Essai Audi A6 allroad 50 TDI

Nous voici déjà la 4éme génération d’Audi A6 allroad quattro en 20 ans. L’idée reste toujours la même: une voiture spacieuse, avec des capacités tout-terrain supplémentaires et une robustesse essentiellement esthétique. C’est généralement un plaisir et l’une des meilleures Audi à posséder. Direction l’Autriche et les hauteurs de Salzbourg pour la découvrir…

Design

Le design a su s’imposer au fil des années. Il se distingue par sa garde au sol surélevée, des passages de roues contrastées ( ils sont peints sur mon modèle d’essai, je sais ), des barres de toits en aluminium et une calandre spécifique qui s’inspire de la gamme Q. D’ailleurs, au fil des années, si la concurrence s’est affutée, c’est bien les SUV qui éclipsent le plus cette A6 allroad dont la plupart sont des Audi aussi.

Quoi qu’il en soit, l’A6 avant est déjà une belle voiture, elle ne démérite pas non plus dans cette déclinaison allroad. Cela se ressent d’ailleurs sur le choix des consommateurs, elles représentent 60% des ventes d’Audi A6 Avant.

Enfin un mot sur la concurrence et ce look baroudeur tellement réussi que Mercedes l’a copiée sans vergogne avec la Classe E All-Terrain. Volvo s’est également révélé un rival de taille dans le V90 Cross Country.

Moteur

Sous le capot de cet allroad, on trouve un sympathique V6 TDI équipé d’un système de micro-hybridation 48 volts qui lui permet de profiter d’un mode roue libre de 55 à 160 km/h mais également d’un Stop & Start dès 22 km/h.

Ce 50 TDI dispose d’une puissance de 286 ch et un couple de 620 Nm, il convient parfaitement à la vocation de grande routière de cette allroad. Les reprises et les accélérations sont énergiques. Cerise sur le gâteau, la sonorité du V6 est agréable et on en vient même à oublier que l’on conduit un diesel.

Enfin, l’autre très bonne surprise concerne la consommation. Même si nous n’avons bien évidemment pas réussi à égaler les 5,8 l/100 km annoncés, nous avons tout de même enregistré une moyenne inférieur à 10 litres/100 km avec des passages très rapides sur autoroute allemande et une conduite dynamique, ce qui est vraiment très bien. Finalement, le seul petit défaut concerne la boîte automatique Tiptronic à 8 rapports, qui fait preuve d’une fluidité dans les passages de rapports mais qui hésite lors des départs arrêtés, les changements ne sont pas assez rapides. Au fil du temps, vous apprendrez à maîtriser cette latence de la boîte de vitesses…

A l’intérieur

Dans l’habitacle, sans surprise, on retrouve la planche de bord des dernières productions hauts de gamme de la marque aux anneaux. Semblable à l’A6, A8, A7 et Q8 notamment, elle se remarque par une présentation très moderne composée de trois écrans. Le conducteur a ainsi face à lui une instrumentation 100% numérique.

Au centre de la planche de bord, figure un écran multimédia tactile de 9 pouces suppléé par un autre écran qui sert à commander, entre autres, la climatisation ou la navigation. Le design met en avant l’horizontalité et la qualité des matériaux est à la hauteur de la réputation de la marque, c’est à dire excellente.

Derrière le hayon électrique se trouve un coffre de 565 litres qui atteindra 1 680 litres avec les sièges arrière rabattus. En plus des crochets et des boucles pour ranger les objets errants et les enfants mal élevés, vous disposez d’un filet à bagages et de rails de sécurité de série.

Au volant

Si vous avez conduit un récent diesel sur A6, A7 ou encore A8, vous avez déjà fait l’expérience de la conduite A6 Allroad. C’est lisse, raffiné et rapide. La direction est facile et précise. C’est un endroit calme, confortable, spacieux et spacieux à l’avant et à l’arrière, avec un bon espace de chargement. 

Je ne suis pas allé trop loin sur les chemins, mais assez loin pour établir que les modes Allroad et Offroad, ainsi que la fonction Hill Descent Control, permettent de régler la suspension de manière à vous permettre de les franchir assez facilement. Toutes les A6 allroad sont équipées de série de suspension pneumatique adaptive, ce qui permet à la voiture de descendre la hauteur de caisse en vitesse de croisière, comme une A6 Avant normale, ou de la rehausser pour s’extirper d’un parking boueux.

Concernant le comportement sur route, pas de surprise, grâce à cette suspension, l’allroad se comporte quasiment comme une A6 Avant classique. Et pas de doute, les prestations dynamiques sont de tout premier plan avec notamment un excellent confort et une insonorisation très poussée. De quoi appréhender les longues distances avec une grande sérénité.

Conclusion

Avec une image bien plus chic qu’un SUV, comment ne pas aimer cette A6 allroad? C’est l’un des modèles les plus emblématiques de la gamme Audi et l’on comprends aisément pourquoi une fois à son volant.

Photos de l’Audi A6 allroad

Notation

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Fiche Technique Audi A6 allroad 50 TDI

MOTEUR
Type : V6 turbo
Position : Avant
Cylindrée : 2967 cm3
Puissance maxi : 286 ch à 3500 tr/mn
Couple maxi : 620 Nm à 2250 tr/mn
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (8)
POIDS
Données constructeur à vide : 2020 kg
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7,06
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 250 km/h
0 à 100 km/h : 5″9
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 5,8 L/100 Km
CO2 : 149 g/Km
Puissance fiscale : 18 CV

Essai Volvo S60 T8 Polestar engineered

Volvo lance sa nouvelle berline S60, première Volvo construite aux États-Unis mais dernière d’une gamme désormais complètement renouvelée! Direction Cassis, pour un premier contact au volant de la version la plus puissante, la T8 Polestar Engineered.

Design

La S60 est une berline élégante à tendance sportive comme on peut le voir avec la finition R-Design, qui dispose d’un châssis rabaissé de 15 millimètres. C’est encore plus vrai avec cette version T8 Polestar Engineered, qui a été développée par la division sportive de la marque.

À l’extérieur, cette T8 Polestar Engineered se reconnaît à sa calandre Polestar noire laquée, ses coques de rétroviseur noires, ses sorties d’échappement sombres, une barre anti-rapprochement sous le capot, un châssis rabaissé de 15 millimètres, des amortisseurs réglables signés Ohlins, des jantes en aluminium forgé de 19 ou 20 pouces en option et des étriers de freins Brembo.

Esthétiquement, la nouvelle S60 est très réussie. Identifiable immédiatement comme une Volvo, elle reste sobre et élégante, sans renier une certaine modernité.

Moteur

Particularité de cette S60, il n’y a pas ni motorisation diesel! Un choix atypique de la part de Volvo.

Elle est lancée avec le T8 hybride de 390 ch. Sauf que dans cette version un peu spéciale, les ingénieurs de Polestar se sont penchés sur le calculateur pour sortir 15 ch et 30 Nm de plus! Le résultat est une puissance combinée de 405 ch et une gestion de la boite à 8 rapports revue en conséquence également pour un tempérament plus sportif.

Techniquement, le T8 embarque sur son essieu arrière un moteur électrique de 87 ch et de 240 Nm de couple. Celui-ci entraîne les roues arrière. La batterie de 10,4 kWh se trouve dans le tunnel central. Le quatre cylindres de 2 litres à compresseur et turbo entraîne l’essieu avant. Le moteur thermique développe 318 ch et 430 Nm.

Cela lui permet de réalise le 0 à 100 km/h en seulement 4,4 secondes et atteindre une vitesse de pointe limitée à 250 km/h.

Cette S60 est capable d’évoluer en tout électrique durant une cinquantaine de kilomètres. Lorsque le rythme s’accélère, le moteur électrique apporte un soutien non négligeables lors des phases d’accélérations et de reprises. Evidemment, les quatre roues motrices et les Pirelli P Zero permettent une motricité irréprochable.

L’association des deux moteurs est imperceptible d’autant plus que la boîte automatique à 8 rapports fait preuve d’une douceur impressionnante tout en conservant une rapidité de passages des rapports. L’intérêt d’acheter une hybride rechargeable est un soucis écologique ( et économique ). Volvo annonce une moyenne mixte légèrement supérieure à 2 l/100 km. En réalité et en conduite dynamique, je suis resté entre 8 et 9L/100km, ce qui reste une très bonne valeur pour un véhicule de 405 ch et de plus de 2 tonnes sur la balance!

Performante et qui consomme peu, des mots qui vont rarement ensemble, et pourtant!

A l’intérieur

Belle à l’extérieur, belle à l’intérieur. L’habitacle est bien dessiné et fabriqué, étonnant pour une « américaine ».

La tradition Suédoise est respectée, avec des sièges au confort remarquable. L’ambiance est apaisante, l’ergonomie bien pensée… Fidèle à l’idée de salon moderne, tout est question de connectivité ici. D’ailleurs, tout vous semblera familier si vous avez déjà connu une autre Volvo post-2014. Il y a un grand écran tactile en position portrait qui est un peu fastidieux au début mais riche en fonctionnalités.

Cet écran contient à peu près tous les mots à la mode liés aux smartphones comme Apple CarPlay, Android Auto, Spotify, Yelp… Ce qui me permet de vous parler de la stéréo optionnelle (et très puissante) Bowers & Wilkins qui dispose de preset audio assez fou comme le Gothenburg Concert Hall. Une salle de concert située en Suède, merci Wikipedia.

La S60 conserve les valeurs de Volvo et c’est un endroit très placide lorsqu’on s’y installe. Mais cela ne veut pas dire ennuyeux. Comme pour l’extérieur, Volvo a réussi à tout mettre en valeur sans que cela vous ennuie à mourir.

Au volant

L’ensemble s’installe sur la nouvelle plate-forme SPA de Volvo, comportant à l’avant des jambes McPherson, et à l’arrière un essieu multibras. Classiques et de bonne facture, ces trains roulants se voient agrémentés sur cette version Polestar de freins Brembo et d’amortisseurs Öhlins réglables.

Le choix est étrange tant la S60 est automatisée : aide au maintien de file, freinage d’urgence autonome, régulateur de vitesse adaptatif… Il y a des propriétaires de Volvo qui s’évaderaient sur circuit?

Alors évidemment avec de tels attributs, les amortisseurs maîtrisent bien les mouvements de carrosserie et cela a aussi pour effet de rendre la voiture assez communicative. La S60 vire à plat et met en confiance. La masse importante de 2050 kg ne peut pas s’effacer par contre et a pour effet de rendre l’équilibre assez sous-vireur, sécuritaire. Une masse qui ne fait pas peur aux étriers Brembo, bien entendu, ça freine fort!

Attention, cela reste une Volvo et le confort reste présent malgré tout. La suspension est souple et assez progressive pour digérer les imperfections de la routes. La copie n’est pas parfaite, j’ai trouvé la direction perfectible puisque l’on sent son centrage aimanté et la remontée d’information pourrait être meilleure pour mieux sentir la route. Ensuite, si vous pensiez faire rugir le moteur… repassez. L’échappement ne produit aucun son, pour le coup il s’agit bien d’un silencieux d’échappement comme son nom l’indique.

Conclusion

Hybridation réussie, châssis extrêmement sûr, freins endurants, habitacle très agréable, sièges exceptionnels et une myriade de technologie… La S60 T8 Polestar engineered résume tout ce que nous avons appris à aimer sur les nouvelles Volvo et se retrouvent ici dans un format plus compact. Un choix idéal pour se démarquer des 3 premiums Allemands!

Photos de la Volvo S60 T8 Polestar engineered

Notation

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Fiche Technique Volvo S60 T8 Polestar engineered

MOTEUR
Type : 4 cylindres 2.0L turbocompressé + électrique
Position : Transversale avant
Cylindrée (cm3) : 1969
Puissance maxi : 405 ch
Couple maxi : 430 Nm
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (8)
POIDS
Données constructeur à vide : 2050 kg
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5,06
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 250 km/h
0 à 100 km/h : 4″4
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 2,1 L/100 Km
CO2 : 48 g/Km
Puissance fiscale : 18 CV

Essai Audi S7 et S6 TDI 2019

Direction l’Aveyron pour découvrir les nouvelles Audi S7 Sportback et S6 TDI, versions sportives des Audi A7 Sportback et A6.  Ces deux autos ont en commun un V6 3.0L TDI dans la configuration la  plus puissante: 349ch et 700Nm!

Design

La ligne de l’A7 Sportback est l’une des plus réussis de la production automobile actuelle. Lorsqu’elle se transforme en S7, les différences sont mineures mais bien réelles. On trouve un badge S7 au niveau de la calandre chromée et un autre au niveau du coffre. Les deux doubles sortie d’échappement (même si elles sont factices ) laissent présager une mécanique puissante. A noter que les jantes de 20 pouces spécifiques aux modèles S.

La S6 profite du même traitement, même si sa ligne générale est plus conventionnelle. Le diffuseur horizontal en aluminium crée une impression de largeur à l’avant. Il relie les deux admissions d’air et s’achève avec les deux winglets au niveau des conduits d’air. À l’arrière, la S6 comprend un spoiler intégré qui rejoint le couvercle de coffre, mettant subtilement en avant son caractère sportif.

Sur l’Audi S7, la calandre Singleframe, large et basse, comprend des lamelles en aluminium de série et des détails en chrome foncé mat. Les grosses admissions d’air, aux contours très marqués, et leur grille alvéolée sont en noir titane. La lame qui les traverse est de couleur aluminium, tout comme les boîtiers des rétroviseurs extérieurs.

Tout en gardant une certaine sobriété, les S6 et S7 sont réussis et on ne se lasse pas de les regarder. Véritable objet d’art roulant.

Moteur

Les lois du marchés ont parlé! En Europe, les Audi S7 Sportback et S6 disposeront d’une seul et unique moteur TDI. Étrange me direz vous, surtout pour un modèle à vocation sportive. Voyons voir ça de plus près…

En lieu et place du V8 bi-turbo essence de la précédente génération, la nouvelle S7 embarque un V6 3.0L TDI de 349 ch et 700 Nm de couple. Ce dernier est constamment disponible dans une fourchette de 2 500 à 3 100 tr/min, de quoi assurer des relances de type catapulte. La transmission est gérée par la transmission automatique de la boîte tiptronic à 8 rapports, qui fonctionne toujours en tandem avec la transmission intégrale quattro permanente.

Pour la première fois, les ingénieurs Audi ont associé un compresseur électrique et un système électrique primaire de 48 volts. Le compresseur électrique offre d’excellentes performances au démarrage. Il assure une fonction de suralimentation reproductible lors de l’accélération en éliminant les latences du turbo, garantissant une réaction instantanée et une accélération puissante dans toutes les situations de conduite. Le délai de réponse du compresseur électrique est de moins de 250 millièmes de seconde, sa puissance de pointe est de 7 kilowatts et son régime maximal est de 70 000 tr/min. La fonction de suralimentation du turbocompresseur électrique se prolonge jusqu’à un régime moteur de 1 650 tr/min. C’est un peu la solution miracle de ce moteur.

Le compresseur électrique est à l’origine de performances impressionnantes. Le V6 TDI propulse la nouvelle S6 de 0 à 100 km/h en 5 secondes tout rond tandis que pour l’Audi S7 Sportback, il faut compter un dixième de seconde de plus. La vitesse maximale, limitée électroniquement, est de 250 km/h.

La consommation est raisonnée, ce moteur permet de descendre en-dessous des 6 L/100 km. Pour ma part avec une conduite dynamique, j’ai réussi à maintenir ma consommation à 11 L/100 km.

A l’intérieur

L’intérieur des deux sportives n’ajoutent pas grand chose pour se distinguer des modèles dits normaux. On conserve une finition excellente, de la technologie partout, et un mobilier aussi agréable au toucher qu’a l’œil, on quitte l’univers de la berline pour atteindre celui de la limousine.

Les modèles S sont livrés avec de nombreux équipements de série : le système de navigation MMI navigation plus avec le cockpit virtuel d’Audi sur un écran de 12,3 pouces. De série, la S6 comprend également des sièges sport en Alcantara et la S7 est équipée de sièges super sport. Les différents sièges mettent aussi en valeur l’allure sportive des voitures. Pour un confort optimal, Audi propose, en option, des sièges multi-ajustables aux contours customisés et avec fonction ventilation et massage.

Parmi les autres détails spécifiques aux modèles S, on trouve une configuration graphique dédiée du virtual cockpit d’Audi avec le compte-tours au centre. Une autre option est un volant à méplat. Le repose-pied et les pédales sont fabriqués en acier inoxydable, et lorsque le conducteur monte dans la voiture, il est accueilli par des bas de caisse en aluminium illuminés ornés du logo S.

Pour les longues distances, ces Audi sont de véritables salon roulant. L’aérodynamique soigné permet de supprimer les bruits d’airs et l’acoustique à bord est des plus surprenant. On y est bien, prêt à prendre la route.

Au volant

La vraie surprise concerne les sensations délivrées. Plutôt sinueux, notre parcours aurait effrayé plus d’une grosse berline. Ici il n’en est rien et nos modèles S enchainement les courbes et les épingles sans broncher. Le ressenti au volant est bon, tout en filtrant les vibrations parasites. Le roulis est parfaitement maintenu, la puissance est envoyée aux 4 roues de manière explosive et l’on se retrouve littéralement plaqué aux sièges!

Merci les roues arrières directrices, merci quattro , merci l’énorme couple du V6!

Et le son dans tout ça? Il est vrai que le bruit d’un moteur diesel n’est pas joyeux. Audi a trouvé une parade avec le Motor Sound System. Un système hyper complexe qui fonctionne un petit peu comme un casque à réduction de bruit. Grâce à un phénomène de résonance, cette S7 vrombit et propose une joli sonorité, complétement incroyable. Pilotable grâce au Drive Select, il est possible de désactiver ce son artificiel ( mais réussi ) et de rouler dans un silence royal.

La suspension S sport, développée spécialement pour les nouveaux modèles S, est dotée de l’amortissement contrôlé. Elle abaisse la carrosserie de la S6 de 20 millimètres et celle de la S7 de 10 millimètres, plaçant les deux modèles S à la même hauteur. La suspension pneumatique adaptative, la version à suspension pneumatique avec amortissement ajustable, fait ses débuts sur les modèles S. Cette alternative pensée pour le confort peut être configurée sur trois modes et comprend une position « lift » pour les routes en mauvais état et une adaptation automatique du niveau. En mode « auto », la carrosserie est abaissée de 10 millimètres supplémentaires à partir de 120 km/h, tandis qu’en mode « dynamique », le véhicule reste toujours bas.

Onctueux et souple, le V6 s’apprécie aussi dans une conduite beaucoup plus douce. C’est vraiment la pièce maitresse et mécaniquement noble de ces modèles S, une architecture qui a d’ailleurs fait ses preuves au Mans lorsque Audi y était encore présent et triomphait avec le TDI.

Conclusion

Alors que les politiques sont partis à la chasse au diesel, le V6 TDI qui équipe les nouvelles S6 et S7 montre à quel point cette mécanique est évoluée.

Avec les S6 Berline, S6 Avant et S7 Sportback, Audi propose de savourer son V6 TDI dans trois déclinaisons: la berline classique, le break pratique et le coupé quatre portes. A la fois sportif et adapté pour parcourir de longues distances et un usage quotidien, c’est une véritable réussite qui en surprendra plus d’un.

Photos de l’Audi S7 TDI 349ch

Photos de l’Audi S6 TDI 349ch

Notation

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Fiche Technique Audi S7 55 TDI 349ch

MOTEUR
Type : V6
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 2967
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 349
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 700
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (8)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 2010
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.75
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5″1
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 6,5
CO2 (g/Km) : 170

Fiche Technique Audi S6 55 TDI 349ch

MOTEUR
Type : V6
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 2967
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 349
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 700
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (8)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1955
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.6
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5″0
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 6,3
CO2 (g/Km) : 165

Essai Mazda 3 2019

Nous voici déjà à la quatrième génération de Mazda 3 et dès le premier coup d’œil, on s’aperçoit que le constructeur Japonais a élevé son niveau de jeu pour sa dernière interprétation du Jinba Ittai – le sentiment d’unité entre la voiture et le conducteur.

Parmi la gamme, j’ai choisi d’essayer le seul moteur essence disponible pour l’instant au catalogue: le 2.0L Skyactiv-G M Hybrid de 122ch associé à une boite méca à 6 rapports dans une finition Sportline. de couleur Soul Red Crystal.

Design

Coup de cœur pour le style de cette Mazda qui ne ressemble à aucune autre berline. La Japonaise sait se démarquer et dans le bon sens.

Un long capot, une belle calandre et des phares étirés, des montants C imposant et une double sortie d’échappement, c’est ce que Mazda appelle le style Kodo. L’ensemble est réussie et ne manque pas de détails. La ligne est sublimée par la teinte Soul Red Crystal.

Du coup, on aime ou on déteste. Mais à force de voir des faux orifices et des fausses sorties d’échappement, la proposition de Mazda est rafraîchissante.

Moteur

Le constructeur Japonais fait dans la simplicité avec deux moteurs seulement au catalogue: un essence 2.0L de 122 ch et un diesel 1.8L de 116 ch avec un turbo à géométrie variable.

C’est donc un bloc essence atmosphérique développant 122 ch et 213 Nm qui se cache sous le capot, il est associé pour la première fois à un système micro-hybride de 24 V fournissant jusqu’à 8 ch d’appoint lors des démarrages (via une récupération d’énergie en phase de décélération et de freinage).

L’absence de turbo apporte une réponse naturelle à l’accélérateur, mais il faut aussi aller chercher la puissance haut dans les tours pour en tirer la quintessence, chose que nous n’avons plus trop l’habitude de faire. Le moteur est associé à une boîte manuelle bien étagée, le levier est court, précis et bien guidé. C’est un plaisir à manier. Il rappelle d’ailleurs celui de la MX -5!

Avec 122ch rien de bien excitant me direz-vous?  La caisse ne pèse que 1274kg et permet d’être vive, mais avec plus de 10 sec sur l’exercice du 0 à 100 km/h, ce n’est pas ce qui se fait de plus rapide évidemment. Par contre, les consommations sont raisonnables, j’ai relevé entre 6 et 7L/100km durant mon essai.

A noter qu’une version sportive MPS n’est pas au programme, mais il tarde de voir arriver le futur moteur SkyActiv-X de 181ch.

A l’intérieur

L’intérieur de la Mazda 3 est à la hauteur du style extérieur. On pénètre dans un petit cocon entièrement de noir vêtu qui nous met à l’aise immédiatement. Il sera cependant possible d’opter pour une sellerie de couleur blanche pour apporter de la couleur sur le mobilier. Personnellement j’aime beaucoup cet univers intimiste apporté par le noir. Un sentiment étrange s’agissant d’une berline…

La qualité perçue est surprenante, digne d’une premium. Les compteurs conservent un affichage traditionnelle à aiguille, sauf la vitesse au centre, qui est un écran représentant… une aiguille. Il permet en fait d’afficher plus d’informations liées à la sécurité par exemple. L’affichage tête haute double ces informations.

La position de conduite est exemplaire, évidemment, on s’assoit dans une 3 plus qu’on y grimpe. La mode des SUV est passé par là et le sentiment d’être assis bas est renforcé par les montants de portes assez haut. Ça surprends d’autant plus lorsque vous arrivez au péage.

Le volant ne s’embarrasse pas de multiples fonctions, c’est fait proprement. Avec simplicité, esthétisme et ergonomie, pas question de perdre le conducteur dans de multiples menus ou de le mettre en danger avec des commandes inaccessibles. Le chauffage est facile à utiliser, la structure du menu multimédia est facile à comprendre. D’ailleurs l’écran est éloigné, c’est normal puisqu’il n’est pas tactile et se contrôle à la molette.

Avec un parti pris stylistique, c’est l’espace intérieur qui en pâti. Il ne faudra donc pas compter sur la Mazda 3 pour déménager. Elle dispose d’un des coffres les plus modestes de la catégorie.

Pour finir, mention spéciale au système hi-fi signé Bose. L’une des meilleures marques pour le son embarqué.

Au volant

C’est surement là où le Jinba Ittai se fait le plus ressentir. C’est bien simple, la Mazda 3 sait se faire précise et naturelle à conduire.

Le châssis n’étant pas bien lourd, la direction se fait légère, et une fois que la voiture est lancée, elle enchaîne les virages sans sourciller (et sans suspension pilotée). Bien amortie, les mouvements de caisse comme le roulis sont maîtrisés et l’on sait où on pose ses roues.

Besoin de la relancer après un virage? On descend rapidement un rapport et hop c’est reparti. Toujours en douceur, bien entendu. Le savant mélange entre confort et rigueur est ici atteint.

Il nous manque cependant quelques chevaux pour atteindre la perfection. Vous l’aurez compris, et malgré ses 122 ch, la boite, la direction, et l’ensemble est plaisant à emmener.

Conclusion

Belle comme une Italienne, sérieuse comme une Allemande, réussie comme une Japonaise. Certainement imparfaite, mais cette nouvelle venue représente à merveille l’innovation selon Mazda.

C’est est une voiture zen avant tout, pour ceux qui veulent se démarquer.

Photos de la Mazda 3 2019

Notation

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Fiche Technique Mazda3 2.0L Skyactiv-G M Hybrid 122ch BVM

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Atmo
Cylindrée (cm3) : 1998
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 122 à 6000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 213 à 4000
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : Manuelle (6)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1274
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 10.44
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 193
0 à 100 km/h : 10″2
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5,2
CO2 (g/Km) : 119
Puissance fiscale: 6 CV

Essai Seat Leon Cupra R ST

Même si Cupra est désormais une marque à part entière, la Leon reste une Seat même lorsqu’il s’agit d’une version très sportive comme cette Cupra R ST. La prochaine génération devrait bien différencier les choses mais en attendant, place à l’essai de cette ultime déclinaison…

Si vous aviez manqué la série limitée à 799 exemplaires de la Leon Cupra R, voici l’occasion de vous rattraper avec le break R ST. C’est encore une série limitée qui reçoit des modifications esthétiques et techniques par rapport à la Cupra ST classique, mais la recette est un peu différente que sur la version berline.

Design

J’avais gardé un très bon souvenir de la Leon Cupra ST, discrète et très efficace. La Leon Cupra R ST joue dans un registre un peu moins discret. On remarque les touches de bronze ici et là, mais surtout le carbone présent presque partout que ce soit à l’avant dans la lame, à l’arrière dans le spoiler et le diffuseur mais aussi sur les côtés avec les coques de rétroviseurs et bas de caisse. Seat signale même que l’aérodynamique en serait même amélioré!

Elle embarque des jantes 19″, ici de couleur bronze, qui cachent d’énormes freins Brembo. Les pneus sont des Michelin Sport CUP 2, connus pour être de véritables ventouses. Vous remarquerez également les logos Seat de couleur bronze, mais qu’il n’y a aucun logo de la nouvelle marque Cupra, juste un badge sur le coffre. D’ailleurs restons sur cette partie arrière, lorsque l’on baisse le regard, dur de rater les 4 sorties d’échappements.

Elle sera disponible en 4 teintes: Gris magnétique, noir minuit, blanc nevada ou gris urbain. Peu importe la couleur, le bronze se marie parfaitement avec et le résultat est soigné.

Moteur

Si la Cupra R embarque le 2.0L EA888 dans une configuration 310ch, la Cupra R ST se « contente » de 300 ch et 400 Nm de couple! Rien de vraiment grave puisque que cette dernière dispose de la transmission intégrale et d’une boite DSG. Résultat? Elle est capable d’accélérer beaucoup plus fort! Le 0 à 100 km/h est réalisée en 4.9 secondes seulement comparé aux 5.8 secondes de la berline! La vitesse maxi grimpe à 250 km/h.

Le 2.0L est bien rempli pour répondre à la moindre sollicitation de l’accélérateur. Et lorsqu’on active le mode Cupra, il sait donner de la voix pour embaumer l’habitacle d’une ambiance sonore des plus sportives!

A l’intérieur

L’intérieur est à la hauteur du design extérieur. A la fois sobre, élégant et efficace. La Leon Cupra R ST a le droit au digital cockpit et dispose de touches de carbone et de bronze ici et là.

L’équipement de série est très complet, on trouve le système d’ouverture sans clé, l’aide au stationnement avant et arrière, la caméra de recul, et un écran central de 8 pouces.

Les baquets maintiennent parfaitement, beaucoup mieux que la banquette arrière sur laquelle vos passagers risquent d’être fortement secoué si vous décidez d’augmenter le rythme. Encore pire si vous revenez du supermarché… Seul avantage, les surgelés n’auront pas le temps de décongeler! Car le volant recouvert d’alcantara et le son de l’échappement ne sont pas vraiment une invitation à la conduite douce.

Au volant

La Leon Cupra R ST ne s’arrête pas au look pour se distinguer de la Cupra ST. Les ingénieurs ont travaillé pour qu’elle ait un comportement encore plus incisif. Elle bénéficie de réglages d’amortissement et d’une géométrie spécifiques, avec notamment un carrossage négatif de 2° à l’avant comme à l’arrière. La direction a également été re-paramétrée et le freinage est confié à Brembo. Cerise sur le gâteau, les semis-slicks Michelin Pilot Sport Cup 2 sont de la partie!

Seat nous a fermé une portion de route pour lâcher les chevaux de cette Leon Cupra R ST, et à chaque passage, j’étais de plus en plus impressionné des capacités de l’auto! Une vidéo que vous pouvez retrouver ici sur mon premier passage.

La boîte DSG enchaîne les rapports et le moteur semble infatigable. Toute la puissance est parfaitement transmise grâce à la transmission intégrale. Ça accélère aussi vite que ça freine. Le train avant se place là où on se veut, tout est tellement facile. Et comme un sportif de haut niveau, lorsque ça semble facile, c’est qu’il y a beaucoup de travail derrière!

Bien sur, il est toujours possible de passer en mode Confort pour assouplir la suspension, relaxer la réponse à l’accélérateur, et voyager dans un confortable break. Mais si vous avez fait le choix d’acquérir une Leon Cupra R ST, ce n’est peut être pas pour ce genre de balade tranquille, sachez juste qu’elle en est tout à fait capable.

Conclusion

Break contre berline, transmission intégrale contre traction, boite auto DSG contre boite manuelle… La Leon Cupra R ST n’a plus grand chose à voir avec la Cupra R. Cela se ressent immédiatement au volant, mais elle est toujours un plaisir à emmener. En deux mots: Efficacité et élégance.

A cela elle ajouter un côté pratique et sécurisant car c’est aussi… un break!

Photos de la Seat Leon Cupra R ST

Notation

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Fiche Technique Seat Leon Cupra R ST

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 300 à 5300
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 400 à 2000
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1615
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.44
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 247
0 à 100 km/h : 5″2
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,0
CO2 (g/Km) : 155

Essai Toyota Yaris GR Sport 100ch

Sur les traces de la très sportive Yaris GRMN, la nouvelle Yaris GR Sport promet plaisir de conduite et sobriété à la pompe.

La Yaris Hybride fête ses 20 ans et pour rappel, elle est la 1ère voiture ayant reçu le label Origine France Garantie . Elle est toujours fabriquée à Valenciennes, dans le Nord de la France.

Design

La Yaris GR Sport, pour Gazoo Racing, reprend les codes couleurs de la branche sport. On a donc une auto de teinte blanche (disponible aussi en Rouge Chilien ou en Gris Manhattan mais ça fonctionne beaucoup moins bien) avec un toit noir bi-ton doté d’une antenne-requin et d’un becquet. S’y ajoutent des baguettes latérales de porte noir laqué, une calandre noire en nid d’abeille, des coques de rétroviseur noirs et des enjoliveurs d’antibrouillard noirs. De même, les blocs optiques spécifiques se distinguent par leur fond noir.

La garde au sol est abaissé de 11 mm par rapport à la Yaris Hybride grâce à des amortisseurs Sachs Performance. Les vitres arrières sont surteintées et surtout les jantes noires de 17 pouces finissent un look qui respire le sport. A noter que les jantes reçoivent les mêmes pneus Bridgestone Potenza RE50 205/45 R17 que la GRMN!

Elle affiche un très bonne bouille sans en faire trop.

A l’intérieur

Comme pour l’extérieur, l’intérieur affiche son look sportif. Je m’installe directement dans de beaux sièges baquets recevant de petits badges Gazoo Racing. Un badge que l’on retrouve sur le volant, s’il vous dit quelque chose ce n’est pas pour rien, il provient directement de la Toyota GT86. Tapis de sol et seuils de porte spécifiques, pavillon noir. Elle se distingue aussi par la finition chrome satiné autour du levier de vitesses, des cerclages d’aérateur et des haut-parleurs encastrés dans les contre-portes.

Le système de connectivité smartphone Toyota Touch & App s’utilise par le biais d’un simple écran tactile central : une fois la connexion établie, il permet d’afficher et d’utiliser certains contenus du smartphone. Ses fonctionnalités s’enrichiront au fil du temps afin d’autoriser l’accès à des applications tierces. L’appareil lui-même et l’interface sont clairs et simples.

A l’allumage, l’écran multifonction affiche le logo GR, rappel de sportivité.

Moteur

Contrairement à la Yaris GRMN et son 1.8L compressé de 212ch tiré de la Lotus Elise , la Yaris GR Sport récupère le moteur de la Yaris Hybride. Le groupe motopropulseur est donc composé d’un moteur essence 1.5L de 75ch associé à un moteur électrique de 61 ch. La puissance cumulée atteint les 100 ch et est envoyée au train avant via la boîte à train épicycloïdal eCVT.

Cette motorisation est réputée pour être sobre et raisonnée dans ses consommations. Il est même d’ailleurs possible de rouler en full électrique car on dispose toujours des trois modes d’utilisation: électrique, eco et normal. Tiens, pas de sport.

Au volant

La GR Sport mise sur sa suspension sport, sa barre anti-roulis plus rigide, de belles jantes et des pneus typés sports pour apporter plus de plaisir au volant. Quand est-il vraiment?

Au volant, l’agilité par rapport à une Yaris Hybride classique se fait sentir. Parfaitement maintenu dans les baquets, les mouvements de caisse sont bien maîtrisés et la direction réactive est liée au bon train avant. Reste qu’avec un 0 à 100 km/h en 11,8 s, les performances sont limitées. Dommage car le châssis ne bronche pas!

Conçu pour l’économie, la motorisation n’invite pas à une conduite soutenue. Alors oui, Toyota maîtrise parfaitement l’hybride et il est tout à fait possible de descendre largement sous les 4 l/100 km de moyenne avec un agrément sans pareil. Les sensations sont donc sur ce point strictement les mêmes qu’avec une Yaris Hybride. Douceur de fonctionnement, transmission automatique agréable et faible consommation en ville sont ses points forts.

Avec ce moteur, le domaine de prédilection de la Yaris reste la ville, même dans cette finition GR sport.

Conclusion

La Yaris GR Sport est avant tout une Yaris Hybride avec un look sportif. Évidemment, avec une telle parure on pourrait s’attendre à une invitation à la conduite dynamique. Il n’en est rien, vous aurez quand même de l’allure, un châssis bien suspendu, et tout ça sans avoir à vider son porte monnaie grâce à une motorisation écologique.

Merci à la concession TOYS MOTORS CALAIS pour le prêt du véhicule.

TOYS MOTORS CALAIS
484 ROUTE DE ST OMER
62100 CALAIS
www.toys-motors.fr
Tel:03 21 46 23 26

Photos de la Toyota Yaris GR Sport

Notation

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Fiche Technique Toyota Yaris GR Sport 100ch

MOTEUR
Type : 4 cylindres + électrique
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1.5L
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 100
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 111 à 3800
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1165
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 11.65
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 165
0 à 100 km/h : 11″8
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 3.9
CO2 (g/Km) : 84
Puissance fiscale: 3 CV

Essai VW T-Cross 1.0 115ch

La grande famille des SUV Volkswagen vient d’accueillir le petit dernier. Après Touareg, Tiguan et T-Roc, voici le nouveau T-Cross. Direction la Corse et le port de Porto Vecchio pour en prendre le volant.

Pour cet essai, j’ai choisi d’essayer le moteur le plus puissant pour l’instant au catalogue: le 1.0 TSI de 115ch associé à une boite DSG, le tout dans une finition R-Line. J’ai aussi eu la chance de goûter au même moteur mais associé à la boite mécanique à 6 rapports.

Design

Techniquement, ce T-Cross repose sur la base MQB A0 tout comme la Polo, il dispose d’ailleurs du même empattement. Mais comme il s’agit d’un SUV, il est plus haut de 14 cm! Il est aussi 5 cm plus long pour pointer à 4.11 m quand le T-Roc atteint les 4.23 m. J’aime beaucoup ces lignes de petit baroudeur, l’avant me rappelle d’ailleurs l’Amarok. Les feux arrières avec le bandeau les réunissant feront penser à l’Ibiza de deuxième génération.

L’ensemble est réussi et le T-Cross est agréable à regarder. Il est aussi important de noter que Volkswagen n’a pas joué aux poupées Russes pour le coup et que chaque SUV de la gamme se distingue bien.

Même si mon modèle d’essai était une finition R-Line blanche assez classique mais disposant d’un beau charisme. VW propose au catalogue un orange Energy et un très joli turquoise Maui qui apportent une touche de fraîcheur à l’ensemble.

Moteur

Pour son lancement, le T-Cross se présente avec un seul moteur à essence : le trois cylindres 1.0L TSI en 95ch ( parfait pour la ville) et 115 ch (parfait pour en sortir). Le 115ch dispose au choix d’une boîte manuelle à 6 rapports ou de la transmission automatisée à double embrayage DSG à 7 rapports.

La DSG est toujours une boite incroyable, surtout sur ce type de véhicule. Elle apporte un confort sans précèdent en ville et dans les bouchons lorsqu’elle est associée au régulateur de vitesse adaptatif ACC. Pour les amateurs de conduite un peu plus dynamique, je ne peux que recommander de se tourner vers la boite manuelle qui réclame plus d’engagement au volant. La DSG cherchera toujours à grimper au rapport supérieur dans un soucis d’économie même si elle dispose de 3 modes: Drive, Sport, et Manuelle. Les consommations sont d’ailleurs raisonnables malgré la conduite dynamique. Elles varient entre 5 et 7L/100km en fonction du rythme.

Plus tard dans l’année, le T-Cross héritera également d’un moteur à essence plus puissant avec le quatre cylindres 1.5 TSI de 150 ch et le 1.6 TDI de 95ch. Dans l’esprit, là où s’arrête le T-Cross commence le T-Roc.

A l’intérieur

L’intérieur du T-Cross n’est pas le même que celui de la Polo. Moins raffiné car plus dans l’esprit baroudeur, il ne manque pourtant pas de techno ni même de qualité de fabrication.

L’écran digital qui remplace les aiguilles est en option, tout comme la grande tablette tactile de 8 pouces. Dommage parce que c’est un vrai plus, intuitif et ergonomique, l’ensemble ne souffre d’aucun reproche. A noter qu’il n’est pas possible d’afficher la carte de navigation en même temps sur les 2 écrans, c’est l’un ou l’autre. Bien dans son époque, le T-Cross a aussi le droit a une zone de recharge à induction et quatre ports USB, d’Apple CarPlay et Android Auto.

Le T-Cross m’a surpris en équipements de sécurité: Front assist, Lane assist, régulateur de vitesse adaptatif ACC, appel d’urgence e-call, détecteur de fatigue, détecteur d’angle mort et Pre safe assist. Tout y est et de série!

Dernier point qui a toute son importance sur ce type de véhicule: le volume de chargement! Le T-Cross propose la meilleure offre de la catégorie avec un coffre entre 385 et 455 l suivant la position de la banquette (lorsqu’il n’y a pas de roue de secours).

Au volant

La position de conduite est parfaite, tout comme dans la Polo, mais 10 cm plus haut. Partir à l’assaut des villes ne lui fait donc pas peur, surtout dans un format aussi compact.

Le moteur de 115 ch est plaisant à conduire. Doux et onctueux, il faudra quand même le cravacher pour s’insérer sur une voie rapide ou se relancer après un virage. Cela se fait dans une belle sonorité, et lorsque l’on tends l’oreille, on peut même entendre le sifflement de la dumpvalve! La boite DSG est parfaite. Le sélecteur de mode de conduite ne change pas grand chose, si ce n’est la consistance de la direction. Dans tous les cas, elle reste naturelle.

L’amortissement reste confortable tout en acceptant plus de dynamisme. Les grosses jantes de 18″ de ma finition R-Line apportaient un supplément de fermeté. Il y a bien que dans les enchaînements rapides que le T-Cross pêche à cause d’un centre de gravité plus haut ( défaut de tous les SUV).

Conclusion

Le T-Cross n’est pas qu’une Polo surélevée. Il ajoute pas mal d’espace à bord et de modularité. Alors si vous craquez pour son style, son côté pratique et sa position de conduite surélevée, ce petit SUV allemand se révèle être un excellent choix au moment de l’achat.

Une fois de plus, Volkswagen a laissé ses concurrents déverminer la catégorie avant de proposer un produit très abouti et bien équipé.

Photos du VW T-Cross R-Line

Notation

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Fiche Technique VW T-Cross 1.0 TSI 115 R-Line DSG

MOTEUR
Type : 3 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 999
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 115 à 5500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 200 à 2000
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1195
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 10.39
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 193
0 à 100 km/h : 10″2
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5,1
CO2 (g/Km) : 106
Puissance fiscale: 6 CV

Essai Seat Tarraco

Avec l’Ateca et l’Arona, Seat a vu sa gamme de SUV s’étoffer rapidement. Pour accompagner cette offre vers le haut, voici le Tarraco pouvant accueillir jusqu’à 7 personnes. Direction Biarritz, point de départ d’un roadtrip qui va nous amener jusqu’au désert des Bardenas.

C’est donc sur le parking de l’aéroport que je prends possession d’un Seat Tarraco 2.0 TDI 190ch Xcellence 4Drive DSG7 en teinte « Gris Caïman » très exactement. Oui il est un peu vert, mais d’après le catalogue c’est du gris.

Design

De toute évidence, le Tarraco ne ressemble pas à ses petits frères. En effet, il inaugure le nouveau style de la marque.

Le nouvel avant me plait beaucoup avec cette calandre plus sophistiquée et des nouveaux phares full LED qui donnent une allure dynamique et presque agressif. Le capot n’est pas en reste avec deux grosses nervures visible du poste de conduite. Une bonne nouvelle puisqu’on risque bien de retrouver quelque chose de similaire sur la prochaine Leon.

Forcément avec 4.75m de long, ce SUV en impose sur la route et le profil se fait plus massif.

A l’arrière, une barre lumineuse qui ne s’allume pas traverse le coffre, c’est en fait une simple bande de plastique. Dommage aussi pour les fausses garnitures d’échappement. Pourquoi s’embêter? Point positif quand même concernant les feux qui disposent des clignotants dynamiques.

Mon modèle d’essai disposait des plus grosses jantes, ce sont des 20″, qui remplissent bien les arches de roues. Au final, l’ensemble est agréable à regarder.

Moteur

Sous le capot, on retrouve un 2.0 TDI de 190ch. Un bloc connu dans le groupe VAG qui a fort à faire ici puisque le Tarraco accuse plus de 1800 kg sur la balance. Cependant le couple important de 400Nm et les 4 roues motrices permettent de gravir les Pyrénées qui séparent la France de l’Espagne sans problèmes.

Le 0 à 100 km/h est exécuté en 8 sec. A titre de comparaison, une Golf GTD avec le même moteur réalise l’exercice en 7.5 sec, quand même…

Les consommations restent raisonnables grâce à une boite DSG qui n’hésite pas à passer au rapport supérieur. A noter que pour le moment, c’est le bloc le plus puissant disponible pour le Tarraco.

A l’intérieur

On grimpe dans le Tarraco et on s’assoit bien en hauteur comme dans tous les SUV. Là, on fait directement face au Digital Cockpit de 10.25″, peu importe le niveau de finition, et il y a aussi l’écran multimédia posé comme une tablette au milieu de la planche de bord. Les couleurs ne sont pas joyeuses mais le bon niveau de finition et les choix de matériaux apportent une atmosphère qualitative à l’ensemble.

L’équipement de sécurité est très complet : l’avertisseur de collision avec assistance au freinage d’urgence et l’assistance au changement de voie sont de série, le régulateur de vitesse adaptatif est disponible sur les versions supérieures.

En option, nous retrouvons un avertissement d’angle mort et d’intersections, la reconnaissance des panneaux de signalisation et l’assistance dans les embouteillages. De nombreuses aides au stationnement et des caméras à 360° sont également disponibles en option.

Le Tarraco est disponible en 5 et 7 places. Je disposais ici de la version 5 places, qui offre beaucoup d’espace aux passagers et un coffre de déménageur.

Au volant

Seat a voulu du dynamisme pour son Tarraco, le sport étant désormais chez Cupra. Et en effet il est plutôt agréable à conduire. Le Drive Select dispose de 6 modes de conduites, avec l’habituel mode Sport. Mais pour le coup, il n’y a pas de suspension pilotée, ce qui ne change pas beaucoup les sensations au volant.

Quoi qu’il en soit, le Tarraco n’a rien de pataud. Le roulis est maitrisé et la conduite se fait même engageante dans les cols et autres lacets pyrénéens.

Le système 4Drive peut envoyer 50% de la puissance à l’essieu arrière lorsqu’il est sollicité. Bien sûr, cela a des avantages sur le mouillé, mais aussi si vous vous aventurez dans la nature comme nous avons pu le faire en plein désert des Bardenas en Espagne. La transmission intégrale était suffisamment performante pour nous permettre de gravir une colline graveleuse.

Le retour sur Biarritz s’effectuera par l’autoroute. De quoi apprécier tout le confort qu’offre ce grand SUV.

Conclusion

Seat complète sa récente gamme de SUV par le haut et répond désormais à toutes les tailles de famille.

Joli, bien fini, agréable à conduire, le Tarraco est un bon SUV et surement le plus chic et moderne des Seat.

Photos du Seat Tarraco

Notation

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Fiche Technique Seat Tarraco

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 190 à 3500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 400 à 1750
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1816
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 9.55
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 210
0 à 100 km/h : 8″0
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5,6
CO2 (g/Km) : 144
Puissance fiscale: 11 CV

Essai Audi Q3 45 TFSI 2019

La seconde génération de l’Audi Q3 est (enfin) arrivé! C’est au Maroc, du côté de Taghazout, que je suis parti l’essayer.

Pilier de la gamme SUV du constructeur, le Q3 poursuit son ascension vers le haut de gamme et promet à la fois une meilleure dynamique de conduite et un raffinement accru. Au passage, il fait le plein de technologies. Comme toutes les nouvelles Audi, le Q3 est soumis au même système de numérotation déroutant qui indique la cylindrée et la puissance du moteur. Ma voiture, étant le modèle 230ch, est étiquetée 45 TFSI.

Design

Tout a changé à part le nom! Le nouveau Q3 est plus long de 10cm, plus large, mais moins haut: effet trapu garantie! Il avait d’ailleurs besoin de grandir pour prendre de l’écart vis à vis du Q2. La carrosserie est anguleuse, beaucoup plus masculine. La calandre singleframe en impose à l’avant, comme ses arches de roues musclées, elles symbolisent d’ailleurs les 4 roues motrices.

La finition S Line, qui représente la grande majorité des ventes, reçoit des pares chocs plus agressifs et des jupes latérales. C’est à coup sur celle qui rencontrera encore le plus de succès.

Moteur

En attendant un très probable SQ3 et certainement un violent RS Q3, le 2.0L de 230ch est la motorisation essence la plus puissante disponible sur ce nouveau Q3. Il permet de propulser ce beau bébé de 0 à 100 km/h en seulement 6.3 secondes. Il est associé à la boite S Tronic à 7 rapports et la transmission intégrale quattro.

Une puissance déjà bien suffisante pour proposer une allure dynamique tout en restant efficient. En effet, la consommation sait rester sous la barre des 10L a moins que vous ayez le pied vraiment lourd.

Les connaisseurs auront remarqué que ce moteur se retrouve dans un autre modèle du groupe VW: la Golf GTI! Mais contrairement à cette dernière, l’échappement du Q3 est beaucoup plus discret.

A l’intérieur

A l’intérieur, on est toujours dans une Audi. La planche de bord angulaire tournée vers le conducteur respire la qualité et reprends les derniers codes de la marque. Ici tout le divertissement est regroupé sur l’écran central tandis que le virtual cockpit est désormais de série. A noter que depuis qu’Audi est passé aux écrans tactiles, la molette de sélection MMI a disparu. Dommage, elle était bien pratique car il est toujours difficile d’atteindre des icônes sur un écran tactile aussi performant soit il. Les commandes de climatisation conserve les boutons réels.

Le Q3 adopte aussi une nouvelle commande de boîte S Tronic qui perd sa finition aluminium. Pour ma part, je n’ai pas trouvé le noir laqué du pommeau particulièrement jolie. Chacun ses gouts comme on dit…

Les aides à la conduite sont évidemment à la hauteur: régulateur de vitesse adaptatif avec assistance dans les embouteillages, caméra 360 degrés, avertisseur de passage derrière la voiture, dispositif d’aide au freinage d’urgence et alerte de franchissement de voie… pour ne citer qu’eux. La connectivité reste au top avec navigation et multimédia avec connexions Apple CarPlay et Android Auto, commande vocale, hotspot Wi-Fi et chargeur par induction.

Cerise sur le gâteau, l’installation Bang & Olufsen est encore de haut vol et ravira les mélomanes!

Au volant

Lors du premier jour, notre parcours nous amène à la réserve Sous Massa bordée par des plages de sable infinies. Un terrain de jeu idéal pour enclencher le mode de conduite Offroad. Équipée de la transmission intégrale quattro, mon Q3 ne fait qu’une bouchée des dunes. Sa garde au sol de 14 cm est cependant limite pour en faire un véritable franchiseur, bien que ce soit une activité qui restera anecdotique au quotidien.

Le second jour, on abandonne le sable pour les routes de montagne. Parfait pour enclencher le mode Dynamic! Direction précise et informative, comportement neutre, freinage puissant, le Q3 est rassurant en toutes circonstances.

La position de conduite parfaite se trouve facilement. On est bien, et les kilomètres s’enchainent sans efforts.

Conclusion

Mieux sur tout rapport. Le Q3 s’est armé pour affronter une concurrence plus féroce que jamais! Cette version 45 TFSI dispose en plus d’une puissance suffisante pour s’amuser un peu.

Photos de l’Audi Q3 2019

Notation

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Fiche Technique Audi Q3 45 TFSI 2019

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 230 à 5000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 350 à 1500
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1615
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7.02
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 233
0 à 100 km/h : 6″3
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,4
CO2 (g/Km) : 164

Essai Hyundai i30 1.4L 140ch N Line

A côté de la terrible i30 N, Hyundai tente de décliner la touche sportive N avec une finition N Line. Et comme la plupart des modèles avec un line dans le nom ( Ford ST-line et Volkswagen R-line pour ne citer qu’eux… ), elle reçoit un kit carrosserie sportif qui renforce l’attractivité du modèle. Mais Hyundai dit aussi avoir travaillé sur le moteur et les suspensions… Voyons voir!

Design

La Hyundai i30 N Line s’inspire de la i30 N, c’est une évidence. Même bouclier, même diffuseur. A vrai dire, il ne lui manque que les jupes latérales et un plus gros spoiler. Les plus assidus auront remarqué la disparation du badge N dans la calandre et l’apparition d’un N Line sur les ailes. Les liserés rouge ont été remplacé par du chrome, plus élégant. Les jantes 18 pouces et disques de freins sont aussi plus classiques mais reçoivent tout de même des pneus Michelin Pilot Sport 4s.

Comme la N, elle dispose d’une double sortie d’échappement, ici les sorties sont réunies à droite. En tout cas, voilà un juste milieu entre une très sportive N et une simple i30.

Moteur

Là où l’i30 N utilise un 2.0L turbo de 275ch, la N Line se contente d’un 1.4L turbo de 140ch. La puissance maxi est atteinte à 6000 tr/min tandis que le couple se situe aux alentours des 1500 tr/min. Le résultat est honorable avec un 0 à 100 km/h en 8.9 sec et une vitesse maxi de 208 km/h.

Évidemment avec moitié moins de puissance mais autant de poids à déplacer, la N Line fait comme elle peut. Heureusement 140 ch suffisent pour réaliser des dépassements en toute sécurité. Et si ce moteur est très discret et lisse dans une i30 classique, Hyundai a eu la bonne idée d’y affubler un échappement un peu plus sonore. Une bonne idée pour apporter une touche sportive.

L’avantage de ce moteur reste assez simple: Ne pas avoir à vendre un rein pour payer les taxes, l’assurance et remplir le réservoir d’essence. Du coup au niveau des consommations, elle se défend très bien grâce à une boite à l’étagement allongé. Au niveau du plaisir, il ne faudra pas hésiter à passer en mode manuel la boite double embrayage et enfoncer la pédale d’accélérateur pour aller chercher les tours.

A l’intérieur

Lorsque l’on prends place dans la Hyundai i30 N Line, on a le droit à de vrais baquets. Ils offrent un superbe maintien tout en gardant un bon confort. En fait ce sont les mêmes que dans la i30N, et ça c’est vraiment chouette! Tout comme le volant qui en plus d’être beau, et très agréable à prendre en main. Il rentre d’ailleurs directement dans le panthéon de mes volants préférés.

Pour le reste c’est plus classique, il y a l’écran tactile 8″ qui prône au milieu de la planche de bord. Réactif et placé bien en hauteur, il est à portée de main et dans le champ de vision. L’assemblage du mobilier est réussi et présente un bel aspect.

L’équipement est généreux comme de coutume chez les Coréens.

Au volant

Le manque de puissance n’est pas un problème puisque le châssis permet de maintenir le rythme. Le roulis est contenu, le train avant est incisif et le sous virage est maîtrisé par un châssis équilibré et l’excellente monte pneumatique signée Michelin.

Trois modes de conduite sont proposées: Eco, Normal et Sport. En mode Eco, on a l’impression d’avoir perdu 60ch et les accélérations se font très douces. Effectivement au niveau de la consommation c’est efficace. Le mode Normal permet de profiter de la voiture comme il se doit. Tandis que le mode Sport fait monter le régime moteur et durcit la direction pour plus de précision.

Au quotidien, elle sait se montrer confortable que ce soit en ville ou sur des longs trajets.

Conclusion

En capitalisant sur l’image de la furieuse i30 N, la Hyundai i30 N Line se pare d’un look sportif et épice la conduite quotidienne. Elle cible ceux à la recherche d’un véhicule à l’allure sportive tout en se contentant d’une mécanique raisonnable.

Photos de la Hyundai i30 1.4L 140ch N Line

Notation

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Fiche Technique Hyundai i30 1.4L 140ch N Line

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1353
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 140 à 6000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 242 à 2000
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1367
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 9.76
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 208
0 à 100 km/h : 8″9
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5.7
CO2 (g/Km) : 130

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