Volkswagen Driving Experience

Volkswagen m’a convié sur le circuit de l’Ouest Parisien à Dreux pour venir découvrir le Volkswagen Driving Experience, des stages de conduite pour tous.

J’ai pu tester quelques stages pendant la journée. Ils sont d’habitude offerts aux clients qui ont récemment acheté des véhicules neufs comme les sportives Golf GTI et Golf R,  les hybrides Golf GTE et Passat GTE, et pour finir les électriques e-Golf et e-Up!.

D’autres stages sont proposés à la vente comme le pilotage rallye.

Atelier nouvelles technologies.

C’est parti pour le premier atelier de la journée, je m’élance dans une Golf GTI. Cela commence pas mal du tout non? Au programme: freinage d’urgence, évitement et essai du régulateur adaptatif maison. Le but est de montrer le côté sécurité du véhicule.

Evidemment cela freine fort, que cela soit en ligne droite, en courbe, et même un peu trop tard ce qui se fini par un coup de volant pour réaliser un évitement. L’ABS et l’ESP fonctionne à merveille pour assurer stabilité, puissance et sécurité. Vu que j’étais sur circuit j’ai même essayé le frein à doigt, vous savez ce frein à main électronique qui s’enclenche la plupart du temps automatiquement.  La Golf freine moins fort mais il est tout à fait possible de la stopper par ce biais (non recommandé toutefois) .

Une seconde Golf apparaît devant moi, il est temps d’essayer l’ACC, le régulateur de vitesse adaptatif intelligent de VW. La vitesse d’adapte automatiquement au véhicule devant moi pour maintenir une distance de sécurité. L’ACC est capable de freiner jusqu’à l’arrêt. C’est une fonction très pratique dans les bouchons par exemple. J’ai été surpris de sa faculté à ne pas perdre le véhicule même en virage sur le circuit de Dreux.

Atelier 4Motion.

Je quitte la Golf GTI pour un Tiguan 2.0 L TDI 150ch 4Motion. 4Motion pour quatre roues motrices, ce Tiguan est donc un 4×4 et pas un simple SUV. Le moniteur nous amène dans une zone reculée et particulièrement accidentée. Cela change des circuits avec un revêtement digne d’un billard…
Le 4Motion permet une répartition de couple 90/10 avant/arrière en mode route. Une fois le mode Offroad enclenché, le différentiel passe en 50/50 et peut la faire varier en fonction de l’adhérence. Le Tiguan dispose même d’un mode de contrôle en descente, plus besoin de freiner, la voiture régule la vitesse en descente. Surprenant au début, cela fonctionne très bien.

A force d’expérience, je prends confiance en 4×4 même si pour moi ce n’est pas très naturel, c’est toujours amusant de faire du franchissement. Dire que l’auto est totalement de série, j’aimerais bien savoir combien de clients ont vraiment réalisé ces manœuvres dans la vrai vie.

Atelier rallycross.

Mon atelier préféré! Pour ne pas vous mentir, je ne pensais pas prendre autant mon pied au volant de cette Golf R! Vous savez à quel point j’aime le rallycross, alors avoir à disposition un circuit rien que pour moi avec un moniteur expérimenté pour me coacher…

La piste de rallycross de Dreux est composé de 30% asphalte et 70% de terre. Après 2 tours de découverte, je prends le volant. la ligne droite est composée d’asphalte, tout va bien. puis arrive un léger droite sur un long gauche sur … la terre! Évidemment l’auto décroche et mon premier reflex est de contrebraquer, un droite à 90° encore sur la terre, même recette, puis un droite en dévers sur de l’asphalte pour prendre un maximum de vitesse pour une courte ligne droite avant d’enchainer deux épingles plus lentement. La piste étant totalement bosselée et très cassante.

Les 16m de large de la piste permettent de la générosité au volant. Tellement qu’a un moment je décide d’arrêter prématurément ma glisse avant de finir dans le bac à gravier. Mon moniteur me prodigue un seul conseil: arrête de contrebraquer, une fois dans l’axe, gaz en grand! Il n’y a plus qu’a mettre ça en application! C’est parti! J’entame mon virage, je lâche les gaz pour déclencher ma glisse, dans l’axe, gaz en grand! Boum, le différentiel de la Golf R s’occupe du reste et envoie la puissance pour sortir du virage avec une vitesse folle et sans coup de raquette: une vraie ballerine!

Je me rends compte que mon rythme s’accélère en retraversant le nuage de poussière que je viens de créer. C’est drôle, jouissif, et un vrai plaisir d’enchaîner les tours.

Atelier circuit.

On retrouve la Golf R, mais avec une monte pneumatique plus adaptée à la piste. Nous avons utilisé le circuit de l’Ouest Parisien dans sa partie extérieure, la partie intérieure étant réservée à l’atelier nouvelles technologies. C’est dommage car il est plus technique niveau pilotage. Il y a quand même de quoi s’amuser avec deux longs droits, une épingle et un chapeau de gendarme.

Je soigne mes trajectoires, écoute mes pneus, optimise mon freinage dégressif, place mon regard, essaye plusieurs trajectoires. Mon moniteur, amusé, me laisse faire.

L’Eco-Maîtrise.

Je termine la journée en douceur dans une e-Golf. Ici on conduit en douceur, on anticipe, et on gère l’autonomie du véhicule avec une conduite éco-responsable.

Alors si vous aussi les stages Volkswagen Driving Experience vous tentent, c’est par ici que ça se passe. Sachez que ceux ci durent entre 2h30 et 1/2 journée.

WRX Lohéac 2018 avec Audi

Un an après avoir passé une expérience incroyable au sein du Team EKS à Lohéac, je remet ça en 2018! C’est au volant d’une rutilante Audi RS4 que je prends la route direction la Bretagne!

Lohéac, WRX of France

Pour rappel, la piste fait 1070 m de long, 1090 lorsqu’il faut emprunter le tour joker. Elle est composée de 7 virages, 33% d’asphalte et 67% de gravier. Le virage le plus lent se prend à 40 km/h et le plus rapide à 110 km/h avec une vitesse maxi à 170 km/h. Ce n’est pas le circuit le plus rapide de la saison mais les pilotes l’apprécient pour sa technicité.

Le mieux dans tout ça? Les 80000 fans qui mettent une ambiance de folie à chaque dépassement! Et il n’y a bien que deux réacteurs de rafale lancés à pleine puissance au dessus de nos têtes, lors du show, qui peuvent couvrir les acclamations du public!

Les pilotes

Après avoir fait ses adieux au DTM en début d’année, Mattias Ekström #5 se concentre uniquement sur le WRX en 2018. Le Suédois dirige sa propre structure EKS, ce patron pilote nous accueille au sein du team qui a, il faut quand même le préciser, comme l’année dernière un chef cuisinier s’agitant au milieu d’une belle cuisine ouverte. Ce dernier nous a encore régalé, il faut dire que d’ordinaire, il s’occupe de la cuisine du roi de Suède…  Autre changement pour 2018, Ekström a choisi Andreas Bakkerud #13 comme coéquipier. Le Norvégien de 26 ans a passé 8 ans de karting, il a ensuite sauté dans le monde du rallycross à 15 ans. C’est le seul pilote en WRX a avoir réussi a marquer le maximum de point en un weekend, c’est à dire en gagnant les quatre manches qualificatives, la demi-finale et la finale!

On se demande où il range son stress tellement il est détendu, souriant, et réussit à placer une blague dans chacune de ses phrases ou un petit mot en français. Il passe aussi beaucoup de temps à répondre aux demandes d’autographe.

Un petit nouveau

Le team accueillait Krisztian Szabo, double champion d’Europe FIA ​​Rallycross Super1600. Le pilote Hongrois était engagé en Euro RX Supercar avec EKS en France pour la première fois et le sera également en Lettonie en septembre. Belle première puisqu’il termine second en finale pour sa première course sur une Supercar!

La machine

Il s’agit d’une Audi S1 EKS RX quattro. Fabriqué par EKS, elle répond à la catégorie Supercar. Sous le capot, on trouve un 4 cylindres turbo de 2.0L, il développe environ 600 ch à 6000 tr/min et envoie sa puissance aux quatre roues. Le poids est de 1300 kg, pilote inclus. Les perfs? 2.4 sec pour passer de 0 à 100 km/h!

La bagarre

Le WRX c’est avant tout de la bagarre. Des pilotes qui s’élancent en ligne, et des coups de portières au premier virage pour le plus grand plaisir des spectateurs. A ce petit jeu, les pilotes Audi s’en sortent plutôt bien en réalisant des départs canons! Andreas remporte même la récompense Monster Energy Super Charge pour avoir eu le meilleur temps de réaction au départ! Il finira d’ailleurs 2ème en finale et prends également la seconde place du championnat pilote.

Mattias finira 4e, ce qui lui permet d’engranger de précieux points pour le championnat du monde.

Vive le WRX

Le rallycross fait parti des sports automobile les plus spectaculaires du moment, en particulier en WRX qui représente le summum de la discipline. Si vous avez la possibilité de vous rendre à une épreuve près de chez vous, n’hésitez pas. Les manches s’enchainent rapidement et il y a toujours de l’action en piste! L’ambiance y est conviviale et vous pourrez manger des spécialités locales comme la galette saucisse en Bretagne!

// Merci à Audi France et EKS pour le merveilleux weekend

Découverte de la Shelby GT 350 R

Ford nous avait récemment convié sur le circuit de Dreux (ou de l’Ouest Parisien pour les intimes) pour une journée au nom évocateur: Ford Adrenaline Day. Avec comme cerise sur le gâteau, une terrible Shelby GT 350 R!

Commercialisée uniquement aux Etats-Unis, la Ford Mustang Shelby GT 350 R n’est pas homologuée en France. Heureusement sur un circuit, pas besoin d’homologation! En plus, elle est chaussée en pneus slicks pour encore plus de performances.

Ecoboost? Oui. Politiquement correct? Nope.

Elle embarque un V8 5.2L atmo de 526 ch. A titre de comparaison, le V8 5.0L de la Mustang GT atteint les 6 800 tr/min maxi, celui de la GT 350 R prend 8 250 tr/min tranquillement! Pas mal pour un atmosphérique!

Une GT350 qui ne manque pas d’R

Par rapport à une Mustang V8 5.0L classique de 421 ch, la GT350 gagne un V8 5.2L à vilebrequin plat de 526 ch, une boîte mécanique à six rapports ré-étagée, une suspension pilotée affermie, des freins majorés. La GT350 R y ajoute plus d’appuis aérodynamique, des suspensions plus fermes et perd une soixantaine de kilos sur la balance.

Adieu la banquette arrière, la climatisation, le GPS, ou encore la radio qui d’ailleurs devient inutile tellement le bercement sonore du V8 suffit à lui même! Vous aurez aussi remarqué les superbes jantes carbone, elles permettent de gagner à elles seules pas moins de 27 kg!

Une vraie PistaRde

Ce n’est pas moi qui suis chargé de tenir le cerceau de ce monstre mais le pilote Frédéric Gabillon. Ce dernier officie en Nascar Euroseries, la Shelby ne lui fait donc pas vraiment peur.

Malgré mes fesses dans le siège passager, il n’est pas difficile de s’apercevoir que l’on est pas dans le même délire entre une Mustang et cette fumeuse Shelby! Adhérence, accélération, freinage: tout est mieux!

Chanceux américains

S’il fallait résumer la Shelby, je dirais simplement que c’est une Mustang qui a pris un abonnement à la salle de sport! Sans compromis, elle se résume à ce qu’on aime: du sport!

Les moteurs atmosphériques sont de plus en plus rares, et ceux qui donnent de la voix sont carrément en voie de disparition. Avec des normes Européennes de plus en plus drastiques, cette machine à plaisir ne pouvait être qu’Américaine! Hélas…

Photos de la Ford Mustang Shelby GT 350 R

Encore plus d’adrénaline

Le reste de la journée s’est décomposée en deux types d’activité:

  • La piste avec la Mustang V8 GT et la Focus RS
  • La terre avec du rallycross avec la Fiesta ST200 et du franchissement en Kuga, Edge et Ranger

Photos des Ford Adrenaline Day

Après avoir quitté Le Mans, Audi s’engage en WorldRX

En octobre dernier, Audi annoncé, non sans tristesse, l’arrêt de son engagement en WEC et des 24H du Mans pour se consacrer à la Formule E et au DTM. Bonne nouvelle aujourd’hui: Audi Sport annonce son entrée officielle en WorldRX via le team EKS.

EKS, le team monté par Mattias Ekström qui est aussi pilote Audi en DTM, a remporté les titres pilote et constructeur en 2016 à bord de son Audi S1 EKS RX Quattro. Un sacré joujou que j’avais eu la chance de croiser l’année dernière à Vallelunga en Italie.

Le team EKS était aussi le seul privé encore à défendre son titre face à une armada de constructeurs pour 2017 (Peugeot, Ford, VW…), surtout que désormais Petter Solberg a intégré le team Volkswagen, la marque ayant elle aussi rejoint officiellement le WorldRX.

Audi Sport se fera donc un plaisir d’apporter tout son soutien et son savoir faire à l’écurie pour allez chercher un second titre.

Via Audi.

Sebastien Loeb s’engage en World Rallycross avec Peugeot

Un concurrent de taille arrive en 2016 en WorldRX!

Neuf fois champion du monde et nouvel aventurier du Dakar, Sébastien Loeb rejoindra le Team Peugeot Hansen pour disputer la saison complète de Championnat du monde de Rallycross 2016 qui débutera au Portugal le 15 avril et qui se terminera le 27 novembre en Argentine.

Sébastien Loeb sera l’équipier de Timmy Hansen au sein d’une équipe de deux voitures alignant des 208 WRX Supercar de 550 ch.

Après avoir raflé plus de titres mondiaux et de victoires que n’importe quel autre pilote en rallye, ce passage au rallycross confirme le statut de roi du tout terrain de l’athlète Red Bull qui a désormais 42 ans.

[quote cite=’Sébastien Loeb’]Je suis très excité par cette opportunité de participer pour la première fois à une saison complète de Rallycross. Au cours des années, j’ai eu la chance de prendre part à de sensationnelles expériences en course mais le Rallycross s’annonce comme quelque chose de vraiment spécial, vu la puissance et la compétitivité de la PEUGEOT 208 WRX ainsi que la nature très intense de ce sport. La voiture et la stratégie pour ce type de courses sont complètement nouvelles pour moi. J’ai beaucoup à apprendre mais j’espère néanmoins être compétitif très vite.[/quote]

Si Loeb qui portera le n°9 sera dans la peau d’un débutant comparé à son équipier Timmy Hansen, vice-champion du monde en titre et titulaire du n°21, il compte tout de même une petite expérience de ce sport puisqu’il a déjà remporté la médaille d’or aux X Games 2012, en Californie, de même qu’il a déjà participé à la course française de Lohéac en 2013.

[quote cite=’Timmy Hansen’]J’ai suivi le parcours de Sébastien tout au long de ma vie, je l’avais même déjà rencontré une fois pour lui demander un autographe. Pouvoir travailler avec lui est comme un rêve qui se réalise. J’ai encore beaucoup à apprendre et pouvoir bénéficier de ses conseils sera formidable tout comme il pourra apprendre beaucoup de détails spécifiques au Rallycross avec moi. Repousser nos limites et s’aider à progresser : voilà comment nous pourrons faire avancer l’équipe.[/quote]

Davy Jeanney est quant à lui reléguer dans la Peugeot Hansen Academy au côté de Kevin Hansen.

[quote cite=’Davy Jeanney’]En 2015, pour ma première saison en Championnat du monde au sein du Team Peugeot Hansen, j’ai gagné au Canada et en Allemagne et j’ai terminé cinquième au classement général. Je suis très heureux de continuer à œuvrer dans le giron de l’une des équipes les plus compétitives de la discipline et de partager mon expérience avec Kevin dans le cadre de ses débuts au plus haut niveau international.[/quote]

Avant que la saison ne démarre, Sébastien Loeb et Timmy Hansen ont participé à des essais dans la patrie des Hansen sur un lac gelé à Are, en Suède. C’est Petter Solberg qui doit trépigner d’impatience désormais…

Via Peugeot Sport, RedBull.

#ROADTRIP / Ouverture de la saison DTM 2015 à Hockenheim

Direction le DTM Festival d’Hockenheim pour assister à l’ouverture de cette nouvelle saison 2015 de DTM mais pas que! Les Allemands font ça bien lorsqu’il s’agit de sport automobile, très bien même.

Pour s’y rendre, j’ai pris le volant de la dernière Audi TT et son 2.0L TFSI de 230ch. Très sympa pour parcourir les 540 km entre Paris et Hockenheim. Associé à la boite S Tronic et une transmission quattro, les 230 ch ne sont pas ridicules face aux 310 ch de la TTS récemment essayée. Plus facile à utiliser quotidiennement, cette TT sait jouer au GT en préservant le confort des lombaires et des tympans!

Hockenheim Ring, un circuit mythique et remanié il y a quelques années, est le théâtre de l’ouverture du championnat de DTM mais aussi de la grande finale! Le stadium ( la partie la plus lente du circuit entourée par des tribunes ) est toujours aussi impressionnante. Le public réagit à chaque dépassement, une véritable immersion dans le sport auto.

Ce DTM Festival mettait donc en avant le championnat Allemand des voitures de tourisme et ses trois grands constructeurs: Audi, BMW et Mercedes. Il y avait également les grands débuts de l’Audi sport TT cup, toujours la Porsche Cup et la F3 allemande, du stunt, des shows, et pour finir une manche du World RX! Pour voir les articles dédiés ça passe ici:

Petter Solberg en patron du World RX à Hockenheim!

La seconde manche du WorldRX se tenait ce weekend à Hockenheim lors du DTM Festival. Le rallycross mondial a fait ses débuts sur le circuit de F1 spécialement aménagé à son effet pour l’occasion, à l’intérieur de la Sachs Arena.

Le Norvégien Petter Solberg a remporté la victoire finale en menant la course de l’extinction des feux jusqu’au drapeau à damiers devant plus de 75 000 spectateurs! Le pilote de Ford Olsbergs MSE, Reinis Nitiss termine en seconde position, suivi de Timmy Hansen de l’équipe Peugeot-Hansen pour la troisième place.

L’équipe SDRX (Solberg Doran Rallye-Cross) a pourtant vécu un week-end tourmenté, de part l’abandon au deuxième tour du britannique Liam Doran. Malgré cette difficulté, Solberg a confirmé sa pole position aux troisième et quatrième rounds, remportant ainsi la finale de cette manche.

Le pilote Norvégien est à présent leader du Championnat avec 15 points d’avance, permettant à son équipe de devancer Ford Olsbergs MSE de trois points (avec 74), Peugeot-Hansen se situant en troisième position avec un cumul de 65.

[quote cite=’Petter Solberg’]J’aime beaucoup les bonnes grosses bagarres et les compétitions ardues, c’est pourquoi je suis fou de rallycross. Les fans ont l’air d’aimer le rallycross, ça a été super pour moi d’être à Hockenheim ce week-end, et puis c’était bien organisé. Ça n’a pas toujours été facile, avec un mauvais départ le vendredi, il y avait très peu d’adhérence et j’ai enchainé avec une crevaison en demi-finale.  J’avais deux choix pour le samedi : la première était d’aller vite, la seconde d’aller TRÈS vite. Evidemment j’ai pris la deuxième! Je sais que tout le monde dit ça mais ma victoire est dédiée à mon équipe. Ils sont géniaux et je n’en serais pas là sans eux.[/quote]

Les spectateurs et les fans de DTM ont fait preuve d’une belle reconnaissance pour cette nouveauté qu’est le rallycross mondial. L’ambiance était au rendez vous dans les gradins! Solberg a aussi été récompensé du prix Monster Energy Super Charge pour sa rapidité. Ajoutez à cela une montre de la prestigieuse marque Rebellion, la Wraith Drive!

Le deuxième du podium, Nitiss, s’est montré très régulier du haut de ses 19 ans, en faisant à chaque fois partie des cinq meilleurs temps lors des différentes manches. Le jeune Letton a même plaisanté sur la différence d’age avec le champion du monde en titre.

[quote cite=’Reinis Nitiss’]Je suis très heureux, on s’est montrés tout du long de plus en plus proches de Petter, mais je pense qu’il conduisait déjà, alors même que je n’étais pas encore né.[/quote]

L’équipe Peugeot-Hansen ferme la marche des vainqueurs avec Timmy Hansen, remportant la troisième place à bord de sa 208 WRX supercar. Le Suédois de 22 ans s’est qualifié 12ème après le classement intermédiaire, et malgré un départ sur la grille pour la semi et la finale, le pilote nous a tout de même fait une prodigieuse remontée. Une place bien méritée.

Vidéo de la finale du World RX à Hockenheim

Photos du World RX à Hockenheim

La VW Beetle en Rallycross!

Après le WRC, Volkswagen rejoint le Global Rallycross (GRC) mais contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, c’est la Beetle qui a été retenue!

Le constructeur s’est associé avec Andretti Autosport pour former le Volkswagen Andretti Rallycross team, qui engagera 2 autos en GRC. L’équipe commencera malgré tout la saison avec la Polo WRC modifiée pour le championnat, en particulier le moteur 1,6L TSI qui atteindra plus de 560ch. La Beetle fera son apparition pour les X Games d’été à Austin.

Tanner Foust sera pilote pour l’équipe avec une auto toujours décorée par Rockstar (bye bye la Fiesta donc) aux côtes de Scott Speed (ex F1 chez Toro Rosso et Nascar) qui aura sa voiture décorée par 7-Up.

Rallycross de Lohéac 2013

C’était l’événement sportif de cette rentrée en France: le rallycross de Lohéac!

La semaine dernière, c’est dans le petit village de 700 habitants qu’avait lieu l’épreuve de Rallycross RX du championnat d’Europe.

Pour cet événement, de grands noms du sport automobile avaient répondu présent, tels que le nonuple champion du monde des rallyes et récent vainqueur et recordman de la célébre course Pikes Peak, Sébastien Loeb, ainsi que Kris Meeke, Peter Solberg…

Le samedi, la première apparition des pilotes était pour la photo

Avant de laisser les pilotes s’élancer pour les essais libres, Monster Energy, principal sponsor de l’événement, organisait une exhibition drift avec le champion du monde en titre, Vaughn Gittin Jr., une très belle mise en bouche pour les spectateurs.

Puis, dés midi, le véritable show commence avec les premiers tours de roues des pilotes, non seulement les supercars, mais également les plus petites voitures tout aussi impressionnantes, les S1600 ainsi que les Touring.

Après ces essais, petite démonstration des D3 et D4 suivie de la première manche des RX. Premier départs groupés, premiers accrochages, mais aussi première grosse attaque, plus que satisfaisant pour les spectateurs présents en masse.

Après cette première manche, courte période pour les assistances permettant de remettre en état les voitures ayant subit quelques dégâts dés cette première manche.

Ensuite, deuxième manche, encore et toujours plus impressionnante, avec la performance notamment de Reinis Nitiss, âgé de seulement 17 ans, qui survole la concurrence en s1600 avec sa clio.

Après cette journée, l’heure est venue de profiter de la soirée organisée dans le centre de Lohéac, avec une ambiance au top, le public présent au bord du circuit dans la journée se défoule !

Dimanche matin, malgré la fatigue qui se fait quelques peu sentir, direction le circuit afin de profiter de la deuxième journée, Warm Up, 3ème et quatrième manches s’enchaînent…

Entre chaque manche, Monster Energy vient chauffer le public déjà bouillant avec du drift ainsi que la distribution de t shirts au public.

Ensuite, demi finale supercars, très grosse attaque pour tous les pilotes !

Sébastien Loeb désavantagé par le départ en extérieur, ne parvient pas à finir dans les 3 premiers de sa demi finale et a la déception de ne pas être qualifié pour la finale, cependant malgré lui, d’autres français brillent comme Davy Jeanney. F. Paillet se fait sortir dans le premier tour et est également contraint à ne pas participer à la finale…

En s1600, le premier virage est chaud, très chaud, J-B Dubourg finit au bac et ne peut repartir.

Même scénario pour les touring, premier virage très chaud, cependant ça passe, personne n’y reste.

15h16, première finale, c’est celle des Touring Car, cette finale est rude, la bataille est au sommet, et c’est Derek Tohill qui s’impose devant Lundh et Castoral.

15h24, au tour des super 1600 de démarrer, premier virage encore une fois très chaud, mais le jeune Nitiss s’impose tout de même après un duel avec le tricolore Steven Bossard, lui aussi sur une clio s1600. David Olivier compléte le podium.

15h35, c’est le départ tant attendu de la finale des supercars, le suspens est à son comble, les 50 000 spectateurs retiennent leur souffle, puis sous les ordres du starter, les pilotes s’élancent, avec un très bon départ de Solberg ainsi que Bakkerud, on sent la bataille s’installer entre les deux, la course est fabuleuse, et le suspens reste présent jusqu’au dernier tour où Solberg décide de prendre son tour Joker, mais il en ressort juste derrière son concurrent Andréas Bakkerud. Davy Jeanney prend la troisième place du podium, très belle place étant donné le niveau des adversaires ! L’américain Tanner Foust ne parvient pas à lutter, il termine dernier de la finale, mais s’est tout de même bien battu.

           

Essai de la Ford Fiesta ST

Essayer une petite sportive sur route est un moment sympa, essayer une sportive sur circuit est un moment très sympa, mais essayer une sportive sur un circuit de rallycross est un moment complétement fou (et une première!). C’est justement ce que m’a proposé Ford!

Le jouet est une Fiesta ST. Sous son capot se cache une version évoluée du 1.6L ecoboost: 182ch à 5700tr/min et 240Nm de 1500 à 5000tr/min, c’est sans compter l’overboost qui permet de faire passer la puissance a 197ch et le couple à 290Nm pendant 20sec. Techniquement les presque 200ch sont toujours présents car il suffit de couper l’accell pour remettre le compteur à 0, et comme les rapports sont proches… On se retrouve avec une auto de 200ch mais qui en fait 182 sur la fiche technique. Pratique… pour l’assurance!

Le terrain de jeu est le circuit de Lohéac près de Rennes, le même qui accueillera bientot Sebastien Loeb, Tanner Foust et pleins d’autres pour une épreuve de Rallycross qui s’annonce explosive!

Au niveau du look, cette Fiesta ST adopte des jupes latérales, un diffuseur intégrant la double sortie d’échappement et un aileron.Les jantes de 17″ sont inédites et cachent des étriers de freins rouges. La nouvelle bouche lui donne un côté Aston Martin très chic.

L’habitacle ne déborde pas de luxe, la ST est avant tout une sportive et non une GT. Les sièges Recaro offrent un maintien parfait et le volant dispose d’un arceau d’une bonne épaisseur pour la prise en main.

Au niveau électronique, on trouve le eTVC (pour enhanced Torque Vectoring Control) qui applique un léger freinage en courbe à la roue avant intérieure pour réduire le sous-virage. Cette fonction fait partie d’un ESP intelligent à trois modes (on/sport/off) qui adapte le comportement de la Fiesta ST selon l’angle du volant à l’accélération et au freinage. Comme toute bonne sportive, on pourra désactiver l’ESP mais l’eTVC reste toujours actif.

Il faut l’avouer, évoluer sur une piste en terre/gravier ne pousse d’habitude pas à l’attaque, mais une fois ce frein psychologique mis de côté, on peut mettre gaz en grand!

Le ronflement à l’échappement est évocateur. Les performances suivent avec le 0 à 100 km/h en 6″9sec et 220km/h à fond.

Le plaisir de conduite est présent dès les premiers tours de circuit. Cela commence par la direction à assistance électrique, très directe grâce à sa démultiplication réduite. Voilà qui permet de placer précisément la ST en courbe. L’auto communique parfaitement et l’on ressent les dérives sur la terre

Le freinage n’est pas en reste, c’est d’ailleurs la seule Fiesta de la gamme a disposer de freins à disque à l’arrière!

Grace au volant à la démultiplicaton réduite, l’inscription en virage est très précise, bien aidé par un chassis aux petits oignons ferme comme il faut!

Il n’y aura pas de Fiesta RS, mais la ST est un sacré morceau de sportivité. Avec elle pas de chichi, c’est du sport comme on aime! Après tant d’années à l’attendre, le résultat est grandement à la hauteur!

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