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Essai de la Renault Megane RS 2012

La Megane RS c’est un peu LA référence des compactes sportives. Connue et reconnue dans le milieu pour ses temps records sur le Nurburgring… Jusque là, pas de surprise, sauf que la neige s’est invitée à cet essai: 600km en mode sports d’hiver!

La Megane RS collection 2012 est encore plus radicale que la précédente version. Si les différences sont minimes de l’extérieur, sous le capot c’est surtout 15ch et 20Nm qui viennent prendre place à côté des 250ch et 340Nm déjà présent dans le 2.0L turbo! Il est associé à une boite 6 rapports, elle est ferme, plaisante à manier et surtout bien étagée.

Question look, elle en impose déjà beaucoup au premier regard. Gueule béante encadrant une lame F1 se terminant par une bande de LED, jantes énormes remplissant les passages de voies élargies, sortie centrale et enfin, un jaune sirius qui ne trompe pas. Pour ceux qui préfèrent la discrétion, sachez qu’il existe des couleurs beaucoup plus discrètes comme le blanc ou le noir.

Les pneus été ne sont pas vraiment le meilleur choix pour affronter la neige. Mais ils ont eu le mérite de mettre en avant les qualités intrinsèques du châssis dans des conditions extrêmes.

De face, la Megane RS affiche son regard de braise.

Tandis qu’a l’arrière sa sortie centrale crapote gentiment, elle distille une musique envoûtante sans être étouffante.

Sur la version 2012, la partie châssis évolue avec le recours obligatoire au châssis Cup qui comporte un différentiel à glissement limité. Sur la neige, la rigueur du châssis permet de ressentir chaque perte d’adhérence et de corriger immédiatement le tir au volant. Sur le mouillé où il nous a été permis d’accélérer pleine charge, le couple est parfaitement maîtrisé pour ce niveau de puissance.

Pour le circuit, ça ne sera pas pour cette fois!

A l’intérieur on reconnait l’environnement de la Megane. Sauf que Renault Sport y appose une touche personnelle.

Option indispensable, les sièges baquets Recaro et siglés Renault Sport.  Le maintien est parfait et le look sans équivoque.

La clim et l’autoradio proviennent de la Megane de série. Pas de surprise sur ce point.

Contrairement à la Megane de série, la Megane RS préfère les aiguilles. Simple et efficace.

Les plastiques noirs brillants sont certes du plus bel effet mais attention aux rayures!

En mode Normal le Stop and Start est activé. 250 chevaux,  un couple de 340 Nm, l’assistance au freinage d’urgence et l’ESC sont opérationnels. Une pression sur l’ESC et celui ci devient plus permissif, le Stop and Start se désactive, le couple passe à 360 Nm et la puissance à 265ch. Le régime moteur accélère comme un rythme cardiaque qui s’emballerait: jouissif! Un appui plus long désactive toutes les aides à la conduite, mon mode préféré!

L’accélération est franche, soutenue, mais surtout continue! Ce qui se confirme sur les courbes de puissance.

Le problème sous la neige avec l’ESP? Il coupe l’accélérateur dés que ça glisse, mais pour s’amuser, rien de tel que sortir du virage grâce à un contre braquage et une accélération bien dosée! Les puissants freins ne servant ici qu’a inscrire l’auto en courbe.

Complètement givré? Pas du tout.

Sous les projecteurs et après une bonne séance de glisse, la Megane RS affiche ses traits de caractères.

Retour sur Paris. Les meilleures conditions durant ce weekend: 300km d’autoroute détrempée!

Nous achevons l’essai avec un raisonnable 9L/100km de moyenne. Une conduite souple adaptée aux conditions climatiques nous a permis de maîtriser les consommations. Pas vraiment une priorité sur une sportive aussi dynamique mais avec le prix de l’énergie, être sobre est toujours bienvenue!

Au final, les qualités de cette auto résident dans un châssis en parfaite adéquation avec le moteur pour une efficacité optimale. En soit ce n’est pas une surprise, c’est une Renault Sport.

Photos de la Renault Megane RS Collection 2012

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