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Essai de la Ferrari F430 Spider

Monter à bord d’une Ferrari est un rêve pour tout amateur d’automobiles. Okazeo, spécialiste de l’occasion, nous a permis de le réaliser pour vous faire partager la passion du cheval cabré.

Déclinaison cabriolet de la F430 apparue en 2004, la F430 Spider subie l’influence du dessin de l’Enzo tout en conservant les lignes de la 360 Modena qu’elle remplace. Le bouclier adopte deux larges entrée d’air avec au milieu, une lame augmentant l’appui sur le train avant. A l’arrière, l’extracteur travaille l’effet de sol car non seulement cette berlinette est superbe mais elle est aussi très aérodynamique.

Les quatre petits feux ronds et l’aileron intégré au capot moteur sont les traits les plus inspirés de l’Enzo. Parmi les détails, notons les nouveaux rétroviseurs à doubles branches, gravés sur leur coque du nom de la belle : « F430 ».

A l’intérieur, le gros compte tour jaune nous saute au visage. Intégrant le bouton de démarrage du moteur à sa gauche, il possède aussi à sa droite, un sélecteur autrement appelé la manettito, qui permet de choisir entre plusieurs programmes de gestion de l’amortissement piloté et du moteur.

Livrée en série, la boîte F1 impose d’office les palettes au volant et fait disparaître définitivement la mythique grille de boîte de vitesses en double H, ainsi que la pédale d’embrayage.

Mais ce qui fait une Ferrari, ce n’est pas seulement son style ou son intérieur, c’est surtout son moteur! Le V8 4,3L développe 490 ch à 8500 tr/mn pour un couple maxi de 465 Nm à 5 250 tr/mn. Visible à travers une vitre tel une oeuvre d’art, il permet d’exploser le 0 à 100 km/h en 4,1 sec et d’atteindre les 315 km/h.

Le tout dans une musique envoûtante distillée par les 4 sorties d’échappement. Capote rentrée, celle ci s’escamote en 20 secondes. La bande sonore fournie par le V8 est encore meilleure!

Sur route ouverte et sèche, difficile de trouver un défaut à ce châssis parfaitement équilibré. Les suspensions travaillent avec brio pour être suffisamment rigide pour permettre des performances incroyables sans casser les occupants. Mais impossible de l’exploiter à fond autrement que sur circuit. Dans ce cas, un stage de pilotage s’impose!

Les freins n’ont aucun mal à stopper les 1500kg de la belle Italienne.

Grâce au manettito, il est possible de choisir parmi 5 comportements: Le symbole du flocon tout en bas est recommandé lorsque la route est très glissante. Le symbole route glissante ajuste les paramètres sur le confort afin de réduire la réactivité de la voiture et parer à toute perte d’adhérence. La position sport autorise en revanche les cadences élevées avec un accélérateur plus sensible et des amortisseurs raffermis. Sur race, tout est calé pour permettre de réaliser les meilleurs chronos sur circuit, le contrôle de trajectoire n’intervenant que très partiellement. Enfin tout en haut le CST barré indique qu’à part l’ABS, toutes les autres aides à la conduite sont mises sous silence.

Pour résumer le manettino joue sur la réactivité du V8, de la boite, de l’amortissement et du contrôle de trajectoire et l’E-Diff, autrement dit le différentiel piloté.

C’est aussi une manière d’avoir 5 autos en une.

La F430 est une invitation au plaisir et au voyage (malgré un coffre contenu). C’est une sportive de très haut niveau, suffisamment civilisée et agréable pour l’utiliser tous les jours grâce à un V8 particulièrement souple et un excellent chassis.

Même en couleur grise, il y a eu plus de photos réalisées par les passants que par nous même lors de cetessai, prouvant si c’était nécessaire, le pouvoir de fascination qu’impose Ferrari.

Un essai réalisé grâce à notre partenaire Okazeo, référence de l’occasion.

Merci aux Aciers Du Littoral pour le prêt du hangar.

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