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Essai VW T-Cross 1.0 115ch

La grande famille des SUV Volkswagen vient d’accueillir le petit dernier. Après Touareg, Tiguan et T-Roc, voici le nouveau T-Cross. Direction la Corse et le port de Porto Vecchio pour en prendre le volant.

Pour cet essai, j’ai choisi d’essayer le moteur le plus puissant pour l’instant au catalogue: le 1.0 TSI de 115ch associé à une boite DSG, le tout dans une finition R-Line. J’ai aussi eu la chance de goûter au même moteur mais associé à la boite mécanique à 6 rapports.

Design

Techniquement, ce T-Cross repose sur la base MQB A0 tout comme la Polo, il dispose d’ailleurs du même empattement. Mais comme il s’agit d’un SUV, il est plus haut de 14 cm! Il est aussi 5 cm plus long pour pointer à 4.11 m quand le T-Roc atteint les 4.23 m. J’aime beaucoup ces lignes de petit baroudeur, l’avant me rappelle d’ailleurs l’Amarok. Les feux arrières avec le bandeau les réunissant feront penser à l’Ibiza de deuxième génération.

L’ensemble est réussi et le T-Cross est agréable à regarder. Il est aussi important de noter que Volkswagen n’a pas joué aux poupées Russes pour le coup et que chaque SUV de la gamme se distingue bien.

Même si mon modèle d’essai était une finition R-Line blanche assez classique mais disposant d’un beau charisme. VW propose au catalogue un orange Energy et un très joli turquoise Maui qui apportent une touche de fraîcheur à l’ensemble.

Moteur

Pour son lancement, le T-Cross se présente avec un seul moteur à essence : le trois cylindres 1.0L TSI en 95ch ( parfait pour la ville) et 115 ch (parfait pour en sortir). Le 115ch dispose au choix d’une boîte manuelle à 6 rapports ou de la transmission automatisée à double embrayage DSG à 7 rapports.

La DSG est toujours une boite incroyable, surtout sur ce type de véhicule. Elle apporte un confort sans précèdent en ville et dans les bouchons lorsqu’elle est associée au régulateur de vitesse adaptatif ACC. Pour les amateurs de conduite un peu plus dynamique, je ne peux que recommander de se tourner vers la boite manuelle qui réclame plus d’engagement au volant. La DSG cherchera toujours à grimper au rapport supérieur dans un soucis d’économie même si elle dispose de 3 modes: Drive, Sport, et Manuelle. Les consommations sont d’ailleurs raisonnables malgré la conduite dynamique. Elles varient entre 5 et 7L/100km en fonction du rythme.

Plus tard dans l’année, le T-Cross héritera également d’un moteur à essence plus puissant avec le quatre cylindres 1.5 TSI de 150 ch et le 1.6 TDI de 95ch. Dans l’esprit, là où s’arrête le T-Cross commence le T-Roc.

A l’intérieur

L’intérieur du T-Cross n’est pas le même que celui de la Polo. Moins raffiné car plus dans l’esprit baroudeur, il ne manque pourtant pas de techno ni même de qualité de fabrication.

L’écran digital qui remplace les aiguilles est en option, tout comme la grande tablette tactile de 8 pouces. Dommage parce que c’est un vrai plus, intuitif et ergonomique, l’ensemble ne souffre d’aucun reproche. A noter qu’il n’est pas possible d’afficher la carte de navigation en même temps sur les 2 écrans, c’est l’un ou l’autre. Bien dans son époque, le T-Cross a aussi le droit a une zone de recharge à induction et quatre ports USB, d’Apple CarPlay et Android Auto.

Le T-Cross m’a surpris en équipements de sécurité: Front assist, Lane assist, régulateur de vitesse adaptatif ACC, appel d’urgence e-call, détecteur de fatigue, détecteur d’angle mort et Pre safe assist. Tout y est et de série!

Dernier point qui a toute son importance sur ce type de véhicule: le volume de chargement! Le T-Cross propose la meilleure offre de la catégorie avec un coffre entre 385 et 455 l suivant la position de la banquette (lorsqu’il n’y a pas de roue de secours).

Au volant

La position de conduite est parfaite, tout comme dans la Polo, mais 10 cm plus haut. Partir à l’assaut des villes ne lui fait donc pas peur, surtout dans un format aussi compact.

Le moteur de 115 ch est plaisant à conduire. Doux et onctueux, il faudra quand même le cravacher pour s’insérer sur une voie rapide ou se relancer après un virage. Cela se fait dans une belle sonorité, et lorsque l’on tends l’oreille, on peut même entendre le sifflement de la dumpvalve! La boite DSG est parfaite. Le sélecteur de mode de conduite ne change pas grand chose, si ce n’est la consistance de la direction. Dans tous les cas, elle reste naturelle.

L’amortissement reste confortable tout en acceptant plus de dynamisme. Les grosses jantes de 18″ de ma finition R-Line apportaient un supplément de fermeté. Il y a bien que dans les enchaînements rapides que le T-Cross pêche à cause d’un centre de gravité plus haut ( défaut de tous les SUV).

Conclusion

Le T-Cross n’est pas qu’une Polo surélevée. Il ajoute pas mal d’espace à bord et de modularité. Alors si vous craquez pour son style, son côté pratique et sa position de conduite surélevée, ce petit SUV allemand se révèle être un excellent choix au moment de l’achat.

Une fois de plus, Volkswagen a laissé ses concurrents déverminer la catégorie avant de proposer un produit très abouti et bien équipé.

Photos du VW T-Cross R-Line

Fiche Technique VW T-Cross 1.0 TSI 115 R-Line DSG
MOTEUR
Type : 3 cylindres
Position : Avant
Alimentation : Turbo
Cylindrée (cm3) : 999
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 115 à 5500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 200 à 2000
TRANSMISSION
Traction
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (7)
POIDS
Données constructeur DIN à vide (kg) : 1195
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 10.39
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 193
0 à 100 km/h : 10″2
CONSOMMATION
Moyenne normalisée (L/100 Km) : 5,1
CO2 (g/Km) : 106
Puissance fiscale: 6 CV
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