Essai Mercedes CLS 350d 4-Matic

Digne remplaçante, la CLS vient renouveler un modèle devenu vieillissant, écarté par la clientèle. Mercedes frappe fort et revient avec sa nouvelle Berline Coupé : à mi-chemin entre une Classe C et une Classe S, la CLS saura-t-elle faire tout aussi bien que sa grande sœur, la berline Classe E (avec qui elle partage ses soubassements) ? Notre version d’essai motorisée par le 350d est une « Launch Edition ». Petite anecdote, ce moteur était uniquement disponible sur les versions de lancement. A présent, la seule motorisation Diesel disponible est le 400d, que vous découvrirez prochainement ici-même.

Extérieur

CLS Génération III : Oui, une nouvelle génération et non pas un restylage de mi-carrière ! Donc oui, on retrouve une auto transformée par rapport à la 2nde génération (2010-2017). Cette CLS embarque les nouveaux codes stylistique de la Maison Benz : La face avant plongeante arbore une large calandre, les pare-chocs avants et arrières reçoivent de larges ouïes latérales et les phares avants / feux arrières se voient complètement redessinés !

Dans le coloris de notre version d’essai, Noir Obsidien, l’auto est classe, raffinée. Sa finition comparable à une finition AMG Line+ reçoit une calandre diamantée ainsi que des jantes multi-branches 20″, renforçant le caractère de notre modèle d’essai. La signature lumineuse est quand à elle remaniée et nous retrouvons l’ILS à LED (de série!), très appréciable visuellement ainsi que des feux arrières en 2 parties.

Côté gabarit, la CLS s’allonge de 5cm par rapport à la génération précédente et affiche une longueur de 4,99m (4,94m pour la 2nde génération). Quant à la hauteur, la CLS prend aussi quelques centimètres et atteint 144cm, pour 142cm précédemment.

Personnellement, j’ai vraiment apprécié le look de cette auto, d’autant plus dans cette finition. La teinte lui va a ravir et sublime ses lignes ! L’auto impressionne par son gabarit et son look, bon nombre des personnes m’ayant demandé des infos sur l’auto sont littéralement tombées sous le charme. A choisir, cependant, ma configuration idéale serait celle-ci : Bleu Cavansite – Pack Sport Black – Jantes 20″ Multi-branches.

Intérieur

A l’intérieur, c’est la révolution Mercedes actuelle. On retrouve les dernières nouveautés de la marque : double wide-screen, volant multifonctions à commandes tactiles, aérateur nouvelle génération, éclairage d’ambiance etc…

Dès lors qu’on ouvre la porte de cette CLS, on retrouve un intérieur moderne, composé de cuir bi-ton noir/rouge, de carbone et d’aluminium. Après quelques réglages siège-volant (tout est réglable électriquement et 3 mémoires de positions sont possibles), nous voila confortablement installé dans notre vaisseau amiral, pour quelques jours.

Ce qui choque, au premier contact avec l’auto, c’est que grâce à ce nouveau volant, tout tombe sous la main. Nous n’avons plus besoin de retirer nos mains du volant pour intervenir sur les écrans et la plupart des fonctions/informations de l’auto. Il faudra tout de même retirer ses mains du volant pour intervenir sur des commandes comme la climatisation, le drive select (le choix des modes de conduite parmi Eco, Confort, Sport, Sport+ et Individual), l’activation du start&stop ou de diverses aides (assistant de maintien de ligne, avertisseur de franchissement de ligne, HUD – affichage tête haute, etc..)

En passant à l’arrière, malgré un réglage assez reculé du siège avant, l’espace disponible et la hauteur sont plus que confortables. Les volumes globaux de l’auto sont dans la moyenne du segment, avec un coffre disposant d’un volume total de 520 litres.

Quant au reste, les matériaux sont de très bonne facture avec un cuir bi-ton de qualité, une console centrale en fibre de carbone et divers inserts en aluminium.

Côté écrans, nous avons de multiples possibilités concernant le mixage des informations. Les affichages sont modulables à souhait et nous permettent par exemple d’avoir la navigation dans une partie de l’écran conducteur, de scinder l’écran central en 2 parties Navigation/Multimédia etc… L’écran conducteur possédant d’ailleurs 3 modes d’utilisation distincts : Classique, Sport et Progressif.

En ce qui concerne la partie multimédia, les menus sont faciles d’utilisation une fois la prise en main faite. La navigation « Comand » est claire et efficace, répondant bien aux commandes vocales disponibles pour son utilisation. Pas de quoi être dépaysé concernant la partie Son, avec du Burmeister de série, nous retrouvons un son incroyable une fois quelques réglages effectués.

Point important, les aides disponibles sur cette auto, avec une conduite quasi-autonome. Grâce, entre autre, au « Pack d’assistance à la conduite PLUS » choisi lors de la configuration, nous avons le droit au « Distronic Plus », un régulateur adaptatif permettant de garder une distance raisonnable avec l’auto nous précédant. Ce régulateur a aussi la capacité (si activée) de limiter automatiquement notre vitesse suite à une lecteur de panneau. Par exemple, vous êtes sur une départementale au régulateur réglé à 80km/h, la voiture devant roule à 74km/h. L’auto va automatique se caler à une distance choisie et se réguler à la vitesse de l’auto visée, 74km/h donc. Si cette auto vient à accélérer, votre régulateur montera automatiquement sa vitesse avec comme limite, la vitesse que vous lui avez fixé (80km/h). Par ailleurs, si vous croisez une intersection et donc un panneau « limitation 70km/h », votre régulateur passera automatiquement à 70km/h et reviendra à son réglage initial lorsque vous croiserez le panneau « fin de limitation 70 km/h ».

L’auto était aussi pourvue d’un avertisseur en cas de franchissement de ligne (si vous doublez sans clignotants par exemple, celle-ci vous alertera) ainsi qu’un assistant de maintien de trajectoire. Ce dernier prend le contrôle sur votre volant et vous maintien correctement dans les lignes. Cependant, il n’est pas possible de lâcher le volant et laisser la direction faire le travail seule (Cette assistance permet, comme son nom l’indique, de vous assister et non de remplacer vos actions sur la direction).

Autre option mais non testée à cette occasion, « Active Parking Assist » permettant un scan automatique des places de parking disponibles ainsi qu’un stationnement autonome. Vous pouvez soit rester a bord durant le stationnement ou directement commander celui-ci depuis votre Smartphone si vous avez configurer votre compte Mercedes Me.

Pour ma part, j’ai apprécié l’infotainment incroyable avec la modularité de ces deux écrans. On choisis ce qu’on veut, ou ou veut. J’ai aussi été bluffé par l’espace et le confort. Je regrette cependant l’absence de fonctionnalités comme un chargeur sans-fil pour smartphones ou la fonction « massages » des sièges, celles-ci sont appréciables et devraient-êtres disponibles de série dans une auto de ce segment.

Conduite

Côté conduite, côté plaisir.

Et oui, c’est un plaisir de rouler cette CLS 350d! Avec une puissance annoncée de 286cv et un couple de 600Nm, il est appréciable de rouler et relancer comme bon nous semble. Avec ce couple disponible, nous pouvons adopter une conduite souple et coulée pour apprécier les 9 rapports de boite disponibles. On s’attaque même à tenter des records de consommation et il faut dire qu’elle fait cela plutôt bien ! Après un trajet mixte Ville – Nationale – Autoroute, il n’est pas étonnant de rentrer à domicile avec une consommation moyenne affichée de 5,6l/100km. Consommation + que raisonnable pour un moteur 6 cylindres de 3,0 litres, tout cela installé dans une auto pesant plus de 2 tonnes.

L’occasion pour nous de comparer les différents modes de conduite du Drive Select. Ces modes permettent de modifier la réactivité de la pédale et du bloc moteur, la sensibilité de la direction, la gestion du start&stop, de la climatisation et de la suspension active « Dynamic Body Control » (celle-ci se raffermi en fonction du mode sélectionné).

L’auto sait se montrer souple, comme prouvée précédemment mais aussi incisive et ultra-réactive. Dès le mode « Sport » ou « Sport + » activé, l’auto va tomber quelques rapports et nous faire profiter pleinement de sa puissance et de son couple. Les 286cv bien présents vous catapulte littéralement (Merci les 600Nm!) avec l’aide de la transmission intégrale 4matic. Un vrai plaisir! A tout cela, vous pouvez ajouter le son caverneux du 6 en ligne diesel dont l’échappement travaillé procure un son plus que correct pour une motorisation diesel. Côté châssis, la fermeté se fait ressentir en mode Sport et Sport+ grâce aux suspensions actives et nous offre donc une auto saine et précise, malgré le poids important.

Conclusion

Pour moi, ce fut une belle découverte ! Mercedes-Benz a réussi à rétablir l’engouement autour de le CLS en pensant la 3ème génération d’un véhicule classe, confortable et performant à la fois. Alors oui, pour un tarif frisant les 100.000€, peut-être préféreriez vous vous orientez vers des autos encore + performantes… mais probablement au détriment des autres points (ou alors avec un tarif encore supérieur).

Avec un positionnement entre Classe E et Classe S, et face à des autos comme BMW Série 6 Gran Coupé ou Audi A7 Sportback, je pense qu’elle peut tirer son épingle du jeu grâce aux nouvelles motorisations 6 cylindres en ligne et l’Infotainment complètement revu et à la pointe de la technologie actuelle.

Pour conclure, j’ai cependant vraiment hâte de découvrir le CLS dans sa motorisation 400d, développant elle 340cv et 700Nm. Ce sera l’occasion pour moi de vous faire un petit retour sur cette toute nouvelle motorisation Mercedes (Pour rappel, cette CLS est uniquement disponible en 400d 6cyl Diesel et en 450 6cyl Essence – le 350d étant un moteur réservé au modèle de lancement « Launch Edition »).


Prix maximum TTC du modèle de base : 88 500 €

  • Caméras panoramiques
  • Monitoring du véhicule
  • Pack Premium Plus
  • Comand Online avec Touchpad
  • Éclairage d’ambiance
  • Projecteurs hautes performances ILS à technologie LED
  • Climatisation automatique Thermotronic 3 Zones
  • Pack AMG Line intérieur

Et comme options:

  • Peinture métallisée Noir Obsidien à 1 200,00 €
  • Vitres et lunette arrière teintée foncé à 500,00 €
  • Cuir Nappa bicolore AMG Line Rouge Bengale / Noir à 1 500,00 €
  • Console centrale AMG finition carbone à 1 200,00 €
  • Pack Pilote automatique de stationnement à distance à 100,00 €
  • Commande confort ENERGIZING à 300,00 €
  • Pack d’assistance à la conduite PLUS à 2 900,00 €
  • Affichage tête haute à 1 200,00 €
  • Pack Air-Balance à 500,00 €
  • Train de roulement DYNAMIC BODY CONTROL à 1 200,00 €

Il s’affichait donc à 99 100,00 €

Photos de la Mercedes CLS 350d Launch Edition

Notation

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Fiche Technique

Mercedes-Benz CLS 350d

MOTEUR
Type : 6 cylindres en V
Cylindrée (cm3) : 2925
Alimentation : Turbocompresseur
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 286ch
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 600Nm à 3200 tr/min
TRANSMISSION
Intégrale 4-Matic
Boîte de vitesses (rapports) : Automatique (9)
POIDS
Données constructeur (kg) : 2086
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7,29
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
0 à 100 km/h : 5,7″
CONSOMMATION
Moyenne constructeur (L/100 Km) : 5,8
CO2 (g/km) : 156
Puissance fiscale : 18 CV

Nos remerciement à Frédéric & Alexandre de SAGA Mercedes pour le prêt du véhicule

Crédits Photos : Guillaume pour Crank

WRX Lohéac 2018 avec Audi

Un an après avoir passé une expérience incroyable au sein du Team EKS à Lohéac, je remet ça en 2018! C’est au volant d’une rutilante Audi RS4 que je prends la route direction la Bretagne!

Lohéac, WRX of France

Pour rappel, la piste fait 1070 m de long, 1090 lorsqu’il faut emprunter le tour joker. Elle est composée de 7 virages, 33% d’asphalte et 67% de gravier. Le virage le plus lent se prend à 40 km/h et le plus rapide à 110 km/h avec une vitesse maxi à 170 km/h. Ce n’est pas le circuit le plus rapide de la saison mais les pilotes l’apprécient pour sa technicité.

Le mieux dans tout ça? Les 80000 fans qui mettent une ambiance de folie à chaque dépassement! Et il n’y a bien que deux réacteurs de rafale lancés à pleine puissance au dessus de nos têtes, lors du show, qui peuvent couvrir les acclamations du public!

Les pilotes

Après avoir fait ses adieux au DTM en début d’année, Mattias Ekström #5 se concentre uniquement sur le WRX en 2018. Le Suédois dirige sa propre structure EKS, ce patron pilote nous accueille au sein du team qui a, il faut quand même le préciser, comme l’année dernière un chef cuisinier s’agitant au milieu d’une belle cuisine ouverte. Ce dernier nous a encore régalé, il faut dire que d’ordinaire, il s’occupe de la cuisine du roi de Suède…  Autre changement pour 2018, Ekström a choisi Andreas Bakkerud #13 comme coéquipier. Le Norvégien de 26 ans a passé 8 ans de karting, il a ensuite sauté dans le monde du rallycross à 15 ans. C’est le seul pilote en WRX a avoir réussi a marquer le maximum de point en un weekend, c’est à dire en gagnant les quatre manches qualificatives, la demi-finale et la finale!

On se demande où il range son stress tellement il est détendu, souriant, et réussit à placer une blague dans chacune de ses phrases ou un petit mot en français. Il passe aussi beaucoup de temps à répondre aux demandes d’autographe.

Un petit nouveau

Le team accueillait Krisztian Szabo, double champion d’Europe FIA ​​Rallycross Super1600. Le pilote Hongrois était engagé en Euro RX Supercar avec EKS en France pour la première fois et le sera également en Lettonie en septembre. Belle première puisqu’il termine second en finale pour sa première course sur une Supercar!

La machine

Il s’agit d’une Audi S1 EKS RX quattro. Fabriqué par EKS, elle répond à la catégorie Supercar. Sous le capot, on trouve un 4 cylindres turbo de 2.0L, il développe environ 600 ch à 6000 tr/min et envoie sa puissance aux quatre roues. Le poids est de 1300 kg, pilote inclus. Les perfs? 2.4 sec pour passer de 0 à 100 km/h!

La bagarre

Le WRX c’est avant tout de la bagarre. Des pilotes qui s’élancent en ligne, et des coups de portières au premier virage pour le plus grand plaisir des spectateurs. A ce petit jeu, les pilotes Audi s’en sortent plutôt bien en réalisant des départs canons! Andreas remporte même la récompense Monster Energy Super Charge pour avoir eu le meilleur temps de réaction au départ! Il finira d’ailleurs 2ème en finale et prends également la seconde place du championnat pilote.

Mattias finira 4e, ce qui lui permet d’engranger de précieux points pour le championnat du monde.

Vive le WRX

Le rallycross fait parti des sports automobile les plus spectaculaires du moment, en particulier en WRX qui représente le summum de la discipline. Si vous avez la possibilité de vous rendre à une épreuve près de chez vous, n’hésitez pas. Les manches s’enchainent rapidement et il y a toujours de l’action en piste! L’ambiance y est conviviale et vous pourrez manger des spécialités locales comme la galette saucisse en Bretagne!

// Merci à Audi France et EKS pour le merveilleux weekend

Le Gumball 3000 édition 2018 à Chantilly

Rallye automobile de 3 000 miles (5 000 km) d’où son nom, le Gumball 3000 part cette année de Londres pour rejoindre Tokyo. Première et unique halte en France, c’est à Chantilly que s’arrête la 1ere étape! C’est là que je me suis rendu pour voir passer ce convoi complètement fou.

Cette 20e édition se déroule du 4 au 12 août 2018 avec un ticket d’entrée avoisinant les 100000€ pour les 10 étapes. Cela limite donc les participants (ils sont quand même pas loin de 160 voitures), mais aussi garantie la qualité du plateau à des voitures d’exceptions à tout point de vue. Et pour le coup, je n’ai pas été déçu.

Les participants viennent de tous les horizons, pourvu qu’ils aient le porte monnaie bien rempli. Cette année, on pourra citer le chanteur Usher ou encore l’acteur David Hasselhoff pour les plus connus. Mais en France, de nombreux fans attendaient le trublion POG, qui fait office de voiture balai en arrivant à Chantilly plus de 3h après tous les autres… Les organisateurs prévoyaient une arrivée des participants entre 19h et 21h: Il commence fort!

C’est donc après le départ de Londres, via le tunnel, que les Gumballers sont arrivés à Chantilly pour l’étape Française avant de rejoindre Milan et l’Italie. La foule s’est rapidement amassé à l’entrée du Domaine de Chantilly pour accueillir les machines et surtout entendre les moteurs vrombir.

Il faut dire que les conducteurs sont plutôt généreux sur les gaz pour faire le show!

Pour ma part, j’ai eu un coup de cœur pour l’AMG GT rouge et ses phares additionnels à l’avant qui est un clin d’œil à l’antique 300 SEL 6.3, la première Mercedes AMG de compétition. J’admire le courage de rouler 5000 km en KTM X-Bow et je comprends pourquoi la majorité du plateau utilise soit une Audi RS6, soit une GT en provenance de Ferrari. Quoi qu’il en soit, il y en a pour tous les goûts: de la Ferrari 288 GTO à l’Aventador chromé.

A noter qu’il y avait aussi deux Lexus LFA, une rareté produite à 500 exemplaires. Complètement fou, le Gumball 3000 fête déjà sa 20ème édition. C’est toujours marrant de voir ce genre d’événements traverser la France dans un pays qui prouve chaque jour son désamour pour l’automobile.

Direction le Prologue 2018 avec Ford

Il y a deux semaines la super saison WEC commençait sur le circuit Paul Ricard avec le Prologue. Des essais officiels de 30H où les équipes sont libres de rouler autant qu’elles le souhaitent.

Après avoir atterri à Nice, direction le circuit du Castellet au volant d’une rutilante Mustang pour assister à ces tests grandeur nature. Arrivé sur le circuit, nous pénétrons dans le stand Ford, où l’ambiance est studieuse mais détendue. Rien à voir avec un weekend de course où le stress est palpable!

Ford attaque sa 3 ème saison de WEC en LMGTE Pro (Le Mans Grand Tourisme Endurance) avec la GT. Une voiture que l’équipe commence à bien connaitre, mais qui continue d’évoluer. D’ailleurs, les plus assidus auront remarqué la nouvelle livrée, plus foncée.

En passager d’Andy Priaulx

Il est déjà l’heure pour nous de retourner à l’hôtel (la route fut longue et tumultueuse). Je cède le volant de ma Mustang à Andy Priaulx. Présentation rapide et sommaire du personnage: Champion du monde des pilotes de voitures de tourisme en 2005, 2006 et 2007, et champion d’Europe 2004 pour le compte de l’écurie BMW. Il a remporté dix-huit victoires en championnat WTCC, et les 24 Heures du Nürburgring en endurance en 2005. Direction donc notre hôtel à Toulon et quoi de mieux pour détendre l’atmosphère que de partir en faisant fumer les pneus?

Curieux comme je suis, je lui pose quand même quelques questions sur sa nouvelle saison WEC avec la Ford GT. L’homme est heureux d’accueillir de nouvelles écuries, cela ne peut que pousser la compétition vers l’avant. Difficile de savoir où sont les autres, surtout les nouveaux comme BMW avec sa M8 GTE et Aston Martin qui fait rouler pour la première fois sa nouvelle Vantage AMR. Quoi qu’il en soit, la BoP ( Balance of Performance ) nivellera les niveaux, un peu dommage pour ceux qui bossent énormément pour améliorer l’auto.

Sa course préférée? Le Mans bien sur. Ce n’est pas le circuit le plus difficile ni le plus technique. Mais c’est la meilleure course, l’ambiance, l’intensité de la course y jouent pour beaucoup. Le meilleur moment? Lorsque le soleil se lève.

Sinon elle est sympa cette Mustang? Mieux que son Ford Edge de tous les jours, mais moins pratique, évidemment.

Porsche et Ford devant, les autres suivent

Le lendemain retour sur le circuit Paul Ricard, les moteurs vrombissent déjà. Visuellement, on se rend compte des différences de rythme, de trajectoires, et d’agressivité au volant. C’est toujours dans la catégorie GTE que l’on savoure les différentes notes d’échappement. A noter que le nouveau revêtement du circuit propose une adhérence inédite, les chronos s’envolent logiquement: Mike Conway réalise d’ailleurs un joli 1’32’’662!

En LMP1, Toyota est impressionnant et surtout sans concurrence en terme de performances pures! Sans suspense, les deux TS050 Hybrid terminent en tête. C’est également l’équipe ayant accompli le plus grand nombre de tours en piste, avec un impressionnant cumul de 1 003 tours.

En LMP2, l’ancien pilote Williams F1 Pastor Maldonado a mis tout le monde d’accord sur son ORECA-Gibson de DragonSpeed. Alpine et le Jackie Chan Racing complètent le podium.

 

En LMGTE Pro, Ford Chip Ganassi Racing a achevé le Prologue en troisième et quatrième positions derrière les Porsche, tandis qu’Aston Martin et BMW se sont concentrés sur l’endurance. Ferrari comptait accumuler les kilomètres avec sa nouvelle version de la 488 GTE, mais un incendie l’a coupé dans son élan au bout de 64 tours.

Vous pouvez retrouver les temps ici.

Quelques questions à Olivier Pla

Nous en profitons pour poser quelques questions à Olivier Pla, pilote de la Ford GT n°66, à la fin de la séance.

Quelles sont les principales évolutions sur la Ford GT par rapport à la saison passée ?

La règlementation n’a pas évolué, nous n’avons pas apporté de nouveau package sur l’auto, sauf les nouvelles couleurs. On a surtout continué de travailler beaucoup en essais avec Michelin sur les nouveaux pneumatiques.

C’est ta 3ème saison avec le Ford Chip Ganassi Racing, est-ce que tu penses que l’expérience acquise sera un avantage ?

Méfions-nous, toutes les équipes ont gagné en expérience. Le team est prêt, on a conscience de nos points forts, on connait très bien l’auto, on sait qu’on a une excellente base, un bon package et que la voiture est fiable. Pour cette 3ème saison, j’espère qu’on aura moins de ces petits soucis qui nous ont privé de bons résultats l’an passé.

Comment s’est déroulée la préparation d’intersaison avec l’équipe ? Quels ont été les principaux axes de travail ?

Nous avons beaucoup travaillé en essais cet hiver. On a fait beaucoup de tests avec Michelin pour développer les nouveaux pneus de la GT, ça a été le gros de notre travail. Étant donné que le règlement n’a pas changé, la grosse différence sera au niveau des pneus et c’est ce sur quoi on s’est concentrés : la constance, la durabilité sur un rythme élevé de relai. Le fait d’avoir des nouveaux pneus nous amène aussi à développer la voiture et les réglages autour de ça. En terme de développement, on travaille et on cherche continuellement à s’améliorer, dans tous les domaines.

Pendant l’intersaison on fait généralement le point avec l’équipe sur ce qui a été bien et moins bien pendant la saison 2017, pour comprendre et essayer de ne pas reproduire les petits soucis qu’on a pu rencontrer. Il y a un gros travail d’analyse des données avec l’équipe et l’ingénieur. C’était particulièrement important cette année car nous avons un nouvel ingénieur de course sur la GT 66, donc les premières séances de tests nous ont permis d’apprendre à nous connaitre et travailler ensemble.

Comment se sont passés ces premiers essais officiels à l’occasion du Prologue et sur quoi avez-vous travaillés ?

Nous avons bouclé un peu plus de 200 tours avec la GT 66 sur les deux jours, près de 500 avec les deux autos, on a suivi notre feuille de route : on a essayé énormément de choses très différentes sur la voiture, on a fait des simulations de longs relais, pour voir jusqu’où on pouvait amener les pneus, des changements de pilotes.

Comment gérez-vous le changement de pilote pour le baquet ou le set-up de la voiture avec votre équipier (Stefan Mücke) ?

Les deux dernières années c’est Stefan qui a fait le moulage du baquet, et lorsque je m’assois dedans c’est comme si c’était le mien, on ne fait aucun changement. On a toujours eu depuis 2 ans un style de pilotage et des réglages très proches, et ça n’a pas changé.

Que pensez-vous de la nouvelle règlementation pour les pit-stops ?

Jusqu’à présent les mécaniciens ne pouvaient pas intervenir en même temps pour le changement de pneus et le ravitaillement. Ça poussait vraiment l’équipe à s’entrainer pour être les meilleurs possible, et qu’après le refueling fait, le changement de pneus soit effectué le plus rapidement possible pour gagner la moindre seconde. Avec la nouvelle règlementation, je pense il y aura moins de suspens et que ça enlève quelque peu le côté sympa.

Quels sont les objectifs pour la super saison ?

L’objectif est toujours le même : gagner des courses !

Beaucoup de voitures engagées en GTE pro pour la super saison, quel regard portez-vous sur la concurrence ? Quels seront les principaux rivaux d’après vous ?

Il est encore beaucoup trop tôt pour le dire. On sait de quel package on dispose avec la GT, on sait aussi que Porsche n’a pas apporté de nouvelle évolution sur leur voiture cette année, comme nous, hormis les pneus. Ferrari a développé une évolution pour 2018. Mais c’est encore trop tôt pour savoir où est-ce qu’ils vont se situer. Cela dépendra aussi de la règlementation avec la balance de performance (BoP) qu’on va recevoir et ce qu’auront les nouvelles voitures de BMW et Aston, aujourd’hui personne ne le sait. On peut compter sur eux pour faire de bonnes autos. Encore une fois il ne faut sous-estimer personne ! Je pense que tout le monde sera au rendez-vous pour la première manche à Spa et nous y compris. On est prêts !

Le Prologue s’est achevé après 30 heures de roulage,quasiment 10,000 tours effectués et 53,000 kilomètres parcourus par les 35 voitures inscrites.

La première course de la super saison WEC aura lieu le 5 mai prochain à Spa en Belgique puis le 16 juin pour les 24H du Mans. De belles bagarres en perspective!

Photos du Prologue 2018

Lancement de la nouvelle marque sportive et raffinée Cupra

Jeudi 22 février 2018, direction Barcelone pour une annonce de taille: Le lancement officiel de Cupra, une nouvelle marque dotée de sa propre identité. Désormais, CUPRA, qui a toujours incarné l’expression ultime de la sportivité de Seat aura son propre univers et ses modèles.

Un nouveau logo Cupra

Cupra devient donc une entité propre, pour développer des modèles en collaboration avec Seat. La marque bénéficiera d’un espace de vente dédié auprès d’environ 260 concessionnaires que Seat a spécialement sélectionnés dans toute l’Europe.

De plus, Cupra va également englober l’intégralité de la division du sport automobile et de la course, un domaine qui était jusque-là sous la responsabilité de Seat Sport et qui sera directement intégré à la nouvelle marque.

Pour identifier un modèle Cupra en tant que tel, cela commence par le logo. Celui ci est constitué de deux C en symétrie, il reflète les valeurs que la nouvelle marque souhaite transmettre : passion, précision, détermination et courage.

« Notre ambition pour la marque Cupra est de doubler les ventes dans les 4 à 5 prochaines années, en concentrant notre modèle économique sur quatre piliers principaux : la distribution, les partenariats, la course et le produit. »

Wayne Griffiths, vice-président des ventes et du marketing de SEAT

Afin de créer un univers autour de la marque, Cupra s’est associé à de petits studios qui développeront des produits exclusifs et en édition limitée, comme L.G.R., Trakatan et Fabike… Cupra collabore également avec Dainese, Ninco et d’autres marques pour accompagner et partager sa passion de la course, de la technologie et de l’innovation.

Cupra Ateca, le premier modèle de la marque

Le premier modèle de la marque a proprement parlé est donc le Cupra Ateca, un SUV qui s’annonce sportif.

À l’avant, sa grille supérieure est dotée d’alvéoles intérieures, avec le nouveau logo Cupra apposé au centre. Les lettres Cupra apparaissent en aluminium mat sur la grille inférieure. Un effet de style qui n’est pas sans rappeler le célèbre quattro chez Audi Sport.

On retrouve également des détails en noir brillant à l’extérieur: les rails de toit, les rétroviseurs extérieurs, le cadre des fenêtres, les moulures latérales, les jantes, la grille avant, les diffuseurs avant et arrière ainsi que les becquets qui encadrent la lunette arrière. Six couleurs de carrosserie seront disponibles : Energy Blue, Velvet Red, Brilliant Silver, Rodium Grey, Magic Black et Nevada White.

À l’intérieur, les panneaux de portes sont habillés en Alcantara tout comme les sièges. Parmi les principaux équipements en option, soulignons le pack Performance qui inclut des freins haute performance 18 pouces Brembo en noir, le pack Extérieur fibre de carbone pour le becquet arrière et les coques des rétroviseurs extérieurs, le pack Intérieur fibre de carbone pour un tableau de bord moulé en fibre de carbone, ainsi que les sièges en cuir. Les sièges baquets Cupra exclusifs seront disponibles à partir de mi-2019.

Sous le capot, on retrouve le 2.0L TSI de 300 ch associé à une nouvelle boîte de vitesses DSG à 7 rapports, spécialement perfectionnée pour offrir une manipulation plus sportive avec des changements plus rapides, plus souples et plus précis. Le développement de la boîte de vitesses a été modifié pour associer d’excellentes performances à des niveaux réduits de consommation et d’émissions. La Cupra Ateca peut atteindre une vitesse maximale de 245 km/h et accélérer de 0 à 100 km/h en 5,4 secondes seulement.

« Cupra Ateca offre une polyvalence sans égal chez aucune autre marque. Ce modèle est unique sur son segment, avec 300 ch, système 4Drive et nouvelle boîte de vitesses DSG à 7 rapports. Il incarne le meilleur exemple d’équilibre entre sportivité, plaisir de conduire et facilité d’utilisation au quotidien »

Dr Matthias Rabe, vice-président exécutif de la recherche et du développement de SEAT

Côté châssis, elle dispose de la transmission intégrale 4Drive. Il est optimisé pour fonctionner avec tous les modes de conduite : Normal, Sport, Individuel, Neige, Tout-terrain, et bien sûr, le mode Cupra. À la sélection du mode Cupra dans le profil de conduite, le moteur réagit immédiatement avec un son affiné et le réglage de la suspension adaptative est ajustée pour apporter une touche plus sportive à la voiture.

Cupra TCR, déjà dans la course

La Cupra TCR sera la première voiture de course de la marque. Elle concourra officiellement dans la série TCR dès la saison 2018. Bien entendu, elle affichera le nouveau logo à l’avant et à l’arrière, ainsi que la couleur cuivre officielle.

Cupra Ibiza, un simple concept pour le moment

À l’occasion de cet événement exclusif, un concept de Cupra Ibiza était présenté. Lors des essais de l’Ibiza Fr, Seat jurait qu’il n’y aurait pas de modèle sportif, en voilà la raison. Il démontre le potentiel de la nouvelle marque en termes de design et de technologie, ainsi que la possibilité d’étendre les éléments Cupra aux différents segments. On remarquera la très bonne intégration du logo dans la calandre et la reprise de la forme, le triangle, partout sur la voiture.

Jusqu’à présent, les détails restent minces, et Cupra est catégorique: ce n’est qu’une voiture d’exposition. On se doute que l’Ibiza devrait rapidement trouver la voie des concessions avec un quatre cylindres turbocompressé de 200 à 220 chevaux. Partageant sa plate-forme MQB-A avec la VW Polo GTI, qui utilise une version de 200 ch du moteur EA888 de 2.0L. On devrait logiquement aussi retrouver des freins plus puissants, des roues de 18 pouces enveloppées de pneus Michelin Pilot Sport 4 et une boîte de vitesses DSG.

SEAT Leon CUPRA R ST

La dernière Seat a recevoir le badge Cupra est donc la Seat Leon Cupra R ST. Assez étrange d’ailleurs qu’elle puisse encore exister… Ce break de chasse est équipé d’un moteur 2.0L TSI 300 ch, du système à quatre roues motrices 4Drive et de la boîte de vitesses DSG. Elle intégrera également des pièces aérodynamiques en fibre de carbone, un son d’échappement spécifique, des roues aspect cuivré et des freins haute performance.

Le modèle sera disponible à la fin de l’année et sera présenté au salon international de l’automobile de Genève.

L’électrique pour bientôt

Cupra devra disposer de 7 modèles d’ici 3 ans. Il suffit de jeter un œil à la gamme Seat et d’imaginer une version sportive pour chaque Seat (non pas l’Alhambra svp), apparemment aussi, Cupra ne disposera que de modèles dérivés de la gamme. Elle devrait certainement inaugurée avant la gamme Seat des motorisations hybrides voir totalement électrique d’après Luca de Meo, président de Seat.

L’histoire ne fait que commencer…

Ferrari présente sa SF71H

Ferrari a présenté hier à Maranello sa nouvelle F1 pour la saison 2018.

Au-delà des changements aérodynamiques évidents sur la nouvelle F1 de Ferrari, le constructeur a également prolongé l’empattement du véhicule, similaire à ce que Mercedes a utilisé avec succès tout au long de la saison de championnat 2017.

La SF71H, que piloteront Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen en 2018, arbore la traditionnelle livrée rouge de la Scuderia, avec un seul liseret blanc accueillant les couleurs du drapeau italien sur la crête, désormais réduite, placée sur le capot moteur. On note l’absence de Santander. On remarquera des changements comme l’absence de la marque Santander et bien sûr, le dispositif de protection de cockpit halo très controversé. Celui ci est orné avec un petit élément aérodynamique, quelque chose que ni Mercedes ni Red Bull Racing ont fait (pour le moment). Au niveau suspension, un système à poussoir à l’avant et à tirant à l’arrière est reconduit avec des évolutions de leur conception.

Principale rivale de Mercedes en 2017, la stabilité du règlement technique a incité Ferrari à s’appuyer sur les atouts de son précédent châssis tout en améliorant ses points faibles.

« La voiture 2017 était très performante sur les circuits lents. Nous avons tenté de rendre sa successeur plus forte sur les tracés rapides. La fiabilité a également été au cœur de nos préoccupations. »

Mattia Binotto, directeur technique de la Scuderia.

Dix ans après son dernier titre mondial, Ferrari espère que sa nouvelle monture optimisée, qui arbore également un T-wing en position basse à l’arrière, lui permettra de retrouver enfin les sommets.

La McLaren MCL33 doit retrouver le succès

Avec un nouveau look et l’arrivée du moteur Renault, McLaren espère que sa nouvelle F1, la MCL33, remédiera à retrouver le succès dans l’ère de l’hybride turbo. C’est la première McLaren à être propulsée par un moteur Renault, la MCL33 marque le nouveau départ de l’équipe britannique après trois années catastrophiques avec des moteurs Honda.

Visuellement, elle est très proche de la monoplace de la saison passée sauf qu’elle adopte une livrée Orange Papaya et bleue inaugurée il y a 50 ans par Bruce McLaren sur ses monoplaces.

« Le retour à la livrée papaye n’est pas qu’une décision émotionnelle, il démontre que nous écoutons nos supporters, et que nous créons un lien plus fort avec eux et la communauté de la Formule 1 dans son ensemble. »

Zak Brown, directeur général de McLaren.

McLaren a souvent mis en avant les qualités de son châssis l’an dernier. Il devrait garder ses qualités et évoluer en cours de saison.

« Nous ne nous faisons aucune illusion, nous savons que mettre fin à l’hégémonie des leaders sera difficile, et que le milieu de plateau est rempli d’équipes bien financées et expérimentées. Nous faisons face à ce défi avec humilité, mais nous sentons que nous sommes prêts, nous avons un package solide que nous pourrons exploiter pendant la saison, et nous avons deux excellents pilotes qui feront la différence en course. »

Eric Boullier, Responsable de la compétition.

Bien décidé à en découdre après une saison 2017 toujours aussi frustrante, Fernando Alonso aura encore le Belge Stoffel Vandoorne en coéquipier. Il fonde beaucoup d’espoirs dans cette nouvelle aventure. Chose important, Alonso aura un double programme en 2018 puisqu’il disputera aussi la saison du WEC, dont les 24 Heures du Mans, avec Toyota.

Alfa Romeo Sauber présente la C37

L’équipe désormais baptisée Alfa Romeo Sauber F1 Team a dévoilé sa monture pour la saison 2018 de Formule 1. A noter que cela faisait 30 ans que l’on n’avait pas vu Alfa en F1!

Comme le préfigurait la monoplace utilisée lors d’une conférence de presse en décembre, la déco est composée de blanc et de rouge profond, agrémenté d’une touche de bleu marine. Peu de sponsors sont inscrits sur la carosserie, si ce n’est le nouveau partenariat avec Richard Mille.

La C37 sera pilotée par le Français et rookie Charles Leclerc, champion sortant de la Formule 2, et le Suédois Marcus Ericsson, toujours aussi discret dans ses résultats.

« Je suis convaincue que Marcus et Charles forment la paire idéale, avec un pilote expérimenté et un débutant prometteur. Marcus est un pièce-clé de notre équipe, et nous bénéficions de son expérience et ses retours techniques très précis. Charles a quant à lui prouvé sa valeur dans les catégories inférieures et mérite amplement sa place. Notre objectif pour 2018 est clair : il faut rattraper le peloton et continuer d’améliorer notre performance tout au long de l’année. »

Frédéric Vasseur, Team Principal

Visuellement, les entrées d’air latérales ont été grandement modifiées par rapport à la C36. On note l’apparition d’une petite ouverture au-dessus de l’entrée classique. L’emplacement de la boîte à air sur le capot moteur à été reculé et se trouve à présent derrière le montant central. On notera aussi un travail aéro sur le halo. Le moteur est toujours fourni par Ferrari, Alfa Romeo Sauber n’aura plus à faire avec le Power unit de l’année précédente comme ce fut le cas l’année dernière. Cela pourrait faire une énorme différence pour l’équipe qui a terminé dernière au championnat de l’an dernier, surtout par rapport à Haas, l’autre client de Ferrari.

« La philosophie de la C37 est considérablement différente de la C36 de 2017. Le concept aéro a bien évolué, et la C37 possède plusieurs appendices en plus par rapport à la C36. Nous sommes confiants, ce nouveau concept doit nous offrir plus d’opportunités. Le bloc moteur Ferrari version 2018 devrait aussi apporter un coup de boost sur la performance. »

Jörg Zander, directeur technique d’Alfa Romeo Sauber

L’équipe Suisse pourrait peut être créer la surprise en 2018, en tout cas, elle ne peut pas faire pire.

La Red Bull RB14 en livrée camo

Red Bull présente déjà sa RB14, sa monoplace pour la saison 2018.Une première pour l’équipe qui a plus tendance à attendre les derniers jours pour finaliser sa F1.

Officiellement connue sous le nom de Aston Martin-Red Bull Racing-TAG Heuer RB14, elle reçoit pour le moment une livrée édition spéciale, qui ne sera hélas pas conservée pour la saison. On se retrouve donc avec une peinture camo bleu, accompagné de sponsors en blanc et d’un halo noir. Comme l’interdit le règlement, l’aileron de requin est réduit à sa plus simple expression.

Red Bull a pris la troisième place du championnat l’an dernier, après avoir vu Ferrari prendre l’avantage. L’équipe utilise toujours un moteur Renault, rebadgé TAG Heuer. Daniel Ricciardo va disputer la dernière année de son contrat alors que Max Verstappen a déjà prolongé jusqu’en 2020.

La Williams FW41 est la 2ème F1 dévoilée pour 2018

Williams est la deuxième équipe à lever le voile sur sa monoplace pour la saison 2018 de Formule 1. La FW41 a été présentée en 3D jeudi soir aux médias spécialisés. La FW41 sera pilotée cette année par le Canadien Lance Stroll et le rookie russe Sergey Sirotkin.

La FW41 abandonne le T-Wing et l’aileron de requin, interdit par le règlement. Le Halo fait son apparition, il est peint en blanc, tandis que le bas du chassis est peint en noir. La voiture s’inspire fortement de la Ferrari SF70-H.

« Extérieurement, l’équipe a suivi un concept très différent des dernières années qui nous a permis de faire des progrès significatifs sur la performance aérodynamique. Toutes les F1 sont des évolutions, mais la FW41 comprend un certain nombre de nouvelles pistes. L’aérodynamisme, la structure et le poids sont les trois domaines majeurs lorsqu’il s’agit de créer une F1. Tout ce travail, ainsi qu’un nombre de changements radicaux sur le package de l’auto pour incorporer les améliorations du Power Unit Mercedes ont conduis à cette FW41. Nous espérons que cette voiture nous aidera à faire des progrès dans le classement par rapport à 2017. « 

Paddy Lowe, responsable du département Technique

Présent lors de la présentation, le pilote de réserve et de développement Robert Kubica a indiqué qu’il prendrait part à trois séances d’essais libres dans l’année le vendredi, notamment au Grand Prix d’Espagne à Barcelone et le Grand Prix d’Autriche sur le Red Bull Ring.

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