On est certainement l’un des pays les plus chauvins en France, et pourtant, on a quelques champions oubliés, je pense à Yvan Muller, qui n’a certainement pas l’aura qu’il mérite! Son dernier titre, c’est sur Chevrolet Cruze WTCC qu’il la remporté, dans le championnat du même nom. Il est vrai que le championnat mondial des voitures de tourisme n’est pas très diffusé dans nos contrées.
Par contre, Chevrolet n’est pas arrivé dans ce championnat pour se promener, la marque américaine domine la catégorie en plaçant 3 voitures bleues dans les 3 premiers au classement! Qui aurait cru que la voiture Cruze si discrète puisse être aussi efficace avec une bonne préparation pour la piste!
Conçue, construite et développée par Ray Mallock Limited (RML), le dynamique préparateur britannique en charge de la technique et des aspects sportifs du programme compétition de Chevrolet depuis 2005, la Cruze WTCC a un rapport plus étroit que d’habitude avec la version de série. Le design et le développement de la Cruze ont été menés en prenant en compte les nécessités et les contraintes de la course, et en bénéficiant aussi des acquis tirés du laboratoire efficace que représente la compétition. En conséquence, il n’est pas surprenant que le programme de compétition du WTCC ait été intégré à la base au plan marketing de lancement de la Cruze au niveau international.
Dessinée par RML en 9 mois seulement, et équipée du tout nouveau moteur 1.6 Turbo conforme aux dernières règles techniques mises en place par la FIA. Celui ci développe environ 280ch et 260Nm pour 1170kg. Sachant que toute la puissance de ce 4 cylindres en ligne passe sur les roues avant, Chevrolet a concocté un châssis aux petits oignons. On regrette juste que Chevrolet ne décline pas un modèle très sportif en hommage à ses nombreuses victoires pour le consommateur lambda : l’unique moteur essence de la gamme se contente de 141ch et 163ch pour le diesel. C’est néanmoins tout à fait honorable. Il lui manquerait juste des sièges baquets, des suspensions sport et une poignée de chevaux supplémentaires.
Chez Chevrolet, il n’y a pas que la Corvette qui gagne.