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Essai de la Peugeot 208 GTI

Après un premier contact l’année dernière au Nurburgring, puis plus récemment en tant que passager de Bryan Bouffier sur le circuit de Dreux, Peugeot nous laisse enfin le volant de sa petite GTI!

C’est dans l’arrière pays Niçois, dans les routes enlacées du Col de Vence que la petite Lionne a trouvé terrain de jeu.

Les différences avec une 208 « normales » sont minimes, donc discrétes, mais suffisantes pour évoquer la sportivité. Le rouge est omniprésent à l’extérieur comme à l’intérieur. Etriers de frein, forcément, mais aussi jonc inférieur de calandre, qui donne l’impression qu’elle nous tire la langue! La GTI adopte dans sa calandre un motif en damier aux inserts chromés, tout comme les rétroviseurs et les antibrouillards. Les passages de roues sont élargis pour l’occasion.

L’ensemble est raffiné et dynamique, on aimait déjà beaucoup la ligne de la 208, la GTI n’en est que sublimée!

Hommage à son illustre ancêtre, la 205 GTI, les chromes de vitre  se terminent avec un badge revisité.

L’échappement  débouche sur une double canule chromée de forme trapézoïdale.

Les griffes dans les feux arrières accentuent le côté félin!

A l’intérieur, une surpiqure rouge stimule l’habitacle. La finition est l’une des meilleures sur ce segment. On a toujours à faire au petit volant et son poste de conduite inédit, il rappelle pour le coup le Logitech de notre enfance, lorsqu’on faisait le Fangio sur jeux vidéos! Et s’il y a bien un reproche à faire dans cet habitacle, ce sont les dégradés des plastiques brillants allant du rouge vers le noir. Pas forcément du meilleur goût et trés salissant!

Le repère en haut du volant est forcément… rouge!

Tout comme les cadrans LED encerclants les compteurs.

La boite est relativement ferme mais surtout agréable à manier. On trouve un 3eme rapport à tout faire, bien aidé par un moteur ultra souple et rempli dès les plus bas régimes.

Les sièges baquets offrent un confort insoupçonné! Ils reprennent le badge GTI en relief dans le cuir.

Le fond des compteurs est en aluminium brossé, dessiné d’un motif en damier noir.

Le moteur essence 1.6 THP 200ch s’exprime à travers une ligne d’échappement retravaillée. Et ça s’entend ! Il est couplé à une  boîte mécanique aux 6 rapports raccourcis. Avec son couple maximal de 275 Nm à1750tr/min, il se fait souple et sait reprendre dès les plus bas régimes pour ensuite trouver le rupteur passé les 6500 tr/min. Un moteur que l’on retrouve par exemple dans la RCZ et la Citroen DS3-R, légérement revu, et dynamisé par un étagement de boite plus court.

Il offre forcément de bonnes performances. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 6.8 secondes et le 0 à 1000 m en 26.9 secondes.

Si la 205 s’est fait une belle réputation de survireuse, la 208 adopte la neutralité! Elle se conduit donc avec une facilité déconcertante. L’assistance électrique variable retranscrit la route à travers le petit volant tandis que le moteur et les bruits de gravillons dans les arches de roues éveillent mes sens sur les routes empruntées par le Rallye Monte Carlo. Les pneus Michelin dévelopés spécifiquement pour l’auto la scotche à la route.

Point culminant de notre roadtrip: la neige est au rendez vous!

  

Des routes qui donnent envie de taper dans le pédalier alu!

Grâce à son poids de 1160kg, elle bondit de cordes en cordes, un réel plaisir à emmener peu importe l’allure adoptée!

Au moment de la rendre, on s’aperçoit que les freins ont souffert des 130km très musclés qu’on leur a imposés. En conduite sportive, on est arrivé sans mal à triplé la valeur de consomation moyenne annoncée: 5.9L/100km. Il faut bien lui trouver des défauts!

Autant vous l’avouer, cette 208 GTI m’a mis la banane! Disposant d’une belle agilité, on se prend rapidement au jeu et on réclame du virage à gogos! Loin de se la jouer chérie fais moi peur, la GTI des temps modernes est efficace tout en conservant un confort pour une utilisation quotidienne. En plus, Peugeot y apporte une fabrication soignée.

 

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