Joyeux anniversaire Audi Sport!

Au début d’Audi Sport, il y a la technologie quattro. Si elle est désormais présente sur tous les véhicules électriques Audi, qu’ils soient faits pour la route ou pour la compétition, elle a d’abord été mise au point pour des voitures de rallye!

Et oui , le système de traction intégrale a révolutionné la conduite sportive en apportant à la fois sportivité et sécurité. Cette innovation lance définitivement Audi dans le monde des rallyes. L’écurie participera pour la première fois aux championnats du monde en 1980 et ses voitures deviendront légendaires, non seulement grâce à leurs victoires (23 titres mondiaux) mais surtout par leur maniabilité, leur traction et leur tenue de route exceptionnelle, peu importe les conditions.

Pour fêter 40 ans de quattro et 25 ans de modèles RS, Audi m’a convié sur le circuit de La Ferté Gaucher.

Audi RS Q3 Sportback

@louisleducphoto

Réveil matinal sur Paris, mais tonique puisque la couleur du RS Q3 ne laisse pas indifférent! Direction le circuit de La Ferté Gaucher ( LFG ) où m’attende quelques belles surprises!

Le RS Q3 récupère le fameux 5 cylindres de la RS3 et du coup elle a le droit à 400ch et 480Nm de couple. L’accélération est détonante avec un 0 à 100 km/h réalisé en 4.0 sec tout rond! Sauf que je suis perché plus haut que dans la RS3, alors certes ça accélère fort, mais cela est fait dans un confort assez troublant et il vaut mieux prendre garde à sa vitesse car elle peut grimper (très) vite!

Je roule en convoi avec Arnaud, qui est au volant d’un Audi RS Q3 mais rouge. Il parait invisible tellement les badauds sont attirés par le Vert Kyalami. Moi qui suis un garçon assez monochromatique. Me voilà servi!

Audi RS4 avant

@louisleducphoto

Arrivé au circuit, il est temps de passer aux choses sérieuses! C’est parti pour quelques tours à bord de l’Audi RS4.

J’avais gardé un excellent souvenir à bord de ce break sportif par excellence. Cette version restylée n’apporte pas grand chose à part une nouvelle face avant qui adopte désormais l’identité de la gamme RS. Sous le capot, 0n retrouve le V6 2.9L biturbo de 450ch et 600Nm. Il permet de réaliser le 0 à 100 km/h en 4.1 sec.

Pourquoi je l’aime? Parce que ça ressemble à un break mais en mieux. Parce que c’est puissant et que ça accélère fort. Parce que ça se place là où le regard se porte et que tout est très naturel dans son comportement. Et que sur circuit, on a tout sauf l’impression de rouler avec un sac à dos.

ESP Off et Mode dynamic enclenché, je n’ai même pas à jouer des palettes, la tiptronic à 8 rapports arrive à m’extirper de chaque virage efficacement pour que je n’ai absolument qu’a me concentrer sur la conduite.

Est ce que la RS4 avant joue la madame parfaite? Peut être.

Audi RS5

@louisleducphoto

Même recette que la RS4 mais dans un format diffèrent.

La mécanique est la même mais elle perd son coffre si polyvalent puisque la RS5 est un coupé ( ou gagne 2 portes et un hayon en RS5 Sportback). Le V6 2.9L délivre toujours 450 ch et 600 Nm de couple. Mais l’accélération est légèrement plus rapide avec un 0 à 100 km/h en 3,9 secondes.

La vraie différence se ressent lorsque l’on tourne ( vite ). Si la RS4 était du genre neutre, la RS5 se fait beaucoup plus légère et mobile du train arrière. Remettre les gaz trop tôt entraîne une glisse qui la fait pivoter plus que de raison tout en restant facile à contrôler! Un peu moins efficace donc, mais amusante. La RS5 dévoile un autre visage.

Audi RS6 avant

@louisleducphoto

Après une première rencontre en statique de l’Audi RS 6 Avant, c’est le moment de voir ce que ça donne par la plus radicale des manières: sur circuit!

L’Audi RS6, c’est LE BREAK ULTIME. C’est absolument monstrueux et il est difficile de passer inaperçu avec une RS 6 désormais, tant celle-ci est impressionnante visuellement parlant. Et que dire quand la configuration présentée en photo est agrémentée de jantes de 22 pouces et d’une magnifique teinte bleue mate réalisée au sein des ateliers d’Audi Exclusive ?

Sous le capot, on trouve un V8 4.0L bi-turbo de 600ch et 800Nm. L’accélération est foudroyante avec un 0 à 100km/h en 3.6 sec. La puissance est transmise aux quatre roues motrices avec une répartition du couple pouvant aller jusqu’à 85 % à l’arrière et 70 % à l’avant. En condition normale, la répartition est de 60 % à l’arrière et 40 % à l’avant. Le moteur est indexé à une boîte automatique Tiptronic à huit rapports. 2150 kilos, c’est son poids, et ça n’encourage clairement pas à l’emmener sur circuit. Et pourtant…

C’est un délire. Une catapulte qui vous envoie de virages en virages avec force. et heureusement ralenti avec encore plus de force grâce aux énormes disques carbone céramique mordus par L’Audi RS 6 se jette à la corde avec vigueur et une agilité déconcertante, bien aidée notamment par les roues arrière directrices qui, via deux moteurs électriques, peuvent braquer jusqu’à cinq degrés dans le sens opposé à celles de l’avant. Le tout en vous donnant l’impression d’avoir un train arrière léger et presque mobile quand on la place suffisamment bien au freinage.

Intense. Terriblement amusante, performante et envoûtante, l’Audi RS6 Avant sera aussi capable de ramener le canapé de mémé. J’aime énormément la RS4 mais la RS6 a réussi à me mettre une claque!

Essai Peugeot 308 Racing Cup

Peugeot nous a convié la semaine dernière en Espagne sur le circuit d’Ascari pour essayer la 308 GTi restylée. Cerise sur le gâteau: la possibilité de prendre le volant pour quelques tours de la 308 Racing Cup de compétition!

Peugeot Sport a quitté le WEC et les 24H du Mans, mais le sport est loin d’être mort chez le lion. La preuve avec les 208 Racing Cup pour le circuit, les 208 R2 et R5 pour le rallye, la 208 WRX pour le rallycross et bien entendu l’impressionnante 3008 DKR pour le rallye-raid. Le dernier championnat à la mode? Le TCR pardi! Peugeot Sport a aussi une voiture pour ça: il s’agit de la 308 Racing Cup!

Ascari, un circuit unique en son genre

Monsieur Klaas Zwart a inventé et déposé le brevet d’un système de prévention des incidents sur les plate-formes pétrolières Off-shore. Grâce à cette invention, Klaas Zwart devint millionnaire. Et qu’est ce qu’un millionnaire fait quand il est passionné de sport automobile? Il construit un circuit pour s’amuser avec ses amis. Voilà comment le circuit d’Ascari vu le jour.

Klaas Zwart choisit donc le sud de l’Espagne pour le climat et l’espace disponible. Le circuit se nomme Ascari Resort, en hommage au 1er pilote double champion du monde sur Ferrari. Il tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et est composé des virages préférés de Zwart. 26 virages en tout, 13 qui tournent à gauche, et donc 13 qui tournent à droite.

Que serait un circuit sans voitures? Le personnel du circuit nous a fait une faveur en ouvrant le garage climatisé sur 3 niveaux de Zwart. Exceptionnel à plus d’un titre, on y trouve de tout! Porsche, Ferrari, Rolls-Royce, Formule 1, GT40… Mais aussi des raretés comme une Zagato GT3 et les productions maison: Ascari KZ1 et Ecosse. La claque! Interdit de prendre des photos mais je me serais cru dans un jeu vidéo.

Peugeot sort ses légendes

La marque au Lion avait sorti le grand jeu lors de cet essai en amenant directement du musée Peugeot 3 modèles historiques: 205 T16 de Bruno Saby, 306 maxi de Gilles Panizzi et 307 WRC de Marcus Grönholm.

De quoi raviver de nombreux souvenirs…

La 308 Racing Cup en chiffres

La 308 Racing Cup, c’est un 1.6L THP de 308ch et 400Nm ( A comparer aux 270ch et 330Nm de la version de série) et 1100 kg sur la balance.

Les 2.0L sont logiquement plus rapide et plus puissant en TCR. Peugeot Sport devrait rectifier le tir rapidement. Il faudra attendre la fin d’année pour voir apparaître un kit TCR qui augmentera la puissance et l’appui aérodynamique.

Embarquement immédiat!

Alors que la température extérieure avoisine les 47 degrés (c’est ça aussi le sud de l’Espagne), j’enfile ma combinaison, mes bottines, cagoule et casque. Même si mon corps est en train de passer à l’état liquide, je ne boude pas mon plaisir.

Je me contorsionne pour rentrer dans le baquet entre les tubes d’arceau. Une fois installé, il faut encore serrer le harnais aussi fort que je suis bête. Je retrouve à ma droite Charlotte Berton, quadruple championne de France féminine des rallyes. J’ai déjà croisé Charlotte par le passé, toujours aussi sympathique, c’est la première fois que j’ai le droit à un coaching de sa part!

Le casque avec l’intercom permettra de converser en toute aisance malgré les râles du moteur. D’ailleurs, c’est l’heure de commencer la procédure de démarrage pour réveiller la lionne: Amorçage de la pompe, Start, Boum!

Tour de manège

Je m’élance avec prudence sur le circuit. Même si j’ai poussé la 308 GTi dans ses retranchements le matin. La Racing Cup n’a absolument plus rien à voir: pneus slick, différentiel autobloquant, pas d’ABS, pas d’ESP, 63% du poids sur l’avant. Heureusement, pour avoir essayé récemment une de ses rivales, je suis relativement serein au volant. En plus, Charlotte me prodigue rapidement de précieux conseils.

Si je trouvais la motricité de la 308 GTi bonne, la 308 Racing Cup est une véritable ventouse. L’association des pneus slick et de l’autobloquant est difficile à mettre en défaut. Ça tracte vraiment fort, la cartographie spécifique compétition du 1.6 THP transfigure ce moteur. Les rapports se passent en un éclair grâce aux palettes en carbone de la transmission Sadev. Non assisté, le freinage demande qu’on lui tape dedans pour ralentir la voiture et réaliser un beau freinage dégressif. Je braque, point de corde, l’autobloquant permet de m’extraire du virage en un éclair!

Wahou!

Le rythme s’accélère. La 308 Racing Cup est une voiture de course, donc physique. Et à vrai dire, il faut vraiment beaucoup de talent pour l’utiliser à son maximum. Mais le principal est là: le plaisir pris à son volant est énorme avec une facilité déconcertante.

Conclusion

Plus puissante, plus légère, plus efficace, la 308 Racing Cup est une vraie voiture de course incomparable avec une 308 GTI classique. D’ailleurs ça donnerait presque envie de retrouver certains éléments sur une improbable 308 GTI extrême…

Reste son prix: 74 900 € HT. Un tarif accessible pour une voiture de course.

Photos de la Peugeot 308 Racing Cup

Fiche technique
MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Cylindrée (cm3) : 1598
Alimentation: turbo
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 308 à 6500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 400 de 3000 à 5000
TRANSMISSION
Avant
Boîte de vitesses (rapports) : Séquentielle (6)
POIDS
Données constructeur (kg) : 1100

Essai de la Peugeot 308 GTI restylée: toujours fringante!

La Peugeot 308 GTI est l’une des compactes les plus amusantes à emmener depuis son apparition en 2015. Plus discrète qu’une Seat Leon Cupra ou Honda Civic Type R qui jouent des gros bras sur le Nurburgring, la Française a d’autres atouts dans sa manche. Je me suis rendu dans le sud de l’Espagne, sur le terrible circuit d’Ascari pour essayer cette nouvelle version restylée.

Pour son rafraîchissement de mi-carrière, les patrons de Peugeot lui ont accorder le minimum syndical. C’est à l’extérieur que (quasiment) tout se passe avec une nouvelle calandre et un capot adoptant un look proche du 3008. A l’arrière les feux sont désormais fumés. Pas un petit cheval de plus sous le capot, pas un réglage de suspensions différents… Peugeot s’est il endormi sur ses lauriers?

A l’intérieur

On a quand même le droit à quelques améliorations dans l’habitacle, l’écran multimédia à technologie capacitive est plus réactif et s’enrichit d’une navigation 3D et de la compatibilité avec Mirrorlink, Android Auto et Apple Carplay. A vrai dire, je n’ai même pas eu l’occasion de toucher à l’écran et pour cause, cet essai ce réalisé sur circuit…

Pas de changement pour le reste, on retrouve avec bonheur les sièges baquets Peugeot Sport qui assurent un bon maintien tout en restant confortables.

Cette 308 GTi met à profit ce restyling pour compléter sa dotation, qui progresse notamment en matière d’aides à la conduite avec l’alerte de franchissement de ligne, le contrôle de la somnolence, les projecteurs automatiques, la reconnaissance des panneaux de signalisation, la détection d’angle morts et la caméra de recul. Cela se ressent sur le prix, qui grimpe hélas de 1500€.

Pour ma part, le i-cockpit m’oblige à changer mes habitudes en adoptant une position de conduite plus haute.

Sous le capot

Derrière cette nouvelle face, la Peugeot reste la même. Exactement la même. Rappelons quand même ses spécifications qui font d’elle un sacré numéro ( et une GTI ).

Le 1.6L THP est poussé à 270ch et 330Nm, ce moteur a débuté sa carrière dans la regrettée RCZ-R. Malgré sa cylindrée, il offre des performances de haut niveau grâce à des solutions inspirées de la compétition pour en tirer la quintessence. Pour rappel, il passe par les ateliers de Mahle Motorsport, pour recevoir des pistons forgés, un gros turbo et un collecteur d’échappement issu des courses de VLN ( le championnat d’endurance du Nurburgring ).

Le moteur est associé à une boite manuelle à 6 rapports, point de boite auto disponible. Et la puissance est envoyée aux roues avant via un différentiel Torsen à glissement limité.

Au volant

Plus basse de 11 mm et plus large de 10 mm qu’une 308 classique, la GTI a des trains roulants affûtés comme savent le faire les ingénieurs Peugeot Sport. Elle reçoit des jantes de 19 pouces chaussées en Michelin Pilot Super Sport.

Une fois dans les tours – à partir de 3000 tr/min – le 1.6L explose. Il lui suffit de 6 secondes tout rond pour atteindre les 100 km/h. La boite assure la précision nécessaire pour prendre du plaisir, elle est associée à un embrayage progressif.

Impossible de ne pas vous parler des modes de conduite. Il y en a deux, normal et sport. Ce dernier s’active en pressant le gros bouton Sport sur le tunnel central. La réponse des gaz se fait légèrement plus directe, les fonds de compteurs virent au rouge. Malheureusement, il active aussi un son artificiel dans l’habitacle. Juste pour cette raison, il vaut mieux laisser le bouton Sport seul au monde.

Pourquoi elle reste une excellente sportive?

Si vous aviez déjà conduit l’ancienne Peugeot 308 GTI, vous vous sentirez comme à la maison. Et si vous ne l’aviez jamais conduite, vous allez découvrir une pépite de la compacte sportive. Le secret de cette 308 GTI est son châssis qui rend la conduite plus facile, il en va de même pour le pilotage sur circuit. Jamais dépassé, il arrive même à corriger les excès d’optimisme. Cette facilité d’usage s’accompagne d’un confort qui la rend utilisable au quotidien.

Sur le circuit d’Ascari, la lionne dispose d’une motricité jamais prise à défaut. Bien aidée par ses Michelin Pilot Super Sport et son différentiel à glissement limité Torsen, le grip est affolant. Comme auparavant, la direction naturelle permet d’aller vite en toute confiance. Bien équilibrée, il suffit de relâcher les gaz ou mettre du frein en virage pour sentir l’arrière de la voiture se délester. Il ne s’agit pas non plus d’un décrochage sauvage, tout se fait très progressivement. L’ensemble donne un sentiment d’agilité et de contrôle incroyable.

Et lorsque l’on veut ralentir les choses, les impressionnants disques de 380mm à l’avant font le job.

Conclusion

Rien n’a vraiment changé au volant de cette 308 GTI. Elle reste un modèle de polyvalence et une sportive confirmée: Facile à vivre et amusante à conduire.

Lors de cet essai, Peugeot nous avait réservé une surprise de taille: quelques tours au volant de la terrible 308 Racing Cup! Je vous en parle très vite!

Photos de la Peugeot 308 GTI restylée 2017

Fiche technique
MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Cylindrée (cm3) : 1598
Alimentation: turbo
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 270 à 6000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 330 de 1900 à 5500
TRANSMISSION
Avant
Boîte de vitesses (rapports) : Manuelle (6)
POIDS
Données constructeur (kg) : 1205
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 4,46
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 6,0″
CONSOMMATION
Moyenne constructeur (L/100 Km) : 6,0
CO2 (g/km) : 139
Puissance fiscale : 16 CV

Essai de la Formule Renault 2.0

Il est 5h du mat, je prends la route direction le circuit de la Ferté Gaucher, aussi appelé LFG. j’ai rendez-vous à 8H pétante pour essayer une Formule Renault 2.0 encadrée par les équipes de CD Sport.

La FR2.0, une monoplace de promotion utilisant des technologies de pointe

Mais qu’est ce donc? La Formule Renault 2.0 ou FR2.0, est à travers l’Eurocup, un championnat très prisé pour accéder à la Formule 3.5 puis la Formule 1. Rien que ça… C’est donc une monoplace avec une monocoque carbone, un moteur 2.0L échappé de la Clio RS, et une boite de vitesses séquentielle. Véritable assemblage de compétence, c’est Tatuus qui s’est occupé du châssis, des trains et de la suspension, on retrouve également SADEV pour la boîte de vitesses séquentielle, XAP pour le tableau de bord, Orbisoud pour l’échappement, Speedline pour les jantes et Michelin pour les pneumatiques.

Une véritable auto de course

C’est bien beau tout ça mais ça donne quoi en vrai? La bestiole est capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4 secondes et freiner de 200 à 0 km/h en 4 secondes également. Ça va faire mal! Après un accueil café, un briefing de 45 minutes qui présente les consignes de sécurité et surtout le fonctionnement de la monoplace, me voilà totalement stressé prêt!

La phase installation est une belle entrée en matière. Du haut de mes 177cm et 72 kg, il n’en faut pas beaucoup plus pour se sentir à l’étroit. Les fesses posées sur la coque en carbone, le dos appuyé sur un morceau de mousse (unique confort), les jambes en hauteur cherchant les pédales, et mon harnais serré à mort m’ont déjà fait oublié tout le briefing.

Procédure de départ

La piste est détrempée, les pneus pluie sont donc chaussés. Interrupteur sur On, j’appuie sur le Start pour réveiller le 4 cylindres dans un vrombissement ahurissant! Plus grand chose à voir avec une Clio RS, autant dans le son que dans le comportement ici tourné vers la performance. Si la boite est séquentielle, il faut quand même démarrer avec la pédale d’embrayage. Sa course de 2 cm demande une certaine souplesse de l’orteil. Autant vous dire que je suis déjà très content d’avoir réussi à me lancer comme un grand!

Du pilotage pur et dur

Ici point d’ABS, d’ESP, de direction assistée, etc… Il va falloir faire corps avec la machine et surtout l’apprivoiser. Je commence par caresser les pédales d’accélérateur et de frein, je reste surtout les yeux rivés sur le rapport engagé. Quelques virages suffisent à prendre toute la mesure de l’engin: j’ai de la marge avant d’atteindre les limites! Le rythme s’accélère et le grip phénoménal permet de passer toujours plus fort!

Les virages me sautent au visage et je porte le regard loin afin d’anticiper au maximum, ça va vite et il ne faut rien oublier: freinage dégressif, passage de rapport, trajectoire…

On ressent absolument tout, les pertes de grip, le souffle de la prise d’air au dessus de la tête, les imperfections de la piste ( et dieu sait à quel point la LFG est lisse ). Impossible de dire à quelle vitesse je me trouve, mais assis à quelques centimètres du sol, la sensation est grisante! Et comment expliquer le freinage en bout de ligne droite? Les G encaissés écrase ma tête au fond de mon casque, ça c’est du sport!

Conclusion 

Oubliez toutes les supercars, la monoplace c’est la vraie machine à sensations! Les équipes de CD Sport étaient au top pour encadrer cette journée. J’ai eu le droit à un suivi personnalisé et des mécaniciens aux petits soins sur l’auto. Un environnement professionel qui permet de s’épanouir au volant tout en sécurité. Et puis gardez à l’esprit qu’après le karting, Lewis Hamilton est passé par là avant de devenir champion de Formule 1…

Vidéo de la Formule Renault 2.0

Photos de la Formule Renault 2.0

Fiche Technique
MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Alimentation : Atmo
Cylindrée (cm3) : 1998
Puissance maxi (ch) : 210
Couple maxi (Nm) : 220
TRANSMISSION
Propulsion
Boîte de vitesses (rapports) : Séquentielle (6)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 500
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 2,38
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 4,0″

Un énorme merci à l’équipe de CD Sport pour leur accueil et l’expérience de pilotage

J’ai roulé sur le circuit Paul Ricard en Audi R8 V10 plus

Parfois les rêves deviennent réalité. J’en ai réalisé un le weekend dernier et je vous le raconte…

Le temple

Rouler sur un circuit est toujours un moment fort appréciable, mais il y a LE circuit. En fait, il y en a trois: Spa-Francorchamps, le Nurburgring et le Paul Ricard. Des morceaux de bitume mythique, des temples pour amoureux d’automobile.

610 chevaux contre mon royaume

Et c’est bien sur ce dernier qu’une Audi R8 V10, machine à sensations de 610 ch, m’attendait pour en découdre. L’auto est l’une des supercars les plus efficaces du moment. Après l’avoir découverte dans le sud de la France puis sur la piste Italienne de Vallelunga, c’est sur le célèbre tracé du Paul Ricard que l’Audi me servira de monture.

Tenue de travail

L’homme qui nous accueille n’est autre que Pascal Fabre qui a roulé en F1 et aux 24H du Mans, rien que ça. Avant d’aborder le circuit, j’enfile les bottines, la combinaison, le casque et enfin les gants. Il fait 29 degrés dans l’air, surement deux fois plus sous toutes ces couches. Je me rappelle vaguement des trajectoires des GT lors de la journée du Prologue, heureusement, mon moniteur Julien m’aidera à m’y retrouver sur cette ex piste de F1 qui manque de repères visuels avec ses grands dégagements.

C’est parti!

Mode Performance et ESP coupé, le tour débute avec la ligne droite des stands. Les vitesses montent et font hurler le V10! J’arrive dans les Esses de la Verrerie à presque 250 km/h pour un freinage à 100 km/h. La piste monte légèrement sans que l’on puisse voir le second point de corde.

Accélération jusqu’à la Chicane, 200 km/h déjà, puis freinage les roues droites pour plonger encore une fois à 100 km/h. Je reste à la corde et prend mon temps pour enrouler proprement les Esses de la Sainte-Beaume. Je ressors en laissant glisser l’auto vers l’extérieur pour arriver dans L’école avec déjà un maximum de vitesse: 160!

Objectif 300 km/h

Commence alors une ligne droite, longue, très longue, celle du Mistral! 1800m d’accélération pied au plancher où il est possible de monter les 7 rapports et faire parler les 610 ch de l’engin. Le temps de souffler un peu tout en faisant attention aux vents, une petite rafale et l’auto se décale rapidement, surtout à 295 km/h!

A fond dans Signes… ou presque

Le virage de Signes est déjà là. 160 km/h quasiment à l’aveugle car à cet endroit la piste est bosselée et en montée, à peine dedans, il faut vite revenir sur l’accélérateur pour aborder rapidement le double droite du Beausset, un virage pas franchement évident à négocier.

Il faut maintenir la voiture sur la bonne trajectoire, et ne pas partir trop au large car le virage est long. Un peu comme dans les Esses de Beaume mais en plus rapide. L’épingle, facile. Courbe du village, je reste bien à la corde à gauche puis freine roue droite pour venir chercher la corde à droite dans le virage de la Tour.

Patienter avant de lâcher la cavalerie

Enfin, le Virage du Pont se passe lentement, c’est d’ailleurs l’endroit le plus lent du circuit. Je grimpe légèrement sur le vibreur afin de accélérer le plus rapidement possible dans la ligne droite des stands: quel pied!

Les tours s’enchaînent avant de rentrer au stand, souffler un peu, boire un coup. Et réaliser.

La piste est géniale, comme l’auto. Précise, puissante, presque facile, elle se place là où les yeux se portent. Un vrai jouet pour grand garçon!

Photos de l’Audi R8 V10 plus

Crédits photos: Arnaud Taquet

Audi Endurance Experience, la victoire comme objectif

#Audi2E ou Audi Endurance Experience, C’est l’incroyable concept qu’Audi a mis en place depuis maintenant plusieurs années pour faire vivre à ses clients l’expérience de la course automobile. Direction donc le circuit du Bugatti ( qui partage quelques virages avec le circuit du Mans ) pour participer à cette aventure…

Ainsi, après 3 ans de course avec les Audi A1, celles-ci ont laissé leur place à des A3 1.8 TFSI de 180 ch. Elles sont Quattro et disposent d’une boite S-Tronic. La caisse est vidée, reçoit un arceau et deux baquets, le second étant pour le team manager qui nous accompagnera lors de quelques tours de découverte du circuit. Extincteur et coupe circuit finissent la panoplie de cette petite pisteuse. Les 25 équipages ont exactement la même auto, même pression de pneus, etc.

Audi A3 1.8 TFSI de 180ch

A peine arrivé sur le circuit, on est tout de suite plongé dans le bain avec le passage aux vestiaires: on reçoit une panoplie complète pour la piste avec combinaison, bottines et gants. Notre #Team280 est composé Steven ( Team Manager ), Aymeric (Blog Car passion), Jean Baptiste ( LeBilletAuto ), Vincent (Le blog de Viinz) Antoine ( ContreAppel), et moi-même : SpeedGuerilla.

Les arrêts au stand, le meilleur moyen de gagner du temps…

ESSAIS

La découverte du circuit se fait rapidement pendant 2 tours en passager de Steven. La pluie oblige à élargir les trajectoires et s’appliquer avec l’auto car la violenter nous fera perdre plus de temps que d’en gagner. Premièrement parce que l’ESP est obligatoire, et que ce dernier agit sur les freins et sur le moteur. Secondo, car si les plaquettes atteignent 6 mm d’épaisseur, c’est 8 min de pénalité pour les remplacer.

Je m’élance pour les essais et trouve vite mes repères sur ce beau circuit du Bugatti, ça glisse mais ça se maîtrise bien, l’auto est tout sauf piégeuse. Lorsque je rends le volant pour mes coéquipiers, je cours vers le panneau des chronos: 5 ème temps au général et 1er au classement de notre catégorie. Ça commence bien!

Hélas les essais ne forment pas la grille, c’est un tirage au sort!

Combinaison et titre de participation FFSA, je suis prêt!

COURSE 1

Après des essais où je me suis bien senti, j’avais hâte de rouler de nuit. Je prends le volant en 3ème mais bizarrement, dès le premier virage je ne sens pas à l’aise, l’A3 est instable sur les freinages, je me bats avec elle pour la maintenir en piste. Rapidement je repasse par les stands pour faire le plein. Progressivement le feeling de la pédale de frein revient et je peux à nouveau rouler avec plus de plaisir.

La course se poursuit, rappelons que chaque course dure 3H,  et l’on est finalement pas si mauvais que ça: 1er de la catégorie! Pour une première course, on ne pouvait pas rêver mieux!

La stratégie est primordiale pour viser la victoire!

COURSE 2

Le lendemain matin, je prends le volant encore une fois en 3ème position, et là plus rien à voir avec la veille. Je me régale, et enchaîne les dépassements. Il pleut un peu moins. Les temps au tour s’améliorent.

Mon objectif est d’être régulier, propre avec de beaux freinages dégressifs mais surtout ne jamais allumer ce fichu ESP! Histoire de rendre l’auto la plus saine possible pour finir la course.

Malheureusement cette fois, ça sera P2 de notre catégorie, la #Team300 ayant considérablement amélioré ses chronos et profité d’un Safety Car pour creuser l’écart.

COURSE 3

Je prends le départ, pas du tout préparé psychologiquement. J’enfile le casque et me dirige vers l’auto. On me sangle, je suis à nouveau et pour la dernière fois dans cette petite A3. Il pleut de plus belle. Je sens mon cœur taper contre le harnais, la pression est bien là. La grille se vide et je m’élance en formation derrière la voiture de sécurité. Feu vert… Et à fond!

La visibilité est limite et je m’efforce de suivre mes adversaires. Je rends le volant, encore frais après presque une heure sanglé, il s’agissait encore une fois d’abîmer au minimum l’auto. Malheureusement les choses se compliquent ensuite, nous perdons des places au classement, Vincent se fait même harponner. Vient le dernier relais, Antoine finit quand même aux fesses de la #Team290 mais P3. Une place qui nous la 2ème place au classement.

Le départ, grand moment de stress…

CONCLUSION

Même si nous visions la victoire de notre catégorie, monter sur le podium des 24H du Mans est une chose que l’on ne vit pas tous les jours. L’Audi Endurance Experience 2015 est à la hauteur de sa réputation: vous faire vivre pendant 2 jours au rythme d’un pilote de course dans une structure à l’organisation impeccable.

Vous avez envie de tenter l’aventure? Il vous suffit d’être sélectionné par un des concessionnaires partenaires ou de tenter votre chance sur le site www.myaudi.fr et de s’acquitter des frais d’inscriptions (- de 900€) qui, en vue du plaisir pris et de la qualité de la prestation est d’un tarif inégalable.

Vidéos de l’Audi Endurance Experience


Photos de l’Audi Endurance Experience

Essai de la Secma F16 evo

Quelle est l’auto Française la plus performante du marché? Megane RS? Non! Secma F16? Oui! Avec un 0 à 100 km/h en 5,9 sec et un rapport poids puissance exceptionnel, la F16 est, comme son nom l’indique, un avion de chasse. Direction le circuit de Folembray pour essayer cette auto lors d’un meeting annuel des fans de la marque en présence du fondateur Daniel Renard.

La F16 est encore plus petite que je l’imaginais. Pas très haute (1,14m), pas très longue (2,78m) et encore moins large (1,64m), ses dimensions réduites lui permettent de n’accuser que 567kg sur la balance! Entièrement fabriquée à Aniche dans le Nord de manière artisanale, il a fallut faire simple dans la conception, d’où son look de buggy, ni un canon de beauté ni vraiment agressive, il y a quand même un peu de Lotus 340R dans son style. Joli comparaison.

La F16 evo gagne par rapport à la F16 une double triangulation réglable à l’arrière et une barre antiroulis à l’avant, des amortisseurs racing et un nouveau système de freinage, plus performant.

INTERIEUR

Si vous trouviez qu’il n’y avait pas grand chose dans une Lotus, c’est encore plus spartiate dans une Secma! On a juste le droit au minimum vital. Le luxe, c’est le système de chauffage et l’allume cigare.

Les sièges en cuir sont fixes, tout comme le volant. Par contre le pédalier est réglable pour s’adapter à la taille du conducteur. Le point de patinage de l’embrayage est situé très haut et la pédale de frein est dure comme c’est pas permis. Ambiance racing!

MOTEUR

C’est Renault qui fournit le bloc. Il s’agit d’un 1.6L atmo de 105 ch et 148 Nm. Pas de quoi devenir fou, mais avec une architecture légère, rappelons que la F16 ne pèse que 567kg en ordre de marche, elle propose donc des performances de GT pour un coût d’entretien digne d’une citadine.

Avec une accélération de 0 à 100 km/h en 5,9 sec et reprise du même acabit grâce au poids, le light is right à la Française est ici parfaitement représenté.

CHASSIS

La F16 est fabriquée à partir d’un châssis poutre en acier mécano soudé faisant office de réservoir de carburant (26L). A chaque coin on trouve une double triangulation avec amortisseurs racing et pneus semi-slick. Le moteur se situe à l’arrière, cela donne une répartition des masses de 40/60.

La F16 ne possède aucune aide électronique, pas d’ABS, pas d’ESP, rien. Pour le plus grand bonheur des pilotes en herbe. Les premiers mètres parcourus sur le circuit de Folembray mettent immédiatement dans le bain et on comprend vite qu’il faut s’adapter à la bête pour pouvoir en tirer la quintessence.

Sans filtre, on sent l’auto vivre. La direction est d’une précision irréprochable, les freins demandent une bonne pression pour ralentir l’auto, et comme c’est une propulsion, braquer et accélérer en même temps ne font pas bon ménage! Pour allez vite il faut s’appliquer, et ça c’est très chouette!

CONCLUSION

La F16 ne se conduit pas, elle se pilote. Vendue comme une auto loisir car pas vraiment pratique, cette journée sur circuit avec de nombreux propriétaires roulant vraiment fort m’a prouvé que la F16 est une excellente auto pour participer à des trackdays, en plus d’être économique!

La Secma F16 Evo est disponible à partir de 20 800,00€.

Et comme options:

  • Toit découvrable + Portes  à 1 690,00€
  • Toit seul découvrable 820,00€
  • Porte bagages 275,00€
  • Volant cuir 155,00€
  • Housse cockpit 180,00€
  • Fourreau latéral 58,00€
  • Sellerie cuir couleur 280,00€
  • Accoudoir + médaillons 260,00€
  • Carénages latéraux 300,00€
  • Tube afrique 215,00€
  • Silencieux sport 450,00€
  • Kit amortisseurs H&R 1 440,00€
  • Kit circuit train AR 470,00€
  • Kit barre anti roulis AV 370,00€
  • Ecrous antivol jantes 30,00€

Secma avait amené la F16 Turbo, futur modèle de la marque, pour la montrer a ses clients. Elle proposera un nouveau look,  33 cm de plus en longueur et un 1,6 turbo de 205ch en provenance de Peugeot. Un tour en passager de Laurent Renard, responsable du développement, m’a impressionné par les performances encore plus détonantes. Pas beaucoup plus lourde, plus stable et forcément plus rapide, cette F16 Turbo est surprenante.

Photos de la Secma F16

Photos de la Secma F16 Turbo

Fiche Technique
MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : central AR
Alimentation : atmosphérique
Cylindrée (cm3) : 1598
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 105 à 5750
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 148 à 3750
TRANSMISSION
Propulsion
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (5)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 567
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5,4
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 180
0 à 100 km/h : 5″9
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5,9
CO2 (g/Km) : 131
Puissance fiscale : 6 CV

ContiSafetyDays 2013 by Continental

Ce 22 juin, nous nous sommes rendus au C.E.R.A.M de Mortefontaine afin d’assister aux ContiSafetyDays.

Accueilli par l’équipe Continental, la journée commence par une présentation de la marque. Nous prenons  tout d’abord connaissance de l’historique de cette marque allemande créée en 1871 et qui agit dans 5 divisions fortes (Chassis et Safety, Powertrain, Interior, Pneus et Contitech).

Ensuite, nous rejoignons nos instructeurs du jour pour des ateliers proposés pour juger de la qualité des pneumatiques.

Tout d’abord, nous avons participé à l’atelier concernant les freinages. Dans celui-ci, la voiture utilisée était la toute nouvelle version des Renault Clio RS EDC 200, un système embarqué nous donnait la possibilité d’analyser nos courbes de freinage. Le premier exercice consistait à freiner sur une surface très glissante (Marbre arrosé) et d’éviter des obstacles (ici des cônes). Le second était de freiner sur du bitume détrempé afin d’évaluer les distances de freinage, nous avons appris lors de cet exercice les différences entre les lettres qui figurent sur les étiquettes des pneus, et à notre satisfaction, la distance de freinage séparent un pneu catégorisé A d’un pneu catégorisé B est de 6 mètres! Une distance qui peut être très importante en cas de freinage d’urgence. Le dernier exercice de cet atelier était de slalomer entre des cônes à vitesse constante, puis d’accélérer et de réaliser un gros freinage, et ensuite nous avions une simulation de « perte d’objet », on imaginait que l’on suivait une voiture qui perdait un objet, et qu’il fallait l’éviter, or une difficulté supplémentaire était ajoutée, un feu nous indiquait dans quelle direction nous devions éviter l’obstacle, nous avons appris aussi que le temps que nous analysions ce que le feu nous indiquait et le moment où notre pied appuie sur la pédale de frein, à 80km/h, 20 mètres ont été avalés. Le but était de montrer la capacité des pneus à rester dans de basses températures, cette technologie est appelée « Black Chill » (On sait que plus les pneus chauffent, moins leur capacité de freinage est performante).

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers l’atelier « Pression des pneus », beaucoup moins ludique mais très enrichissant. L’instructeur nous a appris à « lire les pneus », sur cette BMW, les indications étaient 205 55 R17: 205 (largeur du pneu), 55% (rapport de la hauteur de flanc par rapport à la largeur du pneu), Radial 17 (diamètre de la jante, en pouces). L’instructeur nous a indiqué qu’il fallait regarder les consignes données par les constructeurs afin d’adapter les pneus à la voiture, mais il faut également faire très attention à la pression des pneus qu’il faut contrôler régulièrement. Après la théorie, la pratique, nous tournions autour d’un cercle tracé au sol, et nous avons observé qu’à vitesse constante, lorsque l’on a trouvé l’angle de braquage, la voiture suit le cercle. Cependant lorsque l’on dégonfle un pneu de 0.5 bar, l’exercice se révèle différent, on doit sans cesse corriger la trajectoire qui s’éloigne peu à peu du cercle. Comme quoi, même si l’on possède les pneus adaptés à la voiture, la pression est très importante!

Pour continuer la matinée, nous sommes passés par l’atelier « 4×4 et SUV ». Dans cet atelier, Continental nous a proposé l’essai d’un ix35 équipé de pneus route, et on a vu que celui se débrouille très bien en terrains accidentés! Le SUV suivant était le Santa Fe équipés de pneus typés plus « 4×4 » et là encore il se débrouille très bien, et on ne peut que constater une amélioration vis à vis du premier. Mais l’atelier ne s’arrête pas là, nous montons à bord du 4×4 Isuzu ayant remporté le rallye des gazelles, et les autres personnes du groupe prennent l’Isuzu ayant terminé 4ème, et là nous ne pouvons que nous amuser, pour un baptême en 4×4, celui ci fut réussi et les franchissements se faisaient d’une réelle simplicité, sauf, il faut l’avouer pour une petite montée, mais pas à cause des pneus, en réalité c’est le chassis qui se posait sur le sol à cause d’une ornière, mais lorsque l’instructeur a repris le volant pour sortir le 4×4 de cette difficulté et nous nous sommes rendus compte que pour lui, sortir le 4×4 de cette ornière était très simple.

Après le repas, l’atelier proposé était le roulage. Nous avons pu essayer des véhicules électriques (Volvo C30 équipés de pneus ContiEcoContact 5 d’une nouvelle technologie qui limitent énormément le bruit des pneus, et la Volvo V60 Plug In équipée elle de pneus ContiSportContact 5 puisque cette voiture est d’un caractère plus sportif). Après ces essais, Continental nous a proposé l’essai de la catheram r300 équipée de pneus ContiPrenium 5, l’essai fut très satisfaisant, de plus que le bruit envoutant de la catheram nous donnait l’envie de toujours appuyer sur la pédale de droite, du moins tous les autres invités, car n’ayant pas le permis, c’était assez problèmatique, mais rien qu’en étant passager, les sensations étaient au RDV!

Pour continuer cette journée en beauté, nous avons tous eu le droit à un baptême en catheram avec des pilotes professionnels, et là, ça envoie! Pour nous faire profiter de l’anneau de vitesse, nous avons eu la possibilité de monter en Mégane RS sur l’anneau, les sensations étaient impressionnantes ! Au delà de 180, la voiture monte progressivement, et notre pilote lâche le volant pour nous montrer que la megane suit la trajectoire, elle remet ensuite les mains sur le volant, et le compteur de vitesse monte de plus en plus, jusqu’à environ 260 et là, les contraintes sont énormes, il nous est presque impossible de lever les bras!

La journée fut riche en émotions mais aussi trés enrichissantes sur la culture du pneumatique! Encore merci à Continental et Tribeca pour l’organisation.

Essai de la Ford Fiesta ST

Essayer une petite sportive sur route est un moment sympa, essayer une sportive sur circuit est un moment très sympa, mais essayer une sportive sur un circuit de rallycross est un moment complétement fou (et une première!). C’est justement ce que m’a proposé Ford!

Le jouet est une Fiesta ST. Sous son capot se cache une version évoluée du 1.6L ecoboost: 182ch à 5700tr/min et 240Nm de 1500 à 5000tr/min, c’est sans compter l’overboost qui permet de faire passer la puissance a 197ch et le couple à 290Nm pendant 20sec. Techniquement les presque 200ch sont toujours présents car il suffit de couper l’accell pour remettre le compteur à 0, et comme les rapports sont proches… On se retrouve avec une auto de 200ch mais qui en fait 182 sur la fiche technique. Pratique… pour l’assurance!

Le terrain de jeu est le circuit de Lohéac près de Rennes, le même qui accueillera bientot Sebastien Loeb, Tanner Foust et pleins d’autres pour une épreuve de Rallycross qui s’annonce explosive!

Au niveau du look, cette Fiesta ST adopte des jupes latérales, un diffuseur intégrant la double sortie d’échappement et un aileron.Les jantes de 17″ sont inédites et cachent des étriers de freins rouges. La nouvelle bouche lui donne un côté Aston Martin très chic.

L’habitacle ne déborde pas de luxe, la ST est avant tout une sportive et non une GT. Les sièges Recaro offrent un maintien parfait et le volant dispose d’un arceau d’une bonne épaisseur pour la prise en main.

Au niveau électronique, on trouve le eTVC (pour enhanced Torque Vectoring Control) qui applique un léger freinage en courbe à la roue avant intérieure pour réduire le sous-virage. Cette fonction fait partie d’un ESP intelligent à trois modes (on/sport/off) qui adapte le comportement de la Fiesta ST selon l’angle du volant à l’accélération et au freinage. Comme toute bonne sportive, on pourra désactiver l’ESP mais l’eTVC reste toujours actif.

Il faut l’avouer, évoluer sur une piste en terre/gravier ne pousse d’habitude pas à l’attaque, mais une fois ce frein psychologique mis de côté, on peut mettre gaz en grand!

Le ronflement à l’échappement est évocateur. Les performances suivent avec le 0 à 100 km/h en 6″9sec et 220km/h à fond.

Le plaisir de conduite est présent dès les premiers tours de circuit. Cela commence par la direction à assistance électrique, très directe grâce à sa démultiplication réduite. Voilà qui permet de placer précisément la ST en courbe. L’auto communique parfaitement et l’on ressent les dérives sur la terre

Le freinage n’est pas en reste, c’est d’ailleurs la seule Fiesta de la gamme a disposer de freins à disque à l’arrière!

Grace au volant à la démultiplicaton réduite, l’inscription en virage est très précise, bien aidé par un chassis aux petits oignons ferme comme il faut!

Il n’y aura pas de Fiesta RS, mais la ST est un sacré morceau de sportivité. Avec elle pas de chichi, c’est du sport comme on aime! Après tant d’années à l’attendre, le résultat est grandement à la hauteur!

#ROADTRIP / Rassemblement RCZ 2012

Pour cette seconde édition, SpeedGuerilla a eu la chance de prendre part au grand rassemblement RCZ organisé par le Forum Peugeot et la marque sur le circuit de Charade près de Clermont-Ferrand.

Et des RCZ, il y en avait de toute la France: du Nord au Sud, et même de Suisse et d’Italie! Pour ma part, c’est de Paris que je suis parti à bord d’une RCZ Asphalt THP 200ch. Rendez-vous au petit matin le dimanche sur ce très beau tracé sinueux et montagneux. Long de presque 4km et disposant de 18 virages, la plupart sans visibilité. Une sorte de petit Nurburgring et certainement l’un des plus beaux circuits Français!

Les membres du forum qui venaient de passer leur samedi à sillonner les routes d’Auvergne, ont dû cette fois enfiler leurs casques, histoire de faire rugir leurs lionnes! Encadrés par des moniteurs professionnels, c’était pour certains le baptême de la piste!

L’ambiance était bonne, et il n’y avait pas que des gentlemen drivers sur la piste: Les femmes aussi voulaient tâter la piste! Rappelons quand même que les RCZ présentes étaient strictement d’origine et que faire rouler une voiture sur circuit amène le moteur, les freins et les pneus dans des conditions extrêmes! Et bien nous n’avons eu aucun incident technique ni aucune sortie de piste à déplorer.

Nous avions déjà essayé (et approuvé) la RCZ en version 1.6L turbo 156ch l’année dernière sur route ouverte. Sur circuit, Nous n’avons pas été déçus non plus! Les 200ch nous propulsent vigoureusement, bien aidés par le turbo qui permet de bonnes reprises, surtout lorsque l’on n’engage pas le bon rapport! La ligne droite ne nous permet pas d’atteindre les 235km/h maxi mais un honorable 175km/h! Le châssis ne nous a jamais mis en difficulté, tout comme les freins, particulièrement endurants par rapport aux nombres de tours réalisés! Que du bonheur!

Un bonheur partagé avec nos pilotes d’un jour!

17H et déjà l’heure de rentrer. Retour à l’hôtel avec une séance photo improvisée dans le parking de celui-ci, juste le temps d’immortaliser les galbes musclés de cette Peugeot RCZ Asphalt arborant un magnifique gris mat.

Une excellente journée qui préfigure un rassemblement 2013 encore meilleur!

Vidéo embarquée sur le circuit de Charade

Photos du Rassemblement RCZ 2012

Forum-Peugeot regroupe autour d’un site et d’un forum les passionnés de Peugeot.

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