Concours d’élégance Chantilly 2022

Chantilly 2022 – Ce 25 septembre 2022, le domaine du château de Chantilly accueillait une nouvelle édition du Chantilly Arts & Élégance. Au programme, des anciennes d’exception, des concept-cars, et de nombreuses animations…

La France a été le berceau du Concours d’Elégance dans les années 1920, créant ces rencontres très populaires où des voitures d’exception étaient exposées en compagnie d’élégantes dames habillées par les grands noms de la mode française. L’une des premières ambitions de Chantilly Arts & Elegance Richard Mille consiste à ressusciter cette glorieuse époque en invitant les constructeurs et les designers automobiles à faire découvrir au public leur concept-car en les associant à des mannequins parées des plus belles tenues de maisons de couture pour un défilé unique. C’est toujours le cas pour cette édition 2022!

Le domaine du château de Chantilly

Symbole du charme à la Française et théâtre du Chantilly 2022, le domaine du château de Chantilly se transforme le temps d’une journée. Le château de Chantilly est l’un des joyaux du patrimoine français. Il est aussi l’œuvre d’un homme au destin exceptionnel : Henri d’Orléans, duc d’Aumale, fils du dernier roi des Français, Louis-Philippe. Ce prince, considéré comme le plus grand collectionneur de son temps, a fait de Chantilly l’écrin de ses innombrables chefs-d’œuvre et manuscrits précieux.

Le château a traversé les siècles tel que le duc d’Aumale l’a offert en 1886 à l’Institut de France : l’occasion rêvée d’entamer un voyage dans le temps en plein cœur d’une demeure princière. En hommage à ses illustres prédécesseurs, les princes de Condé, le duc d’Aumale a appelé cet ensemble le « musée Condé ».

Chantilly Arts et Elegance Richard Mille est le rendez-vous incontournable des amateurs de voiture des quatre coins du globe. C’est bien plus qu’un concours d’élégance. C’est un musée automobile éphémère et unique formé par les plus belles voitures du monde anciennes et modernes. Une journée sous le signe de l’élégance durant laquelle, petits et grands pourront profiter de l’immense diversité d’animations, d’expositions et d’ateliers mis en place pour l’occasion.

La passion pour l’élégance comme dénominateur commun

Faire de ce dimanche une journée élégante à la campagne, tel est le défi lancé! Il est évident que l’élégance est à l’appréciation de chacun. D’ailleurs l’organisateur invite à respecter un dress code élégant. Il faut donc oublier la mini-jupe, le décolleté trop plongeant, les shorts et les baskets.

Pour coller au magnifique domaine et donner vie au décor, les visiteurs jouent le jeu et cela permet d’arpenter les allées à travers les chapeaux fleuris et les nœuds papillon! C’est ainsi que près de 20000 spectateurs deviennent aussi acteur de cette belle journée. Une véritable bulle de charme, intemporelle, mais pas figée. Car tout ce petit monde s’agite, et les autos, plus belles les unes que les autres, font craquer leurs moteurs pour défiler. Car l’objectif reste le Concours d’Etat, comme son nom l’indique, récompense la ou les voitures dans le meilleur état de conservation ou de restauration. Ici à Chantilly, on ne croise que des véhicules exceptionnels répartis en 17 catégories.

Des premières mondiales pour Chantilly 2022

De grands noms de l’automobile ont fait le déplacement ce dimanche. Parmi les neuf véhicules exceptionnels, deux exclusivités mondiales : la Renault R5 Turbo 3E et la Bugatti W16 Mistral. Deux voitures très attendues et opposées. La nostalgie pour la Bugatti Mistral qui sera le dernier modèle de la marque à être motorisé par un W16, et le futur pour la Renault R5 Turbo électrique pensée pour drifter avec ses 380 ch envoyés aux roues arrière. 

Le public a également admiré la Delage D12, hypercar française inspirée par la F1, l’Aston Martin DBR22, la Bentley Mulliner Batur ou encore le concept DS E-Tense Performance.

Aston Martin DBR22

L’Aston Martin DBR22 a été créée pour célébrer le 10ème anniversaire de la division Q by Aston Martin. Il s’agit de la division dédiée aux commandes très spéciales et sur mesure. La DBR22 rappelle l’esprit et les lignes des célèbres DBR1 et DB3S. Elle utilise néanmoins les dernières technologies de la marque. Si les lignes sont inspirées des voitures de sport de l’époque, le moteur est puissant et à la pointe de la technologie. La DBR22 est animée d’un V12 5.2 L de 705 ch et de 753 Nm, le tout associé à une transmission automatique à huit rapports. Aston Martin confirme que la DBR22 exécute le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteint la vitesse de pointe de 319 km/h.

Bentley Mulliner Batur

La Bentley Mulliner Batur embarque un W12 bi-turbo de 740 ch et dévoile le langage stylistique des futurs modèles électriques de la marque. Produite à seulement 18 exemplaires, la Batur est la seconde Bentley moderne de petite série conçue par Mulliner, carrossier devenu autrefois le département de personnalisation interne de Bentley. La Batur tire son nom d’un lac situé sur l’île de Bali en Indonésie. Elle est destinée à devenir l’une des dernières Bentley à moteur thermique de la marque et l’une des ultimes représentantes du couple et du raffinement du W12, Bentley ayant annoncé proposer uniquement des véhicules électrifiés à compter de 2026 et devenir une marque 100 % électrique en 2030.

DS E-TENSE PERFORMANCE

Son design aérodynamique et ses technologies inspirées des victoires de DS en course automobile font de la DS E-TENSE PERFORMANCE la pionnière de la nouvelle génération E-TENSE. Elle est le trait d’union entre la Formule E et les futures créations de la marque. Ce concept-car 100 % électrique ouvre la voie vers l’avenir de la haute performance automobile.

La DS E-TENSE PERFORMANCE peut atteindre jusqu’à 815 chevaux grâce à la puissance cumulée de sa double motorisation électrique combinée à ses quatre roues motrices. Particulièrement novateurs, le châssis, la motorisation et la batterie sont au cœur du développement de la voiture électrique du futur.

Delage D12

La Delage D12 offre un positionnement unique, tourné exclusivement vers la performance et le plaisir. Le design est à la fois pur, agressif, futuriste, inspiré de la Formule 1 et des avions de chasse. C’est une voiture large et ultra-basse. Hybride, elle dispose de 1100ch au total. 990ch sont thermiques et proviennent d’un V12 de 7,6 L « fait maison », les ultimes 110ch étant le fruit d’un moteur électrique (20cv dans la version club qui est 90 kilos plus légère).

La Delage D12 est la première voiture au monde homologuée sur route disposant des suspensions contractives qui ont révolutionné la Formule 1. La Delage D12 dispose des premières jantes en carbone intégrant un effet aérodynamique de refroidissement des freins.

Bugatti W16 Mistral

Depuis la Veyron en 2005, le moteur W16 a toujours été le cœur de toutes les Bugatti. La Bugatti W16 Mistral est le dernier modèle de la marque à utiliser le légendaire W16.

Représentant bien plus qu’une simple évolution de la Chiron, il s’agit d’un roadster inédit qui rend hommage aux cabriolets les plus mythiques du constructeur français. Visuellement, la filiation avec la Chiron est bien présente. Selon le constructeur, le design de la W16 Mistral  s’inspire également de la Type 57 Roadster Grand Raid de 1934. La W16 Mistral se présente donc comme “le“ roadster ultime.

Renault R5 Turbo 3E

La Renault R5 Turbo 3E est toujours turbo, mais maintenant électrique. Elle a cumulé les succès en rallye, fait battre les cœurs, et collectionné les superlatifs… La R5 Turbo 2 a 40 ans cette année !

Une icône remise au goût du jour. Situés à l’arrière, les deux moteurs électriques développent 280 kW, une puissance équivalente à 380 ch. Le couple de 700 Nm est disponible dès l’accélération. Les batteries de 42 kWh permettent d’enchaîner les sessions de drift à pleine puissance. La carrosserie en fibre de carbone habille un châssis tubulaire. Les pneus slicks sont conçus pour le drift et des supports pour caméras permettent d’enregistrer et partager les sessions. Ce show-car qui gagne 25 cm en largeur par rapport à la « Turbo 2 ». Détails esthétiques : les vitres aux tons rose violacé. On remarquera aussi les incrustations de LED rouge qui s’illuminent pendant les drifts.

Chantilly 2022, ce gout d’international

Des nouveautés en première mondiale et un jury toujours aussi éclectique. Comme depuis la première édition, il est composé de personnalités de tous horizons, tant au niveau du milieu dans lequel ils évoluent – stylistes et historiens de l’automobile, collectionneurs, conservateurs de musée, hommes d’affaires, journalistes… que de celui de leur nationalité: française bien sûr, anglaise, américaine, néerlandaise, indienne, italienne, suisse, allemande, portugaise et enfin australienne.

C’est la superbe Aston Martin DRB22 qui a remporté le Concours d’Élégance, ce concept-car rappelle l’esprit et les lignes des célèbres DBR1 et DB3S. Le prix du public a été décerné à la Renault R5 Turbo 3E.

De cette exposition unique en son genre, un bolide exceptionnel a remporté l’adhésion du jury pour l’attribution du Best of Show des voitures d’avant-guerre : l’HISPANO-SUIZA H6C Dubonnet Xenia de 1938. La TALBOT LAGO T26 GS Barchetta Motto de 1950 s’est vue attribuer le prix du Best of Show des voitures d’après-guerre. Parmi les prix spéciaux, citons le Prix Spécial FFVE de l’authenticité décerné à la CITROËN SM Mylord Cabriolet Chapron de 1972. Orchestré par la FFVE, le grand Prix des Clubs à récompensé le Rolls Royce Enthusiasts Club pour la qualité d’ensemble de sa présentation.

Mes impressions de ce Chantilly 2022

Impossible en tout cas de ne pas avoir la larme à l’œil devant cette orgie de métal et d’odeurs d’huile. Le soleil et les sourires étaient au rendez-vous. Tout comme le public, encore une fois extrêmement nombreux! Déambuler à travers les clubs autour du domaine est une bouffée de passion automobile.

Tôt le matin, la brume habille les murs du château et le soleil qui la traverse rends le lieu féérique. Le conte de fée est parfait car la voiture qui vous fait rêver et forcément quelque part pas loin.

J’ai pu voir pour la première fois les Lotus de nouvelles générations. Le light is right me manque, mais les nouveautés semblent vraiment intéressantes. J’étais surpris aussi du nombre incroyable de Bugatti présentes, anciennes et actuelles. Le parking est aussi incroyable que les exposants. Car oui il y a aussi des Bugatti qui restent sur le parking visiteur…

Au final, je n’ai qu’une hâte, revenir pour le chantilly 2023!

Photos du Concours d’élégance Chantilly 2022

Bianchi et Ferrari s’associent pour créer le SF01 Giallo Modena

Disponible en exclusivité sur le site Scuderia Ferrari Online Store, le vélo SF 01, décliné dans l’incomparable Giallo Modena, a été réalisé en édition limitée et numérotée à seulement 12 exemplaires pour célébrer les 120 ans de la naissance d’Enzo Ferrari.

Le vélo SF 01 marque le début de la collaboration entre la Scuderia Ferrari et Bianchi, deux marques emblématiques du design et de la créativité italienne, contribuant à exprimer le meilleur de la recherche et de l’innovation technologique et esthétique dans le panorama du cyclisme contemporain.

Le modèle SF 01, peint à la main en Italie, a été entièrement réalisé en carbone. Le cadre ultra-léger, ne pesant que 780 grammes, est doté du système Bianchi CV contenant du carbone breveté Countervail qui élimine 80 % des vibrations, assurant ainsi au cycliste puissance et contrôle.

Le numéro de l’édition limitée, de 1 à 12, est imprimé sur le tube oblique de chaque exemplaire. Entièrement réalisée en carbone 3K, la selle Astute ne pèse que 94 grammes et présente la même finition que les sièges des monoplaces de F1. La construction optimale du SF 01 est complétée par le dérailleur électronique en carbone Campagnolo Super Record EPS et les roues en carbone avec profil aérodynamique Fulcrum Speed 40C, dotées de pneus Pirelli P Zero, comme les voitures de Formule 1 de la Scuderia Ferrari. pour finir, la livrée Giallo Modena, en l’honneur d’Enzo Ferrari, est ornée de graphismes réalisés à la main.

Il faudra compter 15500€ pour acquérir ce joli joujou.

24H du Nürburgring 2018 : au coeur de la Légende !

Pour la cinquième année consécutive, me voilà sur la grille de départ des 24H du Nürburgring ! Je vous raconte tout, des essais nocturnes du jeudi à l’arrivée le dimanche soir !

Continuer la lecture de 24H du Nürburgring 2018 : au coeur de la Légende !

La Ferrari SP38 est le dernier one-off de la marque

Voici la Ferrari SP38, la dernière nouveauté de la division Projets Spéciaux de la marque. Basé sur le 488 GTB, elle sera livrée à son heureux propriétaire à la Villa d’Este le 26 mai.

Il s’agit d’un modèle unique, ce que l’on appelle aussi un one-off. La Ferrari SP38 apparait après la J50 avec qui elle partage quelques lignes et le moteur. La voiture qui a servi de base technique est en effet une 488 GTB. On trouve donc sous le capot un V8 3,9L biturbo de 670 ch. Ensuite, toute la carrosserie est inédite.

A l’avant, les phares plus fin rappellent ceux de la Lamborghini Huracan tandis que le bouclier inclinée vers l’intérieur est un clin d’œil à la 308 GTB. De profil, on remarque le pare-brise lié visuellement aux vitres latérales et l’intégration plus discrète de la prise d’air, cachée derrière un pli de carrosserie. Les jupes latérales en carbone sont très agressives. À l’arrière, les deux grands feux ronds de la 488 GTB sont remplacés par quatre feux recentrés sur la poupe, dans une bande noire, une évocation de la F40. La vitre laissant apparaître le moteur a disparu pour une carrosserie suffisamment aérée pour évacuer la chaleur.

L’habitacle a aussi été revu, mais il n’a pas été montré. L’ensemble donne l’impression d’avoir à faire à un concept car!

Elle sera exposée le 26 mai prochain au concours d’élégance de la Villa d’Este avant que son propriétaire en prenne possession.

Retour en photos sur le salon de Genève 2018

Le salon de Genève 2018 a fermé ses portes il y a quelques jours seulement, l’occasion pour nous de vous montrer nos meilleures photos et de dresser un bilan sur cette 88ème édition !

C’est tous les ans LE rendez-vous du début d’année, celui qui lance officiellement la saison automobile comme il se doit, celui qui nous fait trépigner d’impatience pendant des semaines avant de voir telle ou telle auto… Nous ne pouvions pas rater ça, alors nous avons pris la route direction Genève et nous vous avons ramené quelques souvenirs et impressions !

Ferrari, Porsche, Lamborghini, McLaren, Bugatti, Pagani, Aston-Martin, Koenigsegg, j’en passe et des meilleurs ! Ahhh, comme c’est bon d’arpenter les allées du Salon de Genève ! Les marques les plus prestigieuses font chaque année le déplacement et misent tout sur cet évènement pour lancer leur supercar la plus affutée. A chaque édition, les attentes sont élevées, les espoirs aussi… alors quelles autos ont retenu notre attention cette fois ?

Les coups de cœur de la rédaction

Thomas : McLaren Senna GTR – « McLaren repousse une nouvelles fois les limites de la physique ! Si le style de la « routière » est discutable, on ne peut le reprocher à la GTR qui terrassera tout sur son passage en piste ! »

Emeric : Ferrari 488 Pista – « Le parfait rapport look/performances/exclusivité. Dommage que Ferrari choisisse de privilégier certains clients toutefois… »

Guillaume : RUF SCR – « La recette magique RUF opère une nouvelle fois cette année : dosage parfait de modernité dans une 911 classique d’un goût exquis ! »

Le Top 5 du photographe

En ce qui me concerne, je ne pouvais me contenter de choisir une seule auto, ce serait comme demander à un père de famille de dire lequel de ses fils il préfère ! Enzo, Ferdinand, Bruce, Ferruccio, Ettore… Évidemment, c’est trop dur de choisir ! Alors bien sûr, on pourra dire que mes tendances Porschiste-extremiste me font pencher du côté de Stuttgart ! Oui… bon… Soit…pour contrer cela, la première Porsche ne sera que deuxième ! Ah ! vous l’avez pas vu venir celle là !

  1. Polestar One : En voilà une qui a fait tourner les têtes au salon cette année ! La suédoise aura brillé de sa classe qui, à mon sens, terrasse les piliers allemands du segment. Sa motorisation hybride développant 600ch et 1000Nm de couple en font également un produit innovant que l’on espère voir sur les routes le plus vite possible. Chapeau bas !
  2. Porsche 991.2 GT3 RS : Je ne me risquerai pas à vous dire qu’il s’agit de la dernière 911 extrême à moteur atmosphérique, mais qu’il s’agisse de la dernière ou non, la recette fonctionne une fois de plus à merveille ! Quel bijou ! Physique de rêve, efficacité assurée, larme à l’oeil garantie au volant, 9000 tr/min au compteur… Bon je m’arrête là car on va encore me dire que je vais trop loin !
  3. Ferrari 488 Pista : Belle surprise que cette Pista ! Les lignes reprennent clairement celles des 488 d’endurance, c’est le coup de foudre immédiat (ce qui n’est pas toujours le cas pour la marque italienne, pour laquelle on a parfois tendance à apprécier le design des autos après quelques mois seulement) ! Les performances devraient elles aussi s’avérer époustouflantes, mais pourra-t-elle rivaliser avec les McLaren 720S et Porsche GT2 RS ? Seul l’avenir nous le dira !
  4. Aston Martin Vantage : Le passage à l’ère moderne d’Aston Martin n’était pas gagné d’avance, autant sur le plan du design que sur le plan technique ! Les premiers essais n’ont pas encore donné leur verdict, mais on sait déjà que la plastique de la nouvelle Vantage est une réussite sur tous les points ! Coup de maître !
  5. McLaren Senna : La Senna a tellement été critiquée pour son design « disproportionné » que la voir en vrai a été une réelle surprise ! Même si cela reste très subjectif, ses lignes ont fini par me convaincre, et je mets d’ores et déjà mes mains à couper qu’il sera difficile d’aller plus vite sur circuit que ce missile sol-sol ! Aussi, j’apprécie la politique de McLaren qui prépare deux hypercars simultanément : une « Hyper GT » davantage axée routière, et donc la Senna qui est une auto de course avec une plaque d’immatriculation.

Les déceptions

Alors bien sûr, difficile de jouer la fine bouche lorsque nous sommes entourés de si belles mécaniques pendant deux jours. Toutefois, rien n’est jamais parfait, et certains éléments m’ont quelque peu déçu :

  • L’absence de la Mercedes AMG Project One : Présentée à Francfort il y a quelques mois, nous n’avions pas encore eu l’occasion de voir l’Hypercar de la marque à l’étoile en terres Suisses. Sur la question de son absence à Genève, un aimable homme de la marque m’a répondu « mais allons, elles sont toutes vendues Monsieur ! ». Soit, drôle de stratégie tout de même, quand on connaît l’intérêt qu’il peut y avoir pour une marque de présenter son fleuron au grand publique, et d’autant plus ici…
  • La politique d’Aston-Martin (et de McLaren) : Après avoir vu pendant plusieurs années des maquettes de l’Hypercar Aston Martin Valkyrie, puis depuis quelques mois des configurations clients, nous espérions ENFIN voir la version de série en chaire et en os ! A la place, une nouvelle maquette, mais de la version de course cette fois ! Bien entendu, le projet est extrême, difficile à mettre en place et nous sommes des enfants impatients, mais n’y avait-il pas mieux à faire ? De plus, si les versions pistardes des Valkyrie et Senna sont incroyables, ce sont des ORNI que nous ne verrons jamais engagés en compétition, et qui ne feront que le bonheur de quelques milliardaires, quelques fois dans l’année. Dommage !
  • Les présentations prématurées : Je ne suis pourtant pas vieux, mais je me rappelle avoir découvert avec des yeux d’enfants le levé de voile sur des autos encore jamais vues sur le net auparavant. Plus les années passent, et plus nous arrivons au salon en sachant exactement ce qui nous attend. Cette année, à l’exception de quelques modèles, tout le salon avait déjà « fuité » sur les réseaux sociaux depuis quelques jours/semaines, ce qui à mon sens diminue le charme du salon.

Malgré tout, cette 88ème édition du salon de Genève aura une fois de plus été une réussite, et nous serons sans aucun doute à nouveau au rendez-vous l’année prochaine !

Les Photos

Crédits Récit et Photos : Nicolas VERNERET pour Crank.fr

Ferrari présente sa SF71H

Ferrari a présenté hier à Maranello sa nouvelle F1 pour la saison 2018.

Au-delà des changements aérodynamiques évidents sur la nouvelle F1 de Ferrari, le constructeur a également prolongé l’empattement du véhicule, similaire à ce que Mercedes a utilisé avec succès tout au long de la saison de championnat 2017.

La SF71H, que piloteront Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen en 2018, arbore la traditionnelle livrée rouge de la Scuderia, avec un seul liseret blanc accueillant les couleurs du drapeau italien sur la crête, désormais réduite, placée sur le capot moteur. On note l’absence de Santander. On remarquera des changements comme l’absence de la marque Santander et bien sûr, le dispositif de protection de cockpit halo très controversé. Celui ci est orné avec un petit élément aérodynamique, quelque chose que ni Mercedes ni Red Bull Racing ont fait (pour le moment). Au niveau suspension, un système à poussoir à l’avant et à tirant à l’arrière est reconduit avec des évolutions de leur conception.

Principale rivale de Mercedes en 2017, la stabilité du règlement technique a incité Ferrari à s’appuyer sur les atouts de son précédent châssis tout en améliorant ses points faibles.

« La voiture 2017 était très performante sur les circuits lents. Nous avons tenté de rendre sa successeur plus forte sur les tracés rapides. La fiabilité a également été au cœur de nos préoccupations. »

Mattia Binotto, directeur technique de la Scuderia.

Dix ans après son dernier titre mondial, Ferrari espère que sa nouvelle monture optimisée, qui arbore également un T-wing en position basse à l’arrière, lui permettra de retrouver enfin les sommets.

Ferrari lâche la 488 Pista

Après une fuite sur internet qui a dévoilé un peu trop tot le modèle le plus attendu de Ferrari, la marque Italienne a officialisé sa Ferrari 488 Pista. Précédemment connue sous le nom de 488 GTO, la Pista suit les traces des Ferrari 430 Scuderia et 458 Speciale, avec comme promesse d’être la meilleure de sa catégorie où l’on trouve une certaine McLaren 720S, mais aussi la Lamborghini Huracan Performante récemment essayée.

On retrouve le V8 3.9L biturbo de la Ferrari 488 GTB modifié pour l’occasion, et développant désormais 720 ch et un couple qui atteint les 770 Nm. Il devient au passage le V8 Ferrari le plus puissant de l’histoire. Le poids baisse de 90 kg pour descendre à 1280 kg.

Évidemment, les performances sont hallucinantes. Le 0 à 100 km/h est abattu en 2.85 sec et le 0 à 200 km/h en 7.6 sec. La Pista atteint les 340 km/h.

Ferrari affirme avoir utilisé les connaissances acquises en WEC et Ferrari Challenge pour développer la Pista. Par exemple, l’aérodynamique a été modifié pour maximiser l’appui, il augmente de 20% par rapport à une 488 classique grâce à un nouveau spoiler, des S-duct inspirés de la F1, des prises d’air modifiées et un imposant diffuseur reprend des éléments de celui de la 488 GTE de course. Ces nouveaux éléments donnent un look terrible à la 488 Pista, à noter que la voiture a perdu 7 cm en hauteur totale.

L’électronique s’invite de plus en plus dans l’auto. La sixième évolution du Side Slip Control intégrant notamment le différentiel électronique E-Diff3 et l’antipatinage F1-Trac fait son apparition. L’inédit Ferrari Dynamic Enhancer agit quant à lui sur les freins pour améliorer le contrôle en sortie de courbe.

Le constructeur ne donne pas plus d’infos et attendra le salon de Genève 2018 pour annoncer le prix de cette nouvelle série spéciale.

Visite et coups de cœur du salon de Francfort 2017

Le salon de Francfort vient d’ouvrir ses portes au public. L’occasion pour moi de faire le point sur les meilleures nouveautés et concepts. C’est parti!

AUDI

Audi Sport a amené 2 nouveautés: l’Audi R8 RWS et la nouvelle RS4. Il y a aussi une TT-RS équipée des Performances Parts et la nouvelle RS5 qui était déjà la à Genève.

On remarquera la teinte Bleu Nogaro pour les modèles RS, un rappel sans équivoque pour les nostalgiques de la RS2. Impossible de faire un choix parmi toutes ces Audi Sport!

J’ai été impressionné par la violence de la TT-RS ainsi équipée. La RS4 ressemble à un daily driver capable de clouer toute une famille aux sièges, la RS3 n’est pas mal non plus dans ce genre d’exercice. La R8 Spyder et son V10 aux envolées lyriques est un (très beau) jouet pour grand garçon. Audi la présente dans une couleur très verte! La R8 RWS est assez intrigante. Le comportement avec 540ch sur les roues arrières uniquement doit être radicalement diffèrent.

Autre univers avec la limousine A8, le vaisseau amiral de la marque embarque une technologie impressionnante. Son nouveau système multimédia MMI permet de disposer d’un système autonome de niveau 3. Et derrière ses traits classiques, le radar laser voit son environnement à plus de 200m.

En parlant d’autonomie, 2 concepts électriques sont présent sur le stand. Elaine, un SUV autonome de niveau 4 parfaitement fonctionnel. C’est important de le signaler: Seule la législation l’empêche de pouvoir prendre la route. A côté d’elle, l’Aicon est un concept qui embarque une technologie de conduite de niveau 5 – le maximum aujourd’hui – qui peut carrément se passer de conducteur.

La Formule E du Team Abt , récente championne du monde aux mains de Luca di Grassi, fait le lien entre tout ces univers: sport, technologie et électricité. La marques aux anneaux avaient donc de quoi ravir ses fans.

Volkswagen

Volkswagen présente, en première mondiale à Francfort, la version GTI de sa toute dernière Polo, la plus énervée de la gamme. Avec un 2.0L turbo de 200 ch sous le capot, elle devrait proposer de belles prestations.

A côté, une nouveauté de taille avec le petit SUV T-Roc. Avec sa finition R-Line et des moteurs allant jusqu’a 190ch, elle propose déjà du dynamisme!

Renault

Chez Renault, la grosse nouveauté qui m’intéresse est la Megane 4 RS. La reine est de retour et il va falloir attendre les premiers essais pour confirmer tout son potentiel.

Cerise sur le gâteau pour les fans de sport, le concept de F1 RS 2027 Vision.

Porsche

Le sport fait partie des gênes de Porsche, rien n’est donc à jeter sur le stand.

Mention très bien pour la 911 GT2 RS et la GT3 Pack Touring.

Suzuki

En voilà qui aura surement et hélas une carrière beaucoup trop discrète. Mais en me rappelant les sensations au volant de l’ancienne génération, impossible de ne pas parier sur une réussite au volant de cette Swift Sport. Une appellation bien sommaire pour une auto qui accepterait volontiers le badge GTI.

Hyundai

N, une lettre qui ne veut pas encore dire grand chose dans le milieu du sport auto. Et pourtant la marque Coréenne fait tout pour! WRC, TCR, modèle sportif…

Hyundai débute son incursion sur le marché des compactes sportives avec la i30 N. Animée par un 2.0L turbo de 275 ch, elle débarque sans complexe sur le marché Européen!

Mini

A côté des JCW, la Mini JCW GP concept envoie du lourd. Reste à savoir ce que va en faire la marque: mise en série? future cup? ou alors rien du tout…

BMW

Chez BMW, il y avait du M en plein: M2, M3, M4, M4 GT4 et M5…

J’avais hâte de découvrir le concept Z4, et bien je n’ai pas été déçu. Malgré le fait que je lui trouve un petit air de Jaguar F-Type, elle inaugure un nouveau design bienvenu chez BMW. Tout comme la Série 8 et son élégance naturelle.

Le futur électrique est représenté avec la i Vision Dynamics, future i5 de série. On oubliera le look du concept X7 iPerformance Concept, véritable armoire normande.

Je n’ai pas eu la chance de croiser la M8 GTE. Dommage…

Lamborghini

Lamborghini nous avait habitué à des stands à 3 voitures. A Francfort, il n’y en a que 2: la nouvelle Aventador S Roadster et l’Huracan Performante.

Le SUV Urus est déjà annoncé pour le salon de Genève!

Ford

Bonjour la nouvelle Mustang! Je n’étais pas convaincu par les premières photos, mais en vrai, plus de doute: elle est vraiment plus agressive!

La Fiesta ST est là aussi! Elle ne sort pas le grand méchant look, par contre l’ancienne génération était l’une des meilleures petites teigneuses du segment malgré son déficit de puissance. Espérons que le 3 cylindres ne change pas la donne!

Mercedes

Les AMG sont de superbes sportives. Et bien chez Mercedes, elles font pales figures à côté de la Project One. Une voiture qui vise tous les superlatifs avec son moteur issu de la Formule 1 de Lewis Hamilton.

Bugatti

0-400-0 en 42 sec. La tueuse de record est là.

Ferrari

Ferrari montre sa Portofino, elle met un bon coup de vieux à la California T.

Bentley

La nouvelle Continental GT est encore plus charismatique en vraie.

Honda

Chez Honda, point de F1. Et pour cause, McLaren ira se fournir chez Renault l’année prochaine. Du coup, on peut quand même apercevoir la Type R, une NSX GT3 qui laisse sa carrosserie carbone apparente.

Du point de vue des concepts, il y a l’Urban EV. Une petite citadine électrique, simple, au look terriblement rétro. Et pour cause, elle s’inspire de la première Civic!

Hyundai

Chez Hyundai, impossible de manquer le concept Proceed. Très joli, encore plus que la Stinger, et proche de la série. Alors Hyundai, elle sort quand?

Seat

Chez Seat, la Leon est de plus en plus puissante. C’est encore le cas avec cette nouvelle version Cupra R qui fait le plein de carbone. Pas contre pour les petites touches de bronze, pas sur que ce soit le meilleur choix.

 

Chantilly Arts & Élégance 2017, en hommage à Ferrari

La quatrième édition du concours d’élégance Chantilly Arts & Élégance 2017 s’est tenu ce dimanche 10 septembre au château Le Nôtre dans l’Oise. Une édition sous le signe du cheval cabré puisque c’était les 70 ans de Ferrari. Peter Auto, l’organisateur, a réussi à attirer une fois de plus de nombreux constructeurs venus relever le défi du concours d’élégance.

70 ans de Ferrari

Le constructeur de Maranello était représenté avec une trentaine de châssis ayant disputé les 24 Heures du Mans. Parmi elles, des noms mythiques comme une Ferrari 250 Testa Rossa, une 250 GT SWB Berlinetta Competition, une Breadvan, une 250 GTO, une Dino 166P/206P, une 330 P4, une 312 P, une 512 S Spyder, une 512 S Berlinetta, une 312 PB, une 365 GTB/4 Competizione S2, une 308 GT4/LM, une 512 BBLM, une F40 LM, une 333 SP ou encore une 550 GTO Prodrive.

C’était un défi de taille de rassembler autant de Ferrari, puisqu’en même temps à Fiorano. La marque Italienne organisait un évènement d’envergure, sans parler du Goodwood revival. Une preuve de plus que Chantilly Arts & Élégance tient désormais une place de choix dans les évènements internationaux.

Des anciennes mais aussi des concepts-cars

Beaucoup d’anciennes, mais aussi des voitures récentes comme les concepts-cars. En lice pour le Concours d’Élégance figuraient cinq véhicules :

  • DS 7 Crossback Présidentiel associé au couturier Eymeric François,
  • Aston Martin Vanquish Zagato Volante associé au couturier Ann Demeulemeester,
  • McLaren 720 S associé au couturier Haider Ackermann,
  • Renault Trezor Concept associé au couturier Balmain,
  • Citroën CXperience Concept associé au couturier : Yang Li.

Après délibération du jury composé de Jean Todt (Président de la FIA), Margot Laffite, Paul Belmondo et Christophe Bonnaud (journaliste), le Best of Show du Concours d’Elégance a récompensé deux lauréates : Renault Trezor Concept (Couturier Balmain) et Citroën CXperience Concept (Couturier : Yang Li).

Succès populaire

16 300 spectateurs soit 20% d’augmentation par rapport à l’édition 2016 ont été séduits par l’affiche proposée cette année avec 90 voitures historiques venues du monde entier, toutes prétendantes à la victoire dans leur classe respective et à l’un des deux titres suprêmes de Best of Show attribué selon leur époque (avant ou après-guerre).

Le Chantilly Arts & Elegance Richard Mille a accueilli également de nombreuses personnalités: Romain Grosjean, Nico Rosberg, Felipe Massa, Paul Belmondo et David Coulthard…

La  présence de quarante-deux clubs réunissant 800 voitures exposées dans le Domaine faisait également partie intégrante de l’évènement et participait au succès de l’immense Garden Party à laquelle le public était invité à se joindre.

Prêt pour la 5eme édition?

Au final, les amateurs d’automobiles toutes générations confondues, mais également les familles, ont de nouveau été séduits par le programme de cette quatrième édition de Chantilly Arts & Elegance Richard Mille qui célébrait l’art de vivre et le savoir-faire à la Française au travers des nombreux ateliers et animations proposés dans le Domaine de Chantilly.

En tout cas, pour ma part, j’ai déjà hâte d’être à l’année prochaine!

Photos du Chantilly Arts & Élégance 2017

Les résultats

Best of Show Concours d’Elegance
Renault Trezor & Balmain
Citroën CXPERIENCE & Yang Li

Best of Show Concours d’Etat
Avant-guerre : Bugatti 57 S Atlantic (1936)
Après-guerre : Ferrari TR 58 (1958)

Un grand carrossier français : Pourtout
1er Prix : Delage D8-120 S Coach Sport (1939)
Prix Spécial : Remi Danvignes CD4 Roadster (1938)

Les voitures des grands musiciens
1er Prix : Porsche 911 3.0L  RS (ex Herbert von Karajan)(1974)
Prix Spécial : Iso Griffo A3C (ex  Johnny Hallyday)(1965)

Les Woodies
1er Prix : Peugeot 202 ‘‘boulangère’’ (1949)

Un siècle de voitures électriques
1er Prix : Detroit Electric Model D Brougham(1910)

Les voitures de course et de sport à transmission par chaînes
1er Prix : Gladiator Grand Prix (1904)
Prix Spécial : Panhard  Grand Prix (1908)

Les Alfa Romeo à carrosserie spéciale d’avant-guerre
1er Prix : Alfa Romeo Alfa Romeo 6C 1750 Grand Sport Spider Zagato MM (1929)
Prix Spécial : Alfa Romeo 8C 2300 MM Torpedo/Cabriolet Brandone (1933)

Les Alfa Romeo à carrosserie spéciale d’après-guerre
1er Prix : Alfa Romeo 3000 CM « Superflow IV » Pinin Farina (1960)
Prix spécial : Alfa Romeo 1900 Super Sprint Zagato (1955)

Les Barquettes Ecceterini
1er Prix : Siata 500 Record (1946)
Prix Spécial : Osca Maserati S-498 (1959)

Les Berlinettes Ecceterini
1er Prix : Aguzzoli Condor (1964)
Prix Spécial : Osca MT4 LM (1952)

Petites et Grandes
1er Prix : Bugatti Type 52 Baby (1926) &  Bugatti Type 35 (1926)

Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les GT et dérivés
1er Prix : Ferrari 512 BBLM (1980)(châssis #32129)
Prix Spécial : Ferrari F40 (1992)(châssis ##ZFFGJ34B000074045)

Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les protos, voitures ouvertes
1er Prix : Ferrari TR58 (1958)(châssis #0728)
Prix Spécial : Ferrari Dino 166 SP (1965)(châssis #0834)

Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les protos, voitures fermées
1er Prix : Ferrari 250 LM (1964)(châssis #5891)
Prix Spécial : Ferrari 512 S (1970)(châssis #1016)

Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les 365 GTB/4 Daytona Gr. 4
1er Prix : Ferrari 365 GTB/4 Daytona Gr IV (1972)
1er Prix Spécial : Ferrari 365 GTB/4 Daytona Gr IV (1972)(châssis #15681)
2e Prix Spécial : Ferrari 365 GTB/4 Daytona Gr IV (1970)(châssis #15373)

Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les 250
1er Prix : Ferrari 250 GTO « 62 » (1962)(châssis #4293GT)
1er Prix Spécial : Ferrari 250 GT Sperimentale (1961)(châssis #2643GT)
2e Prix Spécial : Ferrari 250 GTO « 64 » (1964) (châssis #5575GT)

Grand Prix des Clubs FFVE : Fiat Fan Club

Prix Spécial FFVE de l’authenticité : Antony type A1 et la collection Antony

Prix FIVA de la préservation : Chrysler Town country 1947

Prix du public : Lexus LFA

Quitter la version mobile