Essai Audi TT RS Iconic Edition : l’adieu d’une icone

Cette Audi TT RS Iconic Edition est une série limitée à 100 exemplaires dont 10 pour la France. Elle fête à la fois les 25 ans du TT, et la fin de sa production. Direction Pau et les cols d’Iraty pour en prendre le volant!

25 ans d’histoire

L’Audi TT fait ses adieux. Le TT RS est sorti du marché américain à la fin de l’année 2022 avec l’édition Heritage, et maintenant en Europe, le TT RS Iconic Edition est un hommage similaire. Et c’est pourquoi nous allons jeter un coup d’œil aux générations passées avant d’entrer dans les détails de cette dernière et sans doute la plus compétente itération du TT à ce jour.

C’est en 1995 que le concept TT a épaté le public au salon de l’auto de Francfort. Extrêmement pure et géométrique, c’était une interprétation moderne de l’esthétique du Bauhaus. Le modèle de production n’est arrivé sur le marché que trois ans plus tard, remarquablement fidèle au concept. Le premier TT, stylistiquement le plus pur, a été produit en coupé et en cabriolet. Un 2.0 litres turbocompressé de 225 ch associé à une traction intégrale représenté l’offre haut de gamme, dépassée ensuite par un V6 3.2 litres, disponible avec une boite manuelle ou automatique à double embrayage qui venait d’être lancée dans la Golf R32.

Les coupés et cabriolets TT de deuxième génération étaient un peu moins minimalistes dans leur design. Avec ce modèle, Audi a glissé sous le capot un moteur à cinq cylindres, de quoi excité les amateurs de marques. Contrairement au cinq cylindres original d’Audi qui a fait ses débuts en 1976, celui-ci était dérivé du quatre cylindres EA113.

Retour aux sources

Le TT actuel de troisième génération est revenu à ses racines. Il fait la part belle aux lignes tranchantes comme un rasoir et une apparence plus sportive. Ferdinand Piëch lui-même a renvoyé les concepteurs à la planche à dessin, quand, en mettant les yeux sur une proposition évolutive, il leur a dit : « Ce n’est pas comme ça qu’il s’agit de traiter une icône ».

Le nouveau TT est de nouveau arrivé sur le marché en 2014 sous la forme d’un coupé et d’un cabriolet. Les versions spéciales comme la Sportback à quatre portes ont été rejetées. Le TT a été poursuivi sa carrière sans aucun changement majeur à ce jour.

Iconic Edition

Pour cette Iconic Edition, dont seulement 100 seront construites, Audi Sport a décidé de ne pas plonger trop profondément dans l’héritage de la TT. Alors que le TT original se définissait par sa carrosserie aluminium, l’Iconic Edition se contente d’une teinte gris Nardo et de jantes noires.

En tout cas, c’est suffisament sportif. L’attrait menaçant du TT RS Iconic Edition est indéniable. On a l’impression qu’il est posé par terre. Le modèle RS arbore également une jupe latérale en noir brillant tout comme les anneaux Audi, la désignation du modèle TT RS à l’avant et à l’arrière ainsi que les boîtiers des rétroviseurs extérieurs. Les jantes de 20 pouces en alliage noir brillant, spécifiques à cette série limitée, avec un design à 7 branches et des étriers de frein noirs assortis, poursuivent ce design exclusif jusque dans les moindres détails. L’arrière est équipé d’une aileron massif en carbone, et les feux arrière OLED offrent une touche futuriste. Ce modèle prouve que la conception du TT de troisième génération a très bien vieilli.

Vous entrez dans un habitacle qui n’a pas beaucoup changé au fil du temps. Il est toujours aussi ergonomique et orienté vers le conducteur. L’interface multimédia semble un peu dépassée uniquement parce qu’Audi l’a fait évolué dans d’autres modèles. Mais celle-ci fonctionne parfaitement. Sans oublier que l’intégration des commandes de climatisation dans les bouches d’aération est toujours géniale. Cette Iconic Edition comprend du cuir nappa et de l’Alcantara dans un noir et un gris bicolores. Les coutures contrastées jaunes forment un motif en nid d’abeille sur les sièges.

Moteur

Le moteur est le fameux cinq cylindres en ligne turbocompressé de 2,5 litres. Le rugissement est toujours incomparable autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la voiture. La boîte automatique à double embrayage à sept rapports fonctionne comme un charme, fournissant des changements de vitesses presque sans interruption ou délibérément prononcés, en fonction du mode de conduite et de l’appui sur l’accélérateur. La transmission manuelle a disparu il y a longtemps dans la TT RS – elle n’était disponible que dans la génération du modèle précédent – dommage.

Faisant la même puissance de 400 chevaux et 480 Nm de couple que dans le TT RS standard, le cinq en ligne au son agressif est incroyablement agréable. Même s’il ne dispose que d’un seul turbocompresseur, le boost se produit assez rapidement. Et il est implacable. En un peu plus de 3 secondes, on arrive très rapidement à 100km/h, et la bride de la vitesse maximale est réglé à 250 km/h. Je ne me suis pas approché de ce chiffre cette fois-ci, mais il est facile d’atteindre des vitesses à trois chiffres. Par contre, il y a un sentiment de sécurité qui se présente comme une menace constante pour votre permis de conduire.

Au volant du TT RS Iconic Edition

Avec son centre de gravité bas, ses pneus hautes performances, son poids à vide revendiqué de seulement 1480 kg et sa traction intégrale, le TT RS explore avec succès les limites de la plate-forme MQB du groupe VW. J’ai eu la chance de le conduire sur les routes de campagne autour de Pau. Il faut dire que j’ai toujours été charmés par sa précision globale et sa direction bien pondérée.

Les amortisseurs adaptatifs offrent un grand écart entre un caractère ferme adapté à la conduite rapide sur un asphalte lisse et un cadre plus convivial pour les passagers ( bon courage à eux ) et conforme pour une conduite moins agressive. L’aileron arrière compense efficacement les défis aérodynamiques de la carosserie en pente de la TT, ce qui a causé des ennuis à la TT de première génération avant qu’Audi n’ajoute un spoiler arrière obligatoire.

La TT RS actuelle est en production depuis six ans maintenant et n’a pas pris une ride. Elle résiste encore assez bien à des concurrents tels que la BMW M240i et la Toyota Supra. Mais comme la TT RS n’a plus longtemps à vivre dans ce monde, Audi s’est épargné le coût de sa mise à niveau avec les itérations les plus récentes et les plus sophistiquées des systèmes de contrôle du moteur et du châssis disponibles dans la RS3.

Conclusion

Audi a conçu le TT RS Iconic Edition pour devenir un objet de collection. Et c’est pourquoi il est équipé non seulement d’une pléthore d’options sur mesure. Mais aussi d’une plaque qui indique qu’il s’agit de l’une des 100 unités, et exactement laquelle. Un autre indicateur important est son prix. 113 050 euros, soit quelque 41 000 euros au-dessus d’un TT RS standard.

Notation

Design
9.5
Vie à bord
9
Performances
9.5
Plaisir de conduite
9
Le 5 cylindres
Le design
L'exclusivité
Le tarif
9.3
Fiche technique de l’Audi TT RS Iconic Edition
MOTEUR
Type : Essence
Puissance maxi : 400 ch
Couple maxi : 480 Nm
TRANSMISSION
Integrale
Boîte de vitesses : automatique
POIDS
Données constructeur à vide : 1480 kg
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 250 km/h
0 à 100 km/h : 3″7 sec
CONSOMMATION
Emission CO2 : 202 g/km
Conso mixte WLTP : 8,9 L/100km

Photos de l’Audi TT RS Iconic Edition

Essai Audi TT Roadster 45 TFSI 245ch

Direction le Mans pour découvrir la nouvelle Audi TT roadster disponible depuis début 2019 dans sa finition S Line quattro équipée du 2.0L de 245ch!

Design

Que le temps passe vite! Mon premier contact avec l’Audi TT roadster remonte à 2015 déjà… Pour 2019, la 3ème génération subit son lifting de milieu de carrière, une pincée de sel pour épicer une recette déjà réussie. La ligne reste la même: difficile de résister aux charmes du petit roadster tellement il est bien dessiné. Et ça dure depuis 20 ans!

Les jantes aux quatre coins de la caisse créent une sensation de dynamisme au premier regard. Les passages de roues sont musclées. Les grandes entrées d’air latérales dans le bouclier avant viennent accentuer sa carrure. L’arrière n’est pas en reste avec un superbe diffuseur et une double sortie d’échappement. Je vous aide pour trouver les modifications de ce millésime 2019. La calandre Single Frame est désormais en 3D, les entrées d’air dans le bouclier avant ont été redessinées, les phares ont une signature lumineuse légèrement différente.

Autre nouveauté, trois coloris supplémentaires apparaissent au catalogue : bleu Cosmos, orange Pulse et bleu Turbo, celui de notre modèle d’essai.

Moteur

Audi simplifie l’offre moteur de son TT. La version 1.8 TFSI se nomme désormais 40 TFSI et voit sa puissance passer de 180 à 197 ch. Concernant le 2.0 TFSI, il prend l’appellation 45 TFSI et offre 245 ch au lieu de 230 ch précédemment.

J’ai donc ici 245ch sous le pied droit mais aussi 370 Nm. Une puissance parfaitement transmise grâce à la transmission intégrale quattro associée à la boite automatique S Tronic à 7 rapports. Le 7ème rapport est un allié de taille dans les consommations, qui stagnent autour des 8L en utilisation normale. Pour une auto de 245ch, l’efficience est réussie.

Le son à l’échappement est surprenant pour un 4 cylindres, mais des plus agréables à l’oreille!

A l’intérieur

Pas de surprise à l’intérieur, rien ne bouge, et c’est surement mieux comme ça car il n’y avait pas grand chose à redire! La finition est toujours excellente et le mobilier n’a pas pris une ride. Comme sur la R8, elle se prive d’écran central et toutes les informations sont réunies dans le virtual cockpit. La capote se replie automatiquement en 10 sec et ce jusqu’à 50 km/h.

L’Audi TT millésime 2019 est disponible avec seulement deux finitions: TT ou S line. L’équipement se montre déjà riche de base, et comprend notamment l’Audi drive select, les jantes cinq branches de 17 pouces, les sièges Sport, la climatisation automatique, les phares et essuie-glaces automatiques, le régulateur et limiteur de vitesse, le virtual cockpit, ou encore les feux arrière à LED.

La finition S line ajoute le châssis sport rabaissé de 10 mm avec des réglages plus dynamiques, les jantes 10 branches de 18 pouces (mon modèle d’essai disposait de jantes 19 pouces), le pack extérieur S line, la sellerie S line tissu Séquence/cuir noir, la navigation MMI plus ainsi que l’Audi Connect.

Le son fourni par Bang & Olufsen est exceptionnel, il s’adapte d’ailleurs en fonction de la position de la capote! Son amplificateur d’une puissance de 680 watts met 14 canaux à disposition. Il n’y a pas moins de douze haut-parleurs, dont deux enceintes centrales et deux caissons de basses.

Petit reproche, en 2015 mon téléphone était assez petit pour rentrer dans la box de recharge induction, aujourd’hui il fait 6,2 pouces et réclame donc le câble USB pour être rechargé.

Au volant

L’Audi TT Roadster fait preuve d’une surprenante polyvalence, bien aidé par le Drive select. Le mode Auto est déjà assez malin pour une utilisation normale en offrant un certain confort de suspension, des passages de vitesse fluide et une sonorité sympathique mais pas envahissante. Le mode Dynamic pousse tous les curseurs de l’auto vers le haut. la direction est plus incisive, le son à l’échappement plus intense et le régime moteur grimpe pour une réactivité accrue. Pas forcément agréable en ville, c’est pour ça que le mode Individual est parfait. Je joue sur les paramètres qui m’intéressent… l’échappement? Je le veux en Dynamic, le moteur? en Auto. De bonnes sensations mais une conso maitrisée… c’est parfait!

La caisse rabaissée de 10mm et les énormes jantes de 19 pouces ne participent pas au confort, c’est assez ferme. En contrepartie, le ressenti dans le volant est très bon. Tout comme le freinage, sacrément efficace. Le 2.0L turbo rempli comme un œuf, propose une poussée linéaire mais franche. Il y a vraiment de quoi se faire plaisir au volant du TT!

En ville, la bonne visibilité et la souplesse de l’ensemble moteur/boite permet au TT de se faufiler.

Conclusion

Elle peut être belle cette Audi TT Roadster, elle n’oublie pas son côté pratique pour une utilisation quotidienne! Aucune crainte cependant, elle saura aussi vous suivre dans vos moments de folies…

Photos de l’Audi TT Roadster 2019

Notation

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Fiche Technique Audi TT roadster 2019

MOTEUR
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : transversal AV
Alimentation : turbocompresseur
Cylindrée (cm3) : 1984
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 245 à 4300
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 370 à 1600
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : auto (7)
POIDS
Données constructeur à vide (kg) : 1530
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 6,24
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5″5
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 7,0
CO2 (g/Km) : 154
Puissance fiscale : 15 CV

Audi TT-RS & R8 Performance Parts pour un look racing

Audi a répondu à la demande des passionnés qui réclamaient plus d’options de personnalisation pour leurs R8 et TT-RS en introduisant de nouvelles pièces pour chacun des deux modèles.

Les pièces, disponibles individuellement et initialement en Allemagne à partir de la fin de l’été 2017, modifient l’aspect extérieur en y ajoutant une grosse dose d’agressivité. Elles ont aussi pour but d’améliorer les performances.

Une R8 inspirée de la course

Commençons avec la R8, qui ressemble désormais à une véritable voiture de course. D’ailleurs, elle rappelle à s’y méprendre la toute dernière R8 GT4 réservée au circuit. On trouve donc une nouvelle lame et des ailettes sur le pare choc avant. Sur le côté, Audi a créé de nouvelles jantes 20″ et des jupes latérales. A l’arrière, il y a un aileron carbone, à nouveau des ailettes, et un diffuseur qui donne dans le sportif!

Le TT-RS encore plus extrême

En ce qui concerne le TT-RS, ses pièces aérodynamiques disponibles imitent celles que l’on trouve sur sa grande soeur, la R8. On notera qu’un nouveau capot est également disponible.

Le TT peut en outre être équipé d’une barre de renfort en croix remplaçant les places arrière et d’une autre anti-roulies pour l’essieu arrière en versions Quattro.

Que pour le look?

Les clients du TT et du R8 auront également la possibilité d’opter pour des amortisseurs à deux ou trois voies et d’un système de freinage plus performant. Le catalogue comprend des plaquettes de freins plus performantes, des kits de refroidissement pour les disques. Côté échappement, il peut être remplacé par un modèle en titane signé Akrapovic. Enfin, Audi Sport propose un volant en alcantara avec point milieu et palettes de transmission en CFRP.

Photos des Audi TT-RS & R8 Performance Parts

Essai de l’Audi TT RS Roadster 2.5L TFSI 400 ch

Lorsque j’ai essayé le TT de 230ch je me suis dit que c’était pas mal. Lorsque je suis passé sur le TT-S et ses 310ch, c’était très sympa. Alors lorsqu’arrive le moment de prendre le volant de la TT-RS de 400ch, je trépigne d’impatience… Le TT-RS, c’est 90ch de plus que le TT-S et 170ch de plus qu’un simple TT. C’est surtout un 2.5L 5 cylindres de 400ch!

Elle est belle?

Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas! Mais bien sur qu’elle impose son style depuis la première génération. La TT est un objet d’art, et quand elle reçoit un badge RS, c’est le summum.

Les jantes 20 pouces sont énormes, l’aileron est désormais fixe, les deux grosses sorties d’échappement ovales et le kit aéro permettent de la distinguer du reste de la gamme TT.

Et à l’intérieur?

La présentation intérieure du TT séduit toujours, surtout dans cette version RS. On retrouve la planche de bord minimaliste et la qualité de finition chère à Audi. Rien à redire.

Le volant s’inspire de celui de sa grande soeur R8. Il est recouvert d’Alcantara, et le bouton Start rouge attire l’œil pour lancer la mécanique.

Un cylindre de plus ça change quoi?

Tout! Non seulement Audi ne cède pas à la mode du downsizing en conservant le fameux 5 cylindres qui rappelle l’héritage « rallye » de la marque (D’ailleurs le lancement de ce modèle coïncide avec les 40 ans du 5 cylindres chez Audi). Mais en plus il conserve sa sonorité si spécifique. L’échappement sport lui permettra de lui donner encore plus de voix, et lorsque l’on fait tomber la capote, on se retrouve aux premières loges pour profiter de la bande son!

Le 2.5 TFSI développait déjà 340 ch sur l’ancien TT RS et 360 ch en version Plus.  Ici il fait une cure à base de bi-injection, bloc et pompe à huile en aluminium, carter en magnésium… pour culminer à 400 ch et peser 32 kg de moins, ça tombe bien, il est placé devant l’essieu avant, de quoi gagner en dynamisme!

Boite auto seulement?

Et oui, pas de boite manuelle sur ce TT RS! Heureusement la boite S Tronic à 7 rapports est excellente. Les rapports se montent et se descendent rapidement, agrémentés d’une belle déflagration à l’échappement.

Elle est rapide?

Avec 400ch sous le capot: Évidemment!

Le launch control provoque toujours son petit effet, pour l’enclencher on active le mode Dynamic, transmission et ESP en mode sport, pied gauche sur le frein, pied droit sur l’accélérateur. Le régime se stabilise à 3500 tr/min, à ce moment là on a plus l’impression d’être dans une WRC au départ d’une spéciale de rallye qu’autre chose. Ensuite tout se passe très vite lorsque l’on relâche le frein: le 0 à 100 km/h s’effectue en 3,9 sec. Dire que le coupé se contente de 3,7 sec…

La TT RS est une mini supercar et se paye même le luxe de venir chatouiller sa grande sœur, la R8 V10 Spyder et ses 540ch. Contrairement à cette dernière qui n’hésite pas à jouer les danseuses lorsque le rythme s’accélère, le quattro de la TT RS privilégie le train avant pour un comportement plus typé traction que propulsion. C’est rassurant et sain à la fois. Inutile de vous casser la tête à son volant, vous pouvez rentrer dans un virage très très fort et en sortir tout aussi fort, le quattro se débrouillera pour envoyer la puissance sur les roues qui ont du grip et le résultat sera spectaculaire.

Et si je veux enrouler tranquillement?

Comme d’habitude chez Audi, on retrouve le Drive Select et quatre modes de conduite. Une fois que l’on s’est dégourdi les jantes, on passe en mode confort: le moteur baisse d’un ton, la boite passe les rapports plus tôt, tandis que la suspension se fait plus souple. Attention tout de même, les remous se font sentir au dessus des 100 km/h lorsque l’on décapote.

Verdict

Puissante, efficace, belle, à croire que la TT RS Roadster a tout pour elle. Le quattro vous permettra même de rouler toute l’année en toute sécurité et la sonorité de son 5 cylindres vous rendra complétement addictif.


Prix maximum TTC du modèle de base : 77 800 €

 

(Ouverture des commandes en juillet 2017)

Photos de l’Audi TT RS Roadster

Fiche Technique
MOTEUR
Type : 5 cylindres en ligne
Position : transversal AV
Alimentation : turbocompresseur
Cylindrée (cm3) : 2480
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 400 de 5800 à 7000
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 480 de 1700 à 5850
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses (rapports) : auto (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1605
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 4,01
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250 (280 en option)
0 à 100 km/h : 3″9
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 6,8
CO2 (g/Km) : 194
Puissance fiscale : 29 CV

Audi TT S Line Competition pour avoir le look du TT RS

Alors que la radicale TT RS débarque en fanfare et sera à l’honneur cette année au Mondial de l’automobile, Audi a pensé à ceux qui voudraient seulement le look mais un peu moins de puissance.

La finition S Line Competition se distingue par la calandre Singleframe, les lames du spoiler avant, les coques des rétroviseurs extérieurs et l’insert du diffuseur arrière peints en noir brillant. L’aileron de la TT RS vient trouver sa place à l’arrière. Le châssis est abaissé de 10 mm, favorisant un look plus sportif encore.

L’édition limitée est équipée de jantes 19 pouces chaussées en 245/35, ils dissimulent des étriers de freins peints en rouge. Différentes teintes de carrosserie sont disponibles dont le blanc glacier, le gris nano, le rouge tango et le bleu Ara. La capote de l’Audi TT Roadster S line competition est noire.

L’Audi TT S line competition est équipée d’un moteur 2.0 TFSI 230 ch. Elle est disponible en version traction avec une transmission manuelle à six vitesses ou en version quattro avec une transmission S tronic. L’Audi TT S line competition sera disponible en France en juin 2017.

Via Audi.

Photos de l’Audi TT S Line Competition

Audi TT RS Coupe et Roadster, 400ch de plaisir!

Audi a choisi le salon de Pekin en Chine pour dévoiler sa dernière petite folie: la TT RS!

Facilement reconnaissable grâce à un faciès plus agressif, et son aileron fixe sur la malle. Le design de cette TT sent bon le sport, cela passe par ses sorties d’échappement ovales ou ses coques de rétro en carbone. Pour la première fois sur un modèle de production, Audi utilise la technologie Matrix OLED dans les feux arrière (en option). L’intérieur semble identique au TT et TTS avec un peu plus de personnalisation.

Si le TT-S se contente d’un 4 cylindres 2.0L de 310 ch, la TT-RS embarque un 5 cylindres 2.5L turbo de 400 ch! Non ce n’est pas celui de la RS3, mais un tout nouveau bloc plus léger de 26kg grâce à une nouvelle culasse entièrement en aluminium.

Ce nouveau 2.5L TFSI développe donc 400 ch et 480 Nm disponibles sur une plage allant de 1700 à 5850 tr/mn, le tout transmis aux quatre roues, quattro oblige, via une transmission à double embrayage S-Tronic. Les performances annoncées sont assez folles avec un 0 à 100 km/h en 3,7 sec pour le Coupe et 3,9 sec pour le Roadster. La vitesse maxi est limitée électroniquement à 250 km/h, mais peut atteindre les 280 km/h grâce à un pack spécial.

Pour rappel, la « petite » R8 de 540 ch réalise le 0 à 100 km/h en 3,5 sec… Et si Audi préparait déjà une version Plus de cette TT RS, cela pourrait faire encore plus mal!

Le châssis n’est pas en reste avec une suspension rabaissée de 10 mm, qui propose en option des amortisseurs plus durs RS sport avec la technologie Magnetic Ride. De série, elle reçoit des jantes 19″ qui cachent des énormes disques de frein de 370 mm! Avec les jantes 20″, il sera même possible d’opter pour les disques en carbone céramique.

La commercialisation débutera cet automne, on connait déjà les prix Allemands, il faudra compter 66.400€ pour le Coupé et 69.200€ pour le Roadster.

Via Audi.

Vidéos des Audi TT RS Coupe et Roadster


Photos de l’Audi TT RS Coupe

Photos de l’Audi TT RS Roadster

Le Tourist Trophy de l’île de Man, la course de toutes les passions

Le TT, la course de l’extrême

Réputé pour être le circuit le plus dangereux du monde, le Tourist Trophy de l’île de Man déchaine toujours les passions, et ce même plus d’un siècle après sa création.

Cette course mythique, sponsorisée par des entreprises de renoms comme PokerStars, Yamaha ou Dunlop, se déroule sur les routes de l’île de Man en début du mois de juin. Son histoire commence en 1904, la limitation de vitesse sur l’île n’existait pas encore. De plus, avec l’accord qui émanait, à cette époque, du Parlement mannois autorisant la fermeture des routes pour l’organisation de courses automobiles, l’on favorisa rapidement l’organisation de plusieurs courses. Car à cette période en Angleterre, les lois sur la liberté de circulation des personnes interdisaient la fermeture des routes.

Les premières courses moto ont commencé vers 1907 sur un circuit de 24 km. Quatre années plus tard, le tracé était rallongé de 36 km et comportait plus de 260 virages !

Des records, mais aussi des pertes

Le Tourist Trophy de l’île de Man est la course du dépassement de soi et de tous les records. En 2006, le record de vitesse de 331 km/h a été atteint par le pilote Bruce Antsey sur une route droite de Sulby. Une prouesse technique hors norme connaissant l’abondance des trottoirs, de cabines téléphoniques et des murs qui longent les villages traversés par les pilotes.

Malheureusement, cette course, parfois jugée « folle » et « dangereuse », a fait 240 victimes. Même si plusieurs voix s’élèvent pour interdire ou raccourcir le TT, les pilotes et les spectateurs restent attachés à l’esprit de la course.

Connor, un pilote à suivre

Conor Cummins, enfant du pays originaire de Douglas, reste l’un des favoris de cette compétition. Ce vétéran de course sur route, et pilote du Manx motorcycle, fait parti de cette génération montante des pilotes du Tourist Trophy, à l’instar de Michael Dunlop et de Gary Johnson.

Cummins n’est pas un « vétéran » pour rien. Lors de sa participation au Tourist Trophy 2010,  il a été victime d’une terrible sortie de piste alors qu’il roulait à plus de 200 km/h !

Voir la vidéo du crash :

Au total, onze heures d’opération ont été nécessaires pour remettre sur pied le jeune kawasakiste. Aujourd’hui, et après plus de cinq ans, Cummins est en bonne forme psychologique et physique pour décrocher, peut-être, une première victoire en 2015, la seule qui lui manque à son tableau de chasse.

Car jusqu’à présent, le pilote Mannois a toujours été troisième du podium : troisième en Supersport & Senior en 2009, troisième en 1000 Superstock en 2010 et troisième en Lighweight en 2013. Il a néanmoins à son actif le record de vitesse du tour en Superbike : 210,41 km/h enregistré en 2010.

L’île de Man, la course dans l’âme

Sur l’île, d’autres compétitions sont programmés : le Pre TT Classic, le Southern 100 road races et le Manx Grand Prix qui se déroule sur le même circuit que le TT. A vous de suivre la course qui vous passionne !

Audi débarque avec une TT Clubsport de 600 ch au Wörthersee

Une TT qui met la fessée à une R8? Il n’y a plus de respect chez Audi!

Voilà ce que pourront voir les visiteurs du Wörthersee du 13 au 16 mai en Autriche. Une TT Clubsport Turbo qui tire 600 ch  et 650 Nm de son quatre cylindres 2.5 L, gavé par un turbo et un compresseur électrique.

Avec une telle puissance, elle réalise le 0 à 100 km/h en 3,6 sec et atteint les 310 km/h, tout en conservant le grip grâce au système quattro.

Outre son style extravagant, cette TT est 14 cm plus large que le modèle de série. L’aileron en carbone est un clin d’œil à la TT cup. A l’intérieur, l’ambiance est racing avec harnais 4 points et insert en carbone.

Via Audi.

Photos de l’Audi TT Clubsport Turbo

#ROADTRIP / Ouverture de la saison DTM 2015 à Hockenheim

Direction le DTM Festival d’Hockenheim pour assister à l’ouverture de cette nouvelle saison 2015 de DTM mais pas que! Les Allemands font ça bien lorsqu’il s’agit de sport automobile, très bien même.

Pour s’y rendre, j’ai pris le volant de la dernière Audi TT et son 2.0L TFSI de 230ch. Très sympa pour parcourir les 540 km entre Paris et Hockenheim. Associé à la boite S Tronic et une transmission quattro, les 230 ch ne sont pas ridicules face aux 310 ch de la TTS récemment essayée. Plus facile à utiliser quotidiennement, cette TT sait jouer au GT en préservant le confort des lombaires et des tympans!

Hockenheim Ring, un circuit mythique et remanié il y a quelques années, est le théâtre de l’ouverture du championnat de DTM mais aussi de la grande finale! Le stadium ( la partie la plus lente du circuit entourée par des tribunes ) est toujours aussi impressionnante. Le public réagit à chaque dépassement, une véritable immersion dans le sport auto.

Ce DTM Festival mettait donc en avant le championnat Allemand des voitures de tourisme et ses trois grands constructeurs: Audi, BMW et Mercedes. Il y avait également les grands débuts de l’Audi sport TT cup, toujours la Porsche Cup et la F3 allemande, du stunt, des shows, et pour finir une manche du World RX! Pour voir les articles dédiés ça passe ici:

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