Jeudi 1er février 2018. Il est 10H30 et j’ai rendez vous aux ateliers de Renault Classic à l’usine de Flins. Devant les ateliers sont garés en ordre de bataille quatre R5 Alpine Groupe 2. Cette année, Renault fera le déplacement autour de Monaco pour le Rallye historique de Monte-Carlo avec ces autos.
Renault R5 Alpine Groupe 2
Ces quatre R5 Alpine sont dans un état irréprochable vu leur âge. Aux volants, on trouve quelques grands noms du rallye. Voici d’ailleurs la liste des équipages:
N°5 : Guy Fréquelin / Laurent Perquin
N°6 : Emmanuel Guigou / Michel Duvernay
N°7 : Christian Chambord / Patrick Fourestié
N°8 : Patrick Henry / Jean Pierre Prévot
La R5 Alpine fut engagée au début des années 80 par Renault en rallye. Une voiture qui a fait de belles prestations en Groupe 2 avec deux pilotes français qui ont fait la renommée du sport auto tricolore : Guy Fréquelin et Jean Ragnotti. Belle coïncidence, mais où est Jean? Je rentre dans les ateliers et le premier à venir me saluer est … Jean Ragnotti! Il prouve s’il le fallait encore, la sympathie du personnage. Cette année, il participera « simplement » en tant qu’ambassadeur Renault à bord d’une Clio RS Trophy.
Revenons sur les quatre bombinettes jaunes et rouges. Sous le capot, le sage moteur cléon 1.3 atmosphérique a été largement préparé, puisqu’il avait été porté à l’époque à 137 ch (contre 93 à l’origine), alors que l’auto ne pèse que 735 kg.
Les ateliers Renault Classic
A l’intérieur des ateliers, je salue le reste de l’équipe. Mais quelques petits bijoux attirent mon attention à côté des voitures qui s’apprêtent à rejoindre le salon Retromobile. J’aperçois des F1 ayant appartenues à Alain Prost, Jean-Pierre Jabouille, et même Fernando Alonso! Un peu plus loin traînent quelques Renault Alpine du Mans comme l’A442. Plus modestement, je croise 2 R8 Gordini, une Alpine A310 groupe 5… et même un tank!
C’est donc une véritable caverne d’alibaba pour tout amateur de Renault que je vous laisse découvrir en images.
Direction Reims!
Après un rapide déjeuner, il est temps de rejoindre Reims. C’est de là que nos quatre équipages s’élanceront le lendemain. Perpétuant une tradition établie en 1911, les différents concurrents s’élancent de six villes européennes. Oslo et Glasgow, les départs les plus lointains, sont principalement choisis par quelques intrépides concurrents scandinaves ou britanniques, mais la majorité des pilotes habitant le Nord de l’Europe préfèrent s’élancer de Bad Hombourg ou de Reims.
Ceux habitant le Sud, s’élancent plutôt de Barcelone ou Monaco. Ils se rejoignent tous à Bourgoin-Jallieu pour le départ. A savoir que malgré la proximité, ceux partant de Monaco doivent réaliser pas moins de 680km et trois CH nocturnes pour passer une nuit blanche sur la route comme tous les autres!
Vérifications techniques
Après une bonne nuit de sommeil, il est l’heure de se rendre aux vérifications techniques.
L’arrivée des équipages Renault frôle l’émeute. Armés de feutre, les pilotes enchaînent les dédicaces et les selfies. Jean Ragnotti, devenu expert en la matière, me confie: « J’ai déjà signé 7000 dédicaces en une journée! » Malgré les années, 72 ans cette année, il reste l’un des pilotes les plus appréciés et reconnus au monde.
En tout cas, plus personne ne fait attention à la nouvelle Megane RS et les Renault apportées par le concessionnaire local. Ceux qui ont déjà l’œil aiguisé par contre sont les équipes d’assistance. Concentrés, ils s’assurent que rien ne manque et sont déjà prêt pour être au petit soin des quatre R5 Alpine.
Parmi les « stars » présentent, on pouvait croiser Bruno Saby au volant d’une minuscule Vespa 400. Mais aussi, Jean-Pierre Coppola et son Alpine A110 Rouge Bordeaux, Daniel Elena sur une VW Golf, Carlos Tavares avec une Peugeot 104 ZS. Et enfin, le Belge Michel Decremer, vainqueur en 2017, sur une Opel Ascona.
Départ à 19H pétantes
Après les mots du maire de Reims, il est temps de démarrer les mécaniques sous une pluie diluvienne. Jeannot participe à réchauffer l’ambiance. Les autos s’élancent les unes après les autres, toutes les 60 secondes. C’est parti pour 24H de route quasi non-stop…. la magie du Monte Carlo!
Bonne route les amis!
// Merci à Renault Classic de nous avoir accueilli comme des membres de l’équipe.
Il y a une semaine déjà, la saison WRC 2018 commençait par ce qui est certainement le plus beau et le plus dur rallye de l’année: le Monte Carlo! Pour fêter ça, Toyota me conviait à assister à l’événement.
Départ de Valence à bord de la très rare Yaris GRMN de route. Notre périple nous emmène sur les routes d’Ardèche. Les conditions climatiques sont terribles: pluie, brouillard, voir neige! Les kilomètres s’enchaînent et nous faisons une halte au col de Fayolle: visibilité nulle, froid et vent. Il y a quelques années le Monte Carlo passait encore par là.
La remise
Le pèlerinage continue jusqu’à Entraigues avec notre guide: Anne Chantal Pauwels. Cela ne vous dit rien? C’est une grande dame du rallye qui fut entre autre copilote de François Delecour, Yvan Muller et Isolde Holderied
Nous arrivons à La remise, plus qu’un restaurant, c’est devenu un sanctuaire du rallye d’autrefois. Aujourd’hui, le Monte Carlo ne passe plus par là, seul le Monte Carlo historique s’y arrête encore. Le maître des lieux, Yves Jouanny, accompagné de sa sœur Yvette, nous accueille chaleureusement. La remise est recouverte des traces de pilote passé par là, venus déguster la fameuse tartelette. On y trouve par exemple les combinaisons de Jean Ragnotti, Bruno Saby, François Delecour, Didier Auriol, Sébastien Loeb et Sébastien Ogier. Des coupures de presse, des photos, des souvenirs… tout cela s’exposant sur les murs de l’établissement.
Après un bon déjeuner, Yves Jouanny nous lâche ces mots:
« Le rallye de Monte Carlo est toujours en Ardèche et ce petit coin de la Remise, c’est un petit coin de la Principauté. Pour moi c’est un peu ma fierté. »
Il peut l’être, fier. Nous le quittons, direction Gap!
Une Yaris WRC améliorée
Après une première saison pleine de promesse, les équipes Toyota ont amélioré la Yaris WRC. L’aérodynamique de l’engin est complètement folle, moi qui trouvait déjà la GRMN de route méchante, là on est sur de l’avion de chasse.
On remarquera le nouvel ensemble aérodynamique, spécialement conçu pour générer plus d’appui à l’avant pour une meilleure réactivité de la direction. La carrosserie modifiée permet également de refroidir davantage les composants mécaniques, ce qui s’avère particulièrement utile lors des événements les plus chauds du calendrier.
Côté pilotes, Jari-Matti Latvala reste présent et Ott Tanak, troisième du championnat avec Ford M-Sport l’an dernier, fait son arrivée à la place de Juho Hänninen. Esapekka Lappi garde aussi sa place.
Entrevue exclusive avec Tommi Mäkinen, directeur de l’équipe
Comment s’est passé cette première journée?
Nous avons eu une très bonne journée malgré la pluie. Je suis sur que demain sera encore meilleur. En particulier pour Ott, aujourd’hui était sa première journée complète avec une nouvelle voiture, potentiellement, il peut encore améliorer sa vitesse demain.
Est ce que vous vous attendiez à ce qu’il soit aussi rapide?
Non, c’est une belle surprise. Chacun de nos pilotes sont rapides. J’ai gagné ce rallye il y a quelques années 4 fois d’affilée, tous ces Sebastien qui gagnent le rallye depuis des années, il est temps que cela change. (rires)
Les principaux pilotes sont derrières, il n’y a que Sebastien Ogier devant, quelle est votre stratégie?
Je laisse les pilotes faire leur stratégie. Parce que je connais ce point de vue, de penser à faire attention, vous ne pouvez pas faire attention, c’est le jeu. Vous devez aller de l’avant et continuer à attaquer pour rester concentrer. C’est même plus sur. Si vous devez commencer à penser, c’est là que vous ferez une erreur. Évidemment, ces conditions sont très piégeuses et les pilotes doivent juste continuer à faire leur boulot.
En quoi le rallye Monte Carlo est si spécial?
Parce que vous avez toutes les conditions et que vous devez changez de style à chacune d’entre elles. Vous passez du pied au plancher à quasiment zéro. Il faut garder les yeux ouverts.
Après une journée complète, voyez vous déjà les changements apportés sur la Yaris?
Les améliorations ont été faites principalement pour les hautes vitesses. On ne les ressent pas particulièrement sur le Monte Carlo qui est assez glissant. Ce que je peux dire c’est que nous sommes très contents du package actuel, la voiture est bonne, nos pilotes sont forts. Aujourd’hui la compétition est rude, chaque team peut faire le meilleur temps, chaque team a un pilote rapide. Ce n’est plus l’époque où un team ou un pilote dominait. Maintenant c’est intéressant.
Notre but est d’avoir une voiture homogène sur toutes les conditions. Sur nos terres en Finlande, sur la neige, nous sommes extrêmement rapide. Nous continuerons à travailler toute la saison pour améliorer la voiture. Nous avons collecté énormément de data l’année dernière qui nous permettrons d’être encore meilleur.
Quels sont vos objectifs cette saison?
Nous voulons gagner plus de rallyes et gagner les titres évidemment. C’est un début de saison brillant. Je crois que notre équipe est plus forte qu’elle n’a jamais été depuis nos débuts. Je suis très heureux de voir les efforts de tous et très impressionné par l’adaptation très rapide d’Ott dans l’équipe, par son professionnalisme et sa rapidité d’apprentissage. Ce serait parfait de continuer ainsi. Nous avons hâte d’être en Suède.
Aux bords des spéciales
Quoi de mieux qu’un hélicoptère pour nous acheminer en bordure des spéciales? J’ai ainsi eu la chance de pouvoir approcher au plus près les n°4-6-7-10 et 11. Il faut bien l’avouer sous des conditions climatiques parfois compliquées. Il faudra attendre le samedi pour voir le soleil pointer le bout de son nez, mais aussi la neige tombée pendant la nuit!
Ce Monte Carlo 2018 a tenu toutes ses promesses avec des spéciales très délicates à négocier.
Ott Tänak a impressionné sur tout le rallye. Il s’est très vite adapté à la Yaris WRC pour signer quatre meilleurs temps en spéciales et se battre pour la victoire dans des conditions difficiles. Grâce à une stratégie prudente, il préserve une très belle seconde place pour ses débuts sous les couleurs TOYOTA.
Jari-Matti Latvala a lui aussi joué la prudence pour assurer un double podium à l’équipe et marque deux points sur la Power Stage.
Quant à Esapekka Lappi, il termine septième suite à une petite erreur dans la dernière spéciale, à 15 secondes de la quatrième place qu’il a longtemps tenue. On sentait bien le Finlandais particulièrement déçu, mais il peut considérer ce résultat comme très honorable pour son premier Rallye Monte-Carlo au volant d’une WRC.
Le choix des pneumatiques
Le dilemme du Monte Carlo est le choix des pneumatiques. Neige, pluie, sec… les concurrents doivent s’adapter au mieux. Problème: les pneus sont limités et il faut bien les choisir. Tous les constructeurs sont montés en Michelin, le fournisseur officiel du WRC.
Au Monte-Carlo, le nombre total de pneumatiques mis à disposition de chaque pilote WRC au Rallye Monte-Carlo 2018 se compose de 80 pneus : 20 Michelin Pilot Sport S6 (soft), 24 Michelin Pilot Sport SS6 (super soft), 12 Michelin Pilot Alpin A41 et 24 Michelin Pilot Alpin A41 CL (cloutés). Chaque pilote aura le droit d’utiliser au maximum 39 pneus au choix pour toute la durée du rallye, et 4 supplémentaires pour le shakedown.
Nous rencontrons au passage Dimitri Demore, responsable chez Toyota de toute la partie suspension, freinage, différentiel… et Français! Il réalise un travail monstre, en particulier sur les amortisseurs. Là aussi le choix est délicat, faut il régler la voiture pour le sec ou le mouillé? Apparemment, le travail est réussi puisque les Toyota occupent les avant postes!
La saison 2018 lancée
Que retenir à chaud de cette 86ème édition? Ogier conserve sa vitesse de pointe. Mais, on voit aussi que Tänak est déjà à l’aise dans la Toyota. Après une course solide, quasi exemplaire, il débute donc chez Toyota par une superbe seconde place. Il risque d’être redoutable cette année après avoir passé un vrai pallier l’an dernier chez M-Sport. A voir comment réagira Latvala, il faudra qu’il soit fort mentalement, surtout si son coéquipier Estonien est régulièrement devant lui.
« Je suis vraiment content, c’est un soulagement d’être là et de débuter la saison comme ça. Il y a toujours un peu d’excitation quand vous arrivez dans une nouvelle équipe. J’avais un très bon feeling avec cette voiture, tout comme avec l’équipe. Je remercie mes ouvreurs qui ont très bien travaillé. »
Ott Tanak, pilote Toyota
En Suède pour la prochaine épreuve du WRC, Ogier ouvrira le premier jour avec tout ce que cela comporte d’inconvénients. L’an dernier, c’était la première victoire de Toyota depuis le retour, avec Latvala. Il devançait alors Tänak…
*
Merci à Toyota France pour cette expérience exceptionnelle!
Lorsque Renault Sport veut m’en mettre plein la vue, les hommes au losange ne font pas les choses à moitié en dégainant l’un de leurs meilleurs pilotes en la personne de Manu Guigou.
Direction le col de la Fourche dans les hauteurs de St Tropez, au volant d’une Clio RS Trophy. Cette dernière est animée par le moteur 1.6L TCe qui développe 220 ch et 280 Nm de couple. Il permet d’emmener cette petite sportive de 0 à 100 km/h en seulement 6,6 secondes.
En tout cas, c’est une bien belle mise en bouche et une piqure de rappel de ce qu’est la Clio RS Trophy. Une direction sportive, une boite à double embrayage EDC réactive, et un échappement Akrapovic dans une citadine au look discrètement sportif.
Enfin arrivé sur place, l’équipe Automeca s’affaire déjà autour de la Clio R3T.
De la Clio RS Trophy de route à la Clio R3T de rallye
Pour faire une Clio R3T, il faut d’abord une Clio RS, et pour faire une Clio RS, il faut une Clio. La recette peut paraître simple mais il n’en est rien. Les ingénieurs qui conçoivent la Clio ne pensent pas à en faire une bête de course lors de la conception. C’est aux ingénieurs Renault Sport de s’adapter.
La Clio RS Trophy montre qu’il est déjà possible de réaliser une sympathique sportive. La Clio R3T s’appuie donc sur elle. Par rapport à une voiture de tous les jours, le règlement R3T permet de modifier ressorts et amortisseurs, les freins, la barre anti-roulis, le boitier électronique, les collecteurs d’admission et échappement. Et aussi d’installer une boite séquentielle et tous les éléments de sécurité.
Posée sur ses jantes de 17 pouces montées en Michelin PSR 19/63, la Clio R3T a fière allure. Elle atteint désormais les 242 ch et 480 Nm pour un poids contenu de 1080 kg! Plus rapide, elle est aussi bien plus rigide.
Les notes
Le pilote de rallye ne serait rien sans son copilote.
Le copilote écrit avec de gros caractères ses notes parce qu’il va les lire tout en étant secoué par les mouvements de la voiture. Il annonce les virages, par exemple un virage large, moyen ou serré. Dans la pratique, le copilote utilise les reconnaissances pour indiquer le degré de l’angle de tous les virages. La distance entre les virages est aussi importante. Le plus compliqué, c’est que les reconnaissances s’effectuent en respectant la sécurité routière, donc à des vitesses autrement plus raisonnable.
Le copilote annonce aussi le degré des pentes, l’impact d’un virage sur le mouvement de la voiture, le ou les différents revêtements de la piste… Il va même dire au pilote comment manœuvrer la voiture dans les zones les plus difficiles : la boîte de vitesse à utiliser, le freinage, etc.
Par ailleurs, par la reconnaissance préalable de la piste et avec l’expérience du terrain, le copilote note au préalable divers repères qui aideront le pilote. Ce sont les forêts, des maisons insolites, des éoliennes, la vue d’une chaîne de collines, etc. Le copilote dit au pilote quelle manœuvre adopter dans ces coins repérés d’avance.
C’est ce qu’on appelle les notes.
Manu Guigou, le champion Français du rallye mention 2 roues motrices
En plus d’être bourré de talent, le Français est humble et chaleureux. Lui qui sévit depuis plusieurs années en rallye au volant de 2 roues motrices ( des tractions comme la Megane N4 et maintenant la Clio R3T ) prend un malin plaisir à devancer des autos plus puissantes et quatre roues motrices (des R5 et des WRC pour ne pas les citer).
Cette journée avait lieu le lendemain de la finale du Championnat de France des rallyes. Il décroche la 5ème place finale pour 2017 – son sixième top 5 sur l’asphalte national après les troisièmes places en 2009 et 2016, la quatrième en 2015 et les cinquièmes en 2010 et 2014 – et sur le podium final du Trophée Michelin, rien que ça.
Sa mission pour la journée était nettement plus modeste: m’emmener en passager sur une route fermée du col de la Fourche et me faire découvrir les sensations à bord de la Clio de rallye.
C’est parti pour un tour en caméra embarqué!
Me voilà à la place du copilote, un baquet habituellement occupé par Christopher Guieu. Heureusement pour moi (et pour Manu), je n’ai lu aucune note.
// Merci à Manu et les équipes Renault Sport pour cette journée exceptionnelle.
L’année 2017 est encore une très belle année sur Crank.fr, un nom adopté depuis peu et qui succède à SpeedGuerilla, un changement pour encore plus de nouveauté que vous découvrirez très vite en 2018!
Le rêve Américain
L’année 2017 a commencé en beauté avec l’un des plus prestigieux événements auxquels j’ai eu la chance de participer. Michelin avait réuni à Palm Spring à côté de Los Angeles les meilleures supercars du monde afin d’essayer au mieux le nouveau PS4S! A relire ici.
Traversée du Maroc en Audi Q5
Difficile de ne pas s’arrêter tous les 500m lorsqu’on travers les magnifiques paysages du Maroc! Un essai réalisé à bord du nouvel Audi Q5. A relire ici.
Drift sur un circuit de glace
On connait tous (ou presque) le Trophée Andros. Pouvoir réaliser le même genre de figure au volant d’une Clio RS fut un sacré moment de rigolade! A relire ici.
Le chant du V10
Le pays de Galles au volant d’une supercar découvrable au V10 aimant chanter? Le combo parfait pour un moment magique, surtout lorsque celui ci s’arrête sur le circuit d’Anglesey. A relire ici.
Haute technologie
Être aux premières loges pour le reveal de la nouvelle F1 de Renault, un moment privilégié. A relire ici.
Catapulte à 4 roues
Audi améliore sa RS3 avec désormais 400ch sous le capot et un comportement encore meilleur. A relire ici.
Voiture de course
Une RS3 c’est bien? Une RS3 LMS, c’est encore mieux! A relire ici.
140ch à l’assaut du Ricard
Encore au Paul Ricard mais cette fois au volant d’une modeste Fiesta de 140ch? Le plus drôle dans tout ça? La horde de voitures tellement plus puissante autour de nous et la Fiesta livrant bataille pour se frayer une place! A relire ici.
Démonstration allemande
Passé au salon de Francfort pour admirer les nouveautés. A relire ici.
Weekend Rallycross
Être au cœur d’une écurie de course est toujours un grand moment de découverte, c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit du team EKS de Mathias Ekstrom qui sévit en WRX! A relire ici.
Voiture de course bis
Le circuit d’Ascari est l’un des plus beaux tracés où j’ai eu la chance de piloter. Après quelques avec la nouvelle Peugeot 308 GTi, je prends le volant de la version course: rien à voir! A relire ici.
Sac de sable
Copilote de Manu Guigou. Attention l’article n’est pas encore publié mais ça ne devrait pas tarder!
Ce rêve bleu
L’année 2017 se termine en beauté puisqu’elle fut marqué par l’essai de l’Alpine A110. Une si longue attente pour un résultat plus que convaincant! A relire ici.
Le rallycross fait partie des disciplines qui explosent en ce moment, ça tombe plutôt bien puisque c’est aussi une de mes préférés!!! Audi m’a fait le plaisir de me convier lors de la manche Française à Lohéac pour suivre l’épreuve au sein du Team EKS. C’est parti!
Un peu d’histoire
C’est au volant de la toute dernière Audi SQ5 que je prends la direction de la Bretagne pour rejoindre le circuit de Lohéac. Mais savez vous qu’il s’agit du premier circuit Français de rallycross?
La première compétition de rallycross s’est déroulée le 4 février 1967 en Angleterre sur le circuit de Lydden Hill juste à côté de Douvres. Autant vous dire qu’avec mes origines Calaisiennes, je connais plutôt bien ce circuit! Quelques années plus tard, un certain Michel Hommel importe le concept en France et la première épreuve française de rallycross se déroule le 5 septembre 1976 sur le circuit de Lohéac.
C’est en 2013 que tout s’accélère, l’entreprise américaine IMG rachète les droits du championnat d’Europe de rallycross. En 2014, la FIA et IMG crée le championnat du monde de rallycross (FIA WRX) qui devient rapidement médiatisé et capable d’attirer des champions d’autres disciplines, tel que Petter Solberg, Sebastien Loeb qui viennent du WRC et Mattias Ekstrom qui court en même temps en championnat DTM.
Pourquoi un tel engouement?
Tout d’abord les pilotes. En WRX, on trouve des grands noms du rallye comme Sebastien Loeb et Peter Solberg pour les plus connus. Mais aussi des Ken Block qui assurent le show! En France, nous avons également eu des champions de RX: Jean Ragnotti, Jean-Pierre Beltoise et Jean-Luc Pailler!
Ensuite les autos sont spectaculaires. Le RX est découpé en plusieurs catégories: Super 1600, Touring Car, RX2… Mais la plus intéressante est la catégorie Supercar. Visuellement, une Supercar ressemble à une voiture de série, mais pour faire simple, ce sont en fait des WRC débridées! Au programme: 4 roues motrices et un 2.0L turbo de près de 600 ch et 850 Nm. Cela permet des accélérations incroyables, par exemple, le 0 à 100 km/h est abattu en à peine 2 secondes! La petite Audi A1 RX se contente d’environ 560 ch mais cela ne l’a pas empêchée de devenir championne du monde de RX avec Mattias Ekstrom au volant l’année dernière!
Dernier ingrédient: le format! Que ce soit en tant que spectateurs ou téléspectateurs, le format est condensé et favorise le spectacle. Les courses durent maximum 6 tours et s’enchaînent rapidement, les épreuves se déroulent sur des circuits (fini les longues attentes sur le bord d’une spéciale comme en rallye), les pilotes s’élancent de front et il y a même un tour joker obligatoire. On a l’impression d’assister à une course de chars où les pilotes sont des gladiateurs prêt à se donner des coups de portières!
Résultat: 75000 spectateurs présent à Lohéac, aucun autre circuit du championnat n’attire plus de monde!
Lors de l’étape française du WorldRX à Loéhac, le 2 et 3 septembre 2017, l’équipe Volkswagen, leader du championnat du monde, nous a ouvert ses portes! Découverte…
Dans les loges Volkswagen pour le championnat du monde de Rallycross !
Le Rallycross est un sport automobile encore peu connu, pourtant il a de quoi attirer par son véritable spéctacle:
L’épreuve se déroule en 6 courses, 4 manches qualificatives à 5 pilotes évoluant selon le score de tous, puis deux demi-finales à 6 et pour terminer la finale à 6 également (seul les 3 premiers de chaque demi-finales sont qualifiés). Les épreuves étant très courtes, l’intensité y est maximale: De quoi bien se pousser dans les virages avec les 600 chevaux sous le capot. Le départ reste lui aussi impressionnant grâce aux 900 Nm de couple et des accélérations digne d’une F1!
L’écurie PSRX, en partenariat avec Volswagen, nous a accueilli très chaleureusement sous leur stand. Les pilotes ont été très ouverts à nos questions, l’équipe nous a fait visiter le garage et malgré les restrictions concernant les photos ( les secrets font la performance ), ces moments furent extrêmement enrichissant pour un petit admirateur de RX que je suis…
Visite d’un grand homme du RX
Nous avons également eu l’agréable surprise d’avoir la visite du fondateur du circuit de Lohéac : Michel Hommel! Grand homme du monde automobile, Il est à l’initiative du renouveau de la commune de Lohéac qui tombait petit à petit dans l’oubli. En 1976, revenant d’un voyage en Angleterre, il en importe une nouvelle discipline: le rallycross, dont la première épreuve française se tient à Lohéac.
Il y fit bâtir également un musée, de l’automobile évidemment, où l’on peut y trouver 400 véhicules de sa collection personnel. Sans oublier depuis 1968, on lui doit aussi le magazine échappement.
Michel Hommel nous indique que l’étape française cumulait un total de 75 000 spectateurs sur le weekend et est donc l’étape la plus regardée du WRX! Cocorico!
Une course agitée
Samedi aura été une journée paisible sur la piste, les manches qualificatives ont été une bonne réussite pour l’équipe PS RX avec deux manches qualificatives gagnées par Johan Kristoffersson.
Dimanche, il a continué sur sa lancée avec une victoire en demi puis en finale. Peter Solberg n’a pas été dans sa grande forme avec un mauvais départ et une crevaison en finale, mais son coéquipier à garder le cap de la tête de classement avec une victoire en finale bien méritée.
Sur ce week-end, Kristoffersson a établi un nouveau record dans l’histoire du RX avec sa quatrième victoire consécutive. Il est d’ailleurs sacré champion du monde aujourd’hui lors de la manche de WRX à Latvia alors qu’il reste encore 2 épreuves!
Une Volkswagen Polo RX dominatrice
L’équipe PS RX de Peter Solberg est bien présente sur cette saison avec la première et la seconde place au classement général des pilotes, et la première place au classement des constructeurs.
Même si VW ne l’avoue pas. La Polo est issue du programme WRC tué dans l’œuf. Une voiture particulièrement performante.
Lors d’un repas, un mécano du team nous confie en rigolant:
[quote]Les voitures de RX ont un système de refroidissement sur les cotés, nous avons voulu conserver un système de refroidissement à l’avant pour une meilleure performance du moteur mais personne n’a cru en son fonctionnement, en cause : la forte chaleur dégagée par les véhicules à l’avant empêchant une entrée d’air frais… Nos pilotes sont toujours devant, alors aucun problème![/quote]
Une explication logique du succès des Polo?
Félicitations et Merci à Volkswagen France pour l’invitation.
Photos du team PS RX lors du WorlRX de Lohéac 2017
Le salon de Francfort vient d’ouvrir ses portes au public. L’occasion pour moi de faire le point sur les meilleures nouveautés et concepts. C’est parti!
AUDI
Audi Sport a amené 2 nouveautés: l’Audi R8 RWS et la nouvelle RS4. Il y a aussi une TT-RS équipée des Performances Parts et la nouvelle RS5 qui était déjà la à Genève.
On remarquera la teinte Bleu Nogaro pour les modèles RS, un rappel sans équivoque pour les nostalgiques de la RS2. Impossible de faire un choix parmi toutes ces Audi Sport!
J’ai été impressionné par la violence de la TT-RS ainsi équipée. La RS4 ressemble à un daily driver capable de clouer toute une famille aux sièges, la RS3 n’est pas mal non plus dans ce genre d’exercice. La R8 Spyder et son V10 aux envolées lyriques est un (très beau) jouet pour grand garçon. Audi la présente dans une couleur très verte! La R8 RWS est assez intrigante. Le comportement avec 540ch sur les roues arrières uniquement doit être radicalement diffèrent.
Autre univers avec la limousine A8, le vaisseau amiral de la marque embarque une technologie impressionnante. Son nouveau système multimédia MMI permet de disposer d’un système autonome de niveau 3. Et derrière ses traits classiques, le radar laser voit son environnement à plus de 200m.
En parlant d’autonomie, 2 concepts électriques sont présent sur le stand. Elaine, un SUV autonome de niveau 4 parfaitement fonctionnel. C’est important de le signaler: Seule la législation l’empêche de pouvoir prendre la route. A côté d’elle, l’Aicon est un concept qui embarque une technologie de conduite de niveau 5 – le maximum aujourd’hui – qui peut carrément se passer de conducteur.
La Formule E du Team Abt , récente championne du monde aux mains de Luca di Grassi, fait le lien entre tout ces univers: sport, technologie et électricité. La marques aux anneaux avaient donc de quoi ravir ses fans.
Volkswagen
Volkswagen présente, en première mondiale à Francfort, la version GTI de sa toute dernière Polo, la plus énervée de la gamme. Avec un 2.0L turbo de 200 ch sous le capot, elle devrait proposer de belles prestations.
A côté, une nouveauté de taille avec le petit SUV T-Roc. Avec sa finition R-Line et des moteurs allant jusqu’a 190ch, elle propose déjà du dynamisme!
Renault
Chez Renault, la grosse nouveauté qui m’intéresse est la Megane 4 RS. La reine est de retour et il va falloir attendre les premiers essais pour confirmer tout son potentiel.
Cerise sur le gâteau pour les fans de sport, le concept de F1 RS 2027 Vision.
Porsche
Le sport fait partie des gênes de Porsche, rien n’est donc à jeter sur le stand.
En voilà qui aura surement et hélas une carrière beaucoup trop discrète. Mais en me rappelant les sensations au volant de l’ancienne génération, impossible de ne pas parier sur une réussite au volant de cette Swift Sport. Une appellation bien sommaire pour une auto qui accepterait volontiers le badge GTI.
Hyundai
N, une lettre qui ne veut pas encore dire grand chose dans le milieu du sport auto. Et pourtant la marque Coréenne fait tout pour! WRC, TCR, modèle sportif…
Hyundai débute son incursion sur le marché des compactes sportives avec la i30 N. Animée par un 2.0L turbo de 275 ch, elle débarque sans complexe sur le marché Européen!
Mini
A côté des JCW, la Mini JCW GP concept envoie du lourd. Reste à savoir ce que va en faire la marque: mise en série? future cup? ou alors rien du tout…
BMW
Chez BMW, il y avait du M en plein: M2, M3, M4, M4 GT4 et M5…
J’avais hâte de découvrir le concept Z4, et bien je n’ai pas été déçu. Malgré le fait que je lui trouve un petit air de Jaguar F-Type, elle inaugure un nouveau design bienvenu chez BMW. Tout comme la Série 8 et son élégance naturelle.
Le futur électrique est représenté avec la i Vision Dynamics, future i5 de série. On oubliera le look du concept X7 iPerformance Concept, véritable armoire normande.
Je n’ai pas eu la chance de croiser la M8 GTE. Dommage…
Le SUV Urus est déjà annoncé pour le salon de Genève!
Ford
Bonjour la nouvelle Mustang! Je n’étais pas convaincu par les premières photos, mais en vrai, plus de doute: elle est vraiment plus agressive!
La Fiesta ST est là aussi! Elle ne sort pas le grand méchant look, par contre l’ancienne génération était l’une des meilleures petites teigneuses du segment malgré son déficit de puissance. Espérons que le 3 cylindres ne change pas la donne!
Mercedes
Les AMG sont de superbes sportives. Et bien chez Mercedes, elles font pales figures à côté de la Project One. Une voiture qui vise tous les superlatifs avec son moteur issu de la Formule 1 de Lewis Hamilton.
Bugatti
0-400-0 en 42 sec. La tueuse de record est là.
Ferrari
Ferrari montre sa Portofino, elle met un bon coup de vieux à la California T.
Bentley
La nouvelle Continental GT est encore plus charismatique en vraie.
Honda
Chez Honda, point de F1. Et pour cause, McLaren ira se fournir chez Renault l’année prochaine. Du coup, on peut quand même apercevoir la Type R, une NSX GT3 qui laisse sa carrosserie carbone apparente.
Du point de vue des concepts, il y a l’Urban EV. Une petite citadine électrique, simple, au look terriblement rétro. Et pour cause, elle s’inspire de la première Civic!
Hyundai
Chez Hyundai, impossible de manquer le concept Proceed. Très joli, encore plus que la Stinger, et proche de la série. Alors Hyundai, elle sort quand?
Seat
Chez Seat, la Leon est de plus en plus puissante. C’est encore le cas avec cette nouvelle version Cupra R qui fait le plein de carbone. Pas contre pour les petites touches de bronze, pas sur que ce soit le meilleur choix.
La quatrième édition du concours d’élégance Chantilly Arts & Élégance 2017 s’est tenu ce dimanche 10 septembre au château Le Nôtre dans l’Oise. Une édition sous le signe du cheval cabré puisque c’était les 70 ans de Ferrari. Peter Auto, l’organisateur, a réussi à attirer une fois de plus de nombreux constructeurs venus relever le défi du concours d’élégance.
70 ans de Ferrari
Le constructeur de Maranello était représenté avec une trentaine de châssis ayant disputé les 24 Heures du Mans. Parmi elles, des noms mythiques comme une Ferrari 250 Testa Rossa, une 250 GT SWB Berlinetta Competition, une Breadvan, une 250 GTO, une Dino 166P/206P, une 330 P4, une 312 P, une 512 S Spyder, une 512 S Berlinetta, une 312 PB, une 365 GTB/4 Competizione S2, une 308 GT4/LM, une 512 BBLM, une F40 LM, une 333 SP ou encore une 550 GTO Prodrive.
C’était un défi de taille de rassembler autant de Ferrari, puisqu’en même temps à Fiorano. La marque Italienne organisait un évènement d’envergure, sans parler du Goodwood revival. Une preuve de plus que Chantilly Arts & Élégance tient désormais une place de choix dans les évènements internationaux.
Des anciennes mais aussi des concepts-cars
Beaucoup d’anciennes, mais aussi des voitures récentes comme les concepts-cars. En lice pour le Concours d’Élégance figuraient cinq véhicules :
DS 7 Crossback Présidentiel associé au couturier Eymeric François,
Aston Martin Vanquish Zagato Volante associé au couturier Ann Demeulemeester,
McLaren 720 S associé au couturier Haider Ackermann,
Renault Trezor Concept associé au couturier Balmain,
Citroën CXperience Concept associé au couturier : Yang Li.
Après délibération du jury composé de Jean Todt (Président de la FIA), Margot Laffite, Paul Belmondo et Christophe Bonnaud (journaliste), le Best of Show du Concours d’Elégance a récompensé deux lauréates : Renault Trezor Concept (Couturier Balmain) et Citroën CXperience Concept (Couturier : Yang Li).
Succès populaire
16 300 spectateurs soit 20% d’augmentation par rapport à l’édition 2016 ont été séduits par l’affiche proposée cette année avec 90 voitures historiques venues du monde entier, toutes prétendantes à la victoire dans leur classe respective et à l’un des deux titres suprêmes de Best of Show attribué selon leur époque (avant ou après-guerre).
Le Chantilly Arts & Elegance Richard Mille a accueilli également de nombreuses personnalités: Romain Grosjean, Nico Rosberg, Felipe Massa, Paul Belmondo et David Coulthard…
La présence de quarante-deux clubs réunissant 800 voitures exposées dans le Domaine faisait également partie intégrante de l’évènement et participait au succès de l’immense Garden Party à laquelle le public était invité à se joindre.
Prêt pour la 5eme édition?
Au final, les amateurs d’automobiles toutes générations confondues, mais également les familles, ont de nouveau été séduits par le programme de cette quatrième édition de Chantilly Arts & Elegance Richard Mille qui célébrait l’art de vivre et le savoir-faire à la Française au travers des nombreux ateliers et animations proposés dans le Domaine de Chantilly.
En tout cas, pour ma part, j’ai déjà hâte d’être à l’année prochaine!
Photos du Chantilly Arts & Élégance 2017
Les résultats
Best of Show Concours d’Elegance
Renault Trezor & Balmain
Citroën CXPERIENCE & Yang Li
Best of Show Concours d’Etat
Avant-guerre : Bugatti 57 S Atlantic (1936)
Après-guerre : Ferrari TR 58 (1958)
Un grand carrossier français : Pourtout 1er Prix : Delage D8-120 S Coach Sport (1939)
Prix Spécial : Remi Danvignes CD4 Roadster (1938)
Les voitures des grands musiciens 1er Prix : Porsche 911 3.0L RS (ex Herbert von Karajan)(1974)
Prix Spécial : Iso Griffo A3C (ex Johnny Hallyday)(1965)
Les Woodies 1er Prix : Peugeot 202 ‘‘boulangère’’ (1949)
Un siècle de voitures électriques 1er Prix : Detroit Electric Model D Brougham(1910)
Les voitures de course et de sport à transmission par chaînes 1er Prix : Gladiator Grand Prix (1904)
Prix Spécial : Panhard Grand Prix (1908)
Les Alfa Romeo à carrosserie spéciale d’avant-guerre 1er Prix : Alfa Romeo Alfa Romeo 6C 1750 Grand Sport Spider Zagato MM (1929)
Prix Spécial : Alfa Romeo 8C 2300 MM Torpedo/Cabriolet Brandone (1933)
Les Alfa Romeo à carrosserie spéciale d’après-guerre 1er Prix : Alfa Romeo 3000 CM « Superflow IV » Pinin Farina (1960)
Prix spécial : Alfa Romeo 1900 Super Sprint Zagato (1955)
Les Barquettes Ecceterini 1er Prix : Siata 500 Record (1946)
Prix Spécial : Osca Maserati S-498 (1959)
Les Berlinettes Ecceterini 1er Prix : Aguzzoli Condor (1964)
Prix Spécial : Osca MT4 LM (1952)
Petites et Grandes 1er Prix : Bugatti Type 52 Baby (1926) & Bugatti Type 35 (1926)
Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les GT et dérivés 1er Prix : Ferrari 512 BBLM (1980)(châssis #32129)
Prix Spécial : Ferrari F40 (1992)(châssis ##ZFFGJ34B000074045)
Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les protos, voitures ouvertes 1er Prix : Ferrari TR58 (1958)(châssis #0728)
Prix Spécial : Ferrari Dino 166 SP (1965)(châssis #0834)
Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les protos, voitures fermées 1er Prix : Ferrari 250 LM (1964)(châssis #5891)
Prix Spécial : Ferrari 512 S (1970)(châssis #1016)
Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les 365 GTB/4 Daytona Gr. 4 1er Prix : Ferrari 365 GTB/4 Daytona Gr IV (1972)
1er Prix Spécial : Ferrari 365 GTB/4 Daytona Gr IV (1972)(châssis #15681)
2e Prix Spécial : Ferrari 365 GTB/4 Daytona Gr IV (1970)(châssis #15373)
Les Ferrari des 24 Heures du Mans : les 250 1er Prix : Ferrari 250 GTO « 62 » (1962)(châssis #4293GT)
1er Prix Spécial : Ferrari 250 GT Sperimentale (1961)(châssis #2643GT)
2e Prix Spécial : Ferrari 250 GTO « 64 » (1964) (châssis #5575GT)
Grand Prix des Clubs FFVE : Fiat Fan Club
Prix Spécial FFVE de l’authenticité : Antony type A1 et la collection Antony
Prix FIVA de la préservation : Chrysler Town country 1947
Ford nous avait récemment convié sur le circuit de Dreux (ou de l’Ouest Parisien pour les intimes) pour une journée au nom évocateur: Ford Adrenaline Day. Avec comme cerise sur le gâteau, une terrible Shelby GT 350 R!
Commercialisée uniquement aux Etats-Unis, la Ford Mustang Shelby GT 350 R n’est pas homologuée en France. Heureusement sur un circuit, pas besoin d’homologation! En plus, elle est chaussée en pneus slicks pour encore plus de performances.
Ecoboost? Oui. Politiquement correct? Nope.
Elle embarque un V8 5.2L atmo de 526 ch. A titre de comparaison, le V8 5.0L de la Mustang GT atteint les 6 800 tr/min maxi, celui de la GT 350 R prend 8 250 tr/min tranquillement! Pas mal pour un atmosphérique!
Une GT350 qui ne manque pas d’R
Par rapport à une Mustang V8 5.0L classique de 421 ch, la GT350 gagne un V8 5.2L à vilebrequin plat de 526 ch, une boîte mécanique à six rapports ré-étagée, une suspension pilotée affermie, des freins majorés. La GT350 R y ajoute plus d’appuis aérodynamique, des suspensions plus fermes et perd une soixantaine de kilos sur la balance.
Adieu la banquette arrière, la climatisation, le GPS, ou encore la radio qui d’ailleurs devient inutile tellement le bercement sonore du V8 suffit à lui même! Vous aurez aussi remarqué les superbes jantes carbone, elles permettent de gagner à elles seules pas moins de 27 kg!
Une vraie PistaRde
Ce n’est pas moi qui suis chargé de tenir le cerceau de ce monstre mais le pilote Frédéric Gabillon. Ce dernier officie en Nascar Euroseries, la Shelby ne lui fait donc pas vraiment peur.
Malgré mes fesses dans le siège passager, il n’est pas difficile de s’apercevoir que l’on est pas dans le même délire entre une Mustang et cette fumeuse Shelby! Adhérence, accélération, freinage: tout est mieux!
Chanceux américains
S’il fallait résumer la Shelby, je dirais simplement que c’est une Mustang qui a pris un abonnement à la salle de sport! Sans compromis, elle se résume à ce qu’on aime: du sport!
Les moteurs atmosphériques sont de plus en plus rares, et ceux qui donnent de la voix sont carrément en voie de disparition. Avec des normes Européennes de plus en plus drastiques, cette machine à plaisir ne pouvait être qu’Américaine! Hélas…
Photos de la Ford Mustang Shelby GT 350 R
Encore plus d’adrénaline
Le reste de la journée s’est décomposée en deux types d’activité:
La piste avec la Mustang V8 GT et la Focus RS
La terre avec du rallycross avec la Fiesta ST200 et du franchissement en Kuga, Edge et Ranger
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