Essai Volkswagen ID Buzz : déjà iconique

Le véhicule électrique le plus cool du moment? En s’inspirant du design du combi de 1950, VW pourrait bien recréer la success story 70 ans plus tard avec cet ID Buzz 100% électrique. Direction le soleil de Lisbonne pour essayer ce joli van.

Un design iconique

Le concept du design du concept-car ID. Buzz, dévoilé à Detroit en 2017, a été fidèlement transposé pour la version de série. Le résultat est détonnant et assez incroyable. D’ailleurs, son design parle par lui même. Les gens l’appellent le combi électrique et non pas ID. Buzz. : des porte-à-faux extrêmement courts, un espace exploité au maximum, une teinte bicolore, ainsi qu’une partie avant emblématique, inspirée du légendaire T1, avec son capot en forme de V.

Déjà avec le T1, le premier Combi, la fonction avait la priorité sur la forme. Ce principe de base de la construction automobile, s’applique également au design de l’ID. Buzz. Les formes iconiques et marquées sont associées à une excellente aérodynamique : l’ID. Buzz affiche un coefficient de traînée de 0,29. Cela permet de réduire la consommation d’électricité et d’augmenter l’autonomie. Etonnant malgré son physique, mais des petits appendices ici et là lui permettent de rendre cela possible.

Suivant la tradition pour le Combi, Volkswagen propose, en alternative aux couleurs monochromatiques de base, différentes peintures bicolores. Au total, la palette se compose de onze variantes de couleurs différentes : une peinture unie Blanc Candy, cinq peintures métalliques Argent Mono, Jaune Lime, Bleu Starlight, Orange Energetic et Vert Laurier, une peinture nacrée Noir Intense, ainsi que quatre peintures bicolores. La partie supérieure sera toujours en Blanc Candy. Tandis que les surfaces situées au-dessous de la ligne de caractère sont au choix parmi : Jaune Lime, Bleu Starlight, Orange Energetic ou Vert Laurier.

Comme vous pouvez le voir, mon modèle d’essai était en Orange Energetic. Cela apporte un charme fou à l’ensemble. La réaction des gens sur la route m’ont surpris. Pouce levé, sourire, photo volée et autres questions: le capital sympathie de l’ID Buzz est tout simplement énorme. Côté design, c’est évidemment une réussite totale!

A l’intérieur de l’ID Buzz

Première impression lorsqu’on passe à l’intérieur du Buzz. Vous êtes assis haut, et vous regardez l’extérieur depuis ce piédestal lumineux et futuriste. Le design, l’ambiance, et même les rangements donnent au Buzz une sensation très optimiste et excitante. L’ensemble volant et système d’infodivertissement sont repris de la famille ID. Rien de nouveau et c’est bien normal puisque c’est tout de même une VW! La qualité des matériaux est digne de la marque germanique. VW indique qu’aucun matériau d’origine animale est présent à l’intérieur et que la plupart des tissus et plastiques sont recyclés.

L’effort est à saluer pour ce mobilier 100% nouveau. La couleur intérieure est reprise de la teinte extérieure. Le petit placage bois apporte la touche chill et quelques détails amusant qui rappellent le combi. On remarque plusieurs prises USB-C à la disposition des passagers avant et arrière. Il y a aussi un coffre multifonction amovible entre les sièges avant, mais ces derniers ne tournent pas encore. Plus de fonctionnalités viendront certainement plus tard.

Contrairement au combi d’origine, on est installé assez loin du pare brise. Cela s’explique évidemment par l’évolution des normes et des crash tests. Avec 4,71 mètres de long, 1,98 mètres de large, et 1,95 mètres de haut, il y a de quoi en mettre dans le Buzz. En baissant les sièges arrière, le volume de chargement grimpe à 2 205 litres.

Moteur et recharge

Le combi électrique reprend la plus grande batterie disponible sur la plateforme MEB avec une capacité nette de 77 kWh (82 kWh brute). En liaison avec le moteur de 204 ch et 310 Nm de couple installé sur l’essieu arrière, l’ID. Buzz est homologué pour une autonomie mixte de 419 km. Les performances sont correctes pour un véhicule de cette taille. 2 471 kilos. Il faut compter 10,2 secondes pour arriver à 100 km/h et ne pas espérer dépasser les 145 km/h puisqu’il est bridé à cette vitesse.

S’il dispose en série d’un chargeur en courant alternatif (AC) de 11 kW pour les recharges sur les bornes publiques à petite capacité, il accepte aussi une charge en courant continu (DC) de 170 kW sur les bornes rapides. Volkswagen promet une charge de 5 à 80 % de batterie en 30 min.

Au volant de l’ID Buzz

On vous bassine souvent que les voitures électriques ont un centre de gravité particulièrement bas. Ce qui est vraiment avantageux pour une véhicule sportif, sauf qu’ici il s’agit d’une camionnette. Mais est-ce vraiment une camionnette ? En fait non, et c’est plutôt une bonne chose. Bien que cela ressemble à une camionnette, et tout ce qui avec. La plateforme MEB la transforme en voiture de tourisme en termes de sensations de conduite. C’est donc aussi fluide et agréable à conduire que n’importe quel SUV. D’ailleurs si vous avez l’impression de conduire une ID.4, c’est tout à fait normal.

C’est une voiture qui est un plaisir à rouler peu importe la vitesse d’utilisation. Et toujours en silence, bien évidemment. Le travail acoustique est particulièrement réussi et le son du système hifi de qualité. Elle dispose de tout ce dont a besoin une familiale: fluide sans effort, entièrement silencieuse, simple à gérer, réactive et coupleuse.

Est ce que les 204ch sont suffisants? Oui, car a aucun moment j’ai eu envie d’allez plus vite. C’est chill à conduire. C’est donc assez rapide pour que vous n’en vouliez pas plus, assez lent pour que l’accélération ne bouscule pas les passagers. On pourrait se demander si la vitesse de pointe de 145 km/h est assez rapide. La limite étant de 130km/h sur autoroute en France, cela parait tout a fait rationnel.

L’ID Buzz en ville

Au volant, le Buzz vire à plat. Il faut dire qu’il est bien posé sur ses jantes Bromberg 21 pouces chaussées en Hankook Ventus s1 evo 3. Comme le VW combi d’origine, il s’agit bien d’une propulsion. Vous sentez que vous êtes poussé, plutôt que tiré. En tout cas, le rayon de braquage de 11 mètres est étonnamment serré pour une voiture de cette taille. Bien évidemment, Il y a la suite habituelle de systèmes de sécurité pour le conducteur (régulation adaptative, maintien de la voie, etc.) et la visibilité autour de la caisse est bonne grâce au grande surface vitrée. Il est donc simple de manœuvrer en ville et de se garer.

Il récupère le freinage régénératif des ID. On trouve deux modes D et B pour l’utiliser. En D, le frein moteur est similaire à celui d’un véhicule thermique. En B, le frein moteur se fait plus sentir et la voiture ralentit naturellement sans toucher la pédale de frein. Il faut néanmoins freiner pour s’arrêter. J’ai trouvé que la pédale de frein avait une consistance sur deux niveaux assez étrange mais efficace.

Et puis si vous avez peur de frotter cette belle carrosserie en rentrant dans votre garage. Sachez que l’assistant de stationnement s’occupe de tout. Il permet au véhicule de se garer automatiquement dans des places de stationnement en créneau et en bataille sur simple actionnement d’un bouton. Si souhaité, il permet aussi de sortir des places de stationnement en créneau. Le Park Assist Plus mémorise aussi le trajet effectué sur les 50 derniers mètres. Lorsque l’ID. Buzz géolocalise le point de départ de l’un des scénarios enregistrés, il propose alors automatiquement au conducteur d’effectuer de manière autonome le stationnement reconnu.

Conclusion

Coup de coeur assuré! Voici peut être l’arme anti SUV. Plus de 20 000 commandes ont été passées pour l’ID Buzz en Europe! Un chiffre assez incroyable puisqu’il ne devrait débarquer sur nos routes que le 21 novembre.

Mais ou est la version California? Apparue sur le Combi T3, il se pourrait qu’un ID. Buzz California vienne au catalogue sur la base du châssis long. Il est quand même déjà possible d’aménager l’ID. Buzz avec un kit camping composé de box coulissants sous la couchette, avec kitchenette, réserve d’eau et rangements.

Reste la question du tarif. Le Buzz commence à partir de 56 990 €, et voilà surement son seul défaut. Mon modèle d’essai était équipé de la peinture bicolore à 1 790 €, des jantes de 20 pouces à 460 €, de l’intérieur Style à 1 300 € et du pack Design à 1 760 €. Si l’on ajoute les portes coulissantes électriques à 1 930 € et le hayon électrique à 890 €, le cap des 60 000 € est largement dépassé. Et l’on n’a même plus le droit au bonus environnemental! Mais quand on aime, on ne compte pas.

Merci à Nomads Surfing pour la planche!

Lors de cet essai au Portugal, j’ai pu rencontrer les fondateurs de Nomads Surfing. Ils ont eu la gentillesse de me prêter une planche Fish que vous voyez d’ailleurs sur les photos!

Nomads Surfing c’est l’histoire de trois amis, Basile, Nicolas et Thomas, passionnés de surf et globe-trotteurs. Conscients de l’avènement grandissant autour du surf et de l’impact de l’industrie sur la planète, notamment dû aux matériaux utilisés pour la pratique (planches de surf, accessoires, combinaisons), les fondateurs décident d’agir à leur échelle, afin de préserver l’environnement et l’océan. 

La marque propose des planches de surf labellisées « éco-board » à empreinte carbone réduite, des ailerons de surf fabriqués en France à partir de filets de pêche recyclés (une première en Europe), un grip, lui aussi fait en France, à partir de bouchons de vin recyclés, ou encore un leash fabriqué à partir de ceintures de sécurité et combinaisons de surf usagées. Nomads Surfing reverse également 5% de ses ventes à trois associations dont ils soutiennent les projets.

C’est donc naturellement que Volkswagen Véhicules Utilitaires et Nomads Surfing signent un partenariat autour de valeurs communes

Notation

Design
9.5
Vie à bord
9
Performances
7
Plaisir de conduite
8
Style rétro
Espace à bord
Porte coulissante
Tarifs
8.4
Fiche Technique de la VW ID Buzz
MOTEUR

Type : Electrique
Puissance maxi : 204 ch
Couple maxi : 310 Nm
TRANSMISSION
Propulsion
Boîte de vitesses : automatique
POIDS
Données constructeur à vide : 2407 kg
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 145 km/h ( bridée )
0 à 100 km/h : 10″2 sec
CONSOMMATION
Batterie: 77kW ( utile )
Autonomie: 419km

Photos de la VW ID Buzz

Essai VW ID.5 : les dés sont jetés !

Bonjour ID.5! Après ID.3 en 2020 et ID.4 en 2021, l’offensive ID continue en 2022 chez la marque Allemande Volkswagen. Direction le Sud, pour découvrir cette nouveauté. Départ d’Aix-en-Provence pour rejoindre La Croix-Valmer.

La famille ID

L’ID.5, c’est le nouveau SUV coupé électrique de Volkswagen. Avec en tête gamme la version GTX, équipée de la transmission intégrale et de la plus grande puissance. C’est ce modèle que j’ai eu la chance d’essayer dans cette teinte gris argent et son toit noir. Elle met particulièrement bien en valeur le travail des surfaces réalisé par les designers.

On retrouve donc le « visage » de la gamme ID sur l’ID.5 grâce à une signature lumineuse similaire. Cela lui donne un côté humain, avec un regard concentré. Il y a aussi des ouvertures d’air de refroidissement réduites et ses larges surfaces peintes. Le but est un design qui apparaît musclé, plein d’assurance et chaleureux quel que soit le point de vue.

L’avant ressemble à s’y méprendre à celui de l’ID.4 malgré les nouveaux boucliers plus ouverts. C’est la ligne de toit qui donne ce caractère particulier à l’auto, et qui lui vaut l’appellation de SUV coupé. Les montants s’étirent vers le bas de la carrosserie et se termine par un spoiler. À l’arrière, des lignes horizontales soulignent la largeur de l’ID.5. Avec comme point d’orgue la bande lumineuse qui relie les feux.

De la suite dans les idées

Évidemment, cela joue sur l’aérodynamique. L’ID.5 parvient à avoir un coefficient de traînée de 0,26. Tandis que celui de l’ID.5 GTX est de de 0,27. Dans tous les cas, c’est mieux que l’ID.4.

Le flux d’air s’écoule le long de la vitre arrière, contourne et traverse le spoiler et ne tourbillonne que dans la zone située en dessous. Dans une quête d’amélioration, les poignées de porte sont intégrées à la carrosserie de l’ID.5. Il en va de même pour le dessin des jantes, plus ou moins pleines. Ici, Il s’agit ici des jantes Ystad de 20 pouces. En option, il est possible d’opter pour les jantes Narvik en 21 pouces.

Les volets de radiateur à commande électrique à l’avant du véhicule ne s’ouvrent que lorsque les groupes moteurs nécessitent de l’air de refroidissement, l’air ne doit passer par les conduits de refroidissement qu’à ce moment-là. Des petits spoilers et des revêtements dirigent le flux d’air au niveau du soubassement.

Dans l’ensemble, la ligne de l’ID.5 apparaît fluide et en même temps, sportive et musclée. Ses porte-à-faux courts et ses grandes roues soulignent son aspect robuste. L’ID.5 mesure 4,60 mètres de long, 1,85 mètre de large et 1,61 mètre de haut.

Chateau de la Gaude

Rapidement après avoir pris possession de mon ID.5 GTX pour le weekend, direction le Château de la Gaude! C’est la bastide provençale par excellence. Il dispose d’un sublime jardin à la française, classé monument historique. Un plaisir pour les yeux et une ode à la ville de Paul Cézanne. A savoir que le Château dispose d’une cave, d’un hôtel, d’un spa et pas moins de 5 espaces de restauration.

Le restaurant gastronomique Le Art est le plus prestigieux de tous puisqu’il dispose d’un étoile au guide Michelin. Aux commandes du restaurant gastronomique, on trouve le chef Matthieu Dupuis Baumal. Le jeune chef propose des assiettes audacieuses, où les notes provençales se parent de subtiles influences japonaises. Exceptionnel. La cheffe pâtissière, Maëlle Bruguera, clôt le repas du jour avec un rafraichissant Finger Fraise Thé Matcha.

En ce qui concerne la cave, les cuvées Garance, Hortense et Mademoiselle ont reçu les médailles de bronze au Decanter World Wine Awards pas plus tard que ce mardi 7 juin. Il y a aussi une source d’eau, découverte pour la première fois au 12ème siècle ainsi que des oeuvres d’art éparpillées sur tout le domaine. Cela offre un contraste saisissant. Surtout avec les sculptures contemporaines monumentales de Philippe Pasqua.

La Volkswagen ID.5 prend la pose devant le requin de l’artiste Philippe Pasqua.

A l’intérieur de l’ID.5

Malgré l’inclinaison et le caractère sportif de la ligne de toit, l’habitacle ne perd rien de sa grandeur ( par rapport à ID.4 ). Son design mise sur la simplicité et le minimalisme. Le tableau de bord a l’air léger et semble flotter. Une surface souple recouvre la partie supérieure du tableau de bord, une surpiqûre le subdivise en différentes zones. Lorsqu’il fait sombre, un éclairage d’ambiance entièrement personnalisable dessine les lignes de l’habitacle.

En configuration classique, le coffre de l’ID.5 offre 549 litres, ce qui est même un peu plus que celui de l’ID.4. Son volume passe à 1 561 litres lorsque les dossiers des sièges arrière sont rabattus et que le chargement atteint le toit. Le pack d’aides à la conduite « Plus » comprend l’ouverture et la fermeture électrique du coffre « Easy Open & Close » qui s’ouvre et se ferme d’un mouvement du pied.

A noter que les matières des garnitures sont toutes exemptes de produits d’origine animale. L’ID.5 GTX dispose de sièges revêtus d’une combinaison de textile et de similicuir. En fonction de l’équipement, la partie centrale des sièges de l’ID.5 peut être revêtue de tissu microfibre « ArtVelours » composé en partie de matières recyclées provenant par exemple d’anciennes bouteilles en PET.

De la techno à gogo

La planche de bord est reprise de l’ID.4 et intègre de série le grand écran de 12 pouces avec le système Discover Pro Max. Tandis que la GTX profite de confortable sièges baquet intégraux. Ils font partie de l’option Top Sport. Les tissus bleus marines avec les surpiqures rouges sont du meilleur effet. Mais il est dommage de trouver des plastiques trop basiques à ce niveau de prix lorsqu’on baisse les yeux.

L’ID.5 a progressé par rapport à l’ID.4 que j’avais essayé il y a un an. En fait, VW a déployé la dernière génération de logiciel 3.0. Et on devrait bientôt voir arriver la version 3.1. Il offre son lot de nouveautés technologiques. Il y a des nouvelles assistances à la conduite, mais également des optimisations en termes de confort et de recharge.

Avec la finition GTX, l’ID.5 dispose de toutes les aides à la conduite au catalogue, y compris une efficace conduite autonome de niveau 2 ou des projecteurs intelligents. On peut aussi disposer de l’affichage tête haute avec réalité augmentée, qui affiche par exemple les bords de la route ou les directions avec de grandes flèches. Il y a aussi un système de stationnement automatique ( Park Assist Plus ) avec une fonction reverse, qui mémorise les 50 derniers mètres d’un parcours, pour les reproduire de façon autonome en marche arrière, mais celui-ci est en option.

Moteurs de la VW ID.5 et ID.5 GTX

Équipé de la grosse batterie de 77 kWh, l’ID.5 est proposé avec trois niveaux de puissance : 174 ch (Pro), 204 ch (Pro Performance) et 299 ch pour cette version GTX. Cette dernière dispose d’un moteur additionnel sur l’essieu avant pour en faire une transmission intégrale. Revers de la médaille. Avec plus de puissance et la même batterie, l’autonomie de la GTX est la plus faible avec 490 km.

Avec l’ID Sofware version 3.0, il y a eu une amélioration de puissances de charge et du temps de recharge en courant continu : 135 kW pour ID.5 Pro et Pro Performance, 150 kW pour ID.5 GTX. Concrètement, c’est jusqu’à 9 minutes de gagnées pour une recharge de 5 à 80%. Elle s’effectue désormais en juste 36 minutes, alors qu’il faudra compter 7 h 30 sur une borne AC de 11 kW.

Avec sa plus grande puissance, la GTX accélère de 0 à 100 km/h en 6,3 sec. Par la suite, Volkswagen lancera une nouvelle fonctionnalité Plug & Charge qui permettra à la borne de reconnaître automatiquement l’auto, sans qu’il soit nécessaire d’utiliser une carte de recharge. L’ID.5 inaugure aussi la charge bidirectionnelle.

Au volant de la VW ID.5

Avec une plate-forme MEB et une batterie de 77 kWh utiles bien connues, l’ID.5 ne pourra pas créer de grande surprise au volant. Malgré tout, c’est plutot une bonne surprise au niveau de l’autonomie! Là encore, le nouveau software 3.0 fait des miracles. Sur un trajet varié et vallonné, en roulant aux limitations, j’ai obtenu une moyenne de 17,5 kWh/100 km, malgré l’usage intensif de la climatisation vu le thermomètre dépassant les 35°. A l’arrêt, la voiture consommait entre 1,5 et 2 kWh rien que pour la climatisation. Il est donc possible d’obtenir un meilleur score avec un temps plus clément!

VW a fait le choix du minimum de commandes physiques, en regroupant toutes les fonctions dans l’écran. L’ergonomie est bien réalisée et il est simple à utiliser. J’ai aussi testé le système de dépassement automatique. Il s’agit du Travel Assist 2.5. On enclenche le clignotant, et si le trafic le permet, l’ID.5 déboîte toute seule.

Le sélecteur de vitesse se situe au niveau du petit écran de 5,3″ derrière le volant. Une position inhabituelle mais on s’y fait rapidement. Cela montre aussi le cote familial de l’auto qui permet de dégager de l’espace entre les passagers.

A l’image de ses cousins Enyaq Coupé RS iV et Q4 Sportback e-tron quattro, les prestations se veulent plus dynamiques que sportives. Cependant, les reprises sont efficaces et permettent de doubler sans danger. Dans les virages, la motricité reste sans faille et surtout le confort est préservé.

Arrivée à La Croix-Valmer

Malgré la canicule annoncée du weekend, voyager dans l’ID.5 est reposant. La suspension filtre efficacement la plupart des inégalités, ce qui, allié à l’insonorisation excellente, rend les déplacements très apaisants.

Le périple s’achève au Domaine Louise à La Croix-Valmer. Au sein d’un parc arboré exceptionnel de 10 hectares et à seulement quelques minutes des plages, le Domaine Louise est un ensemble de 6 villas indépendantes entièrement restaurées. Le cadre est idyllique, avec un calme des plus appréciables. Un peu à l’image de l’ID.5.

On ne peut qu’apprécier la tranquillité du parc arboré et les senteurs aromatiques et essences variées, caractéristiques du sud de la France. Chacune des villas du Domaine Louise bénéficie d’intérieurs de prestige, associés à tous les équipements haut de gamme que l’on attend d’un établissement de luxe.

La décoration s’inscrit parfaitement dans l’histoire et l’esprit du domaine, datant de 1880, alliant modernité et charme provençal. Un riche passé architectural mis en valeur dans le souci du détail et le choix des matériaux nobles et naturels. Cerise sur le gâteau, toutes les villas disposent de leur propre piscine chauffée.

Conclusion

Volkswagen s’adresse déjà aux familles à l’esprit pratique avec son SUV électrique ID.4, il vise désormais ceux qui recherchent un peu plus de style avec cette variante ID.5 plus élégante. La version GTX apporte un concentré de technologie, un équipement très complet, du confort, de l’espace à bord et des performances correctes, mais pas de sportivité.

Notation

Design
7.5
Vie à bord
8.5
Performances
8
Plaisir de conduite
8
Je l'achète pour
son confort
son espace à bord
son look plus dynamique
Je ne l'achète pas pour
son absence de sportivité
8

Photos de la VW ID.5 GTX

Fiche technique de la VW ID.5 GTX
MOTEUR
Type : Électrique
Puissance maxi : 299 ch (220 kW)
Couple maxi : 460 Nm
TRANSMISSION
Intégrale
Boîte de vitesses : automatique
POIDS
Données constructeur à vide : 2242 kg
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 180 km/h
0 à 100 km/h : 6″3 sec
CONSOMMATION
Batterie : 77 kWh utile
Autonomie WLTP : 490 km

Essai VW T-Roc Cabriolet: unique !

Voici la seule Volkswagen à toit souple disponible sur le marché! Maintenant que la Golf Cabrio et la Beetle Cabrio sont mortes et que l’Eos n’est plus qu’un lointain souvenir, le seul cabriolet VW en vente à le droit également à son restylage comme le T-Roc classique.

Un SUV décapotable

Dans l’histoire de l’automobile, les SUV cabriolet se comptent sur les doigts d’une main. Et aujourd’hui, un doigt suffit puisque le T-Roc Cabriolet est le seul de son espèce. Volkswagen en a déjà écoulé 2 400 en France et depuis la disparition du Range Rover Evoque Cabriolet, la route est libre pour en vendre davantage.

Vous remarquerez qu’il n’y a que 2 portes mais 4 vraies places. L’ouverture du coffre est réduite, mais surplombé d’un petit aileron en queue de canard. Et c’est toujours aussi haut qu’un SUV. C’est simple et efficace.

Pour 2022, Il profite comme le reste de la gamme des éléments qui ont été modifiés par ce restylage, à savoir les nouveaux projecteurs Matrix LED avant ainsi que le bandeau lumineux qui court sur la calandre et les feux de jours verticaux. À l’arrière, les feux sont aussi nouveaux de même que le pare-chocs. Dans cette finition R-Line, le bouclier avant et arrière reprennent ceux de la version R de 300 chevaux. Une motorisation qui n’existe pas avec la carrosserie cabriolet.

Deux ans après la commercialisation des premiers T-Roc Cab, il reste surprenant. Esthétiquement si vous aimez le T-Roc, vous ne serez pas surpris par sa déclinaison à toit souple. Pour ma part, c’est son existence même qui m’étonne. Dans un monde où l’on rationalise tout, il a la fraicheur d’amener une approche diffèrente de l’automobile.

Deux portes en moins

À bord, le Volkswagen T-Roc Cabriolet reste avant tout un T-Roc. Il perd une place mais conserve une habitabilité convenable. La banquette est rabattable en 50/50 et le coffre est de 280 litres. Il est important de souligner que les places arrière ne sont pas une punition contrairement à beaucoup de cabriolets. Bien entendu, Il reprends les améliorations comme les éléments moussés nettement plus valorisants. Les contre-portes adoptent un garnissage en similicuir. Le changement est à souligner donc, mais c’est surtout au niveau de la technologie embarquée que la VW muscle son jeu.

Le T-Roc gagne la nouvelle Climatronic bi-zone tactile vue sur Polo restylée (entre autres). Il y a aussi ce joli volant capacitif avec ses palettes pour la boite DSG et ses pavés tactiles assez pratiques. Par contre, je n’aime pas trop le laquage noir sur ce nouveau levier de vitesse, mais soit.

Le Digital Cockpit s’affiche sur une dalle de 8 pouces, tandis que le Digital Cockpit Pro profite d’une plus grande dalle de 10,25 dès la finition Style. Au milieu de la planche de bord, l’écran tactile est désormais posé et non plus intégré. Il peut atteindre 9,2 pouces dans sa version Discover Pro. Par la même occasion, les aérateurs centraux ont été élargis, tandis que la panoplie technologique s’est enrichie des services We Connect Plus, Apple CarPlay et Android Auto sans fil. 

On pourra aussi citer les aides à la conduite comme le dispositif IQ Drive Travel. Mais aussi le régulateur de vitesse prédictif ACC et les fonctions étendues du système Side Assist qui lui offrent une conduite semi-autonome de niveau 2 fonctionnelle jusqu’à 210 km/h.

Moteurs

Au niveau des motorisations, le T-Roc Cabriolet n’en dispose que de deux, uniquement en essence:

  • 1.0 TSI à trois cylindres de 110 ch associé à la boite mécanique.
  • 1.5 TSI à quatre cylindres de 150 ch associé à la boite automatique DSG

C’est bien sur cette dernière que j’ai eu la chance d’essayer. A noter que la gamme est aussi simplifier par rapport au T-Roc classique puisqu’on ne trouve que deux finitions: R-Line et Style.

Pour ma part, j’éviterais le 110 ch. Bien entendu, il s’agit de la version la plus légère alors qu’elle est équipée du moteur trois cylindres de 1,0 litre et d’une boîte de vitesses manuelle. Mais c’est tout de même 1 487 kg, soit près de 200 kg de plus que son cousin à toit rigide à cinq portes. Cela demande beaucoup à un moteur de 999 cm3, qui fait un excellent service dans des voitures plus petites comme la Polo.

Alors, c’est pourquoi le 1,5L de 150 ch reste le meilleur choix, même si cela augmente encore la masse avec 1540 kg sur la balance. Le plus gros moteur est associé à la boîte de vitesses automatique DSG à sept rapports, qui correspond le mieux au caractère du T-Roc Cabrio: les balades tranquilles. Ainsi équipé, le T-Roc Cabriolet réalise le 0 à 100 km/h en 9,6 secondes. Pas la peine de le cravacher donc, la DSG fera quand même de son mieux.

Au volant du T-Roc Cabriolet

Lors de cet essai autour de Perpignan à El Port en passant par Collioure, le T-Roc Cabriolet allait me permettre de profiter de son principal atout: son absence de toit. Et ce n’est pas la météo peut clémente qui allait m’arrêter l’envie de profiter du paysage.

Une fois installé à son volant, il ne faut que 9 secondes pour rabattre la capote triple couches ( et 11 secondes dans l’autre sens). L’opération peut se faire jusqu’a 30km/h. A vrai dire, il est surprenant de se retrouver sans toit à telle hauteur. Ce n’est pas commun d’être dans un SUV découvrable. D’ailleurs si vous pensez cabriolet, je ne suis pas sur que ce soit la première voiture qui vous vienne à l’esprit! La surface vitrée de la voiture est haute, vous êtes donc bien isolé des courants d’air avec le toit baissé. Et pour les plus frileux (comme moi), il suffit d’allumer les sièges chauffants.

C’est parti pour envoyer du lourd une balade le long du littoral. Un itinéraire pyrénéen exceptionnel qui longe la Méditerranée. L’ensemble moteur et boite de vitesses permet de cruiser confortablement, le 1,5L TSI de 150 chevaux et 250nm de couple sait se faire discret, de même que la boîte DSG à 7 vitesses passe ses rapports toujours de manière très rapide et sans se faire sentir. Le T-Roc Cabriolet n’échappe pas au défaut physique d’un cabriolet: une prise de poids de presque 200 kg pour renforcer le châssis par l’ajout de renforts de châssis, et tout de même un peu plus de roulis. Rien de méchant toutefois.

Le retour sur Perpignan se fera par l’autoroute. L’occasion de refermer le toit et d’être surpris par le silence. En effet, la capote à trois couches est bien hermétique. Un bel atout.

Conclusion

Finalement, la VW T-Roc cabrio est une auto sympathique. Avec une position de conduite élevée, une conduite confortable et le fait qu’il offre des places adultes à l’arrière, il peut à peu près combiner la vie de famille avec l’excitation du vent dans les cheveux.

Elle peut être l’auto idéale si votre dos vous rend incapable de descendre de votre MX-5 dignement? En tout cas, elle m’a rendu nostalgique de l’époque de la Golf Cabrio…

Notation

Design
8.5
Vie à bord
8.5
Performances
7
Plaisir de conduite
8
Capote bien isolée
Confort
Techno
Petit coffre
8

Photos du Volkswagen T-Roc

Fiche technique de la VW T-Roc Cabriolet 2022
MOTEUR
Type : 4 cylindres turbo
Position : Avant
Cylindrée : 1498 cm3
Puissance maxi : 150 ch
Couple maxi : 250 Nm
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur à vide : 1540 kg
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 205 km/h
0 à 100 km/h : 9″6
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : – L/100 Km
CO2 : – g/Km
Puissance fiscale : 8 CV

Essai VW T-Roc 2022 : encore mieux !

C’est en 2017 que le T-Roc est arrivé sur le marché. Et oui déjà! J’avais d’ailleurs pu en prendre le volant au Portugal dans sa version TSI 190ch. Depuis, le T-Roc s’est déjà écoulé à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde dont 71 000 exemplaires en France. Voici donc arrivé l’heure du restylage!

Nouveau regard pour le T-Roc

L’année 2022 est riche en nouveautés pour VW. Après Taigo, voici le T-Roc dans sa version restylée. Un modèle d’importance puisqu’il est sur la deuxième marche du podium des voitures les plus vendues par Volkswagen en France avec 17% du mix. La première reste l’indéboulonnable Polo avec 23% et vient ensuite T-Cross avec 13% du mix. On l’avait découvert lors de l’essai de la Taigo. Le T-Roc représente l’univers premium, polyvalent et spacieux. A côté du Taigo qui mise sur son design, son dynamisme et son accessibilité. Tandis que T-Cross se veut plus malin, urbain et familial.

Si la forme des optiques est conservées, on trouve désormais la technologie Matrix LED avec 24 sources lumineuses par phare et nouvelle signature lumineuse ID Light. Les phares sont reliés entre eux par un bandeau chromé lumineux via la calandre. un signe distinctif que l’on retrouve sur toutes les dernières productions de Wolfsburg. Cet agencement permet un traitement plus sportif et visuellement réussi comme sur cette finition R-Line. Cette dernière profite de nouveaux boucliers tandis que les autres finitions conservent un motif très proche de celui du T-Roc d’avant restylage.

À l’arrière, les feux adoptent eux aussi une nouvelle signature lumineuse Matrix LED, dont les clignotants à défilement (en option). Personnellement, même s’il peut paraitre léger, j’aime beaucoup ce restylage qui donne un côté plus souriant, voir réconfortant, au T-Roc.

Attention à la mousse!

À bord, le Volkswagen T-Roc a écouté la critique et ça se ressent. Il rectifie le tir à l’aide d’éléments moussés nettement plus valorisants. Les contre-portes adoptent un garnissage en similicuir ( tissu sur Life ). L’amélioration est à souligner donc, mais c’est surtout au niveau de la technologie embarquée que la VW muscle son jeu.

Le T-Roc gagne la nouvelle Climatronic bi-zone tactile vue sur Polo restylée (entre autres). Il y a aussi ce joli volant capacitif avec ses palettes pour la boite DSG et ses pavés tactiles assez pratiques. Par contre, je n’aime pas trop le laquage noir sur ce nouveau levier de vitesse, mais soit.

Le Digital Cockpit s’affiche sur une dalle de 8 pouces, tandis que le Digital Cockpit Pro profite d’une plus grande dalle de 10,25 dès la finition Style. Au milieu de la planche de bord, l’écran tactile est désormais posé et non plus intégré. Il peut atteindre 9,2 pouces dans sa version Discover Pro. Par la même occasion, les aérateurs centraux ont été élargis, tandis que la panoplie technologique s’est enrichie des services We Connect Plus, Apple CarPlay et Android Auto sans fil. 

On pourra aussi citer les aides à la conduite comme le dispositif IQ Drive Travel. Mais aussi le régulateur de vitesse prédictif ACC et les fonctions étendues du système Side Assist qui lui offrent une conduite semi-autonome de niveau 2 fonctionnelle jusqu’à 210 km/h. 

Moteurs

La palette des motorisations du Volkswagen T-Roc restylé demeure fidèle à trois blocs essence :

  • 1.0 TSI à trois cylindres de 110 ch
  • 1.5 TSI à quatre cylindres de 150 ch
  • 2.0L TSI de 300ch c’est le T-Roc R !

L’offre diesel est maintenue et fait le bonheur des flottes. Ils sont au nombre de deux:

  • 2.0 TDI de 115 ch
  • 2.0L TDI de 150 ch

Un point à souligner: le T-Roc offre la transmission intégrale 4Motion, équipement rare sur le segment. Il se trouve sur les motorisations TDI 150, TSI 190 et T-Roc R de 300 ch.

Au volant du T-Roc 1.5L 150ch

Pour ce qui est des sensations de conduite, c’est du pareil au même. Et fort heureusement, c’était déjà pas mal fait avant.

Le 150 ch essence reste l’offre moteur la plus prisée, et je me demandais comment il allait se comporter. Mon parcours à travers les Pyrénées Orientales m’ont permis d’apporter une réponse. Déjà, on peut l’emmener dans les virages de manières dynamiques sans perdre notre sérénité malgré des routes très grasses lors de l’essai. Le roulis est maintenu efficacement, tout en préservant un certain confort. En plus, on est incroyablement bien maintenu dans ces sièges siglés R.

Le comportement est à l’image de son design: c’est rassurant! Ensuite, je ne me suis jamais sous motorisé et c’est positif. La mécanique relance bien en sortie de virages, même en pente. Vous aurez remarqué le T-Roc se passe d’hybridation et de version électrique (réservée à la gamme ID). Cela n’empêche pas le 1.5L TSI d’être capable de couper deux de ses cylindres lorsqu’il est peu sollicité! Ce moteur peut également évoluer en roue libre pour une consommation maîtrisée.

En conduisant tranquillement, la consommation affichée au tableau de bord est tombée sous les 6L/100km. Pas mal! Le moteur est alors aphone, et seul les bruits de roulements parviennent à pénétrer l’habitacle. Encore une fois c’est positif. Avec un 0 à 100 km/h avalé en 8,6 secondes, ce moteur n’est pas le plus prisé pour rien: il est à l’aise partout! La DSG7 est une alliée de choix : fluidité et réactivité font toujours des merveilles.

Conclusion

Le T-Roc n’avait pas vraiment vieilli, mais le voilà encore plus réussi. L’habitacle est flatteur, le style est plus sympa et désormais il propose une bonne panoplie de technos qui lui permettent de continuer tranquillement sa carrière sur ses deux rétros.

Mon modèle d’essai était un T-Roc 1.5 TSI 150ch DSG7 R-Line disponible à partir de 38 910€ avec comme options:

  • Peinture Gris Pyrite à 700€
  • Projecteurs IQ.Light – Matrix LED à 775€

Notation

Design
8.5
Vie à bord
8.5
Performances
7.5
Plaisir de conduite
7.5
Solides prestations
Technologie
Look de la finition R-Line
Tarifs
8

Photos du Volkswagen T-Roc

Fiche technique de la VW T-Roc 2022
MOTEUR
Type : 4 cylindres turbo
Position : Avant
Cylindrée : 1498 cm3
Puissance maxi : 150 ch
Couple maxi : 250 Nm
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur à vide : – kg
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 205 km/h
0 à 100 km/h : 8″6
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 6,5 L/100 Km
CO2 : 148 g/Km
Puissance fiscale : 8 CV

Essai Volkswagen Taigo : tout nouveau tout beau

Voici le Taigo, prononcez Thaï-go, c’est le dernier coupé crossover de Volkswagen. Il rejoint une vaste gamme de SUV. Voyez plutôt, VW vend actuellement les T-Cross, T-Roc, T-Roc Cabriolet, Tiguan, Tiguan Allspace, Touareg ainsi que les électriques ID.4 et maintenant ID.5! Je suis parti à St Tropez pour l’essayer…

Une tendance venue du premium

Il faut savoir que les SUV coupés sont nés d’une mode lancée par le BMW X6. Ensuite le trio infernal germanique a proposé une version coupé de son SUV. Techniquement cela se caractérise surtout par un pavillon qui descend beaucoup plus rapidement. Cela donne un effet de dynamisme à la caisse, même si les 4 portes sont conservées.

Revenons sur le Taigo! Il est basé sur la plate-forme MQB A0. Bien connue, puisque Polo et T-Cross reposent également dessus. Ce n’est pas non plus techniquement une toute nouvelle voiture, car elle partage beaucoup avec la Volkswagen Nivus vendue en Amérique du Sud. Pour devenir un Taigo, il bénéficie de quelques modifications de style à l’intérieur et à l’extérieur, ainsi que d’un nouveau niveau de finition R-Line. Nivus, ni connu.

Le Taigo vient s’insérer entre T-Cross et T-Roc. Le premier est plus haut et pliâtes aux femmes, pour son esprit modulable et familial. Le second a réussi à séduire 72% d’hommes. Il se veut plus premium avec des motorisations et des finitions haut de gamme. Le Taigo devra trouver sa place et pour se faire, il se démarquera par son design dynamique.

C’est bien entendu cette finition R-Line qui est la plus sympa. Et cela tombe bien puisque c’est celle que j’ai à l’essai. Je suis fan de la signature lumineuse. En particulier le bandeau lumineux à l’arrière, qui me rappelle ni plus ni moins l’Audi Q8! La finition R-Line dispose de rampes de pavillon noires, qui disparaissent si vous prenez l’option toit panoramique. Il y a aussi des boucliers spécifiques et des bas de caisse teinte carrosserie. Ce ne serait pas une finition R-Line sans ces fameux inserts d’échappements totalement fictifs.

A l’intérieur du Taigo

Si l’intérieur vous semble familier, il y a de quoi. C’est le même que la Polo! Il y a donc logiquement du bon et du mauvais à l’intérieur du Taigo, alors commençons par ce que j’aime.

Les sièges sont moelleux, bien garnis et confortables, vous avez des boutons appropriés sur le volant (par opposition aux choses sensibles au toucher gênantes) et quel que soit le niveau de finition que vous choisissez, vous avez le droit au Digital Cockpit. Malgré la ligne de toit coupée, le coffre est toujours d’une taille impressionnante. Le T-Cross dispose d’un coffre de 455 litres et le Taigo ne perd que 17 litres.

Tout n’est pas génial. Il y a pas mal de plastiques bon marché, en particulier sur les panneaux de porte, et l’écran central d’info-divertissement peut être déroutant à utiliser. Mais surtout, il y a encore ce bug dans le GPS, je le remet donc pour que vous puissiez vous rendre compte:

https://crank.fr/wp-content/uploads/2021/09/GPS_ROND_POINT.mp3
Bug du GPS VW dans un rond point

Pour le reste, c’est un intérieur digne de VW. L’ensemble est sérieux et prévu pour bien vieillir à travers les années. Richement doté, il y a même le Travel Assist qui propose une conduite semi autonome.

Motorisation

Le Taigo est uniquement proposée avec des motorisations essence.

  • Un 3 cylindres 1.0L TSI de 95ch et 175 Nm associé avec une boite manuelle 5 rapports. Un moteur dispo uniquement sur finition Life. Il se contente de 5,5 L/100km et permet d’atteindre 183 km/h. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 11,1 sec.
  • Un 3 cylindres 1.0L turbo de 110 ch et 200 Nm. Au choix associé avec une boite manuelle 5 rapports ou une DSG à 7 rapports. La vitesse maxi s’établit à 191 km/h. La consommation reste raisonnable, il affiche 5,9 L/100km avec la boite DSG. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 10,9 sec.
  • Un 4 cylindres 1.5L turbo de 150ch et 250 Nm. Cette fois uniquement disponible avec la boite DSG. Il monte à 212 km/h et établit sa consommation moyenne à 6,1 L/100 km. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 8,3 sec.

C’est le moteur le plus puissant que j’ai eu la chance d’essayer. Il m’a surpris par son silence et sa souplesse. Avec une conduite dynamique, la boite DSG peut se faire hésitante au fur et à mesure que le rythme s’accèlére. En ville, vous pouvez sans mal faire croire que vous roulez en électrique à votre passager tellement il est discret.

Au cas où ça traverserait l’esprit de quelqu’un, VW a déjà exclu une variante GTI ou R.

Au volant du Taigo

Si vous avez déjà conduit un T-Cross, vous ne trouverez pas trop de différences au volant d’un Taigo.

Comme le T-Cross, il est assez impressionnant à travers les parcours sinueux. Son châssis propose une belle rigueur qui l’aide à ne pas se décomposer à la première courbe. Il y aussi le fait que vous ne soyez pas trop haut pour un SUV, bien sûr. La suspension est ferme, mais elle ne semble jamais s’écraser. La direction est également super légère, surtout à basse vitesse. Les freins sont aussi bons qu’ils doivent l’être avec une sensation décente de la pédale. Aucune ( mauvaise ) surprise donc!

La DSG est parfois un peu hésitante. Passez-la en mode manuel et les changements sont super fluides. Il y a également un frein à main manuel dans le Taigo. C’est toujours utile pour enchainer les virages comme un pilote de rallye dans votre tout nouveau coupé. Ou pas.

La Taigo s’adopte très rapidement. Ses grands rétroviseurs et sa facilité d’utilisation devraient en séduire plus d’un. Ou une. Comme cette dame qui me signale qu’elle est très belle et la décortique sous tous les angles pendant de longues minutes. Cela serait banal si elle ne descendait pas de la toute dernière MINI cabriolet qui est quand même une icône du style.

Conclusion

VW soigne son attractivité avec un Taigo séduisant tant par sa ligne que par son équipement. Polo avec un coffre? T-Cross plus sexy? Le Taigo comble un petit espace dans un univers des SUV déjà bien fournis. Cela ne devrait pas l’empêcher d’être un succès sur le marché Français!

Notation

Design
8
Vie à bord
8
Performances
7
Plaisir de conduite
7.5
Design
Equipements
Facile à vivre
Certains plastiques
7.6

Photos de la VW Taigo

Fiche technique de la VW Taigo 1.5L TSI 150ch
MOTEUR
Type : 4 cylindres turbo
Position : Avant
Cylindrée : 1498 cm3
Puissance maxi : 150 ch
Couple maxi : 250 Nm
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur à vide : 1304 kg
Rapport poids/puissance : 8.69 kg/ch
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 212 km/h
0 à 100 km/h : 8″3
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 6,1 L/100 Km
CO2 : 138 g/Km
Puissance fiscale : 8 CV

Essai VW Golf 8 GTD 200ch

La Golf GTD a longtemps été la sœur sensée de la GTI: plus économe sur le papier et idéale pour les conducteurs qui roulent beaucoup tout en gardant une certaine excitation de conduite. Mais le diesel est devenu un gros mot ces dernières années, alors est ce toujours le cas?

Design

Volkswagen est fidèle à sa tradition du copier-coller et la recette fonctionne encore. Voici donc la VW Golf 8 GTD, la compacte à l’allure sportive et agréable à conduire. L’ensemble ressemble fortement à la dernière Golf GTI, et là où la Golf GTI a des détails rouges, sur la GTD, ils sont argentées.

On retrouve la calandre en nid d’abeilles et le liseré qui s’étend sur l’avant jusqu’aux phares à LED. À l’arrière, la Golf GTD se distingue par sa double sortie d’échappement chromée à gauche, tandis que sur la GTI, ils sont de part et d’autre du bouclier. On notera la présence d’un becquet de toit et des feux arrières à LED.

Les jantes sont spécifiques, ici en 19 pouces, et reconnaissables grâce à de petits appendices aérodynamiques qui apparaissent sur le flanc des passages de roues, elles obligent aussi à cocher l’option DCC ( amortissement piloté ).

L’apparence est sportive et élégante. Cela reste très sobre, tout en valorisant la ligne de la Golf 8.

A l’intérieur

La GTD a le même intérieur de base que la Golf 8, ce qui est une bonne chose. Tout est très minimaliste et élégant, avec quelques boutons physiques. Vous bénéficiez également d’un éclairage d’ambiance avec 30 couleurs personnalisables. Et il y a même un bouton de démarrage élégant qui clignote en rouge avant de démarrer le moteur.

Le tableau de bord et les garnitures de portes présentent également un design en nid d’abeilles soigné, qui met l’accent sur le thème sportif. Un écran tactile central domine le tableau de bord, et en dessous se trouve une rangée de touches tactiles. Il faut trouver le bon doigté afin de s’en servir correctement.

Un écran numérique de 10 pouces remplace les cadrans conventionnels, qui peut être configuré à sa guise. Il porte le doux nom de cockpit digital Pro et comporte, entre autres, un affichage spécifique à la Golf GTD. L’écran central de 8 pouces fonctionne comme un smartphone. Les deux écrans répondent rapidement aux demandes, que ce soit au toucher ou à l’aide des boutons sur le volant, et les graphiques sont tous nets et clairs.

Le reste de l’intérieur est suffisamment spacieux et les deux occupants avant sont assis sur de grands sièges sport en tissu avec les montants en alcantara, ils sont dotés d’un excellent confort, et l’alcantara permet un bon maintien en virage.

Tout est bien construit et les touches sportives telles que les sièges sport sont présentes et correctes. Mais tout ce qui se passe en dessous du volant est décevant, je parle bien sûr des plastiques utilisés qui ne sont plus au niveau qu’on attend d’une VW. Dommage.

Moteur

Si la première GTD embarquait un 1.6L turbo diesel de 70ch et 133Nm en 1982. Aujourd’hui, le 2.0L développe désormais 200ch et 400Nm tout rond. Quel progrès! c’est 45ch de moins que la GTI et la GTE, mais cela n’en reste pas moins la Golf diesel la plus puissante de l’histoire. Surtout que son couple n’est pas en reste, muselé par le différentiel XDS, il permet à la fois une utilisation très agréable en ville et des reprises tonitruantes.

VW affirme que ses deux convertisseurs catalytiques et ses deux injecteurs d’AdBlue font également du moteur du GTD l’un des «moteurs diesel les plus propres au monde» avec une considérable réduction de la production d’oxyde d’azote (NOx). Cela ne devrait pas trop plaire aux écolos qui ne jurent que par l’électrique, mais les moteurs diesel ont extrêmement progressé. Associée obligatoirement à une boite automatique DSG7, la consommation moyenne est annoncée à 5.4L/100km. Vous ne pouvez pas vous imaginer quelle fut ma surprise en consultant ma consommation moyenne au tableau de bord à … 5.4L!

En plus de s’annoncer propre, ce moteur diesel est performant et permet à la GTD de réaliser le 0 à 100km/h en 7.1 sec. C’est un peu plus lent que la GTI qui réalise le même exercice en 6.3 sec. La vitesse maxi s’établit à 245 km/h à titre indicatif.

Au volant

La GTD repose sur l’excellente plateforme MQB. Avec un résultat à la hauteur des attentes en matière de conduite: La direction est bien pondérée, précise et naturelle dans sa réponse, et les freins sont suffisamment réactifs et puissants sans se sentir surchargés.

En mode Sport, le couple se ressent presque à partir du ralenti, et il y a très peu de latence du turbo à gérer. Cela complète superbement la transmission à double embrayage DSG, à condition d’accepter et de préparer le patinage typique de l’embrayage au décollage. A noter qu’un son artificiel rend l’ambiance plus sportive, il ne m’a pas dérangé, mais pour les allergiques, il est tout à fait possible de le désactiver en passant en mode Individuel.

L’amortissement piloté est lui aussi réglable, il ne transforme pas la GTD en planche de bois dans le réglage le plus dur, mais vous arrivez quand même à sentir la différence entre les niveaux. L’ensemble reste particulièrement confortable, avec un bon maintien latéral pour garder la voiture sur sa trajectoire. Comme pour beaucoup de VW, la GTD est mature et calibrée avec précision pour engloutir les kilomètres.

Même en poussant fort, le châssis se révèle agile, une bonne surprise vécue lors de mon premier contact avec la golf 8. Mais il faut surtout aborder la GTD comme une auto rapide et efficace, plutôt que sportive. Le moteur diesel est d’une puissance impressionnante, tout en consommant peu. Le TDI est souple en bas du compte-tours et il autorise des reprises éclairs grâce au couple de 400 Nm qui déboule dès 1 750 tr/min. Il y a aussi ce sentiment de solidité, et pour de nombreux clients de Golf, ce sera exactement ce qu’ils recherchent dans une GTD.

Restent les modes Confort ou Economy, et là encore la boîte DSG7 fait du bon travail pour s’adapter à la situation. Car lorsqu’on choisit une GTD, c’est que l’on va faire de la route. Elle excelle dans ce domaine, avec une isolation sonore et un confort surprenant. Le contrat semble rempli!

Conclusion

Baroud d’honneur? Peut être avons nous là la dernière Golf GTD de l’histoire. Elle continuera de s’adresser à un public gros rouleur qui apprécie les compactes puissantes et économes en carburant. L’objectif semble parfaitement rempli surtout que la concurrence est aujourd’hui quasiment inexistante!

Photos de la VW Golf 8 GTD

Fiche Technique de la VW Golf 8 GTD

MOTEUR
Type : 4 cylindres 2.0L turbocompressé
Position : Transversale avant
Cylindrée : 1968 cm3
Puissance maxi : 200 ch
Couple maxi : 400 Nm
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur à vide : 1465 kg
Rapport poids/puissance : 7,32 kg/ch
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 245 km/h
0 à 100 km/h : 7″1
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 5,4 L/100 Km
CO2 : 137 g/Km
Puissance fiscale : 11 CV

Essai de la Volkswagen ID.4

Après un essai concluant de l’ID.3 en septembre dernier, et une première rencontre en statique, j’étais curieux de passer derrière le volant de l’ID.4. VW m’a offert la possibilité d’en prendre le volant: C’est donc parti pour l’essai du premier SUV électrique de Volkswagen!

Design

L’ID.4 est une SUV avec cinq places, avec un coffre à l’arrière et un moteur sous les roues arrière. Malgré l’imposant volume du véhicule, les designers ont travaillé pour rendre la ligne plus dynamique.

Cela passe par son aérodynamique travaillée, dans un soucis d’économie d’énergie, mais aussi pour créer une allure sportive. Les jantes également, imposantes, donnent à l’ensemble un effet de mouvement appréciable. Si les porte-à-faux sont courts sur l’ID.3, ceux de l’ID.4 sont bien bien longs, c’est pas moins de 32cm de plus en longueur. A savoir que les deux véhicules reposent sur la même plateforme. L’ID.4 affiche un gabarit de 4,58 m, soit une taille proche de celle du Tiguan.

Le moteur se situe sur l’essieu arrière avec les batteries dans le plancher. Avec l’espace supplémentaire, ce nouveau SUV s’adresse principalement aux familles.

Pour cette essai, je disposais d’une version 1st Max très bien équipée avec une teinte Gris Manganèse et des jantes 21″ ‘Narvik’ bicolore Argent. En option, il n’y a que la teinte et la durée de garantie… c’est dire!

A l’intérieur

C’est confort! La position de conduite est surélevée comme dans un SUV. La disposition à double écran et le sélecteur de conduite derrière le volant sont très faciles à appréhender. C’est comme dans l’ID.3 en mieux puisque le mobilier affiche des matériaux plus qualitatif, et que l’écran central est plus grand, il fait désormais 12″.

L’ensemble reste minimaliste et extrêmement facile à prendre en main.

L’encombrement de l’ID.4 est conséquent mais les caméras et les radars de recul sont là pour ça. Les systèmes d’aide à la conduite de l’ID.4 sont parmi les meilleurs que j’ai rencontré jusqu’à maintenant. Et j’ai aussi beaucoup aimé le ID Light, ce qui semble au premier abord être une bande fantaisiste de lumières d’arbre de Noël enveloppant l’habitacle est en fait une sorte de système d’alerte du conducteur par intelligence artificielle. Il se déclenchera par une bande lumineuse dans la direction de la navigation, ou clignotera en rouge si vous devez effectuer un freinage. Lors de la charge, il représente le niveau de la batterie afin qu’il puisse être repéré à distance, et il clignotera lorsque vous conversez avec l’assistant vocal. A cela s’ajoute l’affichage tête haute à réalité augmentée projette les informations utiles sur le pare-brise, directement dans votre champ de vision.

À l’arrière, la rangée arrière est plus haute comme dans un cinéma, elle offre une vue pour les passagers arrière et aussi vraiment un espace confortable. Même s’il n’y a plus de tunnel de transmission, VW a profité de cet espace pour y proposer un espace de rangement centrale avec un support de téléphone, des porte-gobelets… En parlant de rangement: le coffre propose un volume de 543L. Un double plancher vient former une surface plane de chargement quand les dossiers de banquette sont rabattus et réserve une trappe dans laquelle on peut glisser les câbles de recharge. Dommage que VW n’est pas pensé à utiliser l’espace sous le capot avant pour y ranger ces câbles, plus pratique avec le coffre plein.

Moteur

Comme l’ID.4 repose sur la même plateforme que l’ID.3, elle récupère les mêmes motorisations et batteries, jusqu’à 345 km (WLTP) pour la batterie 52 kWh et jusqu’à 520 km (WLTP) pour la batterie 77 kWh.

Avec la plus puissante des batteries, le Volkswagen ID.4 se donne les moyens d’une certaine polyvalence pour prendre la route. C’est ce j’ai fait sur un parcours de 450 km avec la version 77 kWh d’une puissance de 204 ch.

Les chiffres ne sont pas mauvais puisqu’il lui faut 8.5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et à peine 3 secondes pour atteindre les 50 km/h. C’est logiquement plus lent que l’ID.3, plus légère. La vitesse est limitée à 160 km/h ce qui me parait largement suffisant.

La consommation selon le cycle WLTP est donnée pour 18,4 kWh/100km, avec une conduite joueuse et dynamique, je suis rapidement monté à plus de 30 kWh/100km, une valeur bien entendue exceptionnelle.

Au volant

Pied sur le frein, sélecteur en position Drive, et c’est parti. L’ID.4 est aussi simple que l’ID.3 et pour cause, vous l’avez compris: elles ont énormément d’éléments en commun.

Vous disposez de trois modes de conduite, mais les différences entre Eco, Comfort et Sport sont subtiles. C’est surtout au niveau de la douceur de la direction que cela se joue. En ville le mode Confort sera parfait, et vous serez émerveillé par le rayon de braquage ridicule malgré l’énorme empattement. En effet, il lui suffit de 10.2m pour faire demi tour. Un miracle rendu possible par l’absence de moteur à l’avant qui permet de mettre plus d’angle de braquage.

Comme sur l’ID.3, le confort est surprenant! Il faut dire que nous avons affaire à un beau bébé de plus de 2 tonnes monté sur des roulettes de 21″! Malgré ce confort, elle reste plaisante à emmener peu importe l’allure, car oui elle offre une répartition des masses de 50:50 et un centre de gravité placé très bas.

Dynamiquement, cela reste moins vif dans les enchainements et il y a toujours une impression de manque de mordant sur la pédale de frein puisque c’est la régénération qui fait le principal du travail avant d’utiliser les freins. Il faut dire que le système doit s’éclater avec la masse supplémentaire en inertie. La conduite reste précise et enthousiasmante grâce à la propulsion.

Le couple de 310 Nm est disponible immédiatement, il permet des accélérations, reprises, et dépassement en toute sécurité.

Je ne le répéterais jamais assez, mais la consommation d’une électrique dépends de la vitesse. Ce qui est moins vrai sur une thermique grâce à une boite de vitesse qui permet une démultiplication. L’autonomie promise de 520km est divisée par 2 si vous décidez de monter à 130 km/h sur l’autoroute.

Alors comment ça se passe au niveau de la recharge? Il faudra 2 jours de recharge sur une prise domestique. 6 heures pour passer de 0 à 80% sur une wallbox de 11 kW, et 40 minutes sur une charge rapide de 125 kW. De quoi faire une pause pipi de 40 min toutes les 2 heures ou 260 km si vous partez en vacances avec.

Pour une utilisation quotidienne avec une wallbox à la maison, l’ID.4 semble parfaite. Pour les vacances, il faudra s’adapter. Son système GPS embarque une planification des parcours avec lieux d’arrêt et temps de charge pour arriver sereinement à destination, a condition que les lieux de charge existent et soit libres.

Conclusion

Si l’ID.3 est censée succéder à la Golf, je pourrais dire que l’ID.4 est vouée à remplacer le Tiguan. En tout cas c’est un SUV électrique qui vise bien entendu les familles. Parfaite pour un usage quotidien, beaucoup moins pour voyager sur autoroute. Ce problème n’est peut être pas uniquement lié à la voiture, il reçoit aussi la contrainte d’un réseau de charge sur le territoire toujours aussi pauvre.

Volkswagen n’en a pas fini pour cette année puisque l’ID.4 se déclinera en version GTX cet été (4 roues motrices, 300 ch et 480 km d’autonomie), et la version SUV coupé ID.5 arrivera avant la fin de l’année.

Photos de la Volkswagen ID.4

Fiche Technique de la Volkswagen ID.4

MOTEUR
Type : Electrique
Position : Arrière
Puissance maxi : 204 ch
Couple maxi : 310 Nm
TRANSMISSION
Propulsion
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (1)
POIDS
Données constructeur à vide : 2124 kg
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 10.41
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 160 km/h
0 à 100 km/h : 8″5
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 18,4 kWh/100km
Puissance fiscale : 5 CV

Première rencontre avec la Volkswagen ID.4

Le premier SUV 100 % électrique de Volkswagen est là. Au lancement, le constructeur allemand proposera une 1ST édition comme pour l’ID.3, mais cette fois avec des batteries de 77 kWh.

La plateforme modulaire MEB du groupe Volkswagen accouche aujourd’hui d’un deuxième enfant. Le premier SUV 100 % électrique du constructeur allemand est officialisé, même si ce n’est qu’une demi surprise, tant les fuites et les images de modèles sans camouflage ont inondé le web ces derniers mois.

C’est donc au détour d’un studio Parisien que VW m’a proposé de venir découvrir en statique cette ID.4.

Le nouveau style ID

Esthétiquement, l’ID.4 fait bien plus affirmé que l’ID.3, et pour cause : le SUV mesure 4,58 mètres, soit 32 cm de plus qu’une ID 3, et 10 cm de plus qu’un Tiguan!

Pourtant  l’empattement généreux est exactement le même sur ID.3 soit 2,77 mètres! La réduction au maximum des portes-à-faux donnent à cet ID.4 un espace d’accueil important, digne du segment supérieur des SUV thermiques selon Volkswagen. En clair, un format de gros Tiguan, mais des volumes plutôt dignes d’un Touareg. Résultat : un volume de coffre de 543 litres, et une habitabilité aux places arrière probablement grande pour la catégorie.

Malgré son embonpoint et sa prise de hauteur par rapport à une ID.3, l’ID.4 conserve un coefficient de traînée de 0,28, ce qui est excellent. D’un point de vue personnel, c’est réussi visuellement et je me demande si VW aura le culot de proposer des finitions R Line dans le futur.

Des options en pagailles

Quatre teintes seront au programme au lancement : blanc Glacier, bleu Crépuscule, gris Manganèse et jaune Monaco. Les feux à LED seront de série sur tous les niveaux de finition, mais l’éclairage matriciel sera en série uniquement sur l’édition de lancement 1st max, tout comme les feux arrière LED 3D. D’autres éléments seront de série sur 1st Max, comme le grand toit en verre panoramique, l’ouverture électrique du hayon avec capteurs, ou l’affichage tête haute à réalité augmentée. L’écran tactile multimédia est de 10 pouces sur finition 1st, et 12 pouces sur 1st Max.

Pour le reste, c’est du grand classique avec le MirrorLink, Android Auto et Apple Carplay, les services de connectivités (avec paramétrages par application sur smartphone pour certains éléments de l’auto) et la multitude d’aides à la conduite.

Batterie et moteur

Le moteur électrique de 204 ch et 310 Nm est situé juste devant le train arrière et est alimenté par une batterie de 77 kWh à refroidissement liquide, pesant 493 kg. Elle est garantie 8 ans et 160 000 km. Pour l’instant, l’ID.4 n’est donc pas proposé avec les plus petites batteries de l’ID.3. En revanche, Volkswagen annonce déjà une version à quatre roues motrices plus puissante pour 2021.

L’autonomie sur cycle WLTP est de 500 km, soit une trentaine de kilomètres de moins qu’une ID 3 à batterie équivalente.

Tarifs Français

Les prix pour la France sont désormais connus. Il vous en coutera 47 950€ pour l’ID.3 1st soit 44 950€ en retirant le bonus écologique de 3 000 € . Tandis que l’ID.3 1st max, mieux équipée, sera proposée à 58 950€ doit 55 950€ avec le bonus écologique 3 000 € déduit.

Photos de la Volkswagen ID.4 Pro

Essai Volkswagen Golf 8 eTSI 150ch

Volkswagen se prépare à lancer son plus important modèle avec la huitième génération d’un best-seller qui s’est déjà vendu à plus de 35 millions d’exemplaires depuis 1974, il s’agit non seulement des débuts du modèle le plus innovant de la catégorie compacte dans le monde (si si ), mais aussi de l’une des voitures les plus avancées qui soit. Mesdames et messieurs, voici la Golf 8!

Design

Une Golf reste une Golf, la 8 ne déroge pas à la règle. Pourtant son design risque de diviser, en particulier sur le bouclier avant. Nettement plus plongeant, le capot termine plus bas pour être plus agressif mais surtout plus aérodynamique. Cela se traduit par des chiffres avec un excellent Cx à 0.275. Il était de 0.3 sur Golf 7. Pour ma part, je m’y suis déjà fait.

De profil, on retrouve la silhouette typique des Golf depuis la 2, marquée par un montant arrière très épais en forme de flèche, et un profil qui ne change quasiment pas, hormis des vitres arrière un rien plus effilées et l’arrivée d’un motif décoratif sur les ailes avant.

A l’arrière, elle reprends les traits d’une Golf 7 et des feux qui semblent tout droit venus d’un T-Roc.  Les sorties d’échappement sont symbolisées par une décoration chromée.

C’est sobre et bien réalisé. Les belles jantes 18 pouces mettent en valeur l’ensemble. et les projecteurs IQ.LIGHT matriciels à LED avec leurs fonctions d’éclairage partiellement interactives inaugurent une nouvelle signature lumineuse tout en représentant un atout en matière de sécurité.

Mais avez vous remarqué la plus grande différence? La version 3 portes a disparu!

Moteur

Au lancement, la Golf 8 accueille trois motorisations en cinq puissances.

En essence, on trouve le 1,5L TSI en deux variantes de 130 et 150 ch, ce dernier sera disponible avec une micro-hybridation grâce à un système 48 Volt comme mon modèle d’essai d’où le nom eTSI. Un trois cylindres de 90 ch et 110 ch arrivera plus tard, le 110 ch et le 130 ch pourront eux aussi recevoir la micro-hybridation.

En diesel, exit le 1.6L TDI. Ne subsiste que le 2.0L en 115 et 150 ch. Il bénéficie d’une nouvelle technologie réduisant de 80 % les oxydes d’azote. Plus tard en 2020, des versions hybrides rechargeables apparaîtront en 204 et 245 ch, elles portent évidemment le badge GTE et permettront de rouler plus de 50 km en tout électrique ( comme la Passat GTE ). Les GTI et GTD effectueront également leur retour, de même que la R, qui offrira 300 ch minimum.

Il n’y aura pas de version électrique et c’est logique car la future ID3 occupera ce rôle. La nouvelle Golf sera ensuite proposée avec des moteurs au gaz naturel (TGI). Les nouveaux moteurs TSI affichent des données de consommation et des émissions particulièrement basses, notamment grâce au procédé de combustion Miller TSI innovant.

Pour ma part, j’ai pu passer 2 jours au volant du 1.5L eTSI de 150ch et la boite DSG à 7 rapports. Ce moteur m’a séduit sur tous les niveaux. A la fois très doux, le petit boost apporté par l’électrique est très sympa pour une conduite dynamique. La boite DSG s’adapte parfaitement au rythme adopté. J’ai terminé l’essai avec une moyenne de 7.0L/100 km après de la ville, de l’autoroute mais surtout une conduite dynamique en montagne! En bonus: il offre une jolie sonorité et ne rechigne pas à ce qu’on l’emmène dans les tours!

A l’intérieur

Le plus gros changement de la Golf 8 se trouve dans l’habitacle.

Le poste de pilotage est tourné vers le conducteur et le tout numérique. Cette connexion est possible grâce au Digital Cockpit de série avec un grand écran de 10 pouces et le système d’infodivertissement (écran tactile 8,25 pouces de 1083 x 480 pixels) lui aussi de série. Les deux écrans sont liés avec un entourage noir laqué qui donne l’impression de ne faire qu’un. On profite aussi d’un affichage tête haute par projection sur le pare-brise fort bien conçu, il affiche les différentes aides à la conduite activée, la navigation et la vitesse.

Quasiment toutes les commandes ont disparu, ce qui donne un mobilier très épuré. Tout est personnalisable ou presque. On trouve des commandes vocales qui s’active avec un « Bonjour Volkswagen » ou « Alexa ». Un « J’ai froid » permettra d’augmenter le chauffage côté conducteur. Car oui la climatisation est tri-zone. Contrairement à Peugeot qui demande de naviguer dans les menus pour ajuster la température, sur la Golf il suffit de poser le doigt sur bas de l’écran central, sur la zone de réglage tactile signalée par un léger rebord.

Parmi les options sympas, on trouve le système audio Harman Kardon de 480W complètement revu lui aussi.

Comme par ailleurs, l’assemblage se révèle impeccable, on est très satisfait de la qualité perçue. Les sièges offrent un excellent maintien, alors que la position de conduite est impeccable.

Seul défaut relevé durant cet essai, il concerne l’ergonomie assez complexe de l’ensemble multimédia. Il est tellement fourni qu’il demandera un petit temps d’adaptation avant de l’apprivoiser de fond en comble tellement les menus sont nombreux! Heureusement la qualité des écrans est remarquable et ils sont très réactifs. Quoi qu’il en soit, l’équipement de série devrait être très fourni, même si VW n’en a pas encore divulgué tout le détail.

La version de base dispose déjà de fonctions high-tech telles que l’assistant de maintien de voie « Lane Assist », le système de surveillance périmétrique « Front Assist » à fonction de freinage d’urgence en ville et système de détection des piétons, un nouvel assistant de braquage, un volant multifonction, des phares LED et des feux arrière LED. Il s’agit aussi de la première Volkswagen à utiliser l’intelligence collective du trafic via Car2X et ainsi à signaler les dangers par anticipation.

Au volant

Dynamiquement, on retrouve l’équilibre et l’adhérence caractérisant la Golf 7, et pour cause : la 8 repose sur la même plateforme MQB et donc en reprend les liaisons au sol sans avoir oubliée de les optimiser. La conduite est donc avant tout rassurante.

Ma Golf 8 profite du profite d’un essieu McPherson  à l’avant, et de l’essieu arrière multibras à l’arrière (à partir de 150 ch), offrant un confort encore plus élevé, tout en contrôlant de façon plus efficace les mouvements de caisses. La direction à pas variable ne souffre d’aucune critique, surtout en mode Sport, où sa consistance augmente. Précise et rapide, le train avant ne pâtit d’aucun effet de couple au passage, même quand on essaie de le mettre à mal.

Mais le plus surprenant vient de l’amortissement actif DCC. Même s’il dispose de préréglage Comfort ou Sport, il est possible en mode Individual de le régler sur 16 positions différentes! En mode Comfort réglé au plus souple, il parvient non seulement à filtrer très efficacement les irrégularités de la chaussée, et n’engendre aucun mouvement de caisse parasite. Le mode Sport est nettement plus raide et transforme le comportement de la Golf! On a deux voitures différentes selon qu’on se mette du plus confortable au plus sportif. C’est vraiment flagrant par rapport à certaines suspensions pilotées où on sent à peine la différence.

La sonorité rauque du petit 1.5L n’a rien de ridicule et flattera même les oreilles de ceux qui aiment conduire dynamiquement. Assez disponible avec ses 250 Nm présents dès 1 500 tr/mn, ce 1.5L essence fait bien le job. Il est capable de tourner sur deux cylindres et de passer en roue libre. Il est bien épaulé par une boîte DSG7 très douce et rapide, elle est capable de s’adapter au style de conduite et au relief en mode D. Une pression sur le petit levier de boîte à commande électrique permet de basculer sur le mode S, qui donne plus de dynamisme et de rétrogradages au freinage, sans jamais devenir caricatural.

J’ai vraiment apprécié sa capacité à adopter un rythme doux ou dynamique avec une facilité déconcertante. Les assistantes à la conduite ne sont pas trop intrusives et permettent aussi l’éco conduite, comme un message qui s’affiche lorsqu’une fenêtre est ouverte sur l’autoroute pour vous inviter à la fermer pour optimiser l’aérodynamisme. Pour moi c’est un sans faute!

Conclusion

La Golf 8 inaugure le tournant technologique de VW. Elle séduit par sa très grande homogénéité avec son comportement routier exemplaire, son confort, ses motorisations et sa finition. Elle ajoute son équipement complet et une technologie jamais vue à ce niveau de gamme couplée à nombre de fonctions connectées.

Comme elle ne devrait ne pas se montrer plus chère que la Golf 7 à niveau de gamme équivalent, elle risque de faire très mal à ses rivales. En dehors de tout cela, une Golf sera toujours une voiture extrêmement facile à posséder et à vendre, car c’est un objet tellement développé et bien connu que sa valeur résiduelle reste élevée.

Photos de la VW Golf 8

Fiche Technique VW Golf 8 1.5L eTSI 150ch

MOTEUR
Type : 4 cylindres turbo
Position : Avant
Cylindrée : 1498 cm3
Puissance maxi : 150 ch entre 5000 et 6000 tr/mn
Couple maxi : 250 Nm entre 1500 et 3500 tr/mn
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur à vide :  kg
Rapport poids/puissance (kg/ch) :
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 224 km/h
0 à 100 km/h : 8″5
CONSOMMATION
Moyenne normalisée :  L/100 Km
CO2 :  g/Km
Puissance fiscale :  CV

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