Bernard Ollivier nous parle d’Alpine

Dimanche matin, lendemain d’une soirée qui a du être excellente pour Bernard Ollivier, directeur d’Alpine. En effet, Alpine-Signatech vient de remporter le titre en ELMS (European Le Mans Series) la veille, pour sa première année d’engagement, on ne pouvait rêver meilleure situation. L’homme est heureux et ça se voit!

Voilà qui commence plutot bien dans la stratégie organisée du retour d’Alpine. Un retour qui se concrétisera comme on le sait par la production d’une auto en 2016. La berlinette du 21e siècle comme il aime à le rappeler.

L’engagement sportif de la marque restera sur les pistes. On se rappelle que l’A110 s’est fait connaitre en rallye. Légère et agile, elle bataillait avec des Porsche beaucoup plus puissantes. Une certaine idée du light is right à la francaise. Aujourd’hui, des Porsche, il y en a encore sur les rallyes en catégorie GT mais jamais à la première place. Alpine veut gagner et le réglement actuel n’est pas fait pour. On comprendra alors pourquoi la marque s’est tournée vers le LMP2. L’une des raisons est qu’ils n’avaient pas de design à montrer et qu’un prototype n’en à pas besoin. La seconde est qu’il est possible d’y gagner avec un budget somme toute « accessible » pour un constructeur.

Maintenant on peut se poser la question si la future Berlinette se verra engager en endurance. Rien n’est moins sur. Bernard Ollivier souligne qu’une Alpine n’est pas une GT, on en revient à Porsche. la volonté est de proposer un produit résolument différent, revenir aux valeurs de l’A110. Oublier l’échec de l’A610 aussi.

La dernière fois qu’on nous avait parlé de la Berlinette, c’était de la bouche de Carlos Tavares. Ce dernier, iniateur du projet Alpine, a hélas quitté le navire pour les raisons que l’on sait. Son départ n’affecte en rien le futur de la marque. D’ailleurs, Bernard Ollivier avoue lui avoir dédié ce titre dès la ligne d’arrivée franchie.

L’Alpine du futur, ne sera pas une Renault. C’est à dire l’inverse d’une voiture à vivre, une voiture d’égoiste! L’objectif est de procurer le maximun de plaisir et de sensations de conduite. Ce ne sera pas non plus une voiture de ligne droite pour taper des 300km/h. Comprenez une voiture agile et légère avec un « petit » moteur. Bonnes nouvelles. Reste à trouver un moyen original de la commercialiser pour se différencier de Renault. Sur internet?

Autre information, la production est estimée à 35000 exemplaires sur 7 ans. Et la distribution sera quasiment mondiale ( dont Chine et Japon).

Les paroles de Bernard Ollivier font beaucoup de bien à entendre et je pense que l’on pourra être fier du résultat…

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