Audi, 90 ans d’innovation

Marque déposée d’Audi, les quatre anneaux imbriqués symbolisent la fusion, le 29 juin 1932, de quatre constructeurs automobiles auparavant indépendants : Audi, DKW, Horch et Wanderer. 90 ans plus tard, la réputation de la marque Allemande n’est plus à faire. Direction le circuit Paul Ricard situé au Castellet pour revenir sur les points forts.

Et pour retracer ces avancées et innovations, c’est avec une magnifique e-tron GT quattro que j’ai pu me déplacer le temps d’un weekend. La dernière fois que j’en avais pris le volant, c’était dans le Luberon l’année dernière. Et bien c’est toujours un plaisir de la retrouver. Surtout dans une configuration (presque) full black comme ici.

La claque.

Toujours aussi fascinante, que ce soit dans son design qu’à la conduite. En terme de véhicule électrique, je crois bien que c’est mon rêve ultime aujourd’hui. Et pourtant ça fait un moment qu’elle existe cette GT quattro électrique. Bref, c’est comme si cette configuration full black était faite pour moi.

Côté performances c’est aussi toujours la claque, malgré que la version RS soit encore plus impressionnante. L’e-tron GT est considérée comme l’entrée de gamme, tout est relatif. Celle-ci dispose d’une double motorisation synchrone. Elle cumule 476 chevaux et même 530 chevaux en mode boost. Niveau accélération, elle abat le 0 à 100 km/h en 4.1 secondes.

Galerie photos de l’Audi e-tron GT quattro

Audi et la lumière

La lumière fait partie des principaux axes de travail chez la marque Allemande. Et pour représenter ces avancées en la matière, Audi nous a ramené une surprise. Elle nous a fait l’honneur de présenter l’A6 e-tron concept et ses technologies d’éclairage novatrices. Je n’avais pas encore pu voir ce concept en vrai, la faute au covid. Et bien c’est chose faite désormais.

L’A6 e-tron concept inaugure une nouvelle plateforme portant le doux nom de Premium Platform Electric (PPE). Si sur les photos de présentation, il était difficile de se faire une idée des proportions. En vrai, elle a un charisme incroyable, à la manière d’une A5 Sportback. Son design extérieur est un avant-goût des futurs modèles de production d’Audi et fournit des indications claires sur l’aspect dynamique et élégant du haut de gamme de la marque aux quatre anneaux.

Pour ce que l’on ne voit pas, c’est à dire la motorisation, ce concept dispose d’une batterie de batterie de 100 kWh qui promet une autonomie de plus de 700 kilomètres. Les deux moteurs électriques sont capables de fournir une puissance totale de 350 kW (476 ch) et un couple de 800 nm. Les modèles les plus puissants de la gamme pourront passer de 0 à 100 km/h en moins de quatre secondes.

Aérodynamique et Cx

L’aérodynamique a toujours joué un rôle clé dans l’histoire d’Audi. La valeur Cx de l’Audi 100/C3 reste légendaire. A l’époque, elle était championne du monde d’aérodynamique toutes catégories confondues, et avec sa valeur Cx de 0,30. Audi surpassait déjà de loin ses concurrents dès 1982, et a continué à le faire pendant de nombreuses années. Avec ses lignes fluides, la troisième génération de l’Audi 100 a également révolutionné et profondément transformé le design automobile dans la gamme des routières, qui était jusqu’alors resté très conservateur.

Aujourd’hui, le concept Audi A6 e-tron écrit un nouveau chapitre de cette histoire. Elle dispose d’une valeur Cx de seulement 0,22. La teinte Heliosilver ajoute une présence esthétique et une fonctionnalité à l’apparence de l’Audi A6 e-tron concept. La peinture accentue les formes de la carrosserie avec un effet de profondeur. À l’avant, la calandre Singleframe forme un contraste avec la couleur noire mate profonde du bouclier.

En outre, la peinture offre également des avantages techniques qui réduisent la consommation d’énergie. En effet, elle peut réfléchir un pourcentage important du rayonnement thermique de la lumière du soleil, réduisant ainsi la quantité d’énergie qui pénètre dans la carrosserie de la voiture et dans son habitacle. L’utilisation de la climatisation s’en trouve réduit. Un avantage pour l’autonomie et l’empreinte CO2 du véhicule sur chaque kilomètre et même à l’arrêt.

Voir et être vu

L’Audi A6 e-tron concept donne déjà un avant gout de l’éclairage de demain. La technologie Digital Matrix LED et Digital OLED permet d’obtenir une luminosité maximale et une large gamme de fonctionnalités tout en offrant des signatures lumineuses personnalisables.

Trois petits projecteurs LED haute résolution sont intégrés de chaque côté de la carrosserie, transformant le sol en une scène lorsque les portes sont ouvertes – de petits effets lumineux dynamiques prolongés accueillent les occupants avec des messages personnalisés. Quatre autres projecteurs LED haute résolution – discrètement intégrés aux quatre coins du véhicule – génèrent des projections de clignotants. Le design de ces projections peut être modifié pour s’adapter à différents marchés et régions d’homologation, et selon les besoins.

Les phares avant Digital Matrix Led atteignent une qualité presque cinématographique. Par exemple, si l’Audi A6 e-tron concept est garée devant un mur, elle peut projeter un jeu vidéo pour y jouer. Au lieu d’un petit écran dans le cockpit, ils verront les décors virtuels de leur jeu  projetés sur le mur en format XXL. Les joueurs pourront se tenir à côté ou devant le véhicule pour avoir une vue globale sur l’écran projeté, qui fait plusieurs mètres de large. Les joueurs contrôlent le jeu, créé par Audi, via un smartphone. Les designers Audi l’ont conçu et développé spécialement pour le concept Audi A6 e-tron.

Enfin, les projections autour du véhicule permettent pour la première fois d’étendre sa portée de communication au-delà du véhicule. Grâce à la connectivité intelligente, le concept A6 e-tron fournit des informations aux autres usagers de la route par le biais de signaux visuels.

De la lampe à pétrole à la technologie Oled. Je vous invite à regarder cette petite vidéo qui retrace l’évolution de l’éclairage.

Galerie photos de l’Audi A6 e-tron concept

Audi et l’aluminium

Le saviez-vous? Le concept Audi Space Frame (ASF) est une innovation Audi! Que ce soit pour l’ossature totale (Audi A2 et A8) ou partielle (Audi TT et R8) de l’automobile. L’ASF est fabriquée avec de l’aluminium seul ou allié à de l’acier, et désormais du carbone ou du plastique. La rigidité de ce type de coque est supérieure à l’équivalent en acier et permet une meilleure tenue de route ainsi qu’une meilleure absorption des chocs lors de crash tests. D’autre part, le gain de poids est de l’ordre de 25 %.

Pour l’histoire, Audi reçoit le « Titre européen de l’inventeur de l’année 2008 » pour la conception de l’ASF.

Audi Avus Quattro Concept

Pour représenter cette maitrise, quoi de plus extrême que l’Avus Concept? Voici donc l’unique exemplaire produit et présenté par Audi en 1991. Il en existe une seconde mais c’est une maquette! Celle là, c’est la vraie!

Ce concept a une carrosserie en aluminium sur un châssis tubulaire et un moteur central. Elle utilise donc le fameux concept ASF. L’Avus est équipée d’un moteur W12 d’une cylindrée de 6L. La puissance s’établit à 509 chevaux pour un poids de 1250kg. Elle permet d’atteindre une vitesse de pointe de 340 km/h. Tandis que le 0 à 100 km/h s’effectue en 3 secondes.

Des chiffres très actuels pour un concept présenté en 1991! L’aluminium est brut, et il n’y a bien que les optiques ou les pneus aux énormes flancs qui la remettent dans son époque.

L’histoire d’Avus

Le véhicule a été nommé d’après l’hippodrome AVUS de Berlin. AVUS est l’abréviation de Automobil-Verkehrs- und Übungs-Straße GmbH (route de circulation et d’essai automobile en allemand). Le 6 mars 1934, Hans Stuck y a établi un record du monde à la moyenne de 217,11 km/h avec sa Auto Union P (P pour Porsche) de course à seize cylindres et une vitesse de pointe de 270 km/h.

Vous aurez compris que son design s’inspire de l’Auto Union des années 30. Comme à l’époque, l’Avus utilise des panneaux en aluminium non peints. Ces panneaux en aluminium poli font seulement 1,5 mm d’épaisseur. Le martelage s’est fait à la main pour donner la forme voulue.

Un second concept, l’Audi Rosemeyer est rendue publique en 2000. Elle vient prendre la suite avant de voir arriver l’Audi Le Mans quattro en 2003 qui donnera naissance à la première R8. Cette dernière utilise toujours le concept ASF pour son châssis.

Galerie photos de l’Audi Avus concept

Audi et la transmission intégrale

La technologie quattro est la transmission quatre roues motrices Audi. Plus qu’une technologie iconique, c’est un véritable état d’esprit. Cols enneigés ou routes ensoleillées, lignes droites impeccables ou virages serrés, quel que soit le moment de l’année, quelles que soient la route et la météo, le quattro offre aux conducteurs plus de dynamisme et de stabilité, pour des sensations grisantes en toute sécurité.

La transmission quattro est née en 1980 avec l’Audi quattro doté de quatre roues motrices. Depuis, cette technologie n’a cessé d’évoluer et de se perfectionner pour s’adapter précisément au concept, à l’architecture et au moteur de chaque série Audi. Il n’y a bien que la citadine A1 qui n’y a jamais eu le droit.

Audi à été le premier constructeur à rendre la technologie quattro issue du sport automobile accessible au grand public. Aujourd’hui, il existe donc plusieurs versions du quattro, déclinées sur plus de 170 modèles. Compactes, Berlines, Avant ou SUV, et en version thermique, hybride rechargeable ou 100% électrique…

Offroad

On commence calmement avec un atelier offroad. Au programme: montées, descentes, devers et passage de gué. J’estime à 1% la clientèle qui va faire vivre ce genre d’acrobatie à son beau SUV. Cependant, c’est déroutant de découvrir les capacités de ces véhicules sans aucune modification.

A vrai dire, je ne suis pas très offroad comme je ne suis pas très VTT. Je préfère la route, la vitesse, la piste, et les trajectoires. Ça tombe bien, le prochain atelier va me mettre le sourire, ambiance Tokyo Drift.

Le quattro en action

Audi avait mis à disposition une aire plane humide avec un rond point et un slalom pour apprécier les différents types de quattro. Mais on reste tous de grands enfants très idiots. Objectif personnel: réussir à faire un tour du rond point en glisse sur chaque modèle mis à disposition. A savoir: un Q4 e-tron, une RS3, une S5 cabriolet et un TT RS cabriolet. Le but de cet atelier était à l’origine d’apprécier les différentes types de transmission intégrale entre un embrayage inter-ponts, un Torsen ou encore l’e-quattro du Q4.

Rien d’évident puisqu’il faut dire que la technologie quattro est très efficace. Mais rien d’impossible non plus. Evidemment les plus récalcitrantes sont les Q4 et S5. L’afflux de puissance est un ensemble plus rigide sur les modèles RS permettent de déclencher la glisse beaucoup plus facilement!

Il manquait bien une R8 RWD sur cet atelier. Oui ce n’est pas une transmission quattro mais une pure propulsion. Hors sujet sur ce thème mais parfait pour tourner en rond non?

Audi et le sport

Impossible de ne pas penser à Audi sans penser au sport. Audi c’est d’abord le rallye et deux titres de Champion du monde constructeurs en 1982 et 1984. C’est aussi 2 titres de Champion du monde pilotes en 1983 avec Hannu Mikkola au volant puis en 1984 avec Stig Blomqvist. Puis vient le DTM et surtout l’endurance! Pendant 18 ans, la marque aux anneaux s’est imposée comme la référence aux 24H du Mans et dans le monde du sport-prototype. La preuve: 13 victoires au Mans pour 18 podiums consécutifs.

Il y a aussi eu les victoires à Pikes Peak, en Rallycross et en Formule E. Aujourd’hui, Audi présente le RS Q e-tron E2, son nouveau 4×4 qui visera la victoire au Dakar 2023. On parle beaucoup des victoires d’usine d’Audi Sport mais il ne faut pas oublier la compétition client: TCR, GT4, GT3, GT2. Le programme est aussi large que les victoires!

Pour représenter le programme Audi Customer Racing, nous avions une Audi RS3 LMS. Certainement la seule Audi Sport traction! Et oui, le règlement TCR ne prévoit pas de transmission intégrale ni de propulsion.

Galerie photos de l’Audi RS3 LMS

Quelle plaisir au volant d’une voiture de course. Mais aussi quel malheur de ne pas disposer de pneus slicks pour en tirer la quintessence. Quelle frustration de ne faire que 3 tours. La limite est tellement loin. Après avoir gouté au 330ch de la RS3 LMS. J’avais encore le choix entre 400, 570 et 646ch. Respectivement pour les RS3, R8 Performance RWD et enfin de la RS e-tron GT. Et bien comme je suis gourmand, j’ai tout essayé!

Qu’est ce que j’adore le comportement plus joueur de la dernière RS3, elle enroule les virages avec férocité. Trop généreux sur la pédale d’accélérateur, elle accepte de glisser des 4 roues jusqu’à retrouver son grip qui va vous propulser jusqu’au prochain virage.

L’expérience la plus troublante est sans aucun doute celle de la RS e-tron GT. Cruellement silencieuse sur circuit mais diablement efficace en bout de ligne droite. Il me manque l’envoutement d’un moteur thermique qui prends ses tours, flirte avec la zone rouge jusqu’a monter un rapport et recommencer de plus belle. Une mélodie démoniaque entrecoupée de virages.

Celle du V10 de la R8? Oui! Quel avion, quelle magie. J’adore cette voiture. Exceptionnelle à plus d’un titre. Nous évoluions sur le tracé de 3,8km, avec une ligne droite du Mistral raccourci à 900m, ce qui n’empêchait pas la R8 de dépasser les 260km/h avant de plonger dans Signes à 180…

C’est déjà fini.

Il est temps de quitter ce beau circuit du Paul Ricard. Toujours à bord de l’e-tron GT, évidemment. Je profite de ces derniers instants pour immortaliser l’instant dans la pitlane du circuit avant de rejoindre l’aéroport.

La technologie quattro, la lumière, le spaceframe, Audi n’a eu cesse d’évoluer et d’innover pour créer la voiture de demain. Ce n’est pas pour rien que le slogan est Vorsprung durch Technik, que l’on traduit tout simplement par l’avance par la technologie.

Je pars avec cette excitation de découvrir la suite. Des voitures qui tiennent de plus en plus des films de science fiction de mon enfance. Mais je pars aussi avec l’impression de dire adieu à ces mécaniques exceptionnelles que sont le V10 de la R8 ou le 5 cylindres de la RS3. Clairement une page de l’automobile est en train de se tourner sans trop savoir ce que racontera le prochain chapitre.

Bref, pour le moment il faut laisser la place aux équipes F1 et WEC venues effectuer des tests. Comme un clin d’oeil, c’est l’équipe Sauber qui est présente en piste et qui s’appellera Audi en 2026. Et oui, c’est aussi ça le futur de la marque Audi, pas de WEC, ça sera pour Porsche, mais de la F1!

Galerie photos de l’Audi e-tron GT quattro au circuit Paul Ricard.

Audi R8 GT, la lettre d’adieu au V10

Cette semaine, Audi a eu la gentillesse de me convier à l’avant-première de l’Audi R8 GT RWD chez The Collection Paris. De l’Audi R8 des 24H du Mans à la route, voici une série limitée qui sonne comme une lettre d’adieu au légendaire V10!

Voilà la R8 GT RWD

Apparemment, voici comment Audi dit au revoir au moteur V10. C’est à dire en produisant une nouvelle R8 GT, en version limitée, allégée et perfectionnée. L’ultime version en quelque sorte (c’est peut être trop tôt pour se prononcer). Faisons un point historique sur la carrière de la R8. La R8 Coupé V8 quattro est née en 2006. A l’époque, elle avait comme son nom l’indique un V8 de 420ch, une transmission intégrale et 1560 kg. En 2010, elle troque son V8 pour un V10. Audi dévoile une première R8 GT coupé quattro. Elle sera déclinée en Spyder l’année suivante. Vous pouvez retrouver pas moins de 5 essais d’Audi R8 dans la rubrique essais!

Nous sommes en 2022 et Audi annonce une nouvelle série spéciale. Limitée à seulement 333 exemplaires dans le monde, il y en aura 26 pour le marché Français. L’Audi R8 Coupé V10 GT RWD est toujours propulsée par un V10 atmosphérique de 5,2L, avec désormais 620 ch et 565 Nm de couple. Chaque voiture comportera une numérotation qui permettra de l’identifier.

Le chant du cygne du V10

Pour le chant du cygne du V10, le châssis RWD reçoit la meilleure version du bloc atmosphérique, celui de la R8 Quattro. Avec 620 ch, cela rend la GT d’environ 50 ch plus puissante que la R8 Performance RWD d’entrée de gamme. Ce bloc 10 cylindres est capable de développer 565 Nm de couple. C’est 15 Nm de plus que la RWD de base disponible de 6 400 à 7 000 tr/min. L’air de rien, elle devient la propulsion la plus puissante dans l’histoire d’Audi.

La puissance est envoyée aux roues arrière via une transmission à double embrayage à 7 rapports modifiée. Les temps de passage des vitesses sont resserrés pour la GT. Cela signifie que les ingénieurs ont ajusté les rapports de vitesse pour offrir une meilleure accélération et une vitesse de pointe plus élevée.

La R8 GT atteint 100 km/h en 3,4 secondes. C’est 0,4 seconde plus vite que le coupé RWD, mais un peu moins que le chrono de 3,1 secondes de la Quattro. La transmission intégrale reste maître dans l’art du départ arrêté. La GT atteindra 200 km/h en 10,1 secondes et culminera à une vitesse maximale de 320 km/h.

Avec l’annonce du partenariat entre Audi et l’écurie Sauber en 2026. Il y a fort à parier que la prochaine R8 devrait recevoir une motorisation qui fasse le lien entre la piste et la route. Un V6 hybride? Pourquoi pas…

Un drift mode au lien d’un quattro dans la R8 GT

Une Audi RS sans quattro, ce n’est pas courant. Bien que la R8 LMS de compétition qui sévit en GT3 soit bien une propulsion. Pour être au plus proche de cette version extrême, Audi délaisse sa fameuse transmission intégrale sur cette série limitée. Pour encore plus de fun, la marque cède à l’option à la mode « Drift Mode », offrant un « survirage précis et contrôlé » via un bouton sur le volant.

Cela active un nouveau mode Torque Rear Drive. Il offre au conducteur un choix de sept profils prédéterminés différents pour aider à faire glisser l’arrière. Dans ces conditions, Audi affirme que le système utilise le contrôle de traction pour moduler le patinage proposé. Dans le même temps, les capteurs de vitesse de roue, l’angle de braquage, la position de la pédale d’accélérateur et le rapport sélectionné sont tous surveillés pour ajuster la sortie vers l’essieu arrière.

Une R8 GT extrême

Ensuite, la R8 GT a fait un régime d’urgence pour perdre facilement 20 kg. Le poids total se situe maintenant à 1 570 kg, on notera que c’est plus léger que la dernière BMW M2. Incroyable. Pour y arriver, la voiture reçoit quelques modifications. Celles-ci incluent des roues exclusives et légères de 20 pouces inspirées du sport automobile. Les pneus sont des Michelin Sport Cup 2. De plus, les freins en céramique et les sièges baquets sont de série.

En conséquence, les composants de la suspension avant ont également perdu du poids. Tout en étant conçus pour améliorer la maniabilité, en particulier la barre anti-roulis avant et ses bielles. Elle est en plastique renforcé de fibres de carbone (CFRP). Tandis que les deux raccords de bielle sont en aluminium anodisé rouge.

GT de la tête au pied

Globalement, l’Audi R8 Coupé RWD GT vise à imiter le passé de plusieurs façons. Notons qu’elle est présentée comme la GT de deuxième génération. En conséquence, le nombre limité de 333 unités est le même que l’original proposé il y a environ 12 ans. Encore un clin d’oeil à la première génération: Elle est disponible dans la même teinte Matte Suzuka Grey. Sinon, il est toujours possible d’opter pour un Tangorot Metallic ou un Daytona Grey Metallic.

À l’intérieur, l’hommage se poursuit, avec le rouge et le noir généreusement utilisés et les ceintures de sécurité rouges emblématiques de l’original. A première vue, la R8 GT ne passera pas inaperçue des observateurs les plus aguerris. Les emblèmes de la supercar, y compris le lettrage R8 GT à l’arrière, sont finis en noir.

A l’extérieur, elle arbore un kit carrosserie en carbone composé d’une lame à l’avant avant, d’ailettes sur les côtés, de jupes latérales, d’éléments sur les côtés du pare-chocs arrière et d’un diffuseur, le tout fini brillant. Quant à l’emblématique Side Blade, il reçoit un traitement similaire.

Enfin, tous les ajouts aérodynamiques ont été testés en soufflerie pour s’assurer qu’ils contribuent à générer un ensemble plus stable sur la route.

The Collection Paris

Depuis plus de trois siècles, la place Vendôme fait rêver pour son élégance et sa beauté. Connue pour rassembler les Maisons de Haute Joaillerie les plus prestigieuses au monde, elle accueille désormais The Collection Paris. Qu’est ce que l’expérience The Collection Paris ? C’est un des Club de Collectionneurs les plus exclusifs au monde limité à 100 membres.

L’espace de plus de 8000 m2, entièrement dédié aux collectionneurs, propose le plus haut niveau de service autour du gardiennage de véhicules d’exception, une gestion logistique complète des véhicules: un service sur-mesure à l’écoute de vos besoins. Les membres The Collection Paris bénéficient d’un accès à un catalogue de prestations soigneusement sélectionnées ainsi qu’un service de gestion exceptionnel. Cela passe par le transport des véhicules à travers le monde, le suivi du planning de maintenance, un service de detailing sur-mesure ou encore un service de refueling sur site.

Joyeux anniversaire Audi Sport!

Au début d’Audi Sport, il y a la technologie quattro. Si elle est désormais présente sur tous les véhicules électriques Audi, qu’ils soient faits pour la route ou pour la compétition, elle a d’abord été mise au point pour des voitures de rallye!

Et oui , le système de traction intégrale a révolutionné la conduite sportive en apportant à la fois sportivité et sécurité. Cette innovation lance définitivement Audi dans le monde des rallyes. L’écurie participera pour la première fois aux championnats du monde en 1980 et ses voitures deviendront légendaires, non seulement grâce à leurs victoires (23 titres mondiaux) mais surtout par leur maniabilité, leur traction et leur tenue de route exceptionnelle, peu importe les conditions.

Pour fêter 40 ans de quattro et 25 ans de modèles RS, Audi m’a convié sur le circuit de La Ferté Gaucher.

Audi RS Q3 Sportback

@louisleducphoto

Réveil matinal sur Paris, mais tonique puisque la couleur du RS Q3 ne laisse pas indifférent! Direction le circuit de La Ferté Gaucher ( LFG ) où m’attende quelques belles surprises!

Le RS Q3 récupère le fameux 5 cylindres de la RS3 et du coup elle a le droit à 400ch et 480Nm de couple. L’accélération est détonante avec un 0 à 100 km/h réalisé en 4.0 sec tout rond! Sauf que je suis perché plus haut que dans la RS3, alors certes ça accélère fort, mais cela est fait dans un confort assez troublant et il vaut mieux prendre garde à sa vitesse car elle peut grimper (très) vite!

Je roule en convoi avec Arnaud, qui est au volant d’un Audi RS Q3 mais rouge. Il parait invisible tellement les badauds sont attirés par le Vert Kyalami. Moi qui suis un garçon assez monochromatique. Me voilà servi!

Audi RS4 avant

@louisleducphoto

Arrivé au circuit, il est temps de passer aux choses sérieuses! C’est parti pour quelques tours à bord de l’Audi RS4.

J’avais gardé un excellent souvenir à bord de ce break sportif par excellence. Cette version restylée n’apporte pas grand chose à part une nouvelle face avant qui adopte désormais l’identité de la gamme RS. Sous le capot, 0n retrouve le V6 2.9L biturbo de 450ch et 600Nm. Il permet de réaliser le 0 à 100 km/h en 4.1 sec.

Pourquoi je l’aime? Parce que ça ressemble à un break mais en mieux. Parce que c’est puissant et que ça accélère fort. Parce que ça se place là où le regard se porte et que tout est très naturel dans son comportement. Et que sur circuit, on a tout sauf l’impression de rouler avec un sac à dos.

ESP Off et Mode dynamic enclenché, je n’ai même pas à jouer des palettes, la tiptronic à 8 rapports arrive à m’extirper de chaque virage efficacement pour que je n’ai absolument qu’a me concentrer sur la conduite.

Est ce que la RS4 avant joue la madame parfaite? Peut être.

Audi RS5

@louisleducphoto

Même recette que la RS4 mais dans un format diffèrent.

La mécanique est la même mais elle perd son coffre si polyvalent puisque la RS5 est un coupé ( ou gagne 2 portes et un hayon en RS5 Sportback). Le V6 2.9L délivre toujours 450 ch et 600 Nm de couple. Mais l’accélération est légèrement plus rapide avec un 0 à 100 km/h en 3,9 secondes.

La vraie différence se ressent lorsque l’on tourne ( vite ). Si la RS4 était du genre neutre, la RS5 se fait beaucoup plus légère et mobile du train arrière. Remettre les gaz trop tôt entraîne une glisse qui la fait pivoter plus que de raison tout en restant facile à contrôler! Un peu moins efficace donc, mais amusante. La RS5 dévoile un autre visage.

Audi RS6 avant

@louisleducphoto

Après une première rencontre en statique de l’Audi RS 6 Avant, c’est le moment de voir ce que ça donne par la plus radicale des manières: sur circuit!

L’Audi RS6, c’est LE BREAK ULTIME. C’est absolument monstrueux et il est difficile de passer inaperçu avec une RS 6 désormais, tant celle-ci est impressionnante visuellement parlant. Et que dire quand la configuration présentée en photo est agrémentée de jantes de 22 pouces et d’une magnifique teinte bleue mate réalisée au sein des ateliers d’Audi Exclusive ?

Sous le capot, on trouve un V8 4.0L bi-turbo de 600ch et 800Nm. L’accélération est foudroyante avec un 0 à 100km/h en 3.6 sec. La puissance est transmise aux quatre roues motrices avec une répartition du couple pouvant aller jusqu’à 85 % à l’arrière et 70 % à l’avant. En condition normale, la répartition est de 60 % à l’arrière et 40 % à l’avant. Le moteur est indexé à une boîte automatique Tiptronic à huit rapports. 2150 kilos, c’est son poids, et ça n’encourage clairement pas à l’emmener sur circuit. Et pourtant…

C’est un délire. Une catapulte qui vous envoie de virages en virages avec force. et heureusement ralenti avec encore plus de force grâce aux énormes disques carbone céramique mordus par L’Audi RS 6 se jette à la corde avec vigueur et une agilité déconcertante, bien aidée notamment par les roues arrière directrices qui, via deux moteurs électriques, peuvent braquer jusqu’à cinq degrés dans le sens opposé à celles de l’avant. Le tout en vous donnant l’impression d’avoir un train arrière léger et presque mobile quand on la place suffisamment bien au freinage.

Intense. Terriblement amusante, performante et envoûtante, l’Audi RS6 Avant sera aussi capable de ramener le canapé de mémé. J’aime énormément la RS4 mais la RS6 a réussi à me mettre une claque!

Essai Audi R8 RWS

L’Audi R8 est une supercar incroyable avec un grip formidable fourni par la transmission intégrale. Mais que se passerait-il sans le quattro? Apparemment c’est la drôle d’idée qu’a eu Audi Sport pour le plus grand bonheur de ceux qui aiment la glisse en produisant en série limitée l’Audi R8 RWS, pour Rear Wheels Series.

Qu’est ce qui change?

La R8 RWS est une R8 qui a perdu son quattro, donc l’arbre de transmission, l’embrayage multi-disques et le différentiel central. Et hop, 50 kg en moins sur la balance pour atteindre les 1590 kg. Les réglages du châssis sont aussi revus en conséquence. Les ingénieurs se sont attardés sur la direction, plus directe, les réglages de suspension et la barre anti-roulis à l’avant est 10% plus rigide.

« L’Audi R8 V10 RWS est conçue pour les puristes. »

Stephan Winkelmann, Directeur Général d’Audi Sport GmbH.

Du coup, on a une voiture qui devrait être fondamentalement différente à conduire. Et cela sans que rien ne puisse le suggérer de l’extérieur. Enfin si, quelques subtils détails comme l’absence de badge quattro (logique) remplacé par des badges Audi Sport mais aussi un sideblade couleur carrosserie pour celui du bas et noir pour celui du haut. Seul les propriétaires choisissant de conserver la bande rouge dans la config permettront aux non-initiés de vraiment la distinguer. Une bande rouge qui traverse la carrosserie comme sur l’Audi R8 LMS GT4 qui fera l’objet d’un article prochainement…

Oh ce V10!

Je suis définitivement amoureux de ce V10 atmo! Il délivre ici 540ch pour permettre à l’Audi R8 RWS de réaliser le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. Mais plus que les chiffres, ce sont ses vocalises toujours aussi folles qui grimpent jusqu’à atteindre les 8500 tr/min pour repartir de plus belle! Onctueux, souple, parfois violent lorsque l’on décide de le cravacher, c’est en tout cas toujours un plaisir de le retrouver et de lui faire dégourdir ses cylindres!

La boite S-Tronic 7 rapports fait toujours des merveilles, elle est d’une efficacité remarquable.

Au volant

La grande différence avec cette R8, c’est que vous devez penser beaucoup plus à votre manière de prendre les virages: Quelle vitesse en entrée? Combien de gaz en sortie? Quel angle de braquage? Plus question de compter sur la magie du quattro! Les niveaux d’adhérence sont quand mêmes fous mais l’arrière sait se montrer joueur.

Elle demande donc beaucoup plus d’engagement à son pilote pour être emmenée dans ses retranchements. La satisfaction de la conduire est d’autant plus grande. La direction semble donner plus d’information et de manière plus naturel, plus simple. Le châssis plus rigide à l’avant ne doit pas être étranger à tout ça.

Audi a même réglé l’ESP Sport pour des dérives contrôlées. Une aire plane mise à disposition a permis de vérifier tout cela: ESP connecté, tout est sous contrôle, ESP Sport, il  y a de quoi s’amuser, et ESP Off, c’est complètement fou! Réussir de belles dérives en est même assez difficile!

Le plaisir comme maître mot

Même si le châssis est plus joueur, le V10 5.2L digne d’un opéra reste la caractéristique principale de l’Audi R8. C’est d’autant plus vrai puisqu’il faut désormais s’appliquer pour en extraire toute la rage. Moi qui avait quelques à priori sur le fait d’utiliser le V10 en 540 ch plutôt que le 610 ch de la V10 Plus, je pense désormais qu’avec 540 ch, c’est largement plus de puissance qu’il n’en faut pour une conduite sportive!

J’ai été assez chanceux pour avoir essayé chaque version de la R8, mais il ne fait aucun doute que si j’avais l’argent, c’est cette version que je prendrais. Oubliez les chiffres, la RWS reste incroyablement rapide. Tout est terriblement gratifiant à son bord, que l’on désactive toutes les aides ou que l’on laisse l’électronique nous garder en « sécurité » et la boite à double embrayage faire le job. Tout reste bien fait et intuitif, à l’image de la marque. Il n’y a bien que les petites touches de carbone à l’intérieur qui me manquent, disponible malgré tout dans le configurateur.

Conclusion

Seulement 999 exemplaires de prévus (futur collector?) mais surtout un ticket d’entrée à 143 800 €, c’est tout de même de 30 070 € de moins que la version quattro! Le plaisir est au rendez-vous, le V10 atmosphérique aussi. Bien joué Audi!

Photos de l’Audi R8 RWS

Notation

[rwp-review id= »0″]

Fiche Technique

MOTEUR
Type : V10
Position : Centrale arrière
Alimentation : atmosphérique
Cylindrée (cm3) : 5204
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 540 à 7800
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 540 à 6500
TRANSMISSION
Propulsion
Boîte de vitesses (rapports) : automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1590
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 2,94
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 320
0 à 100 km/h : 3″7
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 12,4
CO2 (g/Km) : 283

// Merci à Audi France pour l'invitation.

Audi R8 V10 RWS, elle se passe du quattro!

Une R8 sans quattro mise à part la R8 LMS de course? C’est désormais possible avec la R8 V10 RWS, pour Rear Wheel Series. ( Series? Est ce que son nom annoncerait de futures productions Audi Sport sans quattro? )

Elle sera disponible en Coupe ou Spyder mais comme son nom l’indique, uniquement en propulsion. La puissance est toujours issue du V10 5.2L FSI de la R8 « normale », soit 540ch et 540 Nm. Audi annonce 3,7 sec pour le 0 à 100 km/h et 3,8 sec pour le Spyder. C’est 0,3 sec de plus que la R8 V10 Quattro, cette dernière restant plus efficace.

En abandonnant le quattro, la R8 RWS s’allège de 50kg. Elle n’accuse plus que 1590kg sur la balance. C’est là sa vraie force. Plus de légèreté et d’agilité au volant, et surtout plus de plaisir!

[quote]Un modèle spécial en édition limitée pour les clients ayant une appréciation pour le plaisir de conduire, la R8 V10 RWS est une offre absolument exclusive. Avec son moteur V10 et la propulsion, elle apporte avec succès le concept de conduite de notre voiture de course, la R8 LMS, dans les rues.

Stephan Winkelmann, PDG d’Audi Sport GmbH[/quote]

Audi a prévu seulement 999 exemplaires de la nouvelle R8 RWS pour le monde. Futur collector?

Photos de l’Audi R8 V10 RWS

#WeAreFast: Rencontre avec Renaud et son Audi R8

Aujourd’hui nous rencontrons Renaud et son Audi R8 V8 dans le Nord de la France. L’Audi R8 est le premier coupé GT de la marque aux anneaux. Elle vient s’attaquer aux références de la catégorie en 2007, 10 ans plus tard, elle est devenue une référence en la matière!


SpeedGuerilla : La passion automobile naît souvent très tôt et ne fait que s’accroitre au fur et à mesure des années, mais qu’elle était ta première auto ?

Renaud C’est au lycée que cela a commencé. Un ami est arrivé un jour avec la mythique 205 GTI 1.9L ! J’ai eu l’occasion de l’essayer, et le virus m’a attrapé… J’en ai eu une quelques années plus tard, même si ma première sportive a été une 206 S16, gris sidobre, intérieur cuir. Depuis, j’ai possédé 15 sportives en 19 ans.

SpeedGuerilla : Et actuellement, quelle est ton auto ?

Renaud Je roule actuellement en Audi R8 V8, acquise en Mai 2017. Boite méca, sellerie exclusive baquets bi ton, pack carbone intérieur et moteur, magnétic ride, GPS, Bang & Olufsen, avec un très joli covering bleu ( d’origine elle est gris daytona ). Un vrai bonheur, ma première supercar, un comportement très différent de ce que j’ai pu avoir jusque là ( beaucoup de modèles S et RS Audi entre autre ). Moteur central arrière, répartition des masses plus sur l’arrière, auto plus typée propulsion même si ça reste un Quattro. C’est un vrai régal à conduire cette voiture, et le plaisir des yeux me donne le sourire chaque fois que j’entre dans mon garage…

SpeedGuerilla : Qu’est-ce qui t’a fait venir à cette marque et ce modèle ?

Renaud Je suis très attaché à la gamme Audi, dont j’apprécie la grande diversité des modèles sportifs, la qualité de finition, le look, la facilité de prise en main, la polyvalence, etc. Je leur trouve peu de défauts et ces voitures correspondent à ce que j’attends d’une sportive, à la fois performante tout en gardant un certain confort, des équipements sympa… La R8, c’est le modèle supersport de chez Audi, c’est donc sans hésiter que j’ai acheté la mienne, et j’en suis ravi !

SpeedGuerilla : A l’heure actuelle, par quel modèle pourrais-tu la remplacer ?

Renaud Huuumm ! Habituellement, je change assez rapidement… Là, avec la R8, j’arrive au max de ce que je peux assumer niveau budget… Je vais suivre sa décôte, et on avisera. Mais pour répondre à la question, aujourd’hui, j’ai deux auto qui me plairaient particulièrement. Sans surprise, deux Audi : la nouvelle TT-RS ou la RS3 en version berline. J’ai possédé une S3 berline, j’adore la coupe de cette auto et son côté pratique, surtout que je suis papa depuis un an. J’ai possédé également deux TT-RS de génération précédente et une RS3 8V, je suis fan du moteur 5 cylindres, une petit merveille ! Le nouveau bloc 5 cylindres alu qui équipe ses deux auto, qui développe la bagatelle de 400ch, annonce des perfs assez hallucinantes dans la catégorie… Si je devais changer la R8, à coup sûr, ce serait pour un de ces deux modèles. Mais ça va être plus compliqué de lâcher la R8 cette fois…

SpeedGuerilla : Quel est ton meilleur souvenir auto ?

Renaud Cession de conduite sur circuit avec mon Audi TTS, c’est là qu’on peut mesurer le potentiel de nos voitures. Alors ce n’est pas la voiture la plus adaptée au circuit qui soit, mais quel plaisir ! Le quattro permet d’attaquer fort sans se faire peur, ça accroche, ça passe assez vite partout, même si l’auto a un comportement sous vireur et assez  lourd, c’est quand même un sacré plaisir de mener ce genre d’auto sur piste.

Speedguerilla : Parlons rêves… des rêves automobiles en particulier ?

Renaud Il y en a tellement… Si j’avais le budget no limit, pas facile de faire un choix, il me faudrait un grand garage pour commencer ! J’organise un gros rassemblement tous les ans ou j’ai la chance de réunir grand nombre de supercars entre autres, la voiture qui m’a le plus impressionné est une Ferrari F12 Novitec N-Largo S , un vrai monstre ! Alors pourquoi pas, pour la rareté du modèle, le côté bestial, la sonorité incroyable… Et j’ai un gros faible pour l’Aston Martin DBS qui pour moi a une classe folle, un design proche de la perfection, élégant, sportif, j’affectionne beaucoup cette voiture, et tant d’autres !!

Fiche technique de l’Audi R8 V8
MOTEUR
Type :V8
Cylindrée (cm3) : 4163
Alimentation: atmo
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 420 à 7800
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 430 à 4500
TRANSMISSION
Intégral
Boîte de vitesses (rapports) : Manuelle (6)
POIDS
Données constructeur (kg) : 1560
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 3,71
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 301
0 à 100 km/h : 4,6″
CONSOMMATION
Moyenne constructeur (L/100 Km) : 14,6
CO2 (g/km) : 332
Puissance fiscale : 34 CV

Renaud : #WeAreFast

Audi TT-RS & R8 Performance Parts pour un look racing

Audi a répondu à la demande des passionnés qui réclamaient plus d’options de personnalisation pour leurs R8 et TT-RS en introduisant de nouvelles pièces pour chacun des deux modèles.

Les pièces, disponibles individuellement et initialement en Allemagne à partir de la fin de l’été 2017, modifient l’aspect extérieur en y ajoutant une grosse dose d’agressivité. Elles ont aussi pour but d’améliorer les performances.

Une R8 inspirée de la course

Commençons avec la R8, qui ressemble désormais à une véritable voiture de course. D’ailleurs, elle rappelle à s’y méprendre la toute dernière R8 GT4 réservée au circuit. On trouve donc une nouvelle lame et des ailettes sur le pare choc avant. Sur le côté, Audi a créé de nouvelles jantes 20″ et des jupes latérales. A l’arrière, il y a un aileron carbone, à nouveau des ailettes, et un diffuseur qui donne dans le sportif!

Le TT-RS encore plus extrême

En ce qui concerne le TT-RS, ses pièces aérodynamiques disponibles imitent celles que l’on trouve sur sa grande soeur, la R8. On notera qu’un nouveau capot est également disponible.

Le TT peut en outre être équipé d’une barre de renfort en croix remplaçant les places arrière et d’une autre anti-roulies pour l’essieu arrière en versions Quattro.

Que pour le look?

Les clients du TT et du R8 auront également la possibilité d’opter pour des amortisseurs à deux ou trois voies et d’un système de freinage plus performant. Le catalogue comprend des plaquettes de freins plus performantes, des kits de refroidissement pour les disques. Côté échappement, il peut être remplacé par un modèle en titane signé Akrapovic. Enfin, Audi Sport propose un volant en alcantara avec point milieu et palettes de transmission en CFRP.

Photos des Audi TT-RS & R8 Performance Parts

L’Audi R8 Spyder V10 plus hypnotise en vidéo!

A peine dévoilée, l’Audi R8 Spyder V10 plus a le droit à un clip promotionnel des plus réussis.

Pour rappel, cette version découvrable de la R8 a le droit à un V10 de 610 ch qui lui permet d’exécuter le 0 à 100 km/h en 3,3 secondes. La couleur verte Micrommata permet de la distinguer du reste de la gamme.

Des performances de haut niveau avec une bande sonore fournie par le V10 exceptionnelle. Que demander de plus? A découvrir donc dans cette vidéo à base de kaléidoscope complétement hypnotisant…

L’Audi R8 V10 Spyder passe à 610ch en version Plus

L’été arrive et Audi en profite pour dégainer une R8 V10 Spyder Plus de 610 ch.

J’avais essayé la R8 Spyder avec son V10 de 540ch en terre Galloise, une machine à plaisir extraordinaire. Audi propose donc désormais comme sur le Coupé de passer le V10 à 610 ch et 560 Nm pour encore plus de sensations avec une version Plus. Avec 1587kg, elle se permet même de gagner 25 kg sur la balance.

Côté performances, le 0 à 100 km/h est abattu en 3,3 secondes contre 3,6 secondes pour la version 540 ch, et la vitesse maxi pointe à 328 km/h (+ 10 km/h).

La Spyder V10 Plus disposera en exclusivité de cette teinte verte Micrommata. De l’extérieur, on pourra la distinguer grâce à son aileron arrière fixe notamment. De série, elle recevra également le freinage carbone-céramique.

On ne connait pas encore le tarif Français mais en Allemagne, elle sera vendue à partir de 207500€.

Photos de l’Audi R8 V10 Spyder Plus

Quitter la version mobile