Essai Mazda MX-5 30ème Anniversaire

Pour fêter 30 ans de carrière, Mazda a offert à sa MX-5 une série spéciale 30ème Anniversaire limitée à 3000 exemplaires dans le monde dont tout juste 200 pour la France. L’occasion pour moi de la redécouvrir dans sa version la plus puissante!

Design

J’aime beaucoup la MX-5, c’est un fait. La cote d’amour de ce petit cabriolet est énorme et pour cause, il s’en est vendue plus de 1 millions depuis son lancement en 1989! En 2019,  Mazda propose donc de fêter ça en proposant à la vente une finition 30ème Anniversaire. Impossible de la rater avec sa teinte Racing Orange. C’est la seule teinte et exclusive pour cette série.

Les autres éléments spécifiques concernent les jantes en aluminium forgé signées Rays ZE40 RS30, les étriers de frein orange que ce soit les Brembo à l’avant ou les Nissin à l’arrière, les sièges Recaro avec surpiqûres orange ainsi que la plaque numérotée. Il ne faut pas oublier les équipements habituellement disponibles dans la gamme comme le différentiel à glissement limité ou encore la suspension sport Bilstein.

Quoi qu’il en soit, le dessin de cette génération ND est très réussie. Alors évidemment, soit on adore le orange, soit on le déteste. A vous de juger!

De jolies galbes pour l’arrière

Moteur

Sous le capot de la 30ème anniversaire, c’est le moteur le plus puissant qui sévit. C’est à dire le 2.0 L atmosphérique de 184 ch et 205 Nm, Mazda a réussit à en extirper un peu plus de puissance récemment (auparavant 160 ch), et dans une caisse qui pèse à peine plus d’une tonne, cela a toute son importance. Le 0 à 100 km/h est abattu en 6.5 sec (auparavant 7,3 sec ). Ce qui est vraiment pas mal du tout.

La zone rouge a également grimpé de 700 tr/min, pour atteindre 7500 tr/min! Ah le bonheur d’un petit moteur atmo rageur avec une aiguille qui fait de l’escalade, des sensations qui se perdent au fil des nouvelles normes… Mais profitons! Et vous devriez vous amuser autant que moi via sa douce boîte manuelle à six vitesses.

Contrairement à un moteur turbo, les consommations sont raisonnables, et ne s’envolent pas quand le rythme s’accélère. On peut facilement rester sous les 8L/100km en se faisant un peu plaisir. D’ailleurs, les performances supplémentaires ne sont pas dues à un simple remappage de l’ECU, mais à de la belle mécanique comme l’allègement des pistons. Merci Mazda de ne pas céder à la tentation du turbo. Les MX-5 se sont toujours démarqués pour s’en tenir à une mécanique simple (et fiable).

Tout est dans le regard.

A l’intérieur

Lorsque la capote est en place, pénétrez à bord de cette MX-5 demande un peu de contorsion. Une fois les fesses posées dans les très jolis sièges Recaro, toutes les commandes tombent sous la main.

Les matériaux sont de bonne qualité et la finition correcte. L’orange est rappelé par des inserts autour des bouches de ventilation, dans les surpiqûres de l’Alcantara au niveau des sièges et du mobilier. A noter que votre passager risque d’être surpris par la bosse au niveau de l’espace aux jambes. C’est tout simplement la boîte de vitesses qui s’y trouve car le moteur se situe en position longitudinale.

En terme d’équipement, cette 30ème Anniversaire coche la case de toutes les options, avec notamment de série, le système audio Bose ainsi que les technologies Apple CarPlay et Android Auto. C’est désormais plutôt rare que j’essaye des voitures qui conservent des aiguilles pour indiquer la vitesse, mais c’est toujours le cas ici.

Est ce qu’une MX-5 se roule décapoter? Evidemment que oui! C’est presque une obligation. La capote se manie tellement facilement, aussi bien en ouverture qu’en fermeture, qu’il n’y vraiment aucune excuse pour ne pas en profiter. Pourquoi n’est-elle pas électrique? Le poids! Le chauffage est efficace et permet de rouler avec 5 degrés sans toit. Au pire si vous êtes vraiment frileux, il y a les sièges chauffants!

L’Alcantara sur le tableau de bord apporte une touche premium bienvenue.

Au volant

Le MX-5 est l’exemple de la raison pour laquelle les voitures de sport peuvent être si amusantes à conduire lorsqu’elles sont simples. Son poids est un bonheur, la voiture braque et accélère avec envie, ce qui ne serait plus le cas avec plus de poids. Rien de compliqué ici, pas de mode de conduite, juste un ESP que l’on peut déconnecter à la limite.

Vous pouvez la conduire en toute sécurité, la répartition des masses de 50/50 donne un équilibre parfait à l’ensemble et la puissance n’est toujours pas suffisante pour assommer le train arrière. Du coup, je me promène tranquillement, ne dépassant jamais les 4000 tr/min. Décapoté bien sur.

Mais il existe également un monde entre les 4000 et 7500 tr/min. Un monde oublié par nos moteurs turbos, bienvenue dans l’Atlantis! Toute la fougue du 2.0L se situe ici, rageur avec une belle sonorité qui provient de l’échappement et non pas des enceintes. Point d’artifice ici. Le mignon petit roadster montre ici un autre visage, celle d’une véritable sportive. La boîte de vitesses est absolument remarquable avec son guidage précis, ses verrouillages impeccables et ses débattements très courts. Quel plaisir, elle sait le faire, elle peut le faire.

Au volant, elle a une tendance naturelle au sous-virage et une énorme envie de survirer… De quoi s’improviser pilote le temps de quelques virages. Tout est progressif, la direction est communicative, facile à dompter encore une fois. Et quand il faut se calmer, elle s’assagit et ménage les lombaires. Parce que la MX-5, c’est d’abord la reine des balades (plus ou moins longues)!

Une ligne pure, réussie, qui ne subit pas le poids des ans.

Conclusion

La Mazda MX-5 est une sportive accessible et polyvalente. Sans être une foudre de guerre, elle ravira par sa facilité d’utilisation et la possibilité de l’utiliser au quotidien. Même si cette version exclusive est (logiquement) plus chère et intégralement vendue. La Mazda rappelle qu’elle est le meilleur rapport qualité/prix/plaisir du marché.

J’en profite au passage pour signaler que Mazda France vient de dévoiler une nouvelle série limitée à 110 exemplaires, la Eunos Edition, dans une teinte beaucoup plus sobre puisque noire associée à un intérieur cuir rouge.

Photos de la Mazda MX5 30eme anniversaire

Fiche Technique Mazda MX5 30eme anniversaire

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Transversale Avant
Alimentation : Atmo
Cylindrée (cm3) : 1998
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 184 à 7000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 205 à 4000
TRANSMISSION
Propulsion
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (6)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1045
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5,67
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 219
0 à 100 km/h : 6″5
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 6,9
CO2 (g/Km) : 156

Essai Audi TT Roadster 45 TFSI 245ch

Direction le Mans pour découvrir la nouvelle Audi TT roadster disponible depuis début 2019 dans sa finition S Line quattro équipée du 2.0L de 245ch!

Design

Que le temps passe vite! Mon premier contact avec l’Audi TT roadster remonte à 2015 déjà… Pour 2019, la 3ème génération subit son lifting de milieu de carrière, une pincée de sel pour épicer une recette déjà réussie. La ligne reste la même: difficile de résister aux charmes du petit roadster tellement il est bien dessiné. Et ça dure depuis 20 ans!

Les jantes aux quatre coins de la caisse créent une sensation de dynamisme au premier regard. Les passages de roues sont musclées. Les grandes entrées d’air latérales dans le bouclier avant viennent accentuer sa carrure. L’arrière n’est pas en reste avec un superbe diffuseur et une double sortie d’échappement. Je vous aide pour trouver les modifications de ce millésime 2019. La calandre Single Frame est désormais en 3D, les entrées d’air dans le bouclier avant ont été redessinées, les phares ont une signature lumineuse légèrement différente.

Autre nouveauté, trois coloris supplémentaires apparaissent au catalogue : bleu Cosmos, orange Pulse et bleu Turbo, celui de notre modèle d’essai.

Moteur

Audi simplifie l’offre moteur de son TT. La version 1.8 TFSI se nomme désormais 40 TFSI et voit sa puissance passer de 180 à 197 ch. Concernant le 2.0 TFSI, il prend l’appellation 45 TFSI et offre 245 ch au lieu de 230 ch précédemment.

J’ai donc ici 245ch sous le pied droit mais aussi 370 Nm. Une puissance parfaitement transmise grâce à la transmission intégrale quattro associée à la boite automatique S Tronic à 7 rapports. Le 7ème rapport est un allié de taille dans les consommations, qui stagnent autour des 8L en utilisation normale. Pour une auto de 245ch, l’efficience est réussie.

Le son à l’échappement est surprenant pour un 4 cylindres, mais des plus agréables à l’oreille!

A l’intérieur

Pas de surprise à l’intérieur, rien ne bouge, et c’est surement mieux comme ça car il n’y avait pas grand chose à redire! La finition est toujours excellente et le mobilier n’a pas pris une ride. Comme sur la R8, elle se prive d’écran central et toutes les informations sont réunies dans le virtual cockpit. La capote se replie automatiquement en 10 sec et ce jusqu’à 50 km/h.

L’Audi TT millésime 2019 est disponible avec seulement deux finitions: TT ou S line. L’équipement se montre déjà riche de base, et comprend notamment l’Audi drive select, les jantes cinq branches de 17 pouces, les sièges Sport, la climatisation automatique, les phares et essuie-glaces automatiques, le régulateur et limiteur de vitesse, le virtual cockpit, ou encore les feux arrière à LED.

La finition S line ajoute le châssis sport rabaissé de 10 mm avec des réglages plus dynamiques, les jantes 10 branches de 18 pouces (mon modèle d’essai disposait de jantes 19 pouces), le pack extérieur S line, la sellerie S line tissu Séquence/cuir noir, la navigation MMI plus ainsi que l’Audi Connect.

Le son fourni par Bang & Olufsen est exceptionnel, il s’adapte d’ailleurs en fonction de la position de la capote! Son amplificateur d’une puissance de 680 watts met 14 canaux à disposition. Il n’y a pas moins de douze haut-parleurs, dont deux enceintes centrales et deux caissons de basses.

Petit reproche, en 2015 mon téléphone était assez petit pour rentrer dans la box de recharge induction, aujourd’hui il fait 6,2 pouces et réclame donc le câble USB pour être rechargé.

Au volant

L’Audi TT Roadster fait preuve d’une surprenante polyvalence, bien aidé par le Drive select. Le mode Auto est déjà assez malin pour une utilisation normale en offrant un certain confort de suspension, des passages de vitesse fluide et une sonorité sympathique mais pas envahissante. Le mode Dynamic pousse tous les curseurs de l’auto vers le haut. la direction est plus incisive, le son à l’échappement plus intense et le régime moteur grimpe pour une réactivité accrue. Pas forcément agréable en ville, c’est pour ça que le mode Individual est parfait. Je joue sur les paramètres qui m’intéressent… l’échappement? Je le veux en Dynamic, le moteur? en Auto. De bonnes sensations mais une conso maitrisée… c’est parfait!

La caisse rabaissée de 10mm et les énormes jantes de 19 pouces ne participent pas au confort, c’est assez ferme. En contrepartie, le ressenti dans le volant est très bon. Tout comme le freinage, sacrément efficace. Le 2.0L turbo rempli comme un œuf, propose une poussée linéaire mais franche. Il y a vraiment de quoi se faire plaisir au volant du TT!

En ville, la bonne visibilité et la souplesse de l’ensemble moteur/boite permet au TT de se faufiler.

Conclusion

Elle peut être belle cette Audi TT Roadster, elle n’oublie pas son côté pratique pour une utilisation quotidienne! Aucune crainte cependant, elle saura aussi vous suivre dans vos moments de folies…

Photos de l’Audi TT Roadster 2019

Notation

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Fiche Technique Audi TT roadster 2019

MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : transversal AV
Alimentation : turbocompresseur
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 245 à 4300
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 370 à 1600
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : auto (7)
POIDS
Données constructeur à vide (kg) : 1530
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 6,24
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5″5
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,0
CO2 (g/Km) : 154
Puissance fiscale : 15 CV

BMW dévoile enfin l’i8 Roadster

Trois ans après le lancement de l’i8 Coupé, BMW dévoile officiellement l’i8 Roadster, mais aussi une version améliorée de l’i8 Coupé. Au programme: plus de puissance, plus de batterie et donc plus d’autonomie! La plus grosse évolution se situe évidemment sous le capot, et le Roadster n’est pas le seul à en profiter puisque le Coupé disposera des mêmes améliorations mécaniques.

Les batteries passent de 20 à 34 Ah, ce qui permet au roadster d’effectuer 53 km en mode électrique. La hausse de la capacité des batteries a aussi permis à BMW d’augmenter la puissance des moteurs électriques, qui passent de 131 à 143 ch. Le trois cylindres développe toujours 231 ch.

On pourra forcer le mode électrique jusqu’à 120 km/h en appuyant sur le bouton eDrive. La vitesse maxi de l’auto étant bridée à 250 km/h. La consommation théorique est donnée à 2,1L/100 km.

Au final, cette i8 Roadster dispose de 374 ch cumulés contre 362 ch auparavant, ce qui lui permet de réaliser le 0 à 100 km/h en 4,6 secondes!

Côté style, l’i8 Roadster est une copie exacte du Coupé, le toit en moins évidemment. BMW a opté pour une capote souple. Pour assurer la même rigidité de caisse, BMW profite de la structure en plastique renforcé de fibres de carbone pour limiter la prise de poids du Roadster à 60kg, qui affiche donc 1595 kg sur la balance.

BMW a supprimé les places arrières sur l’i8 Roadster pour accueillir la capote, une fois repliée. Un espace de stockage de 100 litres prends désormais place derrière le conducteur et son copilote.

Les i8 Roadster et Coupé seront présentes au salon de Los Angeles.

Tesla annonce la seconde génération de Roadster!

Tesla a profité de la présentation de son camion pour dévoiler au monde son Roadster de deuxième génération, une voiture qui sera le véhicule le plus sportif jamais créé par le constructeur automobile électrique. Malheureusement, il faudra attendre 2020 pour en prendre le volant.

Elon Musk avait promis un nouveau Roadster. Elon Musk l’a fait (enfin presque). Tesla annonce déjà des performances pour le moins incroyable. La Tesla Roadster serait capable de réaliser le 0 à 100 km/h en moins de 2 secondes, atteindre les 160 km/h en seulement 4.2 secondes. Le 400m départ arrêté ne prendrait que 8.9 secondes, de quoi faire très mal à n’importe quel muscle car américaine.

Sa vitesse de pointe? 400 km/h.

Avec des batteries de 200 kW, la Tesla Roadster aurait une portée de 1000 km. Des chiffres qui laissent rêveurs. Tesla ne communique pas la puissance mais le couple atteindrait les 10000 Nm (et non ce n’est pas une faute de frappe) réparti sur les 4 roues.

Le look est celui d’une Tesla, une paire de phares Led, des formes incurvées et un énorme diffuseur à l’arrière. L’habitacle cache 4 places, dont 2 minuscules pour des éventuels passagers. Un énorme écran vient trouver place au centre du tableau de bord. Avec ses performances hallucinantes, Elon Musk veut carrément que sa Tesla Roadster serve à mettre un point final aux véhicules thermiques… rien que ça!

Sans surprise, le futur Roadster sera plus cher que la première version. Le prix devrait commencer à 200 000 $ avec une réservation obligatoire à 50 000 $ pour être sur la liste des futurs acquéreurs…

Photos de la Tesla Roadster

La Lamborghini Aventador S Roadster sera à Francfort

Depuis l’annonce de l’Aventador S Coupé, on attendait avec impatience l’arrivée de la version découvrable. Ca tombe bien, Lamborghini sera sur le salon de Francfort 2017 avec l’ Aventador S Roadster. Elle conserve évidemment les 740 ch et les évolutions techniques de sa sœur à toit.

L’Aventador S Roadster profite donc des mêmes améliorations que le Coupé, à cela prêt que son toit se décapsule. Celui ci pèse moins de 6kg et permet de faire vivre une expérience maximale du taureau Italien, cheveux au vent. Le toit se range, selon Lamborghini, facilement et rapidement dans le coffre à l’avant. A noter qu’il est possible de donner quasiment n’importe quel aspect à ce toit: du carbone à votre couleur fétiche via le programme de personnalisation Ad Personam.

D’ailleurs, la couleur bleu Aegir présente sur les photos fait parti du programme Ad Personam. Elle s’inspire de l’océan Pacifique et sa couleur turquoise qui cache une force indomptable… Rien que ça!

En retirant le toit, l’Aventador S Roadster prend 50kg de plus par rapport au Coupé afin de rigidifier l’ensemble. Elle accuse donc 1625 kg sur la balance. Les performances restent évidemment de tout premier ordre grâce à une belle mécanique: un V12 6.5L atmosphérique de 740 ch et 690 Nm. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 3.0 secondes tout rond, et la vitesse maxi grimpe à 350 km/h.

Comme annoncé, la Lamborghini Aventador S Roadster adopte les 4 roues directrices, une nouvelle géométrie de suspension, des modes de conduite recalibré tout comme l’ESP.

Le prix de l’Aventador Roadster S débutera à 313 666 € HT en Europe. Les premiers modèles seront livrés en février l’année prochaine. En attendant, il sera possible de l’admirer au salon de Francfort dans une semaine!

Photos de la Lamborghini Aventador S Roadster

Essai de l’Audi TT RS Roadster 2.5L TFSI 400 ch

Lorsque j’ai essayé le TT de 230ch je me suis dit que c’était pas mal. Lorsque je suis passé sur le TT-S et ses 310ch, c’était très sympa. Alors lorsqu’arrive le moment de prendre le volant de la TT-RS de 400ch, je trépigne d’impatience… Le TT-RS, c’est 90ch de plus que le TT-S et 170ch de plus qu’un simple TT. C’est surtout un 2.5L 5 cylindres de 400ch!

Elle est belle?

Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas! Mais bien sur qu’elle impose son style depuis la première génération. La TT est un objet d’art, et quand elle reçoit un badge RS, c’est le summum.

Les jantes 20 pouces sont énormes, l’aileron est désormais fixe, les deux grosses sorties d’échappement ovales et le kit aéro permettent de la distinguer du reste de la gamme TT.

Et à l’intérieur?

La présentation intérieure du TT séduit toujours, surtout dans cette version RS. On retrouve la planche de bord minimaliste et la qualité de finition chère à Audi. Rien à redire.

Le volant s’inspire de celui de sa grande soeur R8. Il est recouvert d’Alcantara, et le bouton Start rouge attire l’œil pour lancer la mécanique.

Un cylindre de plus ça change quoi?

Tout! Non seulement Audi ne cède pas à la mode du downsizing en conservant le fameux 5 cylindres qui rappelle l’héritage « rallye » de la marque (D’ailleurs le lancement de ce modèle coïncide avec les 40 ans du 5 cylindres chez Audi). Mais en plus il conserve sa sonorité si spécifique. L’échappement sport lui permettra de lui donner encore plus de voix, et lorsque l’on fait tomber la capote, on se retrouve aux premières loges pour profiter de la bande son!

Le 2.5 TFSI développait déjà 340 ch sur l’ancien TT RS et 360 ch en version Plus.  Ici il fait une cure à base de bi-injection, bloc et pompe à huile en aluminium, carter en magnésium… pour culminer à 400 ch et peser 32 kg de moins, ça tombe bien, il est placé devant l’essieu avant, de quoi gagner en dynamisme!

Boite auto seulement?

Et oui, pas de boite manuelle sur ce TT RS! Heureusement la boite S Tronic à 7 rapports est excellente. Les rapports se montent et se descendent rapidement, agrémentés d’une belle déflagration à l’échappement.

Elle est rapide?

Avec 400ch sous le capot: Évidemment!

Le launch control provoque toujours son petit effet, pour l’enclencher on active le mode Dynamic, transmission et ESP en mode sport, pied gauche sur le frein, pied droit sur l’accélérateur. Le régime se stabilise à 3500 tr/min, à ce moment là on a plus l’impression d’être dans une WRC au départ d’une spéciale de rallye qu’autre chose. Ensuite tout se passe très vite lorsque l’on relâche le frein: le 0 à 100 km/h s’effectue en 3,9 sec. Dire que le coupé se contente de 3,7 sec…

La TT RS est une mini supercar et se paye même le luxe de venir chatouiller sa grande sœur, la R8 V10 Spyder et ses 540ch. Contrairement à cette dernière qui n’hésite pas à jouer les danseuses lorsque le rythme s’accélère, le quattro de la TT RS privilégie le train avant pour un comportement plus typé traction que propulsion. C’est rassurant et sain à la fois. Inutile de vous casser la tête à son volant, vous pouvez rentrer dans un virage très très fort et en sortir tout aussi fort, le quattro se débrouillera pour envoyer la puissance sur les roues qui ont du grip et le résultat sera spectaculaire.

Et si je veux enrouler tranquillement?

Comme d’habitude chez Audi, on retrouve le Drive Select et quatre modes de conduite. Une fois que l’on s’est dégourdi les jantes, on passe en mode confort: le moteur baisse d’un ton, la boite passe les rapports plus tôt, tandis que la suspension se fait plus souple. Attention tout de même, les remous se font sentir au dessus des 100 km/h lorsque l’on décapote.

Verdict

Puissante, efficace, belle, à croire que la TT RS Roadster a tout pour elle. Le quattro vous permettra même de rouler toute l’année en toute sécurité et la sonorité de son 5 cylindres vous rendra complétement addictif.


Prix maximum TTC du modèle de base : 77 800 €

 

(Ouverture des commandes en juillet 2017)

Photos de l’Audi TT RS Roadster

Fiche Technique
MOTEUR
Type : 5 cylindres en ligne
Position : transversal AV
Alimentation : turbocompresseur
Cylindrée (cm3) : 2480
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 400 de 5800 à 7000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 480 de 1700 à 5850
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : auto (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1605
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 4,01
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250 (280 en option)
0 à 100 km/h : 3″9
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 6,8
CO2 (g/Km) : 194
Puissance fiscale : 29 CV

La (magnifique) Pagani Huayra Roadster enfin révélée

Voici enfin les photos de la Pagani Huayra Roadster où on la voit entièrement… en attendant que le public la découvre au salon de Genève le mois prochain. Véritable œuvre d’art roulante, la Pagani se pare d’une robe carbone recouverte d’un bleu transparent et d’un d’un intérieur à 3 tons.

Pagani affirme que la Roadster est plus qu’une Huayra avec un toit en moins, en effet elle est 6% plus légère ( 80 kg en moins ) que le Coupé ( 1280 kg ) et réussit à augmenter sa rigidité grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux composites. En plus, la Roadster gagne une version améliorée du V12 6.0L d’origine AMG, il culmine désormais à 764 ch à 6200 tr/min et dispose d’un couple de plus de 1000 Nm disponible dès 2400 tr/min. Le V12 est associé à la même boite 7 rapports construite par Xtrac que la Huayra BC.

On remarquera sur ces photos que Pagani a travaillé avec Pirelli pour développer un pneu spécifique ( 20″ à l’avant et 21″ à l’arrière ) qui fait apparaitre les initiales du fondateur de la marque ( HP ) sur son flanc. Brembo s’est chargé de fournir les nouveaux freins carbone céramique. Autre nouveauté: un ESP recalibré avec 5 modes différents: Wet (mouillé), Comfort, Sport, Race and ESC Off (coupé).

Pagani a développé deux types de toit, le premier en carbone est rigide avec un élément central en verre qui lui donne l’allure d’un coupé, et l’autre, en toile et couverture de carbone qui peut être facilement stocké à l’intérieur de la Huayra Roadster.

Seulement 100 Roadsters seront assemblées à un tarif de 2 280 000€ sans les taxes, le prix de l’exceptionnel.

Photos de la Pagani Huayra Roadster

Les nouvelles Mercedes AMG GT et GTC Roadster officielles

Trois mois seulement après la présentation de la très bestiale AMG GT R, Mercedes nous présente ses futures étoiles, en marge du Mondial de l’Automobile Parisien. Le voile est donc levé sur la Mercedes AMG GT Roadster ainsi que la GT C Roadster.

Pour le plaisir des puristes et héritant de sa grande sœur la SLS, cette GT Roadster reçoit une capote amovible en toile et non un Hardtop comme sur la gamme SL-SLC.

Nous retrouvons donc une version nommée GT Roadster, proposant toujours la motorisation V8 de 4.0 litres, développant 476 ch (14 ch supplémentaire par rapport à une AMG GT Coupé). Autre version, la GT C Roadster arbore un kit carrosserie élargie emprunté en partie à l’AMG GT et annonce un total de 557 ch (après une belle cure de vitamines sur la même base moteur).

Ces AMG GT Roadster seront équipées de série de l’aéro active disponible sur l’AMG GT R. Composé de lamelles actives, celles ci s’ouvrent et se ferment en fonction des demandes d’admission en air de la mécanique. Le reste du temps, celles ci restent fermées et permettent une réduction de la portance sur le train avant. De série, la version C verra ses roues arrières devenir directrices et recevra aussi un différentiel autobloquant (électronique) sur essieu arrière.

Quant aux tarifs, rien ne semble fixé pour le moment. Cependant, celui-ci devrait probablement dépasser la barre des 160.000€ (tarif de base).

Via Mercedes.

Photos des Mercedes AMG GT Roadster et GTC Roadster

Vidéo des Mercedes AMG GT Roadster et GTC Roadster

Escapade Italienne : Pagani se refait une jeunesse !

Vous le savez probablement, si vous vous intéressez à la marque Italienne, ces dernières année, Pagani Automobili a décidé de construite une nouvelle usine suite, entre autre, à l’arrivée de la Huayra. Toujours située à San Cesario sul Panaro, l’usine voit ses capacités de productions largement augmentées, permettant de fournir les divers clients dans de meilleurs délais et laissant place à une partie étude de prototypes etc…

En parallèle, un nouveau Showroom fut construit, permettant d’accueillir bien plus d’autos que l’ancien (ou 3 autos semblait être le maximum.) mais aussi bien plus de personnes. Malgré un accès assez réglementé pour y accéder, notre ami Guillaume à pu découvrir ce nouveau showroom et revenir vers nous des étoiles pleins les yeux, ayant eu l’occasion de rencontrer quelques autos très particulières que nous allons vous présenter. En exclusivité, découvrez donc, avec nous, le nouveau showroom Pagani.

« Mais, que fait cette Lamborghini Countach dans un Showroom Pagani » me direz-vous ? En fait, cette Countach 25th Anniversary est un cadeau de Christina Pagani à son mari Horacio. Horacio ayant été un des concepteurs de cette auto à l’époque ou il travaillait chez Lamborghini. Un petit rappel à ses origines, que nous pouvons aussi apercevoir derrière l’auto, sur le mur.

Et voici la première « line-up » du musée, composée exclusivement de Zonda’s de différentes générations :

  1. Zonda C12S (moteur 7,0 litres de environ 545cv), la première supercar toutes marques confondues à afficher une carrosserie en carbone exposé et voiture personnelle d’Horacio Pagani.
  2. Zonda S, motorisée par un bloc 7,3 litres développant 555cv.
  3. Zonda F Coupé (moteur 7,3 litres également mais développant cette fois-ci 602cv), la première F produite sur les 25 exemplaires disponibles (#1/25). Cette exemplaire affiche actuellement + de 100.000km à son compteur, une belle preuve de robustesse pour le V12 AMG.
  4. Zonda F Roadster RHD (volant à droite) dans une teinte « Singapore Orange » exclusive à cet exemplaire. Elle partage le même moteur que la Zonda F et donc la même puissance.
  5. Zonda Cinque Roadster. Le V12 7,3 litres AMG voit désormais sa puissance portée à 678cv. Avec seulement 5 exemplaires produits (ici #5/5), cette Zonda restera un des exemplaires les plus appréciés par les passionnés de la marque.

Ici, la Zonda Tricolore (#1/3), exposée au salon de Genève en 2010. Fabriquées en 3 exemplaires, elle furent créées pour célébrer le 50ème anniversaire de Frecce Tricolori (Patrouille acrobatique de l’armée Italienne) et arborent la même couleur bleue que les avions de cette patrouille.

La bête, l’arme, la Zonda Revolucion. Apparue en 2013, cette Zonda est l’évolution de la Zonda R, héritant de 50 ch supplémentaire et portant la puissance totale du V12 6,0 litres à 800 ch. Avec une masse d’à peine 1070 kg, cette Zonda a boucler officieusement la Boucle Nord du Nürburgring (Nordschleife) en seulement 6min et 30sec..! (Contre 6min et 47sec pour sa grande sœur la Zonda R).

Zonda « La Nonna » (traduit par « La Grand-Mère » en Italien), arbore le numéro de châssis #002. C’est la plus vieille Zonda (sachant que la #001 était l’exemplaire usine réservé au crash tests). Elle est née comme une Zonda C12, puis a servi de prototype pour toutes les générations de Zonda, S/F/Cinque et cela jusqu’à la 760. Suite à l’arrêt du développement « Zonda », elle fut repeinte en grise et ne sert donc plus pour les tests. Son moteur (bien que modifié de très nombreuses fois) aura parcouru plus d’un million de kilomètres…!

Pour terminer, la seule Huayra exposée dans le showroom aux côtés d’une Zonda R de 1ère génération. Cette Huayra est par ailleurs équipée du « Pack Tempesta » et dispose d’une carrosserie 100% Carbone apparent. Toujours propulsée par un V12 fournit par AMG, cette Huayra se voit greffée de 2 turbos, délivrant la modique puissance de 730 ch !

Voici donc, pour terminer, quelques photos globales de ce nouveau Showroom Pagani situé à San Cesario sul Panaro (Italie – Émilie-Romagne). Sachez, par ailleurs, qu’une visite du Musée est possible qu’en réservant une visite de l’usine dans le même temps. Avec déjà une longue liste d’attente (environ 2 mois de délais à l’heure actuelle), l’usine se voit assiégée de touristes venus du monde entier. Quant au tarif, il faudra compter 35€ par personne pour la visite Usine/Musée combinée.

En bonus, la Porsche 918 Spyder personnelle d’Horacio Pagani.

Via Guillaume Ettori (Facebook)

Lamborghini Centenario Roadster, toute en carbone

Nouvelle célébration pour le centenaire de Lamborghini, la marque surfe sur la vague en dévoilant la Centenario Roadster.

Le V12 développe 770 ch , tout comme la version coupé. Il permet à l’engin d’effectuer le 0 à 100 km/h en 2,9 sec et d’atteindre les 350 km/h. Pas de surprise concernant la ligne, qui reprend également celle du coupé.

Avec seulement 20 exemplaires, déjà tous vendus pour 2 millions d’euros le morceau sans les taxes, l’opération est plutôt bonne pour les Italiens.

L’auto est présentée pour la première au concours d’élégance de Pebble beach.

Via Lamborghini.

Photos de la Lamborghini Centenario Roadster

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