Site icon CRANK

Essai Volkswagen Taigo : tout nouveau tout beau

Voici le Taigo, prononcez Thaï-go, c’est le dernier coupé crossover de Volkswagen. Il rejoint une vaste gamme de SUV. Voyez plutôt, VW vend actuellement les T-Cross, T-Roc, T-Roc Cabriolet, Tiguan, Tiguan Allspace, Touareg ainsi que les électriques ID.4 et maintenant ID.5! Je suis parti à St Tropez pour l’essayer…

Une tendance venue du premium

Il faut savoir que les SUV coupés sont nés d’une mode lancée par le BMW X6. Ensuite le trio infernal germanique a proposé une version coupé de son SUV. Techniquement cela se caractérise surtout par un pavillon qui descend beaucoup plus rapidement. Cela donne un effet de dynamisme à la caisse, même si les 4 portes sont conservées.

Revenons sur le Taigo! Il est basé sur la plate-forme MQB A0. Bien connue, puisque Polo et T-Cross reposent également dessus. Ce n’est pas non plus techniquement une toute nouvelle voiture, car elle partage beaucoup avec la Volkswagen Nivus vendue en Amérique du Sud. Pour devenir un Taigo, il bénéficie de quelques modifications de style à l’intérieur et à l’extérieur, ainsi que d’un nouveau niveau de finition R-Line. Nivus, ni connu.

Le Taigo vient s’insérer entre T-Cross et T-Roc. Le premier est plus haut et pliâtes aux femmes, pour son esprit modulable et familial. Le second a réussi à séduire 72% d’hommes. Il se veut plus premium avec des motorisations et des finitions haut de gamme. Le Taigo devra trouver sa place et pour se faire, il se démarquera par son design dynamique.

C’est bien entendu cette finition R-Line qui est la plus sympa. Et cela tombe bien puisque c’est celle que j’ai à l’essai. Je suis fan de la signature lumineuse. En particulier le bandeau lumineux à l’arrière, qui me rappelle ni plus ni moins l’Audi Q8! La finition R-Line dispose de rampes de pavillon noires, qui disparaissent si vous prenez l’option toit panoramique. Il y a aussi des boucliers spécifiques et des bas de caisse teinte carrosserie. Ce ne serait pas une finition R-Line sans ces fameux inserts d’échappements totalement fictifs.

A l’intérieur du Taigo

Si l’intérieur vous semble familier, il y a de quoi. C’est le même que la Polo! Il y a donc logiquement du bon et du mauvais à l’intérieur du Taigo, alors commençons par ce que j’aime.

Les sièges sont moelleux, bien garnis et confortables, vous avez des boutons appropriés sur le volant (par opposition aux choses sensibles au toucher gênantes) et quel que soit le niveau de finition que vous choisissez, vous avez le droit au Digital Cockpit. Malgré la ligne de toit coupée, le coffre est toujours d’une taille impressionnante. Le T-Cross dispose d’un coffre de 455 litres et le Taigo ne perd que 17 litres.

Tout n’est pas génial. Il y a pas mal de plastiques bon marché, en particulier sur les panneaux de porte, et l’écran central d’info-divertissement peut être déroutant à utiliser. Mais surtout, il y a encore ce bug dans le GPS, je le remet donc pour que vous puissiez vous rendre compte:

https://crank.fr/wp-content/uploads/2021/09/GPS_ROND_POINT.mp3
Bug du GPS VW dans un rond point

Pour le reste, c’est un intérieur digne de VW. L’ensemble est sérieux et prévu pour bien vieillir à travers les années. Richement doté, il y a même le Travel Assist qui propose une conduite semi autonome.

Motorisation

Le Taigo est uniquement proposée avec des motorisations essence.

C’est le moteur le plus puissant que j’ai eu la chance d’essayer. Il m’a surpris par son silence et sa souplesse. Avec une conduite dynamique, la boite DSG peut se faire hésitante au fur et à mesure que le rythme s’accèlére. En ville, vous pouvez sans mal faire croire que vous roulez en électrique à votre passager tellement il est discret.

Au cas où ça traverserait l’esprit de quelqu’un, VW a déjà exclu une variante GTI ou R.

Au volant du Taigo

Si vous avez déjà conduit un T-Cross, vous ne trouverez pas trop de différences au volant d’un Taigo.

Comme le T-Cross, il est assez impressionnant à travers les parcours sinueux. Son châssis propose une belle rigueur qui l’aide à ne pas se décomposer à la première courbe. Il y aussi le fait que vous ne soyez pas trop haut pour un SUV, bien sûr. La suspension est ferme, mais elle ne semble jamais s’écraser. La direction est également super légère, surtout à basse vitesse. Les freins sont aussi bons qu’ils doivent l’être avec une sensation décente de la pédale. Aucune ( mauvaise ) surprise donc!

La DSG est parfois un peu hésitante. Passez-la en mode manuel et les changements sont super fluides. Il y a également un frein à main manuel dans le Taigo. C’est toujours utile pour enchainer les virages comme un pilote de rallye dans votre tout nouveau coupé. Ou pas.

La Taigo s’adopte très rapidement. Ses grands rétroviseurs et sa facilité d’utilisation devraient en séduire plus d’un. Ou une. Comme cette dame qui me signale qu’elle est très belle et la décortique sous tous les angles pendant de longues minutes. Cela serait banal si elle ne descendait pas de la toute dernière MINI cabriolet qui est quand même une icône du style.

Conclusion

VW soigne son attractivité avec un Taigo séduisant tant par sa ligne que par son équipement. Polo avec un coffre? T-Cross plus sexy? Le Taigo comble un petit espace dans un univers des SUV déjà bien fournis. Cela ne devrait pas l’empêcher d’être un succès sur le marché Français!

Notation

Design
8
Vie à bord
8
Performances
7
Plaisir de conduite
7.5
Design
Equipements
Facile à vivre
Certains plastiques
7.6

Photos de la VW Taigo

Fiche technique de la VW Taigo 1.5L TSI 150ch
MOTEUR
Type : 4 cylindres turbo
Position : Avant
Cylindrée : 1498 cm3
Puissance maxi : 150 ch
Couple maxi : 250 Nm
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur à vide : 1304 kg
Rapport poids/puissance : 8.69 kg/ch
PERFORMANCES
Vitesse maxi : 212 km/h
0 à 100 km/h : 8″3
CONSOMMATION
Moyenne normalisée : 6,1 L/100 Km
CO2 : 138 g/Km
Puissance fiscale : 8 CV

Quitter la version mobile