dans le monde entier. La France et l’Europe n’ont pas échappé à la propagation de l’engouement pour ce sport si spectaculaire. La professionnalisation du Drift est en marche. En France, la discipline a intégré la Fédération Française du Sport Automobile et les compétitions se déroulent désormais sur les plus prestigieux circuits du pays. Depuis 2017, la FIA a reconnu la discipline et un championnat du monde est organisé tous les ans au Japon.

La Ligue des champions du drift

Le Drift Master représente le championnat Européen de la discipline. Après des débuts modestes en 2014 avec seulement 3 événements organisés, le championnat passe à 5 manches en 2015 puis 6 en 2016 et en 2017. En 2018, le championnat européen Drift Masters a atteint de nouveaux sommets en réunissant la première véritable «Ligue des champions» du drift européenn. En 2019, le championnat européen Drift Masters vise à accueillir à nouveau la série de drift la plus compétitive du continent, et même du monde.

Avec un calendrier contenant les événements les plus en vue de l’Europe, y compris des sites jamais utilisés auparavant, et une grille de plus de 40 pilotes les plus talentueux d’Europe originaires de plus de 20 pays, l’action de cette saison est déjà placée pour être la meilleure jamais vue. On citera également la création d’un nouveau partenariat entre Drift Masters GP et Red Bull TV, qui permet de suivre les épreuves en direct!

Comment ça se passe?

Après des essais libres, les qualifications commencent et les pilotes s’élancent les uns après les autres. Les trois juges, assistés par un dispositif de télémétrie, attribuent des notes aux pilotes selon 4 critères et déterminent un gagnant. Ce qui compte est la vitesse, l’angle de dérapage, la trajectoire et le style de pilotage. A l’issue de ses qualifications, les 32 meilleurs pilotes participent aux battles. Le 1er affronte le 32ème, le 2ème affronte le 31ème et ainsi de suite. Facile non?

De la pluie et de la glisse

La deuxième manche du Championnat d’Europe Drift Masters 2019 a donc eu lieu sur l’impitoyable circuit de Croix-en-Ternois en France, et a vu le pilote Irlandais Duane McKeever sur sa Nissan 200sx S13 remporter une deuxième victoire consécutive. L’Irlandais Jack Shanahan s’est battu jusqu’à la deuxième place, alors que le Finlandais Juha Rintanen a présenté un spectacle pour prendre la troisième place. Le frère cadet de Jack, Connor Shanahan, complète les gagnants à la quatrième place.

Lors des qualifications, James Deane a retrouvé la forme et a terminé premier avec 97 points, suivi de près par Jack Shanahan en P2 avec 93 points et Juha Rintanen en P3 avec 92 points.

De fortes précipitations juste avant le Top 32 ont bouleversé la donne. Tout aussi rapidement que la pluie est arrivée, le circuit irrégulier s’est retrouvé avec des niveaux d’adhérence très différents entre humide et sec. Le Top 16 a permis d’assister à plusieurs battles dignes de la finale mais le circuit à peine sec qu’un nouveau déluge suivait rapidement.

Cependant, le temps n’a pas refroidi les esprits – Conor Shanahan affronta Ahmad Daham dans une lutte serrée et Shanahan remporta la victoire sur sa GT86. A la fin du Top 16, le circuit était à nouveau sec, Juha Poytalaakso éliminant Enver Haskasap et Benediktas Cirba détruit par un Juha Rintanen en vol.

L’un des moments forts du Great 8 a été la bataille de James Deane avec le gagnant de la première manche, Duane McKeever. Après deux battles et un One More Time, une légère erreur de Deane suivie d’une entrée arrière dans l’épingle finale pour tenter de récupérer un peu de mérite voyait McKeever affronter un autre Irlandais – Conor Shanahan, en demi-finale. Le frère de Conor, Jack éliminait Juha Poytalaakso, tandis que Juha Rintanen revendiquerait également la victoire sur Grzegorz Hypki.

La première demi-finale entre Duane McKeever et Conor Shanahan était serrée dans un premier temps, avant que Conor ne soit contraint d’arrêter sa voiture au dernier virage, offrant ainsi à McKeever sa deuxième finale. Dans l’autre battle, Jack Shanahan et Juha Rintanen se sont affrontés dans des nuages ​​de fumée. Jack Shanahan voulait simplement vaincre Juha Rintanen, mais Rintanen se vengea de Conor Shanahan en séries éliminatoires pour s’emparer de la troisième marche du podium.

La scène était prête pour la finale – Duane McKeever contre Jack Shanahan. Jack menait le premier, en effectuant un tour rapide, mais avec McKeever à sa porte. Les changements de place et le rythme de McKeever sur Shanahan étaient clairs: son 180SX creusait un écart avec la nouvelle GT86 de Jack. Les juges en avaient assez vu! McKeever avait surpassé toute la grille et fut couronné vainqueur en France pour la deuxième édition consécutive!

Prochaine étape: Plock!

La troisième manche se déroulera au Stade Kazimierz Górski, à Płock, en Pologne, les 28 et 29 juin prochain. La retransmission en live est toujours assurée par Red Bull TV (ou en replay ici), le Site Web du Championnat d’Europe Drift Masters et la page Facebook de Drift Masters.

Essai Audi Q3 45 TFSI 2019

La seconde génération de l’Audi Q3 est (enfin) arrivé! C’est au Maroc, du côté de Taghazout, que je suis parti l’essayer.

Pilier de la gamme SUV du constructeur, le Q3 poursuit son ascension vers le haut de gamme et promet à la fois une meilleure dynamique de conduite et un raffinement accru. Au passage, il fait le plein de technologies. Comme toutes les nouvelles Audi, le Q3 est soumis au même système de numérotation déroutant qui indique la cylindrée et la puissance du moteur. Ma voiture, étant le modèle 230ch, est étiquetée 45 TFSI.

Design

Tout a changé à part le nom! Le nouveau Q3 est plus long de 10cm, plus large, mais moins haut: effet trapu garantie! Il avait d’ailleurs besoin de grandir pour prendre de l’écart vis à vis du Q2. La carrosserie est anguleuse, beaucoup plus masculine. La calandre singleframe en impose à l’avant, comme ses arches de roues musclées, elles symbolisent d’ailleurs les 4 roues motrices.

La finition S Line, qui représente la grande majorité des ventes, reçoit des pares chocs plus agressifs et des jupes latérales. C’est à coup sur celle qui rencontrera encore le plus de succès.

Moteur

En attendant un très probable SQ3 et certainement un violent RS Q3, le 2.0L de 230ch est la motorisation essence la plus puissante disponible sur ce nouveau Q3. Il permet de propulser ce beau bébé de 0 à 100 km/h en seulement 6.3 secondes. Il est associé à la boite S Tronic à 7 rapports et la transmission intégrale quattro.

Une puissance déjà bien suffisante pour proposer une allure dynamique tout en restant efficient. En effet, la consommation sait rester sous la barre des 10L a moins que vous ayez le pied vraiment lourd.

Les connaisseurs auront remarqué que ce moteur se retrouve dans un autre modèle du groupe VW: la Golf GTI! Mais contrairement à cette dernière, l’échappement du Q3 est beaucoup plus discret.

A l’intérieur

A l’intérieur, on est toujours dans une Audi. La planche de bord angulaire tournée vers le conducteur respire la qualité et reprends les derniers codes de la marque. Ici tout le divertissement est regroupé sur l’écran central tandis que le virtual cockpit est désormais de série. A noter que depuis qu’Audi est passé aux écrans tactiles, la molette de sélection MMI a disparu. Dommage, elle était bien pratique car il est toujours difficile d’atteindre des icônes sur un écran tactile aussi performant soit il. Les commandes de climatisation conserve les boutons réels.

Le Q3 adopte aussi une nouvelle commande de boîte S Tronic qui perd sa finition aluminium. Pour ma part, je n’ai pas trouvé le noir laqué du pommeau particulièrement jolie. Chacun ses gouts comme on dit…

Les aides à la conduite sont évidemment à la hauteur: régulateur de vitesse adaptatif avec assistance dans les embouteillages, caméra 360 degrés, avertisseur de passage derrière la voiture, dispositif d’aide au freinage d’urgence et alerte de franchissement de voie… pour ne citer qu’eux. La connectivité reste au top avec navigation et multimédia avec connexions Apple CarPlay et Android Auto, commande vocale, hotspot Wi-Fi et chargeur par induction.

Cerise sur le gâteau, l’installation Bang & Olufsen est encore de haut vol et ravira les mélomanes!

Au volant

Lors du premier jour, notre parcours nous amène à la réserve Sous Massa bordée par des plages de sable infinies. Un terrain de jeu idéal pour enclencher le mode de conduite Offroad. Équipée de la transmission intégrale quattro, mon Q3 ne fait qu’une bouchée des dunes. Sa garde au sol de 14 cm est cependant limite pour en faire un véritable franchiseur, bien que ce soit une activité qui restera anecdotique au quotidien.

Le second jour, on abandonne le sable pour les routes de montagne. Parfait pour enclencher le mode Dynamic! Direction précise et informative, comportement neutre, freinage puissant, le Q3 est rassurant en toutes circonstances.

La position de conduite parfaite se trouve facilement. On est bien, et les kilomètres s’enchainent sans efforts.

Conclusion

Mieux sur tout rapport. Le Q3 s’est armé pour affronter une concurrence plus féroce que jamais! Cette version 45 TFSI dispose en plus d’une puissance suffisante pour s’amuser un peu.

Photos de l’Audi Q3 2019

Notation

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Fiche Technique Audi Q3 45 TFSI 2019

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 230 à 5000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 350 à 1500
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1615
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7.02
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 233
0 à 100 km/h : 6″3
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,4
CO2 (g/Km) : 164

Essai Cupra Ateca 2019

Quasiment un an après avoir découvert la nouvelle marque Cupra à Barcelone, j’ai pu prendre le volant du première modèle sportif qui débarque actuellement en France: la Cupra Ateca, Un SUV compact de 300ch !

Pour des raisons que seul le marketing peut expliquer, Cupra constitue désormais une marque à part entière. Évidemment, Cupra ne construit pas soudainement des voitures à partir de rien. Le badge Seat est remplacé par un logo Cupra, mais ce sont toujours des modèles sportifs qui se cachent sous cette nouvelle identité, désormais vendus dans un « Cupra Corner » de concessionnaires Seat sélectionnés.

Design

La Cupra Ateca repose donc sur un Seat Ateca Fr. Les badges Cupra ont remplacés ceux de Seat et laissent les passants dubitatifs: C’est quoi comme marque?

Pour se distinguer en tant que modèle à part entière, vous remarquerez qu’il a le droit à des entrées d’air plus larges, des grilles en noir brillant et l’inscription Cupra en partie basse, un peu comme le Quattro chez Audi. On continue avec un diffuseur encadrant les quatre VRAIES sorties d’échappement, un becquet et des jantes 19″ Cupra cuivrées.

Elles cachent d’imposants étriers Brembo qui sont là pour ralentir la (grosse) bête. Car rappelons, il s’agit tout de même d’un SUV. Et qu’il n’est pas évident d’en faire ressortir une impression de sportivité. C’est pourtant réussi avec cette Cupra Ateca. Ce n’est pas ostentatoire, ce n’est pas trop sportif, c’est raffiné.

Moteur

Sous le capot, on trouve un 2.0L turbo connu des modèles un peu énervés du groupe VW. Puissant (300 ch) et rempli de couple (400 Nm), il est associé à une excellente boite DSG7 capable d’envoyer la Cupra Ateca de 0 à 100km/h en 5.2 sec. Un exercice parfaitement exécuté grâce à la transmission intégrale. Physiquement, cela permettra de coller tous vos passagers au fond siège à la sortie des péages!

La vitesse maxi atteint les 247 km/h. Quand même. Parmi les différents modes de conduites, le mode Cupra est bien sûr le plus sportif et permet de libérer l’échappement. Avec des popopo au lâcher de gaz, je ne boude pas mon bonheur!

Homologuée à 7L/100km en conduite mixte, la consommation peut doubler en conduite très dynamique. Cela reste dans le très raisonnable avec tout de même 300ch sous le capot!

A l’intérieur

L’habitacle est bien entendu le même qu’un Ateca classique. Il se distingue par un volant sport, pédalier alu et instrumentation digitale. Quelques touches  de bronze, la couleur Cupra, tentent d’égayer cet habitacle un peu sombre. Les sièges baquets offrent à la fois confort et excellent maintien.

La finition, l’assemblage et l’ergonomie restent excellents. Bien équipée, on trouve de série le virtual cockpit, GPS, le chargeur à induction pour le smartphone, le système audio Beats, l’accès sans clé, le Park Assist… Cupra rime aussi avec technologie.

Restant un SUV, l’espace à bord est énorme et il sait rester confortable grâce à une suspension pilotée.

Au volant

Pour affronter les routes froides et parfois enneigées entre Chamonix et Annecy, ma Cupra Ateca d’essai était chaussé de pneus hiver. Indispensable pour la saison mais dégradant les capacités du véhicule. Malgré cela, il a su me séduire à plus d’un titre…

La transmission intégrale 4Drive fait grimper le poids sur la balance avec 1 615 kg. Comme tout SUV, il est haut sur pâte, le roulis est présent. Et malgré ça, il reste un plaisir à emmener: Mode Cupra engagé, le couple moteur/boite catapulte la caisse à chaque sollicitation du pied droit. Que ce soit en mode auto ou en passant en mode manuel, la boite DSG est très réactive.

Ok, ça accélère fort, mais est ce que ça tourne? Oui! Le châssis est très sain, la direction communique bien et l’on sait ou on place les roues. La transmission intégrale à tendance à envoyer la puissance sur le train avant, mais chaque sortie de virage relance la mécanique de plus belle. Surprenant! Le freinage a su assurer dans les montées et descentes de cols.

Elle réussit à donner du plaisir au conducteur tout en restant capable de transporter une famille dans un confort pour une utilisation quotidienne.

Conclusion

Sportive sans être radicale. Sophistiquée et élégante, sans être luxueuse. La Cupra Ateca offre des performances qui lui permettent clairement de sortir du lot, et montre à quoi correspond la marque Cupra: Une voiture et un style de vie à part.

Photos de la Cupra Ateca 300ch 2019

Notation

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Fiche Technique Cupra Ateca 300ch 2019

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 300 à 5300
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 400 à 2000
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1615
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.44
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 247
0 à 100 km/h : 5″2
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,0
CO2 (g/Km) : 155

Porsche dévoile sa nouvelle 911 GT3 R au Nurburgring

Porsche a présenté au Nürburgring la nouvelle 911 GT3 R qui sera accessible aux clients à partir de 2019.

C’est dans le paddock du Nürburgring où se tient ce week-end la course des 24 heures que Porsche a présenté sa nouvelle 911 GT3 R. Ce modèle répondant à la catégorie GT3 repose sur la 911 GT3 RS de série et a reçu plusieurs évolutions au niveau de l’aérodynamique, de la sécurité et des coûts de production et d’entretien pour être encore plus efficace. Le système de freinage a également été retravaillé.

Elle dispose d’un châssis en composite aluminium-acier et des éléments en CFRP comme le capot, le toit, les arches de roues, les portes ou encore des panneaux de carrosserie de la partie arrière, les fenêtres sont en polycarbonate. Pour la première fois, la Porsche 911 GT3 R dispose de la climatisation pour garder le conducteur au frais et maintenir une meilleure concentration.

Au cas où vous pensiez que sa livrée verte (La 911 RSR est rouge) signifiait une version électrique, que nenni. La nouvelle Porsche 911 GT3 R est animée par un flat 6 de 4.0L développe 550ch qu’elle partage avec la version de série, il est ici associé à une boite séquentielle à 6 rapports.

L’aéro a été notamment optimisé sur la partie avant avec un nouveau spoiler. Le plein de la voiture peut se faire à droite ou à gauche selon la disposition de la piste. Le réservoir a une capacité de 120 litres et permettra à la 911 GT3 R de passer moins de temps dans les stands.

Les intéressés pourront s’offrir ce joli jouet pour un prix de 459 000 € HT. Porsche compte fournir les premiers modèles en décembre.

Vidéo de la Porsche 911 GT3 R 2019

https://youtu.be/GLDBqsIP1Tw

Photos de la Porsche 911 GT3 R 2019

Aston Martin confirme la RapidE pour 2019

En remplaçant son célèbre V12 par un moteur électrique, Aston Martin compte rivaliser avec Tesla en … 2019!

Aston Martin a annoncé la production de la RapidE, une voiture 100 % électrique issue du concept présenté il y a 2 ans.

Développé d’abord avec la société Chinois LeEco, les difficultés financières de cette dernière ont poussé Aston Martin a trouvé un nouveau partenaire: Williams Advanced Engineering. Ce changement a retardé le lancement à 2019.

On sait très peu de cette future Aston, mais elle sera basée sur la Rapide AMR, pas encore vraiment présentée non plus. En gros, ça sera une 4 portes qui combinent les qualités dynamique d’une Rapide S et la puissance instantanée de l’électrique.

Autre point important: la production sera limitée à 155 exemplaires.

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