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J’ai roulé sur le circuit Paul Ricard en Audi R8 V10 plus

Parfois les rêves deviennent réalité. J’en ai réalisé un le weekend dernier et je vous le raconte…

Le temple

Rouler sur un circuit est toujours un moment fort appréciable, mais il y a LE circuit. En fait, il y en a trois: Spa-Francorchamps, le Nurburgring et le Paul Ricard. Des morceaux de bitume mythique, des temples pour amoureux d’automobile.

610 chevaux contre mon royaume

Et c’est bien sur ce dernier qu’une Audi R8 V10, machine à sensations de 610 ch, m’attendait pour en découdre. L’auto est l’une des supercars les plus efficaces du moment. Après l’avoir découverte dans le sud de la France puis sur la piste Italienne de Vallelunga, c’est sur le célèbre tracé du Paul Ricard que l’Audi me servira de monture.

Tenue de travail

L’homme qui nous accueille n’est autre que Pascal Fabre qui a roulé en F1 et aux 24H du Mans, rien que ça. Avant d’aborder le circuit, j’enfile les bottines, la combinaison, le casque et enfin les gants. Il fait 29 degrés dans l’air, surement deux fois plus sous toutes ces couches. Je me rappelle vaguement des trajectoires des GT lors de la journée du Prologue, heureusement, mon moniteur Julien m’aidera à m’y retrouver sur cette ex piste de F1 qui manque de repères visuels avec ses grands dégagements.

C’est parti!

Mode Performance et ESP coupé, le tour débute avec la ligne droite des stands. Les vitesses montent et font hurler le V10! J’arrive dans les Esses de la Verrerie à presque 250 km/h pour un freinage à 100 km/h. La piste monte légèrement sans que l’on puisse voir le second point de corde.

Accélération jusqu’à la Chicane, 200 km/h déjà, puis freinage les roues droites pour plonger encore une fois à 100 km/h. Je reste à la corde et prend mon temps pour enrouler proprement les Esses de la Sainte-Beaume. Je ressors en laissant glisser l’auto vers l’extérieur pour arriver dans L’école avec déjà un maximum de vitesse: 160!

Objectif 300 km/h

Commence alors une ligne droite, longue, très longue, celle du Mistral! 1800m d’accélération pied au plancher où il est possible de monter les 7 rapports et faire parler les 610 ch de l’engin. Le temps de souffler un peu tout en faisant attention aux vents, une petite rafale et l’auto se décale rapidement, surtout à 295 km/h!

A fond dans Signes… ou presque

Le virage de Signes est déjà là. 160 km/h quasiment à l’aveugle car à cet endroit la piste est bosselée et en montée, à peine dedans, il faut vite revenir sur l’accélérateur pour aborder rapidement le double droite du Beausset, un virage pas franchement évident à négocier.

Il faut maintenir la voiture sur la bonne trajectoire, et ne pas partir trop au large car le virage est long. Un peu comme dans les Esses de Beaume mais en plus rapide. L’épingle, facile. Courbe du village, je reste bien à la corde à gauche puis freine roue droite pour venir chercher la corde à droite dans le virage de la Tour.

Patienter avant de lâcher la cavalerie

Enfin, le Virage du Pont se passe lentement, c’est d’ailleurs l’endroit le plus lent du circuit. Je grimpe légèrement sur le vibreur afin de accélérer le plus rapidement possible dans la ligne droite des stands: quel pied!

Les tours s’enchaînent avant de rentrer au stand, souffler un peu, boire un coup. Et réaliser.

La piste est géniale, comme l’auto. Précise, puissante, presque facile, elle se place là où les yeux se portent. Un vrai jouet pour grand garçon!

Photos de l’Audi R8 V10 plus

Crédits photos: Arnaud Taquet

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