Essai de la Mercedes A250e

La Classe A, c’est le modèle le plus vendu de Mercedes, mais aussi le best seller de la catégorie premium compact! Depuis le printemps 2020, elle dispose d’une déclinaison Plug-in Hybrid EQ Power. Voici mes impressions au volant de cette Classe A250e avec sa motorisation hybride de dernière génération!

Design

La Classe A est une réussite stylistique, encore plus dans cette finition AMG Line. Elle attire les regards de manière surprenante malgré sa teinte noire cosmos métallisé. Les lignes épurées semblent déjà intemporelles, certes cette 4ème génération ne date que 2018. Mais la simplicité rime souvent avec efficacité.

Comme c’est une finition AMG Line, elle est posée sur de belles jantes alliage AMG 19″ et a le droit à une calandre diamantée. Le logo EQ Power caractérise les versions hybrides rechargeables de la marque à l’étoile, on le retrouve sur les flancs de carrosserie.

Vous l’aurez compris, le design se rapproche des versions AMG avec ses jupes spécifiques et son train de roulement rabaissé. C’est sobre, élégant, et pour ma part j’adore!

A l’intérieur

La qualité des matériaux à l’intérieur de la classe A impressionne dès le premier coup d’œil. On en prend plein la figure dans le bon sens du terme! Tout est beau, visuellement qualitatif, et cela va du sol au plafond. Je suis bel et bien dans un véhicule premium. On retrouve le volant multifonction, le double écran 100% numérique, le trackpad face à l’accoudoir central, les aérations en forme de turbines d’avion, ou encore les boutons de réglages électriques des sièges placés sur les portières. Citons également l’éclairage LED ambiant, la climatisation automatique Thermotronic et un toit ouvrant panoramique.

La très réussie planche de bord de la nouvelle Classe A correspond parfaitement à l’esprit très high-tech de sa version hybride rechargeable, complétant son affichage par des informations sur les flux d’énergie en temps réel et la visualisation de l’autonomie disponible en mode électrique.

Le large écran central permet une programmation facile des différents modes de conduite. L’espace arrière, confortable pour deux adultes, est conservé dans cette version hybride de la Classe A. En effet, elle ne perds quasiment pas de place, seul le coffre pâtit de l’installation des chargeurs sous son plancher avec 60 litres perdus. Quasiment rien.

La barre est haute en terme d’intérieur. Il faudra juste un temps d’adaptation car les fonctions sont nombreuses, et les petits joysticks sur le volant ne sont pas aussi évident à manier qu’il n’y parait ( ce sont les carrés noirs ).

Moteur

Pas encore prêt à passer au tout électrique? L’hybride rechargeable est l’une des solutions les plus en vogue, elle marrie en effet le meilleur des deux mondes.

Mercedes a analysé les déplacements des conducteurs, et montre qu’une autonomie purement électrique de 50 kilomètres est suffisante pour 90 % de l’ensemble des trajets. La proportion de trajets plus longs est extrêmement faible, plus de 90 % de l’ensemble des trajets sont inférieurs à 100 kilomètres et la plupart d’entre eux sont inférieurs à 400 kilomètres. Les hybrides rechargeables répondent donc parfaitement pour remplir 100% des déplacements!

Une autonomie purement électrique de 50 kilomètres est suffisante pour 90 % de l’ensemble des trajets.

Pour son moteur hybride EQ Power, les ingénieurs Mercedes ont fait le choix d’intégré le moteur électrique à la boîte de vitesses à double embrayage 8G-DCT. Une solution très compacte. Les performances annoncées sont étonnantes avec une autonomie électrique jusqu’à 77 km (NEDC) et 140 km/h dans ce mode de fonctionnement grâce à ses 75 kW et sa batterie lithium-ion d’une de 15,6 kWh.

Il est associé à un quatre cylindres thermique. La puissance combinée grimpe à 218 ch et 450 Nm de couple. Ce qui permet de bonnes accélérations: le 0 à 100km/h est réalisé en 6.6 sec!

Pour recharger la batterie, il faudra compter 1h 45 min pour une charge de 10% à 100% sur un boîtier mural de 7,4 kW avec courant alternatif (AC) ou 25 min avec le courant continu (DC).

Au volant

Par défaut, la Mercedes A250e choisira toujours l’électrique pour s’élancer. Plus agréable en conduite coulée que sportive, la Mercedes encourage à un comportement économe, offrant des relances vives en cas de besoin. Le châssis est très bien équilibré et le toucher de route est excellent via un beau volant.

Les informations distillées par les deux énormes écrans sont nombreuses. Mais une chose est sûre, on se sent bien à bord. Et que ce soit pour faire de la ville, ou de la route, la Classe A se prête au jeu.

En mode 100% électrique, le silence règne à bord de l’habitacle. C’est doux et agréable. Le freinage régénératif est réglable sur cinq niveaux dont un mode automatique, jouant alors sur la seule pédale d’accélérateur. A noter toutefois que même au niveau maximum, il ne permet pas d’aller jusqu’à l’arrêt complet.

En mode hybride, l’auto profite de la souplesse de l’électrique pour s’élancer avec conviction. L’aiguille indique que le moteur thermique est réveillé. Il s’entend, c’est un fait. Avec une puissance combinée de 218 ch, l’A250e n’aura aucun mal à accélérer le rythme. Elle sait le faire, mais ce n’est pas vraiment ce que l’on recherche sur une hybride rechargeable, soyons honnête.

Malgré les 225 kg en plus sur la balance, dont 150 kg de batterie, l’A250e ne se sent pas pataude. Les suspensions offrent un excellent niveau de confort et l’amortissement garantit une grande sérénité au volant.

C’est ce mode hybride qui m’a le plus convaincu. La consommation est évidemment éloignée des 1,3 l/100 km annoncés par Mercedes. Mais avoir une auto de plus de 200ch qui se conduit « normalement » et maintient sa consommation en dessous des 5,0l/100 km est une jolie prouesse des ingénieurs. Une fois les batteries vide, il faudra compter 1,5 l/100 km de plus en consommation, ce qui est encore une fois très raisonnable.

Vous l’aurez compris, il est tout a fait possible d’aller au travail en restant en mode 100% électrique. Un passage par un voie rapide? Un départ en weekend? Le moteur thermique sera là à la rescousse.

Une seule ombre au tableau. Le freinage dit intelligent s’adapte à la circulation, au parcours emprunté, et à un tas d’autres données. Le problème en tant qu’utilisateur c’est que le freinage devient totalement aléatoire: soit c’est la régénération (de la batterie), soit c’est le mécanique (les disques de freins), et on ne sait jamais vraiment quelle force appliquée sur la pédale pour s’arrêter ou ralentir.

Conclusion

Avec une motorisation totalement adaptée à un usage quotidien, la Classe A hybride rechargeable est une solide proposition de la part de Mercedes.

Elle conserve toutes les qualités qui font le succès de la compacte Allemande en y ajoutant une touche d’écologie grâce à sa motorisation ultra sophistiquée. Sans cette pédale de frein au feeling étrange, elle frôlait la perfection!

Photos de la Mercedes A250e

Fiche Technique Mercedes A250e

MOTEUR
Type : 4 cylindres + moteur électrique
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée : 1332cm3
Puissance maxi : 218ch
Couple maxi : 450Nm
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (8)
POIDS
Données constructeur à vide : 1680 kg
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7,70
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 235 km/h
0 à 100 km/h : 6.6sec
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 1.3L/100km
Puissance fiscale : 8 CV
CO2 : 30g/Km

Essai Mercedes CLS 350d 4-Matic

Digne remplaçante, la CLS vient renouveler un modèle devenu vieillissant, écarté par la clientèle. Mercedes frappe fort et revient avec sa nouvelle Berline Coupé : à mi-chemin entre une Classe C et une Classe S, la CLS saura-t-elle faire tout aussi bien que sa grande sœur, la berline Classe E (avec qui elle partage ses soubassements) ? Notre version d’essai motorisée par le 350d est une « Launch Edition ». Petite anecdote, ce moteur était uniquement disponible sur les versions de lancement. A présent, la seule motorisation Diesel disponible est le 400d, que vous découvrirez prochainement ici-même.

Extérieur

CLS Génération III : Oui, une nouvelle génération et non pas un restylage de mi-carrière ! Donc oui, on retrouve une auto transformée par rapport à la 2nde génération (2010-2017). Cette CLS embarque les nouveaux codes stylistique de la Maison Benz : La face avant plongeante arbore une large calandre, les pare-chocs avants et arrières reçoivent de larges ouïes latérales et les phares avants / feux arrières se voient complètement redessinés !

Dans le coloris de notre version d’essai, Noir Obsidien, l’auto est classe, raffinée. Sa finition comparable à une finition AMG Line+ reçoit une calandre diamantée ainsi que des jantes multi-branches 20″, renforçant le caractère de notre modèle d’essai. La signature lumineuse est quand à elle remaniée et nous retrouvons l’ILS à LED (de série!), très appréciable visuellement ainsi que des feux arrières en 2 parties.

Côté gabarit, la CLS s’allonge de 5cm par rapport à la génération précédente et affiche une longueur de 4,99m (4,94m pour la 2nde génération). Quant à la hauteur, la CLS prend aussi quelques centimètres et atteint 144cm, pour 142cm précédemment.

Personnellement, j’ai vraiment apprécié le look de cette auto, d’autant plus dans cette finition. La teinte lui va a ravir et sublime ses lignes ! L’auto impressionne par son gabarit et son look, bon nombre des personnes m’ayant demandé des infos sur l’auto sont littéralement tombées sous le charme. A choisir, cependant, ma configuration idéale serait celle-ci : Bleu Cavansite – Pack Sport Black – Jantes 20″ Multi-branches.

Intérieur

A l’intérieur, c’est la révolution Mercedes actuelle. On retrouve les dernières nouveautés de la marque : double wide-screen, volant multifonctions à commandes tactiles, aérateur nouvelle génération, éclairage d’ambiance etc…

Dès lors qu’on ouvre la porte de cette CLS, on retrouve un intérieur moderne, composé de cuir bi-ton noir/rouge, de carbone et d’aluminium. Après quelques réglages siège-volant (tout est réglable électriquement et 3 mémoires de positions sont possibles), nous voila confortablement installé dans notre vaisseau amiral, pour quelques jours.

Ce qui choque, au premier contact avec l’auto, c’est que grâce à ce nouveau volant, tout tombe sous la main. Nous n’avons plus besoin de retirer nos mains du volant pour intervenir sur les écrans et la plupart des fonctions/informations de l’auto. Il faudra tout de même retirer ses mains du volant pour intervenir sur des commandes comme la climatisation, le drive select (le choix des modes de conduite parmi Eco, Confort, Sport, Sport+ et Individual), l’activation du start&stop ou de diverses aides (assistant de maintien de ligne, avertisseur de franchissement de ligne, HUD – affichage tête haute, etc..)

En passant à l’arrière, malgré un réglage assez reculé du siège avant, l’espace disponible et la hauteur sont plus que confortables. Les volumes globaux de l’auto sont dans la moyenne du segment, avec un coffre disposant d’un volume total de 520 litres.

Quant au reste, les matériaux sont de très bonne facture avec un cuir bi-ton de qualité, une console centrale en fibre de carbone et divers inserts en aluminium.

Côté écrans, nous avons de multiples possibilités concernant le mixage des informations. Les affichages sont modulables à souhait et nous permettent par exemple d’avoir la navigation dans une partie de l’écran conducteur, de scinder l’écran central en 2 parties Navigation/Multimédia etc… L’écran conducteur possédant d’ailleurs 3 modes d’utilisation distincts : Classique, Sport et Progressif.

En ce qui concerne la partie multimédia, les menus sont faciles d’utilisation une fois la prise en main faite. La navigation « Comand » est claire et efficace, répondant bien aux commandes vocales disponibles pour son utilisation. Pas de quoi être dépaysé concernant la partie Son, avec du Burmeister de série, nous retrouvons un son incroyable une fois quelques réglages effectués.

Point important, les aides disponibles sur cette auto, avec une conduite quasi-autonome. Grâce, entre autre, au « Pack d’assistance à la conduite PLUS » choisi lors de la configuration, nous avons le droit au « Distronic Plus », un régulateur adaptatif permettant de garder une distance raisonnable avec l’auto nous précédant. Ce régulateur a aussi la capacité (si activée) de limiter automatiquement notre vitesse suite à une lecteur de panneau. Par exemple, vous êtes sur une départementale au régulateur réglé à 80km/h, la voiture devant roule à 74km/h. L’auto va automatique se caler à une distance choisie et se réguler à la vitesse de l’auto visée, 74km/h donc. Si cette auto vient à accélérer, votre régulateur montera automatiquement sa vitesse avec comme limite, la vitesse que vous lui avez fixé (80km/h). Par ailleurs, si vous croisez une intersection et donc un panneau « limitation 70km/h », votre régulateur passera automatiquement à 70km/h et reviendra à son réglage initial lorsque vous croiserez le panneau « fin de limitation 70 km/h ».

L’auto était aussi pourvue d’un avertisseur en cas de franchissement de ligne (si vous doublez sans clignotants par exemple, celle-ci vous alertera) ainsi qu’un assistant de maintien de trajectoire. Ce dernier prend le contrôle sur votre volant et vous maintien correctement dans les lignes. Cependant, il n’est pas possible de lâcher le volant et laisser la direction faire le travail seule (Cette assistance permet, comme son nom l’indique, de vous assister et non de remplacer vos actions sur la direction).

Autre option mais non testée à cette occasion, « Active Parking Assist » permettant un scan automatique des places de parking disponibles ainsi qu’un stationnement autonome. Vous pouvez soit rester a bord durant le stationnement ou directement commander celui-ci depuis votre Smartphone si vous avez configurer votre compte Mercedes Me.

Pour ma part, j’ai apprécié l’infotainment incroyable avec la modularité de ces deux écrans. On choisis ce qu’on veut, ou ou veut. J’ai aussi été bluffé par l’espace et le confort. Je regrette cependant l’absence de fonctionnalités comme un chargeur sans-fil pour smartphones ou la fonction « massages » des sièges, celles-ci sont appréciables et devraient-êtres disponibles de série dans une auto de ce segment.

Conduite

Côté conduite, côté plaisir.

Et oui, c’est un plaisir de rouler cette CLS 350d! Avec une puissance annoncée de 286cv et un couple de 600Nm, il est appréciable de rouler et relancer comme bon nous semble. Avec ce couple disponible, nous pouvons adopter une conduite souple et coulée pour apprécier les 9 rapports de boite disponibles. On s’attaque même à tenter des records de consommation et il faut dire qu’elle fait cela plutôt bien ! Après un trajet mixte Ville – Nationale – Autoroute, il n’est pas étonnant de rentrer à domicile avec une consommation moyenne affichée de 5,6l/100km. Consommation + que raisonnable pour un moteur 6 cylindres de 3,0 litres, tout cela installé dans une auto pesant plus de 2 tonnes.

L’occasion pour nous de comparer les différents modes de conduite du Drive Select. Ces modes permettent de modifier la réactivité de la pédale et du bloc moteur, la sensibilité de la direction, la gestion du start&stop, de la climatisation et de la suspension active « Dynamic Body Control » (celle-ci se raffermi en fonction du mode sélectionné).

L’auto sait se montrer souple, comme prouvée précédemment mais aussi incisive et ultra-réactive. Dès le mode « Sport » ou « Sport + » activé, l’auto va tomber quelques rapports et nous faire profiter pleinement de sa puissance et de son couple. Les 286cv bien présents vous catapulte littéralement (Merci les 600Nm!) avec l’aide de la transmission intégrale 4matic. Un vrai plaisir! A tout cela, vous pouvez ajouter le son caverneux du 6 en ligne diesel dont l’échappement travaillé procure un son plus que correct pour une motorisation diesel. Côté châssis, la fermeté se fait ressentir en mode Sport et Sport+ grâce aux suspensions actives et nous offre donc une auto saine et précise, malgré le poids important.

Conclusion

Pour moi, ce fut une belle découverte ! Mercedes-Benz a réussi à rétablir l’engouement autour de le CLS en pensant la 3ème génération d’un véhicule classe, confortable et performant à la fois. Alors oui, pour un tarif frisant les 100.000€, peut-être préféreriez vous vous orientez vers des autos encore + performantes… mais probablement au détriment des autres points (ou alors avec un tarif encore supérieur).

Avec un positionnement entre Classe E et Classe S, et face à des autos comme BMW Série 6 Gran Coupé ou Audi A7 Sportback, je pense qu’elle peut tirer son épingle du jeu grâce aux nouvelles motorisations 6 cylindres en ligne et l’Infotainment complètement revu et à la pointe de la technologie actuelle.

Pour conclure, j’ai cependant vraiment hâte de découvrir le CLS dans sa motorisation 400d, développant elle 340cv et 700Nm. Ce sera l’occasion pour moi de vous faire un petit retour sur cette toute nouvelle motorisation Mercedes (Pour rappel, cette CLS est uniquement disponible en 400d 6cyl Diesel et en 450 6cyl Essence – le 350d étant un moteur réservé au modèle de lancement « Launch Edition »).


Prix maximum TTC du modèle de base : 88 500 €

  • Caméras panoramiques
  • Monitoring du véhicule
  • Pack Premium Plus
  • Comand Online avec Touchpad
  • Éclairage d’ambiance
  • Projecteurs hautes performances ILS à technologie LED
  • Climatisation automatique Thermotronic 3 Zones
  • Pack AMG Line intérieur

Et comme options:

  • Peinture métallisée Noir Obsidien à 1 200,00 €
  • Vitres et lunette arrière teintée foncé à 500,00 €
  • Cuir Nappa bicolore AMG Line Rouge Bengale / Noir à 1 500,00 €
  • Console centrale AMG finition carbone à 1 200,00 €
  • Pack Pilote automatique de stationnement à distance à 100,00 €
  • Commande confort ENERGIZING à 300,00 €
  • Pack d’assistance à la conduite PLUS à 2 900,00 €
  • Affichage tête haute à 1 200,00 €
  • Pack Air-Balance à 500,00 €
  • Train de roulement DYNAMIC BODY CONTROL à 1 200,00 €

Il s’affichait donc à 99 100,00 €

Photos de la Mercedes CLS 350d Launch Edition

Notation

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Fiche Technique

Mercedes-Benz CLS 350d

MOTEUR
Type : 6 cylindres en V
Cylindrée (cm3) : 2925
Alimentation : Turbocompresseur
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 286ch
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 600Nm à 3200 tr/min
TRANSMISSION
Intégrale 4-Matic
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (9)
POIDS
Données constructeur (kg) : 2086
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7,29
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5,7″
CONSOMMATION
Moyenne constructeur (L/100 Km) : 5,8
CO2 (g/km) : 156
Puissance fiscale : 18 CV

Nos remerciement à Frédéric & Alexandre de SAGA Mercedes pour le prêt du véhicule

Crédits Photos : Guillaume pour Crank

24H du Nürburgring 2018 : au coeur de la Légende !

Pour la cinquième année consécutive, me voilà sur la grille de départ des 24H du Nürburgring ! Je vous raconte tout, des essais nocturnes du jeudi à l’arrivée le dimanche soir !

Continuer la lecture de 24H du Nürburgring 2018 : au coeur de la Légende !

Mercedes lève le voile sur l’AMG GT S Roadster

Mercedes dévoile l’AMG GT S Roadster qui vient s’insérer entre la Roadster de base et la version C.

Lorsque le modèle standard GT développe 476ch et la GT C est capable de 557ch. Il reste de la place pour insérer une AMG GT S avec son V8 4.0L biturbo de 522ch et 670Nm comme sur la GT S Coupé. Côté transmission, le V8 est toujours associé à une boîte à sept rapports à double embrayage. Avec 1700kg à vide, soit 55kg de plus que le coupé équivalent, la GT S Roadster réalise le même 0 à 100 km/h en 3,8s le constructeur et atteint une vitesse de pointe de 308 km/h.

Comme la GT C Roadster, la S dispose d’une suspension adaptative, d’un différentiel arrière à blocage électronique, d’un échappement actif, de jantes arrière de 20 pouces et 19 à l’avant. Elle profite également de disques de freins avant de 390mm de diamètre ainsi que d’un mode de conduite Race. Elle se passe par contre des roues arrière directrices de la GT C Roadster.

Son arrivée en concessions est prévue pour le mois de juillet prochain.

Photos de la Mercedes AMG GT S Roadster

Voici la Mercedes-AMG GT 4 portes Coupe

Tout juste un an après avoir révélé la Mercedes-AMG GT Concept à Genève, voici la version de série: La Mercedes-AMG GT 4 portes Coupe.

Dans cette définition GT 63 S 4Matic+, elle dispose d’un V8 4.0 litres biturbo de 639 ch et 900 Nm de couple. Avec toute cette cavalerie, le 0 à 100 km/h est réalisé en seulement 3,2 secondes. La vitesse de pointe est annoncée pour 315 km/h. Des performances au-dessus de la rivale Porsche Panamera Turbo S E-Hybrid pourtant plus puissante (680 chevaux  / 3,4 secondes / 310 km/h).

Mercedes-AMG prévoit également une 63 4MATIC+ dotée du même bloc, mais dégonflé à 585 chevaux et 800 Nm de couple et une version 53 4MATIC+ équipée d’un moteur 6 cylindres en ligne 3.0 litres de 435 chevaux, aidée par une assistance électrique EQ Boost de 22 chevaux. Dans tous les cas, une boîte automatique à 9 rapports est associée.

Les tarifs seront connus d’ici cet été, date de sa commercialisation.

La Mercedes F1 W09 EQ Power+ est la voiture à battre

Selon Mercedes, la toute nouvelle F1 W09 EQ Power + est supérieure à l’ancienne dans tous les domaines et devrait améliorer les records de l’an dernier sur la piste, devenant ainsi la voiture Mercedes F1 la plus rapide de l’histoire. Voilà de quoi mettre une pression supplémentaire sur le monde de la F1, toujours incapable de menacer Mercedes dans sa conquête de titres.

Mercedes conserve un nez très fin. Le halo a été peint en noir et les lignes de Petronas, le sponsor-titre de Mercedes, changent légèrement sur les côtés de la voiture. Côté sponsors, Tommy Hilfiger remplace Hugo Boss.

« C’est toujours un moment passionnant parce que ce qui a été dessiné prend forme et prend vie. Tout ne se passe pas sans heurts quand on essaie de repousser les limites. Je dirais que nous avons eu un bon hiver, sans vrais soucis. Mais toute l’équipe a énormément travaillé. Nous apprécions certains traits de caractère de notre diva. La W08 était la voiture la plus rapide de la grille, c’est celle qui a décroché le plus de poles et gagné le plus de courses l’an dernier. Donc nous avons fait attention à ne pas perdre les nombreuses forces de la voiture, juste pour éliminer les faiblesses. »
Toto Wolff, directeur de l’équipe

Mercedes a remporté les quatre derniers titres mais le changement de règlement, l’an dernier, a remis Ferrari dans la course.

La voiture de l’an dernier était fantastique mais il y avait des choses à améliorer. Cette voiture partage son ADN avec la voiture de l’an dernier, c’est sa voiture soeur. Elle est meilleure dans tous les domaines. L’apparence est similaire mais en dessous, tout a été affiné. L’an dernier, il y a des courses où nous avions des difficultés. Comprendre ces difficultés a été au cœur de nos objectifs. »

Lewis Hamilton

Lewis Hamilton et Valtteri Bottas sont tous les deux sous contrat jusqu’à la fin de l’année.

La nouvelle Mercedes Classe A toujours plus premium

La Mercedes Classe A de nouvelle génération a enfin été dévoilée, avec une allure plus sophistiquée par rapport à l’ancienne, des moteurs plus efficients et de nombreuses technologies modernes de sécurité et de confort. La compacte d’entrée de gamme Mercedes se sent surtout de moins en moins entrée de gamme.

Evolution ou révolution stylistique?

La face avant est complètement nouvelle, et inspirée de la nouvelle CLS. Les feux de jour sont à LED en série, pas les phares, qui sont halogènes en entrée de gamme et full LED ensuite. Ils adoptent une forme beaucoup plus fine que sur l’actuelle. À l’arrière, les feux sont biseautés, beaucoup plus effilés qu’auparavant.

Seul le profil des fenêtres et les proportions rappellent l’ancienne Classe A.

Elle grandit de 13 cm en longueur, et son empattement s’étire de 3 cm. Enfin, le volume de coffre bénéficie aussi de l’augmentation de la longueur, en passant de 341 litres à 370 litres.

Le plein de technologie

L’habitacle de la nouvelle Classe A évolue lui aussi en s’inspirant de ses grandes sœurs. La planche de bord reçoit deux écrans, mais sans casquette pour les recouvrir.

Grosse nouveauté, l’écran multimédia pourra être contrôlé soit par un pavé tactile optionnel situé au pied de la console centrale, soit par les boutons tactiles sur le volant, soit directement de façon tactile sur la dalle.  Une première chez Mercedes.

Parmi les nouvelles technologies, on pourra citer le système de navigation utilisant la réalité augmentée. Il affichera, en même temps que la carte, les images de la caméra vidéo frontale, en y incrustant des informations supplémentaires, comme les numéros de rue, une flèche vous indiquant la rue à emprunter, où des points d’intérêt.

Par ailleurs, la reconnaissance vocale dont elle peut être dotée reconnaît le langage naturel. Dire « j’ai froid » suffira à remonter la température.

Et sous le capot?

Au lancement, la Classe A sera proposée en 3 motorisations, dont deux seulement pour la France, toutes deux partagées avec Renault. Elles seront au départ disponibles seulement avec la boîte à double embrayage 7 rapports 7G-DCT, avant de pouvoir bénéficier d’une boîte mécanique 6 rapports.

  • A180d ou 1.5L diesel de 116 ch et 260 Nm (108 g de CO2 en 7G-DCT) capable de réaliser le 0 à 100 km/h en 10,5 sec.
  • A200 ou 1.4L essence de 163 ch et 250 Nm (120 g de CO2 en 7G-DCT). Sa cylindrée est en réalité de 1.33 litre et il s’agit chez Renault du nouveau 1.3 Tce. Il est doté d’un filtre à particule et chez Mercedes de la technologie de désactivation des cylindres. Il peut alors tourner sur 2 cylindres pour minimiser la consommation. Le 0 à 100km/h est donné en 8 sec.

Nous n’aurons donc pas de A250 au lancement, un 2.0L essence de 224 ch et 350 Nm capable de réaliser le 0 à 100 km/h en 6,2 sec. Ni d’AMG qui devrait dépasser les 400ch.

Elle sera présente sur le stand Mercedes au salon de Genève.

Mercedes léve le voile sur la 3ème génération de la CLS

Après quelques teasers, voici la nouvelle Mercedes CLS. Celle qui lança en 2003 la mode des coupés 4 portes arrivera en 2018 dans sa 3ème génération!

Le style de la voiture est bien sûr immédiatement reconnaissable grâce à ses contours clairs et sa ligne de caisse haute. Selon Mercedes, la CLS de troisième génération est censée refléter l’aura intemporelle du premier CLS. Le profil est tout en galbe sensuel, c’est beaucoup plus fluide. Son Cx de 0,26 en témoigne. La face avant intègre les nouveaux codes esthétiques de la marque, il s’agit des phares en triangle et une calandre qui s’élargit vers le bas.

Si la CLS partage ses dessous avec la Classe E, elle en conserve surtout ses nouveaux moteurs six cylindres en ligne. Pour les diesels, il y en aura deux au lancement: la CLS 350d de 286 ch et 600 Nm et la CLS 400d de 340 ch et 700 Nm. Côté essence, il n’y aura pas de choix, il s’agit de la CLS 450 de 367 ch et 500 Nm. Cette version profitera d’une micro-hybridation qui fournit un surcroît de puissance (22 ch) ponctuel. La transmission intégrale 4MATIC est obligatoire pour chaque motorisation.

La gamme sera par la suite agrandie dans les deux sens, avec des blocs plus abordables et bien sûr la variante AMG.

A l’intérieur, on se croirait dans une Classe E. Logique me direz vous. L’instrumentation 100 % numérique repose sur deux écrans juxtaposés offrant chacun une diagonale de 12,3 pouces. La technologie est bien sur de mise à tous les niveaux.

La nouvelle CLS, qui fait ses débuts au Salon de Los Angeles, arrivera dans les concessions en mars 2018.

Mercedes AMG Project One: F1 de route!

Mercedes a dévoilé hier soir à Francfort sa toute première hypercar: la Project One. Après une longue période de teasing, là voilà enfin, et elle est extrêmement rapide: 0 à 200 km/h en moins de 6 secondes.

Moteur de F1

La puissance est issue d’un dérivé du moteur de la F1 W08. Il s’agit donc d’un V6 1.6L hybride affublé d’un turbo à assistance électrique, ce dernier est capable d’atteindre des rotations allant jusqu’à 100 000 tr/min. Pour lui permettre une durée de vie supérieure, Mercedes a bridé son moteur à 11 000 tr/min. Il faut dire que l’essence fournie par la station Total du coin n’est pas tout à fait la même que sur un GP de F1.

Rapide mais propre

Il y a 3 moteurs électriques. Il y en a 2 sur l’essieu avant produisant chacun 120 kW ( environ 160 ch). Ils sont capables d’accélérer et de freiner indépendamment et même de régénérer les batteries lors des phases de freinage.  Le troisième est lié au vilebrequin et développe 90 kw ( environ 120 ch ). Ils sont capable de tourner à 50 000 tr/min quand le meilleur moteur électrique du marché grimpe qu’a 20 000 tr/min. L’autonomie en full électrique est donné pour 25 km.

Ca va fumer!

Il n’y a pas vraiment de puissance officielle pour le moment, mais Mercedes annonce plus de 1000ch! Afin de transmettre toute la cavalerie, il a fallu monter des pneus à la hauteur. Il s’agit de Michelin Pilot Sport Cup 2 en 285/35 R19 à l’avant et 335/30 R20 à l’arrière.

Intérieur minimaliste

L’intérieur est volontairement minimaliste. On y trouve des baquets intégrés dans la coque en carbone, une paire d’écran 10″ et un volant inspiré de celui d’une F1.

275 exemplaires seulement

Mercedes assemblera seulement 275 exemplaires de la Project One avec conduite à gauche uniquement. Le prix est fixé à 2,27 millions d’euros. Et malgré ce prix, elles sont déjà toutes vendues! En tout cas, on ne risque pas d’en croiser une de si tôt. Il reste encore 18 mois de développement avant les premières livraisons…

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Photos de la Mercedes AMG Project One

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