Essai Seat Leon Cupra R ST

Même si Cupra est désormais une marque à part entière, la Leon reste une Seat même lorsqu’il s’agit d’une version très sportive comme cette Cupra R ST. La prochaine génération devrait bien différencier les choses mais en attendant, place à l’essai de cette ultime déclinaison…

Si vous aviez manqué la série limitée à 799 exemplaires de la Leon Cupra R, voici l’occasion de vous rattraper avec le break R ST. C’est encore une série limitée qui reçoit des modifications esthétiques et techniques par rapport à la Cupra ST classique, mais la recette est un peu différente que sur la version berline.

Design

J’avais gardé un très bon souvenir de la Leon Cupra ST, discrète et très efficace. La Leon Cupra R ST joue dans un registre un peu moins discret. On remarque les touches de bronze ici et là, mais surtout le carbone présent presque partout que ce soit à l’avant dans la lame, à l’arrière dans le spoiler et le diffuseur mais aussi sur les côtés avec les coques de rétroviseurs et bas de caisse. Seat signale même que l’aérodynamique en serait même amélioré!

Elle embarque des jantes 19″, ici de couleur bronze, qui cachent d’énormes freins Brembo. Les pneus sont des Michelin Sport CUP 2, connus pour être de véritables ventouses. Vous remarquerez également les logos Seat de couleur bronze, mais qu’il n’y a aucun logo de la nouvelle marque Cupra, juste un badge sur le coffre. D’ailleurs restons sur cette partie arrière, lorsque l’on baisse le regard, dur de rater les 4 sorties d’échappements.

Elle sera disponible en 4 teintes: Gris magnétique, noir minuit, blanc nevada ou gris urbain. Peu importe la couleur, le bronze se marie parfaitement avec et le résultat est soigné.

Moteur

Si la Cupra R embarque le 2.0L EA888 dans une configuration 310ch, la Cupra R ST se « contente » de 300 ch et 400 Nm de couple! Rien de vraiment grave puisque que cette dernière dispose de la transmission intégrale et d’une boite DSG. Résultat? Elle est capable d’accélérer beaucoup plus fort! Le 0 à 100 km/h est réalisée en 4.9 secondes seulement comparé aux 5.8 secondes de la berline! La vitesse maxi grimpe à 250 km/h.

Le 2.0L est bien rempli pour répondre à la moindre sollicitation de l’accélérateur. Et lorsqu’on active le mode Cupra, il sait donner de la voix pour embaumer l’habitacle d’une ambiance sonore des plus sportives!

A l’intérieur

L’intérieur est à la hauteur du design extérieur. A la fois sobre, élégant et efficace. La Leon Cupra R ST a le droit au digital cockpit et dispose de touches de carbone et de bronze ici et là.

L’équipement de série est très complet, on trouve le système d’ouverture sans clé, l’aide au stationnement avant et arrière, la caméra de recul, et un écran central de 8 pouces.

Les baquets maintiennent parfaitement, beaucoup mieux que la banquette arrière sur laquelle vos passagers risquent d’être fortement secoué si vous décidez d’augmenter le rythme. Encore pire si vous revenez du supermarché… Seul avantage, les surgelés n’auront pas le temps de décongeler! Car le volant recouvert d’alcantara et le son de l’échappement ne sont pas vraiment une invitation à la conduite douce.

Au volant

La Leon Cupra R ST ne s’arrête pas au look pour se distinguer de la Cupra ST. Les ingénieurs ont travaillé pour qu’elle ait un comportement encore plus incisif. Elle bénéficie de réglages d’amortissement et d’une géométrie spécifiques, avec notamment un carrossage négatif de 2° à l’avant comme à l’arrière. La direction a également été re-paramétrée et le freinage est confié à Brembo. Cerise sur le gâteau, les semis-slicks Michelin Pilot Sport Cup 2 sont de la partie!

Seat nous a fermé une portion de route pour lâcher les chevaux de cette Leon Cupra R ST, et à chaque passage, j’étais de plus en plus impressionné des capacités de l’auto! Une vidéo que vous pouvez retrouver ici sur mon premier passage.

La boîte DSG enchaîne les rapports et le moteur semble infatigable. Toute la puissance est parfaitement transmise grâce à la transmission intégrale. Ça accélère aussi vite que ça freine. Le train avant se place là où on se veut, tout est tellement facile. Et comme un sportif de haut niveau, lorsque ça semble facile, c’est qu’il y a beaucoup de travail derrière!

Bien sur, il est toujours possible de passer en mode Confort pour assouplir la suspension, relaxer la réponse à l’accélérateur, et voyager dans un confortable break. Mais si vous avez fait le choix d’acquérir une Leon Cupra R ST, ce n’est peut être pas pour ce genre de balade tranquille, sachez juste qu’elle en est tout à fait capable.

Conclusion

Break contre berline, transmission intégrale contre traction, boite auto DSG contre boite manuelle… La Leon Cupra R ST n’a plus grand chose à voir avec la Cupra R. Cela se ressent immédiatement au volant, mais elle est toujours un plaisir à emmener. En deux mots: Efficacité et élégance.

A cela elle ajouter un côté pratique et sécurisant car c’est aussi… un break!

Photos de la Seat Leon Cupra R ST

Notation

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Fiche Technique Seat Leon Cupra R ST

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 300 à 5300
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 400 à 2000
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1615
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.44
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 247
0 à 100 km/h : 5″2
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,0
CO2 (g/Km) : 155

Essai Seat Tarraco

Avec l’Ateca et l’Arona, Seat a vu sa gamme de SUV s’étoffer rapidement. Pour accompagner cette offre vers le haut, voici le Tarraco pouvant accueillir jusqu’à 7 personnes. Direction Biarritz, point de départ d’un roadtrip qui va nous amener jusqu’au désert des Bardenas.

C’est donc sur le parking de l’aéroport que je prends possession d’un Seat Tarraco 2.0 TDI 190ch Xcellence 4Drive DSG7 en teinte « Gris Caïman » très exactement. Oui il est un peu vert, mais d’après le catalogue c’est du gris.

Design

De toute évidence, le Tarraco ne ressemble pas à ses petits frères. En effet, il inaugure le nouveau style de la marque.

Le nouvel avant me plait beaucoup avec cette calandre plus sophistiquée et des nouveaux phares full LED qui donnent une allure dynamique et presque agressif. Le capot n’est pas en reste avec deux grosses nervures visible du poste de conduite. Une bonne nouvelle puisqu’on risque bien de retrouver quelque chose de similaire sur la prochaine Leon.

Forcément avec 4.75m de long, ce SUV en impose sur la route et le profil se fait plus massif.

A l’arrière, une barre lumineuse qui ne s’allume pas traverse le coffre, c’est en fait une simple bande de plastique. Dommage aussi pour les fausses garnitures d’échappement. Pourquoi s’embêter? Point positif quand même concernant les feux qui disposent des clignotants dynamiques.

Mon modèle d’essai disposait des plus grosses jantes, ce sont des 20″, qui remplissent bien les arches de roues. Au final, l’ensemble est agréable à regarder.

Moteur

Sous le capot, on retrouve un 2.0 TDI de 190ch. Un bloc connu dans le groupe VAG qui a fort à faire ici puisque le Tarraco accuse plus de 1800 kg sur la balance. Cependant le couple important de 400Nm et les 4 roues motrices permettent de gravir les Pyrénées qui séparent la France de l’Espagne sans problèmes.

Le 0 à 100 km/h est exécuté en 8 sec. A titre de comparaison, une Golf GTD avec le même moteur réalise l’exercice en 7.5 sec, quand même…

Les consommations restent raisonnables grâce à une boite DSG qui n’hésite pas à passer au rapport supérieur. A noter que pour le moment, c’est le bloc le plus puissant disponible pour le Tarraco.

A l’intérieur

On grimpe dans le Tarraco et on s’assoit bien en hauteur comme dans tous les SUV. Là, on fait directement face au Digital Cockpit de 10.25″, peu importe le niveau de finition, et il y a aussi l’écran multimédia posé comme une tablette au milieu de la planche de bord. Les couleurs ne sont pas joyeuses mais le bon niveau de finition et les choix de matériaux apportent une atmosphère qualitative à l’ensemble.

L’équipement de sécurité est très complet : l’avertisseur de collision avec assistance au freinage d’urgence et l’assistance au changement de voie sont de série, le régulateur de vitesse adaptatif est disponible sur les versions supérieures.

En option, nous retrouvons un avertissement d’angle mort et d’intersections, la reconnaissance des panneaux de signalisation et l’assistance dans les embouteillages. De nombreuses aides au stationnement et des caméras à 360° sont également disponibles en option.

Le Tarraco est disponible en 5 et 7 places. Je disposais ici de la version 5 places, qui offre beaucoup d’espace aux passagers et un coffre de déménageur.

Au volant

Seat a voulu du dynamisme pour son Tarraco, le sport étant désormais chez Cupra. Et en effet il est plutôt agréable à conduire. Le Drive Select dispose de 6 modes de conduites, avec l’habituel mode Sport. Mais pour le coup, il n’y a pas de suspension pilotée, ce qui ne change pas beaucoup les sensations au volant.

Quoi qu’il en soit, le Tarraco n’a rien de pataud. Le roulis est maitrisé et la conduite se fait même engageante dans les cols et autres lacets pyrénéens.

Le système 4Drive peut envoyer 50% de la puissance à l’essieu arrière lorsqu’il est sollicité. Bien sûr, cela a des avantages sur le mouillé, mais aussi si vous vous aventurez dans la nature comme nous avons pu le faire en plein désert des Bardenas en Espagne. La transmission intégrale était suffisamment performante pour nous permettre de gravir une colline graveleuse.

Le retour sur Biarritz s’effectuera par l’autoroute. De quoi apprécier tout le confort qu’offre ce grand SUV.

Conclusion

Seat complète sa récente gamme de SUV par le haut et répond désormais à toutes les tailles de famille.

Joli, bien fini, agréable à conduire, le Tarraco est un bon SUV et surement le plus chic et moderne des Seat.

Photos du Seat Tarraco

Notation

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Fiche Technique Seat Tarraco

MOTEUR
Type : 4 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 190 à 3500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 400 à 1750
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1816
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 9.55
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 210
0 à 100 km/h : 8″0
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5,6
CO2 (g/Km) : 144
Puissance fiscale: 11 CV

Cupra présente le Fabike Cupra

Cupra suit sur la tendance des autres constructeurs automobiles, comme Lamborghini, avec un vélo haut de gamme qui reflète le caractère de la marque espagnole.

Créé en collaboration avec Fabike, le vélo est assemblé à la main en utilisant plus de 100 pièces différentes. L’assemblage prend environ quatre heures et, une fois terminée, la Fabike Cupra permet de découvrir le style de la marque, dans ce cas sur deux roues dixit Cupra.

Parmi les caractéristiques de ce vélo, mentionnons la combinaison de fibre de carbone et de cuivre, les freins à disque hydrauliques et la transmission single speed qui limite son usage à la ville.

Pour l’instant nous n’avons pas beaucoup plus d’informations concernant ce vélo. Cependant, il faudra compter au moins 3000€, il pourra être acheté dans les magasins Fabike et à la fin de l’année et également dans le réseau de concessionnaires Cupra.

Seat Leon Cupra R, encore 10ch de plus

Alors que la Leon Cupra 300 a été lancé récemment, Seat ajoute au catalogue une Cupra R plus performante et exclusive. Cette série limitée sera produite à seulement 799 exemplaires.

10 par 10

Toujours une traction, elle établit un nouveau record de puissance pour une Seat de série : 310 ch. Pour rappel, à l’occasion du restylage opéré en début d’année, la Cupra était déjà passée de 290 à 300 ch. Les 310 ch seront exclusivement associés à la boîte manuelle six rapports.

Le constructeur ne communique pas encore sur d’éventuels gains côté performances.

Le grand méchant look

Si la Leon Cupra était connue pour être un sleeper: une voiture discrète capable d’envoyer du lourd. Cette Cupra R se fait beaucoup plus visible avec un pack aéro et une déco spécifique. Cela lui apporte une pointe d’agressivité bienvenue. Par contre pour les couleurs… Deux gris (dont un mat en photos ) et un noir seront disponibles, tous associés aux touches de cuivre.

Au passage le châssis est remanié au niveau de la géométrie des trains et de réglages de l’amortissement piloté. Le freinage Brembo est aussi plus endurant. La nouvelle ligne d’échappement devrait aussi produire un son encore plus flatteur.

Présentation à Francfort

La dernière Leon Cupra R remonte à 2009. A l’époque, la GTI espagnole développait 265 chevaux. Rendez-vous le 12 septembre durant les journées presse du salon de Francfort pour en savoir plus sur la Seat la plus rapide de l’histoire.

Nouvelle Seat Ibiza, plus Leon que jamais

Seat a présenté hier soir à Barcelone sa dernière Ibiza, la 5ème génération, plus Leon que jamais.

Adieu les versions 3 portes et break, cette nouvelle Ibiza mise tout sur la 5 portes. Elle se base sur la plateforme MQB A0, une exclusivité dont aucune des autres autos du groupe VAG profite. Comparé à la précédente génération, elle gagne 95mm en empattement, et 87mm plus large, 2mm plus courte et 1mm plus basse ( soit 4,06 m de long et 1,78 m de large).

Le style fera beaucoup parler, pour être quasiment similaire à celui de sa grande sœur la Leon. Elle se distingue surtout sur la partie arrière. L’habitacle est également tout nouveau avec des lignes plus classiques mais aussi plus modernes.

Côté motorisation, elle aura le droit à:

  • Un trois cylindres 1.0 MPI de 75 ch,
  • Un trois cylindres 1.0 TSI de 95 ou 115 ch
  • Un 4 cylindres 1.5 TSI de 150 ch
  • Un 1.6 TDI de 80, 95 et 115 ch

Les finitions seront au nombre de 4 (Référence, Style, FR et XCellence). C’est la FR qui sera la plus dynamique (en attendant la vraie Cupra) avec une présentation spécifique (bouclier, pack extérieur noir, éclairage LED dans l’habitacle) et une suspension sport à deux réglages de fermeté.

Parmi les équipements proposés, le « Front assist » (freinage autonome avec détection des piétons) sera de série sur tous les modèles. Le client pourra choisir également des feux full LED, une caméra de recul, un démarrage sans clé, ou encore un écran multimédia de 8 pouces en option.

La commercialisation débutera en juin 2017 pour les motorisations essence, et en fin d’année les diesels.

Via Seat.

Photos de la Seat Ibiza 2017

La Seat Leon Cupra désormais avec 300ch sous le capot

Quelques semaines après la révélation du facelift de la Leon, Seat présente aujourd’hui celui de la version Cupra.

Le 2.0L TSI passe de 290 à 300 ch et la Leon Cupra devient, encore une fois, la plus puissante Seat de l’histoire. Le couple gagne 30 Nm pour grimper à 380 Nm, disponible entre 1800 et 5500 tr/mn. Seat n’a communiqué aucun chiffre sur les performances pour le moment mais elle devrait au moins réaliser le 0 à 100km/h en 5.7sec.

Autre nouveauté, le break ST reçoit une transmission intégrale et une boite auto DSG, de quoi affoler les chronos.

On remarquera que les attributs de la Leon Cupra de TCR ( aileron, bouclier et jantes) sont savamment posés dans le cliché de cette nouvelle sportive.

Via Seat.

Seat prépare déjà une Ateca Cupra

Alors que la Seat Leon restylée est présentée en ce moment aux journalistes, les petits malins d’Auto Express ont repérés une Seat Ateca avec 4 échappements, des jantes de Cupra et des gros freins…

Sans aucun doute, la marque Espagnole nous prépare une surprise! On se retrouverait alors avec le 2.0L de la Leon Cupra sous le capot avec une puissance supérieure à 290 ch.

Les SUV sont à la mode, et la concurrence existe déjà pour cette Ateca musclée: Audi SQ5, Mercedes GLC …

Affaire à suivre!

Essai de la Seat Leon Cupra 290 ch

C’est lors un roadtrip mémorable en Roumanie que j’ai pu apprécier la Seat Leon Cupra 290 ch. D’autant plus qu’elle était équipée du pack Sub’8 Black, synonyme de record sur le Nurburgring et donc de performances!

Extérieur

Discrétion assurée pour cette Leon.  La ligne de cette Cupra ne joue pas dans l’exubérance : petits logos et pas d’antibrouillards dans le bouclier avant. Pourtant un œil aguerri ne se trompera pas: la Cupra étant trahie par sa double sortie d’échappement et ses jantes de 19″. Elle se distingue également par ses jupes latérales ou encore sa calandre spécifique et son spoiler.

Seat propose au catalogue un pack energy (jantes et rétroviseurs orange) et d’un pack blanc. A mon gout, le pack black est celui qui lui va le mieux. Si les premières Cupra étaient proposées dans un jaune canari flashy, le nuancier des teintes extérieures en 2016 se composent de 3 gris, un blanc, un noir ainsi qu’un rouge et un bleu.

Seat mise donc sur la sobriété, s’inspirant presque du cousin germain Volkswagen. La ligne extérieure reste très agréable d’un point de vue personnel, surtout l’arrière.

Intérieur

Il en va de même pour l’habitacle, toujours plus germanique: Pas de fioritures! Les plastiques noirs sont de qualité et bien ajustés, mais manquent cruellement de fun. Le volant à méplat avec ses coutures jaunes et les compteurs badgés Cupra rappellent quand même le pedigree de l’auto.

Le maintien est assuré par des baquets sport bi-ton en suédine. Ils arrivent même à préserver le confort sur long parcours. Pour résumer, tout est très bien fait et sans fioritures.

De manière logique, la SC (coupé) propose l’habitacle le plus exigu, la berline facilite l’accès aux places arrières et la ST (break) y ajoute un volume de chargement conséquent, qualité insoupçonnable pour une sportive.

Moteur

Le 2.0 TSI issu du groupe VAG développe ici 290 ch. Une puissance bien suffisante pour le seul train avant.

La vitesse maxi, limitée électroniquement à 250 km/h, est atteinte avec une grande facilité tant ce quatre cylindres turbo fait preuve de vitalité. Doté de la double injection et du calage variable des deux arbres à cames, ce moteur est très souple, vigoureux et émet une sonorité rauque assez évocatrice (tout en restant discrète). Surtout associé à la boite DSG, qui produit une déflagration à l’échappement à chaque montée de rapport! Il faudra y aller fort pour l’entendre sur la boite manuelle. On pourra seulement reprocher à ce 2.0 TSI son extrême linéarité.

La version la plus rapide sur l’épreuve du 0 à 100 km/h est la SC associé à la boite DSG6: 5,6 sec seulement!

Châssis

La Leon dispose du Seat Drive Profile qui propose trois modes de conduite et un mode à la carte. Le mode confort adoucit la direction et les amortisseurs pour offrir un moelleux correct. Le mode sport affermit le tout, retarde l’intervention de l’ESP et amplifie la sonorité du moteur à l’accélération. Et enfin le mode Cupra, pour tirer la quintessence de la mécanique.

A l’usage, la Leon Cupra reste très facile à mener en conduite dynamique, que ce soit en boite DSG ou manuelle. Le train avant se place là où l’on veut, tandis que le train arrière suit sans broncher. On peut remercier le différentiel à glissement limité piloté électroniquement, qui renvoie la puissance sur la roue extérieure lorsque l’intérieure patine en virages. Ça motrice très fort avec quelques légères réactions dans le volant.

C’est sportif et terriblement efficace, que ce soit dans les épingles ou dans les grandes courbes. La direction est précise et l’amortissement contient bien les mouvements de caisse sans pour autant devenir cassant lorsque le bitume se dégrade (et il se dégrade très bien en Roumanie).

Equipée du pack Sub’8, la Leon disposait même des freins Brembo majorés à quatre pistons et des jantes allégées réduisant de 8,4 kg les masses non suspendues. Un freinage endurant qui permettra aux sportifs du weekend de s’aventurer sur circuit. Toujours en option, elle pourra même chaussée les fameux Michelin Pilot Sport Cup 2 qui lui ont permis de signer un temps inférieur à 8 minutes sur le circuit du Nürburgring.

Conclusion

La Seat Leon Cupra 290 épate par son incroyable polyvalence! Aussi à l’aise sur circuit que dans les bouchons avec en prime un tarif compétitif: L’Espagnole est en effet particulièrement bien dotée: différentiel autobloquant, suspension pilotée, phares full LED, GPS et caméra de recul sont de série!


Prix maximum TTC du modèle de base en boite DSG : 35 715 €

  • Blocage de différentiel mécanique à régulation électronique (VAQ)
  • SEAT Drive Profile CUPRA, 4 modes de conduite
  • Mode CUPRA avec désactivation de l’ESC
  • Suspension pilotée DCC (confort/sport/cupra)
  • Projecteurs Full LED et feux arrière à LED
  • Parechocs extérieurs CUPRA
  • Deux sorties d’échappement chromées
  • Etriers de freins rouge
  • Seuils de portes CUPRA en aluminium
  • Châssis sport CUPRA (-10mm vs Leon FR)
  • Vitres arrière surteintées
  • Rétroviseurs noirs
  • Climatisation automatique Climatronic
  • Radars de stationnement avant/arrière
  • Détecteur de pluie et luminosité
  • GPS Europe tactile, écran 6,5’’, fonction Full Link (MirrorLink® + Android Auto® + Apple CarPlay®)
  • Caméra de recul
  • Contrôle vocal
  • Prise USB et carte SD
  • SEAT Sound system (9 haut-parleurs et caisson de basses à faible encombrement)

Et comme options:

  • Pack Sub’8 Black (Jantes alliage CUPRA Performance 19’’ BLACK / Freinage Brembo avec étriers rouges / Jupes latérales / Pack extérieur BLACK / Kit anticrevaison (remplace la roue de secours de série):
    Avec pneumatiques standard à 2 170 € ou avec pneumatiques MICHELIN Pilot Sport Cup 2 à 2 625 €
  • Sièges baquet Top Sport Alcantara à 1 175 €
  • Blanc Nevada Métallisée à 645 €
  • pack Techno (Feux de route intelligents et Lane Assist) à 305 €
  • pack Adaptatif (Régulateur de vitesse adaptatif et Front Assist) à 485 €
  • Grand toit ouvrant à 810 €
  • Lecture des panneaux à 130 €

Elle s’affichait donc à 41 435,00 €

PHOTOS DE LA SEAT LEON CUPRA 290 ch

Fiche Technique
MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à trs/mn) : 290 à 5900
Couple maxi (Nm à trs/mn) : 350 à 1700
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (6)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1395
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 4,8
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5,6″
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 6,5
CO2 (g/Km) : 149
Malus : 900€
Puissance fiscale : 18 CV

Nos remerciements à Seat France.

A l’assaut de la Transfagarasan pour fêter 20 ans de Cupra!

Après avoir remporté en 1996 en rallye le championnat du monde catégorie 2.0L avec l’Ibiza Kit Car, Seat a voulu amener cette performance sur la route. Cupra est alors née (Contraction de Cup et Racing), tout d’abord sur Ibiza en 1996 puis sur la Leon en 2000.

20 ans plus tard, Cupra est toujours synonyme de sportivité: On trouve une Ibiza forte de 192 ch et une Leon de 290 ch au catalogue. Il y a deux ans, la Leon Cupra 280 ch faisait tomber un record sur le fameux Nurburgring: moins de 8 min pour réaliser un tour avec une traction de série. Cette année, elle se voit affublée de 10 ch supplémentaires pour atteindre les 290 ch.

Ce modèle, le plus puissant de l’histoire de Seat, va nous emmener à travers la Roumanie sur l’une des plus belles routes du monde: la Transfagarasan!

Jour 1 – Départ de Bucarest

Départ de Paris pour Bucarest. Là bas, une belle Leon Cupra nous attend sagement pour nous emmener sur les routes Roumaines après 3H de vol.

La capitale de la Roumanie ne laisse pas indifférent. Ancien Paris des Balkans, les avenues monumentales sont ponctuées de beaux jardins, parcs et ruelles étonnantes. La cité pratique le mélange des genres : l’architecture Art nouveau, Bauhaus, faux baroque ou néoclassique, laisse parfois la place à quelques monuments de l’époque du dictateur Ceauşescu.

Le premier arrêt s’effectue devant le palais du parlement. Immense et situé sur une colline surplombant le boulevard Unirii, il est le 2e monument du monde par sa masse, après le Pentagone. Haut de 12 étages et construit pour satisfaire les appétits de grandeur de Ceauşescu, cela donne une « belle » image de l’homme.

Pas le temps de s’attarder, il faut vite s’extirper de la capitale et de ses bouchons pour rejoindre l’hôtel à 210 km, soit prêt de 3H de route. Au fil des kilomètres, les stigmates du communisme sont encore bien présents par endroits. Le pays est rempli de contradiction: Les voitures de luxe se mêlent au Dacia de tous âges et même aux charrettes tirées par des chevaux.

Il en va de même pour l’architecture: le mélange des genres est surprenant entre les villes médiévales de Transylvanie, les châteaux, les églises en bois et les tours de béton…  des ensembles uniques au monde, classés d’ailleurs au Patrimoine mondial de l’Unesco.

La quantité d’animaux sur le bord des routes est aussi surprenant. Après quelques centaines de kilomètres, une halte à la station essence permet de remplir les réservoirs. Le service est encore effectué à la main.

L’état du réseau secondaire est redoutable pour les amortisseurs, la direction et les pneumatiques, de quoi tester parfaitement la Leon dans les pires conditions. D’ailleurs, il n’est pas étonnant de voir des petits ateliers de réparation pneumatique le long de la route car les crevaisons sont fréquentes.

On s’enfonce de plus en plus dans les campagnes. La population n’est plus la même, le style vestimentaire non plus. On n’a l’impression de faire un bond dans le passé, comme si des personnes d’époque différentes vivaient ensemble.

On quitte les campagnes pour arriver au pied des montagnes. Passage obligatoire pour y pénétrer, la Citadelle de Poenari surplombe la route. Auparavant point stratégique de contrôle du passage entre la Valachie et la Transylvanie érigé au début du xiiie siècle par les princes valaches. La citadelle est aujourd’hui abandonnée suite à son effondrement partiel dû à un glissement de terrain. Elle est surtout connue pour la légende de Vlad III l’Empaleur (alias Dracula) et est réputée pour être hantée.

Surprise, un ourson s’attarde sur le bord de la route. Les animaux sont nombreux, il faut dire que la forêt est toute proche et le pays encore très rural. Je découvre en même temps la raison du nombre incroyable de chiens errants: ils servent à protéger les villes de la venue des ours!

Puis vient le passage du barrage Vidraru. Haut de 166m, il ne faut pas avoir le vertige! Le travail des hommes est remarquable, et on n’ose imaginer les conditions pour la réalisation d’un tel édifice. On parle de 80 morts officiels. De l’autre côté du barrage, sur la montagne Pleasa, se trouve la statue de Prométhée comme un symbole de l’électricité, faite par le sculpteur Constantin Popovici.

On arrive enfin à l’hôtel qui surplombe le lac Vidraru créé par le barrage pour une nuit bien méritée.

Jour 2 – La Transfagarasan

Cette deuxième journée débute au pied de la Transfagarasan. Encore un peu d’histoire. La route a été construite entre 1970 et 1974, sous le régime de Nicolae Ceaușescu (encore lui). Elle relie Curtea de Arges au sud et Cartisoara au nord. Mais pour y arriver, il faut passer les monts Fagaras, dont elle tire son nom, culminant à 2 544 mètres d’altitude.

Après avoir gravi le versant sud, un tunnel de trois kilomètres, non éclairé, m’emmène jusqu’au point culminant de la route. On y croise des piétons munis de lampe torche. C’est aussi un endroit rêvé pour faire vrombir le moteur de la Cupra!

La vue est tout simplement magnifique, impressionnante et impose l’humilité! Si vous connaissez le jeu Need For Speed, le voici en réel. Et la Cupra est un très gros jouet pour y prendre son pied!

Cette route, longue de 100 km, on la fera deux fois. Juste pour le plaisir… Son histoire est par contre terrifiante: Elle a été réalisée avec des moyens matériels considérables, mais également au prix de beaucoup de vies humaines (là encore). Officiellement il y a eu 40 morts lors de la réalisation de la route, mais les personnes encore en vie 35 ans après parlent de centaines de vies humaines perdues, environ 400 personnes.

La fin de la seconde journée approche. On arrive au second hôtel, après avoir traversé Rasnov et sa citadelle. Elle a fait parti d’un système de défense des villages Transylvanien exposés aux invasions, et ne fut conquis qu’une seule fois en 1612 à cause du manque d’eau suite à un siège. C’est ainsi que la légende du puit est née: on dit que deux prisonniers Turques auraient creusé pendant 17 ans un puit de plus de 100 m de profondeur!

Jour 3 – De Brasov à Bucarest

Le retour se fera plus calmement à partir de Brasov. En empruntant les autoroutes et nationales plus rectilignes. On découvre des bâtiments toujours aussi impressionnant. Les couleurs des villes rappellent le drapeau national: Beaucoup de toits sont bleus et les murs jaunes.

Après 166 km et 2H30 en voiture, nous voilà de nouveau à Bucarest. Il est l’heure de rentrer en France après avoir pu essayer la Seat Leon Cupra 290 ch de manière complétement folle sur l’une des plus belles routes du monde. On a pas tous les jours 20 ans!

Toutes les photos de ce roadtrip à travers la Roumanie

Merci à Seat France pour cette aventure incroyable.

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