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Essai de l’Opel Speedster 2.2L atmo

Alors la voiture du jour est une Opel Speedster noire de 2003. Numérotée 3862. Petit roadster produit entre 2001 et 2003 à seulement 5195 exemplaires. Le 2.2L tire d’origine 147ch et 203Nm, ce qui suffit largement à déplacer les 870kg de la puce. Une version turbo, plus puissante, plus lourde et plus chère à quant à elle était produite à 1994 exemplaires de 2002 à 2005.

La construction est signée Lotus. Les connaisseurs auront vite remarqué les similitudes avec une Elise S2 dont elle partage le châssis et bien plus. La Speedster, mal aimée, n’aura pas été un succès commercial pour Opel. Pourtant, une fois à son volant, c’est une machine à plaisir que peu de voitures peuvent vous procurer!

Assis au ras du sol, le toit culmine tout juste à 1m10, il faudra donc obtenir son diplôme de contorsionniste avant de pouvoir se retrouver derrière son volant. Une fois installé, c’est face à une planche de bord dépouillée qu’il faudra faire face, et oui, pour être léger, les seuls équipements sont le chauffage et la radio. Rien de plus. Contrairement à l’Elise, l’Opel dispose d’un tout petit coffre à côté du moteur. Un petit plus par rapport à l’anglaise qui aide bien pour une utilisation quotidienne.

Véritable école de pilotage, les sensations distillées ne sont pas en reste. Le volant retranscrit toutes les irrégularités de la route, et les suspensions le font parfois de manières violentes pour peu qu’il y est un trou de plus de 1cm…

Loin d’être parfaite, loin d’être confortable. C’est une moto à 4 roues qui accélère aussi fort qu’elle freine. Avec une admission directe, et une sortie inox qui chante, on a le son qui va avec. Il faut aimer, il faut arriver à la piloter tous les jours (surtout les jours de pluie en fait). Et moi, j’adore…

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